This short essay considers media events in culture, turning toward the poststructuralist moment of spectacle as performance. I especially consider how images consolidate power. Employing a Debordian theoretical framework, I work to make sense of the importance of scrutinizing the content and context in which images are placed in the media environment.
Les rapports de Guy Debord à l'anarchisme ne se réduisent pas au portrait qu'il en dresse dans La Société du spectacle , celui d'une négation encore idéologique de l'État et des classes. Outre que cette critique renvoie au contexte des relations concrètes entre les situationnistes et les anarchistes au milieu des années 1960, elle ne doit pas faire oublier la place croissante que l'anarchisme tient dans l'imaginaire et les interventions de Guy Debord, ainsi que les affinités profondes qui existent entre ses activités et le projet libertaire dont il prolonge certains aspects fondamentaux, comme le refus de séparer théorie et pratique et la conception de l'action minoritaire.
AbstractThis essay reads Guy Debord's theoretical work through its primary philosophical and theoretical influences, and in doing so draws attention to his concerns with time and history. These concerns are used as a means of clarifying Debord's theory of 'spectacle' and of highlighting its virtues and failings. The essay uses Debord's remarks on subjectivity and temporality to pursue the theoretical dimensions of his interest in strategy, and thereby addresses his Hegelian Marxism via his comments on the relation between strategy, history and dialectics. His concerns with temporality are, however, also shown to pertain to the theory of spectacle's shortcomings as an account of capitalist society. The essay thus attempts to draw out some of the more-neglected foundational material upon which the theory of spectacle rests, contending that the former may be of greater contemporary interest than the latter.
Resumo: O presente artigo discute a obra de Guy Debord, analisando seus elementos fundamentais, seus limites e, ainda,
seu valor e atualidade. Para realizar esse objetivo, realiza uma análise da obra A Sociedade do Espetáculo e, após isto,
discute alguns limites, principalmente a abstratificação presente nela, elemento sem o qual uma justa avaliação seria
impossibilitada, inclusive perceber seu alcance atual e valor para entender a sociedade contemporânea.
Palavras-chave: Espetáculo, Debord, Abstratificação, Mercadoria, Fetichismo.
Guy Debord est surtout connu pour sa critique de l'économie et des sociétés capitalistes, développée notamment en 1967 dans La Société du spectacle . Cet article vise à démontrer qu'il fut aussi, après sa période situationniste, un critique acéré de la société industrielle et du règne des machines. Cette évolution, commencée en fait au milieu des années 1960, aurait probablement trouvé son aboutissement dans les œuvres qu'il préparait au début des années 1990. Notre démonstration s'appuie sur l'étude des fiches de lecture et des textes préparatoires qu'il a laissés à sa mort. Le rôle des auteurs qui inspirèrent cette évolution est souligné : Castoriadis, Ellul, Mumford, Wittfogel, Papaïoannou entre autres, mais aussi Marx et son fameux « Fragment sur les machines ».
Le livre de Bertrand Cochard sur Guy Debord montre que Guy Debord peut être considéré comme l'un des philosophes importants de sa génération, même s'il n'a jamais cessé d'être un artiste théoricien et s'il est devenu, à la fin de sa vie, un praticien du négatif.