Les contradictions d'un prophète chrétien : liberté formelle et conservatisme chez Ellul
In: Archives de sciences sociales des religions: ASSR, S. 85-98
ISSN: 1777-5825
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In: Archives de sciences sociales des religions: ASSR, S. 85-98
ISSN: 1777-5825
In: Les cahiers d'EMAM: études sur le Monde arabe et la Méditerranée, Heft 32
ISSN: 2102-6416
International audience ; Le conservatisme catholique est une pensée politique née aux Etats-Unis dans les années cinquante et soixante et qui a servi de matrice parmi d'autres apports à la double émergence du néo-conservatisme et du conservatisme chrétien –appelé également droite religieuse- dans les années 1970.1 Ses concepteurs ont eu une influence majeure sur l'évolution idéologique du GOP (Great Old Party, Parti Républicain) depuis une quarantaine d'années. Ils ont pesé sur lapolitique extérieure de la Présidence Reagan puis sur celle de Bush Junior. Ils ont puissamment contribué à l'invention du concept de guerre des cultures et animé le projet, toujours d'actualité, de replacer les principes chrétiens au cœur du droit, par fidélité envers les intentions supposées de Pères fondateurs de fonder en Amérique une République chrétienne. Pour cette famille d'esprit, les Pères de l'Indépendance et de la Constitution des Etats-Unis, dont ils s'estiment les fidèles héritiers, auraient en effet souhaité consolider une République chrétienne et non construire une République éclairée, comme ils auraient désiré sauvegarder le caractère très chrétien de leur société et non rendre effective, pour la première fois dans l'histoire, la séparation du politique et du religieux dans les affaires publiques. Comme d'autres groupes, les conservateurs catholiques ont multiplié les think tanks de formation et de diffusion de leur idéologie politique. Ils se sont bien implantés sur la toile. Leur objectif est de former et de réformer la conscience politique des Américains. Ils ont aussi la prétention de réformer celle de tous les 'Occidentaux'. Après avoir développé ses réseaux et son importance aux Etats-Unis, la droite catholique américaine est, semble-t-il, sur le point de s'implanter à dessein en Europe, par un effet de conjoncture intéressant : l'Europe intéresse les catho-conservateurs américains, pour la place qu'elle joue dans leur imaginaire de l'Ouest, comme cœur historique de 'la' civilisation chrétienne. Les maux sociaux ...
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International audience ; Le conservatisme catholique est une pensée politique née aux Etats-Unis dans les années cinquante et soixante et qui a servi de matrice parmi d'autres apports à la double émergence du néo-conservatisme et du conservatisme chrétien –appelé également droite religieuse- dans les années 1970.1 Ses concepteurs ont eu une influence majeure sur l'évolution idéologique du GOP (Great Old Party, Parti Républicain) depuis une quarantaine d'années. Ils ont pesé sur lapolitique extérieure de la Présidence Reagan puis sur celle de Bush Junior. Ils ont puissamment contribué à l'invention du concept de guerre des cultures et animé le projet, toujours d'actualité, de replacer les principes chrétiens au cœur du droit, par fidélité envers les intentions supposées de Pères fondateurs de fonder en Amérique une République chrétienne. Pour cette famille d'esprit, les Pères de l'Indépendance et de la Constitution des Etats-Unis, dont ils s'estiment les fidèles héritiers, auraient en effet souhaité consolider une République chrétienne et non construire une République éclairée, comme ils auraient désiré sauvegarder le caractère très chrétien de leur société et non rendre effective, pour la première fois dans l'histoire, la séparation du politique et du religieux dans les affaires publiques. Comme d'autres groupes, les conservateurs catholiques ont multiplié les think tanks de formation et de diffusion de leur idéologie politique. Ils se sont bien implantés sur la toile. Leur objectif est de former et de réformer la conscience politique des Américains. Ils ont aussi la prétention de réformer celle de tous les 'Occidentaux'. Après avoir développé ses réseaux et son importance aux Etats-Unis, la droite catholique américaine est, semble-t-il, sur le point de s'implanter à dessein en Europe, par un effet de conjoncture intéressant : l'Europe intéresse les catho-conservateurs américains, pour la place qu'elle joue dans leur imaginaire de l'Ouest, comme cœur historique de 'la' civilisation chrétienne. Les maux sociaux et spirituels qu'ils dénoncent aux Etats-Unis leur apparaissent identiques et même plus avancés sur le vieux continent. Ils leur semblentnécessiter les mêmes solutions urgentes.
