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Communication ; Communication: Utopies médiarchiques
International audience ; Faut-il chercher l'utopie des Lumières là où l'on croit généralement devoir la trouver, quelque part entre Foigny, Morelly et Tahiti ? Ou est-ce être fidèle à son esprit de nulle part que de regarder ailleurs – loin des lieux communs de l'utopie, mais au plus près de l'étrangeté qui fait sa saveur et son savoir propres ? Si l'utopie est à concevoir comme un modèle de pensée et de discours animé d'une forte puissance visionnaire, qui tout à la fois appelle et résiste à une action transformatrice portant sur la réalité sociale et politique, alors il convient peut-être de traquer cette puissance visionnaire dans cela même qui conditionne nos capacités humaines de vision et d'action – dans le principe de pouvoir (archè) inhérent au fonctionnement même des media. Qu'est-ce donc que le XX e siècle nous a appris à identifier comme des media ? La convergence d'au moins quatre phénomènes, qui sont autant de foncteurs utopiques. Ce sont d'abord des moyens techniques dotant les humains de « prolongements » [Marshall McLuhan 1964] qui nous permettent de sentir et d'agir de plus en plus loin de l'endroit où sont localisés nos corps : un télégraphe, un téléphone, une télévision nous font lire, entendre, voir des objets lointains comme s'ils étaient présent – tandis qu'un appareil photo, un gramophone ou une caméra nous permettent d'enregistrer des perceptions éphémères, devenues ainsi durables. Ensuite, par leur capacité à redimensionner l'espace et le temps, ces media techniques permettent de constituer des lieux virtuels (utopiques) et des temporalités réversibles (uchroniques) : lorsque, depuis New York, je parle à mes parents genevois, ou lorsque, né en 1962, je vois parler et bouger Albert Einstein, mort en 1955, où et quand me localiser exactement ? Ni complètement ici, ni vraiment là-bas, mais dans un ailleurs qui ressemble parfois à un nulle part : dans une situation caractéristique d'u-topos. Et cela d'autant plus, troisième point, que ces médiations techniques permettent non seulement ...
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Communication ; Communication: Utopies médiarchiques
International audience ; Faut-il chercher l'utopie des Lumières là où l'on croit généralement devoir la trouver, quelque part entre Foigny, Morelly et Tahiti ? Ou est-ce être fidèle à son esprit de nulle part que de regarder ailleurs – loin des lieux communs de l'utopie, mais au plus près de l'étrangeté qui fait sa saveur et son savoir propres ? Si l'utopie est à concevoir comme un modèle de pensée et de discours animé d'une forte puissance visionnaire, qui tout à la fois appelle et résiste à une action transformatrice portant sur la réalité sociale et politique, alors il convient peut-être de traquer cette puissance visionnaire dans cela même qui conditionne nos capacités humaines de vision et d'action – dans le principe de pouvoir (archè) inhérent au fonctionnement même des media. Qu'est-ce donc que le XX e siècle nous a appris à identifier comme des media ? La convergence d'au moins quatre phénomènes, qui sont autant de foncteurs utopiques. Ce sont d'abord des moyens techniques dotant les humains de « prolongements » [Marshall McLuhan 1964] qui nous permettent de sentir et d'agir de plus en plus loin de l'endroit où sont localisés nos corps : un télégraphe, un téléphone, une télévision nous font lire, entendre, voir des objets lointains comme s'ils étaient présent – tandis qu'un appareil photo, un gramophone ou une caméra nous permettent d'enregistrer des perceptions éphémères, devenues ainsi durables. Ensuite, par leur capacité à redimensionner l'espace et le temps, ces media techniques permettent de constituer des lieux virtuels (utopiques) et des temporalités réversibles (uchroniques) : lorsque, depuis New York, je parle à mes parents genevois, ou lorsque, né en 1962, je vois parler et bouger Albert Einstein, mort en 1955, où et quand me localiser exactement ? Ni complètement ici, ni vraiment là-bas, mais dans un ailleurs qui ressemble parfois à un nulle part : dans une situation caractéristique d'u-topos. Et cela d'autant plus, troisième point, que ces médiations techniques permettent non seulement d'enregistrer ou de transmettre des signaux, mais aussi de les altérer : sur un grand écran avec son quadriphonique, je peux voir et entendre Batman ou Guy Fawkes, tels qu'ils n'ont jamais existé nulle part en dehors des salles de cinéma (u-topos fictionnel à la puissance deux).
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Listening to Canadians: communications survey = À l'écoute des canadiens : enquête sur les communications
ISSN: 1706-1652
La communication sociétale vs communication responsable
Communication sociétale et communication responsable sont les deux manifestations du developpement durable dans la politique de communication des entreprises. La première se définit en référence au contenu de la communication, quand la seconde se définit davantage en référence au processus même de la communication.
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La communication sociétale vs communication responsable
Communication sociétale et communication responsable sont les deux manifestations du developpement durable dans la politique de communication des entreprises. La première se définit en référence au contenu de la communication, quand la seconde se définit davantage en référence au processus même de la communication.
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Communication et réseaux de communications
In: Formation permanente en sciences humaines
Communications et territoires: Communications and territories
In: Communication et société / etudes
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Alientité et communication ; Alientity and communication
L'expression de l'alientité se fonde sur sa confrontation à celle de l'identité. Tandis que les identités font l'objet des représentations qui s'expriment au cours des expériences des échanges symboliques, des discours et de la communication, l'alientité désigne ce qui ne peut faire l'objet d'une représentation, ce qui se trouve à l'extérieur de l'espace public, en dehors des champs ordinaires du langage et des pratiques symboliques. On peut, ainsi, définir l'alientité comme ce qui n'est pas communicable, ce qui ne peut faire l'objet d'une représentation, ce qui se trouve exclu de l'espace public. La communication se fonde sur la reconnaissance d'une signification fondée sur la reconnaissance spéculaire des identités, tandis que la méconnaissance et la rupture du langage commun viennent peupler l'espace de porteurs d'alientité. En morcelant l'espace social entre des espaces de ghettos et d'identités séparées les unes des autres, la discrimination sociale rompt l'impératif démocratique de l'égalité et empêche que s'instaure une communication, condition de l'institution d'une identité et d'une citoyenneté partagées. ; « Alientity » is a term coined in opposition to « identity ». Whereas identities are the object of representations that are expressed in the course of symbolic exchanges, discourses and communication, « alientity » refers to what cannot be the object of representations, what is outside the public sphere and outside the ordinary spheres of language and symbolic practice. Therefore, « alientity » could be defined as what is not communicable, what cannot be represented, what is outside the public sphere. Communication is based on recognition of meaning that is itself based on a specular recognition of identities, while the world of alientity is peopled by the absence of recognition and the lack of any common language. By fragmenting the social sphere into ghettos and separate identities, social discrimination breaks up the necessity of equality in democracy and prevents communication, which is the precondition for establishing a shared identity and citizenship.
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Communication
In: Etat de la francophonie dans le monde: données nouvelles, S. 259-298
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