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Le présent rapport correspond à une commande du programme Municipal Service Project (MSP), dirigé par l'Université Queens (Ontario) dans le cadre de son projet sur " The corporatization of utilities " . Il consiste à prendre la STEG (société tunisienne d'électricité et de gaz) comme un exemple d'une corporatisation pour examiner ses performances au regard d'une série de critères communs au projet qui analyse de manière comparative des entreprises de services publics dans différents contextes. Par corporatisation, le MSP entend : " stand-alone utilities that are publicly-owned and publicly-operated but held at arm's length from the state and ringfenced from other public services " (des entreprises de services publics autonomes, détenues et gérées par le secteur public mais néamoins distinctes de l'Etat et séparées juridiquement et notamment financièrement d'autres services publics "). L'étude sur la STEG résulte d'une série d'entretiens avec divers représentants de cette entreprise (cadres dirigeants, syndicalistes) avec des bailleurs de fonds ou institutions internationales présents en Tunisie ainsi qu'avec divers observateurs. Nous avons eu accès à une documentation fournie par la STEG à notre demande (notamment données statistiques). L'étude se structure en trois grandes parties. La première établit un historique de la STEG et inventorie ses principales réalisations notamment en distinguant trois phases dans l'électrification du pays. La STEG apparaît dans cette perspective comme un instrument majeur du développement tunisien, tout en ayant été utilisé pour la légitimation du régime déchu de Ben Ali. L'étude souligne la particularité de la relation entre la STEG et l'Etat à travers la pratique de la contractualisation. En deuxième lieu, l'étude aborde la performance de la STEG à travers cinq critères définis dans le cadre du projet " Corporatization " : équité du service, participation des groupes concernés, efficacité notamment financière, qualité du service, reddition des comptes (accountability), conditions de travail, transparence, et durabilité (financière, sociale, environnementale) de la performance de l'entreprise. Globalement, malgré des points faibles, la performance de la STEG apparaît, en perspective internationale, plutôt satisfaisante. En troisième lieu, l'étude aborde les enjeux nés à la lumière de la révolution tunisienne, qui montre une détérioration de la situation financière liée à des causes structurelles (cout des combustibles) mais aussi conjoncturelles (non-paiement, non réajustement des tarifs, embauches massives, contestation de la gestion passée et mise en avant de malversions au profit de membres de l'ancien régime). Au total, l'étude de la STEG permet de mettre en évidence qu'elle a mis en œuvre de manœuvre satisfaisante les demandes du gouvernement, en particulier la fourniture à un coût abordable de l'électricité et du gaz à la population et aux entreprises tunisiennes, ainsi que plus récemment, la mise en place d'une politique de maîtrise de l'énergie. Cette situation est due à la construction d'une forte culture publique d'entreprise, permettant une gestion efficace en termes techniques et de management. La contractualisation entre l'Etat et la STEG semble avoir été un instrument majeur dans ces réalisations ainsi que dans la clarification des relations financières entre les deux entités en ce qui concerne les subventions aux tarifs énergétiques. L'Etat de son côté a joué son rôle en fixant des objectifs stables et en fournissant les moyens de leur réalisation, notamment financièrement. Toutefois, le public n'a pas de vision claire de la fixation des prix de l'électricité ce qui pose à terme un problème, les augmentations liés au coût mondial de l'énergie étant interprétées comme des signes de mauvaise gestion. En contrepoint, la politique d'emploi de la STEG s'est traduite par des relations de travail dures jusqu'à la révolution. Inversement les nouvelles embauches devront faire l'objet d'un management efficace pour éviter les pertes de productivité. La question de subventions directes et indirectes est d'autre part le point majeur qui détermine la durabilité de la politique étatique dans ce domaine. Mais les chemins d'une révision de la tarification pour un meilleur recouvrement des coûts tout en ciblant mieux les publics prioritaires sont très complexes et devront faire l'objet d'un débat public clair et d'une grande transparence.
