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Les sociétés qui se sont succédé jusqu'à l'époque parthe en Mésopotamie ont eu comme caractéristique essentielle d'être des sociétés où « l'écriture est la mère de la parole » des sociétés où tout acte, qu'il requière des formes « juridiques », comme un contrat, ou qu'il n'en exige point, comme l'entrée ou la sortie des marchandises dans les magasins, la remise aux cuisiniers du Palais des rations quotidiennes ou les mouvements des personnes d'une ville à l'autre, donne lieu à une pièce écrite.

"Informed by the global history of slavery, Kostas Vlassopoulos avoids traditional approaches to slavery as a static institution and instead explores the diverse strategies and various contexts in which it was employed. In doing so he offers a new historicist approach to the study of slave identity and the various networks and communities that slaves created or participated in."--

Depuis longtemps, les archéologues se sont efforcés d'éclairer les conditions qui expliquent l'émergence des premières civilisations dans les régions-clefs du Proche, du Moyen et de l'Extrême Orient, de la Mésoamérique et des Andes centrales. Pour la plupart d'entre eux, la compréhension de ce processus d'émergence paraissait dépendre de la connaissance des étapes initiales du développement de l'agriculture et des débuts concomitants d'un mode de vie sédentarisé en villages. Aussi leurs efforts avaient-ils porté principalement sur la mise à jour, dans ces zones nucléaires, de longues et fécondes séquences archéologiques.

Les écrits récents sur l'histoire urbaine africaine, celle-ci d'ailleurs souvent abordée en chapitre liminaire par de solides études géographiques, ont eu tendance à mettre l'accent sur les phénomènes d'hypertrophie urbaine contemporains issus de la colonisation. Or non seulement l'urbanisation africaine subsaharienne est ancienne (des découvertes archéologiques récentes ont notamment démontré qu'elle préexistait à l'influence musulmane), mais elle a pu dans certains cas présenter des formes mercantiles relativement complexes bien antérieures au fait colonial.

Cet ouvrage présente un panorama de documents de l'Egypte antique: formules de dédicace, autobiographies, lettres aux morts, textes juridiques, annales historiques. qui sont autant de témoins de la civilisation pharaonique nous renseignant sur les conceptions des anciens Egyptiens.0Le lecteur y trouvera également des explications sur les principes de gouvernement, la conception du monde selon les Egyptiens ou la place de l'écrit dans la société, accompagnées de schémas. En outre, des illustrations, des textes hiéroglyphiques et des translittérations agrémentent l'ouvrage

« Ancient history has now become a provincial branch of history... » (A. Momigliano).Le pari, en tout cas, est l'expression d'un projet : nous ne souhaitons pas réunir des articles en vue de proposer un panorama-bilan des études anciennes (prenant en compte les dix ou vingt dernières années) — cette entreprise, concevable, impliquerait un autre lieu de publication et exigerait d'autres compétences que les nôtres — mais rassembler des contributions autour d'un thème, et sans souci d'une complétude toujours hors d'atteinte. Nous avons choisi de réfléchir sur le document, non pas en vue de tracer un état des sources, ni d'écrire quelques chapitres d'une Introduction aux études historiques appliquée à l'histoire ancienne, ni de proposer des recettes (si possible inédites ?) de traitement de données, ni d'élaborer une théorie du document. Plus simplement, nous voudrions présenter quelques usages des textes — de nature diverse —, de l'archéologie — elle-même plurielle —, leur croisement aussi, toujours délicat, et interroger des traditions et des pratiques disciplinaires.

Les études égyptiennes présentent deux écueils ; la vision du passé pharaonique est sujette à une double déformation. D'une part, l'éloignement, l'écart dans le temps entre l'observateur et la matière qu'il scrute, porte à schématiser celle-ci et à la couler dans un moule rigide. D'autre part, la répartition fort inégale des sources conduit, sans qu'on le veuille, à attacher une importance particulière aux secteurs les mieux représentés. Le chercheur doit prendre garde de ne pas se laisser tenter par la systématisation ; en même temps, il doit constamment veiller à corriger l'image perçue, tout en évitant de forcer la correction. La nécessité en a été reconnue depuis longtemps ; le thème n'est pas nouveau et il n'a pas manqué de savants pour en aborder certains aspects. Il s'agit ici encore de vérités élémentaires ; comme pour les autres, il est utile de les redire.