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International audience ; Le conservatisme catholique est une pensée politique née aux Etats-Unis dans les années cinquante et soixante et qui a servi de matrice parmi d'autres apports à la double émergence du néo-conservatisme et du conservatisme chrétien –appelé également droite religieuse- dans les années 1970.1 Ses concepteurs ont eu une influence majeure sur l'évolution idéologique du GOP (Great Old Party, Parti Républicain) depuis une quarantaine d'années. Ils ont pesé sur lapolitique extérieure de la Présidence Reagan puis sur celle de Bush Junior. Ils ont puissamment contribué à l'invention du concept de guerre des cultures et animé le projet, toujours d'actualité, de replacer les principes chrétiens au cœur du droit, par fidélité envers les intentions supposées de Pères fondateurs de fonder en Amérique une République chrétienne. Pour cette famille d'esprit, les Pères de l'Indépendance et de la Constitution des Etats-Unis, dont ils s'estiment les fidèles héritiers, auraient en effet souhaité consolider une République chrétienne et non construire une République éclairée, comme ils auraient désiré sauvegarder le caractère très chrétien de leur société et non rendre effective, pour la première fois dans l'histoire, la séparation du politique et du religieux dans les affaires publiques. Comme d'autres groupes, les conservateurs catholiques ont multiplié les think tanks de formation et de diffusion de leur idéologie politique. Ils se sont bien implantés sur la toile. Leur objectif est de former et de réformer la conscience politique des Américains. Ils ont aussi la prétention de réformer celle de tous les 'Occidentaux'. Après avoir développé ses réseaux et son importance aux Etats-Unis, la droite catholique américaine est, semble-t-il, sur le point de s'implanter à dessein en Europe, par un effet de conjoncture intéressant : l'Europe intéresse les catho-conservateurs américains, pour la place qu'elle joue dans leur imaginaire de l'Ouest, comme cœur historique de 'la' civilisation chrétienne. Les maux sociaux et spirituels qu'ils dénoncent aux Etats-Unis leur apparaissent identiques et même plus avancés sur le vieux continent. Ils leur semblentnécessiter les mêmes solutions urgentes.
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International audience ; Le conservatisme catholique est une pensée politique née aux Etats-Unis dans les années cinquante et soixante et qui a servi de matrice parmi d'autres apports à la double émergence du néo-conservatisme et du conservatisme chrétien –appelé également droite religieuse- dans les années 1970.1 Ses concepteurs ont eu une influence majeure sur l'évolution idéologique du GOP (Great Old Party, Parti Républicain) depuis une quarantaine d'années. Ils ont pesé sur lapolitique extérieure de la Présidence Reagan puis sur celle de Bush Junior. Ils ont puissamment contribué à l'invention du concept de guerre des cultures et animé le projet, toujours d'actualité, de replacer les principes chrétiens au cœur du droit, par fidélité envers les intentions supposées de Pères fondateurs de fonder en Amérique une République chrétienne. Pour cette famille d'esprit, les Pères de l'Indépendance et de la Constitution des Etats-Unis, dont ils s'estiment les fidèles héritiers, auraient en effet souhaité consolider une République chrétienne et non construire une République éclairée, comme ils auraient désiré sauvegarder le caractère très chrétien de leur société et non rendre effective, pour la première fois dans l'histoire, la séparation du politique et du religieux dans les affaires publiques. Comme d'autres groupes, les conservateurs catholiques ont multiplié les think tanks de formation et de diffusion de leur idéologie politique. Ils se sont bien implantés sur la toile. Leur objectif est de former et de réformer la conscience politique des Américains. Ils ont aussi la prétention de réformer celle de tous les 'Occidentaux'. Après avoir développé ses réseaux et son importance aux Etats-Unis, la droite catholique américaine est, semble-t-il, sur le point de s'implanter à dessein en Europe, par un effet de conjoncture intéressant : l'Europe intéresse les catho-conservateurs américains, pour la place qu'elle joue dans leur imaginaire de l'Ouest, comme cœur historique de 'la' civilisation chrétienne. Les maux sociaux et spirituels qu'ils dénoncent aux Etats-Unis leur apparaissent identiques et même plus avancés sur le vieux continent. Ils leur semblentnécessiter les mêmes solutions urgentes.