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Le présent rapport correspond à une commande du programme Municipal Service Project (MSP), dirigé par l'Université Queens (Ontario) dans le cadre de son projet sur " The corporatization of utilities " . Il consiste à prendre la STEG (société tunisienne d'électricité et de gaz) comme un exemple d'une corporatisation pour examiner ses performances au regard d'une série de critères communs au projet qui analyse de manière comparative des entreprises de services publics dans différents contextes. Par corporatisation, le MSP entend : " stand-alone utilities that are publicly-owned and publicly-operated but held at arm's length from the state and ringfenced from other public services " (des entreprises de services publics autonomes, détenues et gérées par le secteur public mais néamoins distinctes de l'Etat et séparées juridiquement et notamment financièrement d'autres services publics "). L'étude sur la STEG résulte d'une série d'entretiens avec divers représentants de cette entreprise (cadres dirigeants, syndicalistes) avec des bailleurs de fonds ou institutions internationales présents en Tunisie ainsi qu'avec divers observateurs. Nous avons eu accès à une documentation fournie par la STEG à notre demande (notamment données statistiques). L'étude se structure en trois grandes parties. La première établit un historique de la STEG et inventorie ses principales réalisations notamment en distinguant trois phases dans l'électrification du pays. La STEG apparaît dans cette perspective comme un instrument majeur du développement tunisien, tout en ayant été utilisé pour la légitimation du régime déchu de Ben Ali. L'étude souligne la particularité de la relation entre la STEG et l'Etat à travers la pratique de la contractualisation. En deuxième lieu, l'étude aborde la performance de la STEG à travers cinq critères définis dans le cadre du projet " Corporatization " : équité du service, participation des groupes concernés, efficacité notamment financière, qualité du service, reddition des comptes (accountability), conditions de travail, transparence, et durabilité (financière, sociale, environnementale) de la performance de l'entreprise. Globalement, malgré des points faibles, la performance de la STEG apparaît, en perspective internationale, plutôt satisfaisante. En troisième lieu, l'étude aborde les enjeux nés à la lumière de la révolution tunisienne, qui montre une détérioration de la situation financière liée à des causes structurelles (cout des combustibles) mais aussi conjoncturelles (non-paiement, non réajustement des tarifs, embauches massives, contestation de la gestion passée et mise en avant de malversions au profit de membres de l'ancien régime). Au total, l'étude de la STEG permet de mettre en évidence qu'elle a mis en œuvre de manœuvre satisfaisante les demandes du gouvernement, en particulier la fourniture à un coût abordable de l'électricité et du gaz à la population et aux entreprises tunisiennes, ainsi que plus récemment, la mise en place d'une politique de maîtrise de l'énergie. Cette situation est due à la construction d'une forte culture publique d'entreprise, permettant une gestion efficace en termes techniques et de management. La contractualisation entre l'Etat et la STEG semble avoir été un instrument majeur dans ces réalisations ainsi que dans la clarification des relations financières entre les deux entités en ce qui concerne les subventions aux tarifs énergétiques. L'Etat de son côté a joué son rôle en fixant des objectifs stables et en fournissant les moyens de leur réalisation, notamment financièrement. Toutefois, le public n'a pas de vision claire de la fixation des prix de l'électricité ce qui pose à terme un problème, les augmentations liés au coût mondial de l'énergie étant interprétées comme des signes de mauvaise gestion. En contrepoint, la politique d'emploi de la STEG s'est traduite par des relations de travail dures jusqu'à la révolution. Inversement les nouvelles embauches devront faire l'objet d'un management efficace pour éviter les pertes de productivité. La question de subventions directes et indirectes est d'autre part le point majeur qui détermine la durabilité de la politique étatique dans ce domaine. Mais les chemins d'une révision de la tarification pour un meilleur recouvrement des coûts tout en ciblant mieux les publics prioritaires sont très complexes et devront faire l'objet d'un débat public clair et d'une grande transparence.
