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Congrès
In: Pôle sud: revue de science politique, Band 21, Heft 2, S. 137-138
ISSN: 1960-6656
L'Anti-Congrès
In: Recherches sociographiques, Band 13, Heft 3, S. 381-397
ISSN: 1705-6225
Souvenons-nous des étudiants de 1968.
Dès janvier, ils ébranlent les fondements des organisations syndicales qui les représentent et des administrations scolaires ou universitaires qui gèrent leurs artivités académiques. Les nouvelles revendications s'expriment hors des cadres traditionnels : l'A.G.E.U.M. est exclue de la grève des étudiants de la Faculté des sciences sociales de l'Université de Montréal. Les revendications des « nouveaux » étudiants sont inconnues des « anciens » militants syndicaux : méthodes pédagogiques libertaires, refus de toute hiérarchie universitaire ou scolaire et responsabilité de l'étudiant envers le savoir qu'on lui enseigne.
Pendant l'été, les associations étudiantes collégiales et universitaires engagent des animateurs syndicaux étudiants. L'U.G.E.Q. abandonne le rôle d'encadrement idéologique et organisationnel que lui avaient légué ses fondateurs. Elle refuse toute mission représentative, elle s'en remet au « milieu » étudiant, lieu de spontanéité et de créativité culturelle et politique, tandis que les plus militants de ses membres font un « tour du Québec », rencontrent les permanents syndicaux étudiants et les leaders locaux des institutions d'enseignement. Un cahier de revendications et un nouveau mode d'action revendicative émergent lors d'une session d'étude organisée par l'U.G.E.Q. : la semaine syndicale d'août. Militants, animateurs, leaders locaux sont présents à cette véritable préfiguration d'octobre, réunion d'un combat nouveau, comme le congrès de février 1969 allait en marquer la fin apocalyptique.
Éclatent les événements d'octobre (1968).
Logique, l'U.G.E.Q. informe, prête assistance technique, mais ne dirige pas. Les centres d'action sont les unités locales, plus ou moins militantes, qui se transforment en communautés libertaires révolutionnaires. L'unité du mouvement est donnée par quelques revendications, par l'intention libertaire commune et par les expressions idéologiques raffinées de leaders locaux dont l'audience s'élargit grâce aux média d'information.
Après les événements d'octobre, les directions des cégeps prennent les
mesures disciplinaires que l'on sait : exclusion de leaders, interdiction d'assemblées, renvoi d'étudiants, suspension de professeurs, saisies de journaux étudiants, contrôle des présences étrangères sur les campus, etc. L'U.G.E.Q. se révèle impuissante à organiser la résistance des étudiants et à empêcher l'application de ces mesures. En fait, ce n'est déjà plus son rôle : coordonner, informer n'est pas organiser.
Donc, contestée de l'intérieur, incapable de réagir aux actions les plus
vexatoires des administrations scolaires, asphyxiée par une grave crise financière, l'U.G.E.Q. disparaît en juin 1969 de l'horizon politique et syndical du Québec à la suite d'un congrès en parfaite continuité historique avec les événements qui l'avaient précédé depuis presque un an et demi. Il nous semble en effet que le congrès de février 1969 doit se comprendre comme la dernière manifestation d'un cycle commencé en janvier 1968. Le syndicalisme étudiant que le Québec avait connu pendant la révolution tranquille, disparaît avec la conjoncture politique qui avait favorisé ce mode d'organisation. Des revendications nouvelles, des actions nouvelles, le fractionnement des organisations syndicales en groupuscules politiques ne sont pas des événements indépendants les uns des autres, ils se présenteront en une même et courte période historique, contemporaine d'événements similaires en d'autres pays. Ce sera une période d'interrogation radicale de la pensée occidentale, du capitalisme qui la soutient, de la techno-structure qui en profite, du contenu de l'enseignement, de la hiérarchie des savoirs, des titres universitaires qui la cristallisent ; cette interrogation est pourtant inconditionnellement liée à chacune des formations sociales dont elle manifeste les contradictions.
Le congrès de février reprend l'ensemble des débats, questions et affrontements caractéristiques de cette période troublée. Les groupuscules, survivants de la dislocation des organisations syndicales, le domineront. Tellement que ce qui demeure de syndicats étudiants verront leurs représentants s'organiser spontanément en groupuscules à l'intérieur du congrès même. Le congrès est le lieu de leur rencontre ultime. C'est d'eux qu'il sera question ici,) des thèmes de leur discours, homonymiques de par leur condition commune d'étudiant ; à la fois opposition à la « rigidité de l'intelligence contemporaine », exorcisme de la parole et copie fidèle de l'académisme.
Congrès régionaux
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 12, Heft 1, S. 99-103
ISSN: 1953-8146
Les Actes des XXVIIe et XXVIIIe Congrès (Perpignan-Saint-Gilles), 1953- 1954, de la Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Roussillon concernent les cimetières chrétiens d'Agde, les monnaies de la République Romaine trouvées en Gaule, les problèmes posés par la sculpture paléo-chrétienne et pré-romane en Languedoc-Méditerranée-Roussillon(par R. Artis, H. Rolland, A. Sassier) entre autres communications relatives à la préhistoire, à l'histoire ancienne, à l'archéologie.
XIe congrès forestier mondial. Synthèse "après-congrès"
L'examen des cinquante textes de conclusions et des recommandations produites à l'issue des sessions plénières ou spécialisées montre quelques grandes tendances. Ces tendances se résument par une importance croissante des aspects politiques et sociaux de la gestion des forêts en milieu tropical. Ainsi, les actions forestières devront être écologiquement fondées, économiquement viables et socialement acceptables. La mondialisation du secteur se traduit par la mise en place d'accords internationaux sur l'aménagement durable et l'évaluation des ressources forestières tropicales. Le partenariat renforcé avec les groupements villageois ou étatiques et le secteur privé permettra de concilier les intérêts de chacun et d'harmoniser les politiques relatives à l'agriculture, à l'élevage et aux forêts. Les nouvelles technologies, la certification des bois et l'investissement dans des plantations sont perçus comme des démarches à renforcer et à intégrer dans la gestion des forêts
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