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En l'espace de quinze ans, la fédération européenne de partis qui rassemblait les formations démocrates chrétiennes – le parti populaire européen (PPE) – a vécu une mutation politique, idéologique et organisationnelle fondamentale. Centré à l'origine sur les formations démocrates chrétiennes, le PPE s'est ouvert à des partis aux sensibilités conservatrice voire libérale ou nationaliste dans les pays de l'Union européenne et dans les États qui sont amenés à la rejoindre sous peu. L'objectif de ce livre est d'examiner cette problématique à l'aune des mutations de la démocratie chrétienne et des partis démocrates chrétiens, d'une part, à celle du conservatisme et des partis conservateurs, de l'autre. A-t-on affaire à une simple opération de stratégie politique configurée au système politique européen ? Est-ce le reflet d'une indistinction de plus en plus manifeste entre démocrates chrétiens et conservateurs ? Ou, de manière plus radicale, assiste-t-on à l'extinction d'une famille politique – la démocrate chrétienne – ou à son absorption par la famille conservatrice ? Pour aborder ces thématiques, l'ouvrage rassemble des contributions de spécialistes internationaux. Ils retracent l'histoire de la démocratie chrétienne et du conservatisme et en analysent les caractéristiques et les évolutions.
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In: Politics and culture in modern America
"In 1973, nearly a decade before the height of the Moral Majority, a group of progressive activists assembled in a Chicago YMCA to strategize about how to move the nation in a more evangelical direction through political action. When they emerged, the Washington Post predicted that the new evangelical left could "shake both political and religious life in America." The following decades proved the Post both right and wrong - evangelical participation in the political sphere was intensifying, but in the end it was the religious right, not the left, that built a viable movement and mobilized electorally. How did the evangelical right gain a moral monopoly and why were evangelical progressives, who had shown such promise, left behind? In Moral Minority, the first comprehensive history of the evangelical left, David R. Swartz sets out to answer these questions, charting the rise, decline, and political legacy of this forgotten movement. Though vibrant in the late nineteenth century, progressive evangelicals were in eclipse following religious controversies of the early twentieth century, only to reemerge in the 1960s and 1970s. They stood for antiwar, civil rights, and anticonsumer principles, even as they stressed doctrinal and sexual fidelity. Politically progressive and theologically conservative, the evangelical left was also remarkably diverse, encompassing groups such as Sojourners, InterVarsity Christian Fellowship, Evangelicals for Social Action, and the Association for Public Justice. Swartz chronicles the efforts of evangelical progressives who expanded the concept of morality from the personal to the social and showed the way - organizationally and through political activism - to what would become the much larger and more influential evangelical right. By the 1980s, although they had witnessed the election of Jimmy Carter, the nation's first born-again president, progressive evangelicals found themselves in the political wilderness, riven by identity politics and alienated by a skeptical Democratic Party and a hostile religious right. In the twenty-first century, evangelicals of nearly all political and denominational persuasions view social engagement as a fundamental responsibility of the faithful. This most dramatic of transformations is an important legacy of the evangelical left."--Project Muse
In: Science politique
En l'espace de quinze ans, la fédération européenne de partis qui rassemblait les formations démocrates chrétiennes – le parti populaire européen (PPE) – a vécu une mutation politique, idéologique et organisationnelle fondamentale. Centré à l'origine sur les formations démocrates chrétiennes, le PPE s'est ouvert à des partis aux sensibilités conservatrice voire libérale ou nationaliste dans les pays de l'Union européenne et dans les États qui sont amenés à la rejoindre sous peu. L'objectif de ce livre est d'examiner cette problématique à l'aune des mutations de la démocratie chrétienne et des partis démocrates chrétiens, d'une part, à celle du conservatisme et des partis conservateurs, de l'autre. A-t-on affaire à une simple opération de stratégie politique configurée au système politique européen ? Est-ce le reflet d'une indistinction de plus en plus manifeste entre démocrates chrétiens et conservateurs ? Ou, de manière plus radicale, assiste-t-on à l'extinction d'une famille politique – la démocrate chrétienne – ou à son absorption par la famille conservatrice ? Pour aborder ces thématiques, l'ouvrage rassemble des contributions de spécialistes internationaux. Ils retracent l'histoire de la démocratie chrétienne et du conservatisme et en analysent les caractéristiques et les évolutions.