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Le présent rapport correspond à une commande du programme Municipal Service Project (MSP), dirigé par l'Université Queens (Ontario) dans le cadre de son projet sur " The corporatization of utilities " . Il consiste à prendre la STEG (société tunisienne d'électricité et de gaz) comme un exemple d'une corporatisation pour examiner ses performances au regard d'une série de critères communs au projet qui analyse de manière comparative des entreprises de services publics dans différents contextes. Par corporatisation, le MSP entend : " stand-alone utilities that are publicly-owned and publicly-operated but held at arm's length from the state and ringfenced from other public services " (des entreprises de services publics autonomes, détenues et gérées par le secteur public mais néamoins distinctes de l'Etat et séparées juridiquement et notamment financièrement d'autres services publics "). L'étude sur la STEG résulte d'une série d'entretiens avec divers représentants de cette entreprise (cadres dirigeants, syndicalistes) avec des bailleurs de fonds ou institutions internationales présents en Tunisie ainsi qu'avec divers observateurs. Nous avons eu accès à une documentation fournie par la STEG à notre demande (notamment données statistiques). L'étude se structure en trois grandes parties. La première établit un historique de la STEG et inventorie ses principales réalisations notamment en distinguant trois phases dans l'électrification du pays. La STEG apparaît dans cette perspective comme un instrument majeur du développement tunisien, tout en ayant été utilisé pour la légitimation du régime déchu de Ben Ali. L'étude souligne la particularité de la relation entre la STEG et l'Etat à travers la pratique de la contractualisation. En deuxième lieu, l'étude aborde la performance de la STEG à travers cinq critères définis dans le cadre du projet " Corporatization " : équité du service, participation des groupes concernés, efficacité notamment financière, qualité du service, reddition des comptes (accountability), conditions de travail, transparence, et durabilité (financière, sociale, environnementale) de la performance de l'entreprise. Globalement, malgré des points faibles, la performance de la STEG apparaît, en perspective internationale, plutôt satisfaisante. En troisième lieu, l'étude aborde les enjeux nés à la lumière de la révolution tunisienne, qui montre une détérioration de la situation financière liée à des causes structurelles (cout des combustibles) mais aussi conjoncturelles (non-paiement, non réajustement des tarifs, embauches massives, contestation de la gestion passée et mise en avant de malversions au profit de membres de l'ancien régime). Au total, l'étude de la STEG permet de mettre en évidence qu'elle a mis en œuvre de manœuvre satisfaisante les demandes du gouvernement, en particulier la fourniture à un coût abordable de l'électricité et du gaz à la population et aux entreprises tunisiennes, ainsi que plus récemment, la mise en place d'une politique de maîtrise de l'énergie. Cette situation est due à la construction d'une forte culture publique d'entreprise, permettant une gestion efficace en termes techniques et de management. La contractualisation entre l'Etat et la STEG semble avoir été un instrument majeur dans ces réalisations ainsi que dans la clarification des relations financières entre les deux entités en ce qui concerne les subventions aux tarifs énergétiques. L'Etat de son côté a joué son rôle en fixant des objectifs stables et en fournissant les moyens de leur réalisation, notamment financièrement. Toutefois, le public n'a pas de vision claire de la fixation des prix de l'électricité ce qui pose à terme un problème, les augmentations liés au coût mondial de l'énergie étant interprétées comme des signes de mauvaise gestion. En contrepoint, la politique d'emploi de la STEG s'est traduite par des relations de travail dures jusqu'à la révolution. Inversement les nouvelles embauches devront faire l'objet d'un management efficace pour éviter les pertes de productivité. La question de subventions directes et indirectes est d'autre part le point majeur qui détermine la durabilité de la politique étatique dans ce domaine. Mais les chemins d'une révision de la tarification pour un meilleur recouvrement des coûts tout en ciblant mieux les publics prioritaires sont très complexes et devront faire l'objet d'un débat public clair et d'une grande transparence.
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Le présent rapport correspond à une commande du programme Municipal Service Project (MSP), dirigé par l'Université Queens (Ontario) dans le cadre de son projet sur " The corporatization of utilities " . Il consiste à prendre la STEG (société tunisienne d'électricité et de gaz) comme un exemple d'une corporatisation pour examiner ses performances au regard d'une série de critères communs au projet qui analyse de manière comparative des entreprises de services publics dans différents contextes. Par corporatisation, le MSP entend : " stand-alone utilities that are publicly-owned and publicly-operated but held at arm's length from the state and ringfenced from other public services " (des entreprises de services publics autonomes, détenues et gérées par le secteur public mais néamoins distinctes de l'Etat et séparées juridiquement et notamment financièrement d'autres services publics "). L'étude sur la STEG résulte d'une série d'entretiens avec divers représentants de cette entreprise (cadres dirigeants, syndicalistes) avec des bailleurs de fonds ou institutions internationales présents en Tunisie ainsi qu'avec divers observateurs. Nous avons eu accès à une documentation fournie par la STEG à notre demande (notamment données statistiques). L'étude se structure en trois grandes parties. La première établit un historique de la STEG et inventorie ses principales réalisations notamment en distinguant trois phases dans l'électrification du pays. La STEG apparaît dans cette perspective comme un instrument majeur du développement tunisien, tout en ayant été utilisé pour la légitimation du régime déchu de Ben Ali. L'étude souligne la particularité de la relation entre la STEG et l'Etat à travers la pratique de la contractualisation. En deuxième lieu, l'étude aborde la performance de la STEG à travers cinq critères définis dans le cadre du projet " Corporatization " : équité du service, participation des groupes concernés, efficacité notamment financière, qualité du service, reddition des comptes (accountability), conditions de travail, transparence, et durabilité (financière, sociale, environnementale) de la performance de l'entreprise. Globalement, malgré des points faibles, la performance de la STEG apparaît, en perspective internationale, plutôt satisfaisante. En troisième lieu, l'étude aborde les enjeux nés à la lumière de la révolution tunisienne, qui montre une détérioration de la situation financière liée à des causes structurelles (cout des combustibles) mais aussi conjoncturelles (non-paiement, non réajustement des tarifs, embauches massives, contestation de la gestion passée et mise en avant de malversions au profit de membres de l'ancien régime). Au total, l'étude de la STEG permet de mettre en évidence qu'elle a mis en œuvre de manœuvre satisfaisante les demandes du gouvernement, en particulier la fourniture à un coût abordable de l'électricité et du gaz à la population et aux entreprises tunisiennes, ainsi que plus récemment, la mise en place d'une politique de maîtrise de l'énergie. Cette situation est due à la construction d'une forte culture publique d'entreprise, permettant une gestion efficace en termes techniques et de management. La contractualisation entre l'Etat et la STEG semble avoir été un instrument majeur dans ces réalisations ainsi que dans la clarification des relations financières entre les deux entités en ce qui concerne les subventions aux tarifs énergétiques. L'Etat de son côté a joué son rôle en fixant des objectifs stables et en fournissant les moyens de leur réalisation, notamment financièrement. Toutefois, le public n'a pas de vision claire de la fixation des prix de l'électricité ce qui pose à terme un problème, les augmentations liés au coût mondial de l'énergie étant interprétées comme des signes de mauvaise gestion. En contrepoint, la politique d'emploi de la STEG s'est traduite par des relations de travail dures jusqu'à la révolution. Inversement les nouvelles embauches devront faire l'objet d'un management efficace pour éviter les pertes de productivité. La question de subventions directes et indirectes est d'autre part le point majeur qui détermine la durabilité de la politique étatique dans ce domaine. Mais les chemins d'une révision de la tarification pour un meilleur recouvrement des coûts tout en ciblant mieux les publics prioritaires sont très complexes et devront faire l'objet d'un débat public clair et d'une grande transparence.
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In: Globalizations, Band 13, Heft 6, S. 922-924
ISSN: 1474-774X
In: https://ora.ox.ac.uk/objects/uuid:034bcd54-06be-401f-b43b-016f955222af
China has sought to improve enterprise performance not through privatisation as in other transition economies, but through corporatisation as means of improving corporate governance. Actual governance practices of corporatised Chinese firms are however seriously defective, characterized by excessive power of CEO's, insider control and collusion, lack of safeguards for minority shareholders and weak transparency. These shortcomings are attributable to factors such as cultural and political traditions, uncompetitiveness of markets, poor legal enforcement, weak debt and equity markets, but above all to continued state dominance in ownership and control of the corporate sector and listed companies. Corporatisation, nevertheless, has created a regime conducive to implementing measures for improving corporate governance.
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In: https://ora.ox.ac.uk/objects/uuid:4829d380-8646-4fc0-9dd0-2128cd88700f
China has sought to improve enterprise performance not through privatisation as in other transition economies, but through corporatisation as means of improving corporate governance. Actual governance practices of corporatised Chinese firms are however seriously defective, characterized by excessive power of CEOs, insider control and collusion, lack of safeguards for minority shareholders and weak transparency. These shortcomings are attributable to factors such as cultural and political traditions, uncompetitiveness of markets, poor legal enforcement, weak debt and equity markets, but above all to continued state dominance in ownership and control of the corporate sector and listed companies. Corporatisation, nevertheless, has created a regime conducive to implementing measures for improving corporate governance.