This volume demonstrates that the Christian Right has a surprising past. Historical analysis reveals that the countercultural movements and evangelicalism share a common heritage. Shires warns that political operatives in both parties need to heed this fact if they hope to either, in the case of the Republican Party, retain their evangelical constituency, or, in the case of the Democratic Party, recruit new evangelical voters.
In: Studies in American thought and culture
In the mid-twentieth century, far more evangelicals supported such "liberal" causes as peace, social justice, and environmental protection. Only gradually did the conservative evangelical faction win dominance, allying with the Republican Party of Ronald Reagan and, eventually, George W. Bush. In Countercultural Conservatives Axel Schäfer traces the evolution of a diffuse and pluralistic movement into the political force of the New Christian Right. In forging its complex theological and political identity, evangelicalism did not simply reject the ideas of 1960s counterculture, Schäfer argues. For all their strict Biblicism and uncompromising morality, evangelicals absorbed and extended key aspects of the countercultural worldview. Carefully examining evangelicalism's internal dynamics, fissures, and coalitions, this book offers an intriguing reinterpretation of the most important development in American religion and politics since World War II
The religious and political winds are changing. Tens of millions of religious Americans are reclaiming faith from those who would abuse it for narrow, partisan, and ideological purposes. And more and more secular Americans are discovering common ground with believers on the great issues of social justice, peace, and the environment. In Souled Out, award-winning journalist and commentator E.J. Dionne explains why the era of the Religious Right--and the crude exploitation of faith for political advantage--is over. Based on years of research and writing, Souled Out shows that the end of the Reli.
In: Sociologie et sociétés, Band 44, Heft 1, S. 261-286
ISSN: 0038-030X
Cet article se penche sur le cas de l'éducation sexuelle auprès des jeunes au Malawi pour illustrer la manière dont différents discours mondialisés sont repris et adoptés dans des circonstances sociales, culturelles et politiques spécifiques. Tandis que le conservatisme chrétien issu du mouvement évangéliste américain est largement adopté par les intervenants malawites, les « meilleures pratiques » de la santé publique, ancrées dans les preuves scientifiques et dans le respect des droits humains, semblent n'être mises en oeuvre que partiellement. L'éducation sexuelle malawite est donc largement paralysée par l'impossibilité de mettre en oeuvre des programmes dont l'efficacité a été démontrée, au profit d'une promotion de l'abstinence qui épargne les sensibilités mais n'aide en rien les jeunes à diminuer les risques liés à la sexualité.
The Christian Right is frequently accused of threatening democratic values. But in The Democratic Virtues of the Christian Right, Jon Shields argues that religious conservatives have in fact dramatically increased and improved democratic participation and that they are far more civil and reasonable than is commonly believed. Shields interviewed leaders of more than thirty Christian Right organizations, observed movement activists in six American cities, and analyzed a wide variety of survey data and movement media. His conclusions are surprising: the Christian Right has reinvigorated American.
Globalizing Family Values is the first comprehensive study of the Christian Rights global reach and its impact on international law and politics. Doris Buss and Didi Herman explore tensions, contradictions, victories, and defeats for the Christian Rights global project, particularly in the United Nations; the result is a detailed look at a new global player.