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This paper reports on a case study conducted in one of the Malaysian public universities to examine whether or not it is able to operate as a corporate entity as envisaged by the government. Specifically, it seeks to determine if the university is able to generate income equivalent to 30 per cent of its total expenditure by 2010, to assess how much its existing financial management systems contribute or hinders achievement of the target set and to offer explanation as to why current conditions came into being. Results showed that the target is not met, mainly due to limited avenues to generate fund internally and a rigid cost structure that did not allow much room for savings. Three reasons were offered as explanations as to why this situation existed.Keywords: Malaysia, public universities, financial management systems, cost structure
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In: Routledge focus on sport, culture and society
Interdisciplinary antecedents, contexts and encouragements -- Theoretical and conceptual frameworks -- Capitalising on play : the corporatisation of sport/physical education spaces -- The sport-education-corporate nexus : global cases -- The sport-education-corporate nexus : regional cases -- The sport-education-corporate nexus : local cases -- Toward a nexus typology and beyond.
In: New Technology, Work and Employment, Vol. 35, Issue 1, pp. 114-129, 2020
SSRN
In: Springer eBook Collection
1: Introduction and Rethinking Contract Farming -- 2: Punjab: An Interesting place to study Agrarian Change -- 3: Understanding the Social Relations of Contract Farming -- 4: Stating the (not so) obvious: The 'Interventionist Neoliberal State' in India -- 5: Understanding CF: CF as a strategy to enable dispossession-free accumulation strategy -- 6:Implications of CF 01: Technology Rhetoric in Contract Farming -- 7: Implications 02: Social Effects of Contract Farming -- 8: Conclusion: Are the Global Agri-Corporates saving the Third World Peasantry?.
1. Corporatisation in Local Government: An Introduction -- 2. Municipally Owned Corporations in Canada -- 3. Municipally Owned Corporations in England and Wales: A Tale of Two Countries -- 4. Municipally Owned Corporations in Israel: Local Initiative and the Pursuit of Flexibility in a Centralised Context -- 5. Municipally Owned Corporations in Hungary -- 6. Municipally Owned Corporations in Delivery of Local Public Services in Poland -- 7. Private Law, Public Control: Municipally Owned Corporations in Slovakia -- 8. Municipally Owned Corporations in Austria: High Popularity, Low Transparency -- 9. Corporatised Public Service Provision of Local Governments in Germany: A Key Topic for UN-SDGs and Promising Public Corporate Governance Developments -- 10. Corporatisation in Swiss Local Government -- 11. Municipally Owned Corporations in France: An Emerging Tool of Public Engineering -- 12. Municipally Owned Corporations in Greece: Historical Evolution and the Current Situation -- 13. Municipal Corporatisation in Italy -- 14. Municipal Corporatisation in Portugal: From Mania to Depression -- 15. Corporatisation in Spanish Local Government: Governing the Diversity -- 16. Corporatisation in Local Government: The Case of Turkey -- 17. Municipally Owned Corporations in Denmark: Historical Continuity and Contemporary Complexities in a Local State-Centred Reform Trajectory -- 18. Municipal Corporatisation in the Netherlands: A Vehicle for Inter-municipal Cooperation -- 19. Corporatisation in Norwegian Local Government -- 20. Municipally Owned Corporations in Sweden -- 21. Corporatised Local Public Service Provision: Comparative Evidence from 19 Countries and Research Agenda.
This paper explores the experience of developed countries that have introduced greater private sector involvement to traditionally government owned and run urban public transport industries. Such reforms have generally been driven by a desire to reduce taxpayer costs and to improve services for travellers. Reform options of full open competition, alternative tendering models and negotiated performance based contracting are considered. Just as the possible models for reform are diverse, so too have been the outcomes from reforms across different contexts. Case studies from bus reforms in the UK and rail and tram reforms in Melbourne, Australia provide several lessons for other jurisdictions considering reforms in urban public transport. In particular, the evidence suggests that cost savings and service improvements are achievable through corporatisation of public agencies and the introduction of service tendering, though savings tend to be once-off and are subject to excessive optimism. Caution is also urged in the introduction of open competition in markets that are not commercially viable. Performance based contracts that involve arm's length cooperation between the government and operator, when combined with the threat of competition, can achieve a good balance between the desire for quality and network flexibility from government with the commercial imperatives of the operator.
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In: Journal of politics and law: JPL, Band 7, Heft 2
ISSN: 1913-9055