The Game of War: The Life and Death of Guy Debord
In: New political science: a journal of politics & culture, Band 25, Heft 2, S. 296-298
ISSN: 0739-3148
401 Ergebnisse
Sortierung:
In: New political science: a journal of politics & culture, Band 25, Heft 2, S. 296-298
ISSN: 0739-3148
In: Critical theory and the critique of society
UIDB/04209/2020 UIDP/04209/2020 ; Guy Debord, founder of the Situationist International and filmmaker, kept a meticulous record of his correspondence between 1951 and 1994. Published by Fayard, the fifth volume of the correspondence includes several letters signed 'Glaucos' (a character from the Iliad), which were sent to Afonso Monteiro, Gianfranco Sanguinetti, Eduardo Rothe, and Jaime Semprún. In those letters, Debord developed several analyses of the 'Carnation Revolution', arguing that 'the Portuguese proletariat' had gone 'further than the May 1968 movement'. Debord initially supported a local group called Conselho para o Desenvolvimento da Revolução Social, but he would later criticise it for not taking sufficient action. He also encouraged Jaime Semprún to write La Guerre Social au Portugal, a book published by Éditions Champ Libre in May 1975. This article analyses Debord's correspondence in 1974 and 1975, offering a critical assessment of how he related to the revolutionary situation in Portugal. ; authorsversion ; published
BASE
In: Studies in revolution and literature
World Affairs Online
The flexible remit of this article should operate as an invitation for educational practitioners to consider and hopefully engage with a range of democratic and malleable pedagogical tactics, and ways in which they might be adapted across academic and curricular practices within and across Higher Education. As such, the article does not present a specific and robustly complete set of pedagogical models, replete with preassigned instructions for an exact and replicative application. Rather, the brief tract should operate to incite and generate thoughts and ideas relating to new and alternative possibilities; and, in doing so, nudge new and insurgent ways of engaging with knowledge, the Higher Education environment, and the student experience. Through the exploration of a range of ideas and concepts, (adapted from the work of Roland Barthes and Guy Debord -specifically the Death of the Author, and the dérive and détournement), the piece argues that Higher Education academics and lecturers need to creatively confront the debilitating values and excesses of consumption – currently sweeping universities – with an insurrectionary range of radical tactics and alternative practices
BASE
In: Historical materialism: research in critical marxist theory, Band 28, Heft 4, S. 176-201
ISSN: 1569-206X
Abstract
Guy Debord, founder of the Situationist International and filmmaker, kept a meticulous record of his correspondence between 1951 and 1994. Published by Fayard, the fifth volume of the correspondence includes several letters signed 'Glaucos' (a character from the Iliad), which were sent to Afonso Monteiro, Gianfranco Sanguinetti, Eduardo Rothe, and Jaime Semprún. In those letters, Debord developed several analyses of the 'Carnation Revolution', arguing that 'the Portuguese proletariat' had gone 'further than the May 1968 movement'. Debord initially supported a local group called Conselho para o Desenvolvimento da Revolução Social, but he would later criticise it for not taking sufficient action. He also encouraged Jaime Semprún to write La Guerre Social au Portugal, a book published by Éditions Champ Libre in May 1975. This article analyses Debord's correspondence in 1974 and 1975, offering a critical assessment of how he related to the revolutionary situation in Portugal.
International audience ; Le nom de Guy Debord reste aujourd'hui associé au souvenir de Mai 68, à la fois comme événement et comme aventure collective. Mai vit en effet l'Internationale situationniste (IS), dont Debord avait été l'un des principaux animateurs, atteindre au sommet de son influence et de son action historiques. Depuis plusieurs années déjà, l'IS, ayant proclamé la mort de l'art et de la littérature, avait en effet déplacé son action du terrain de la culture à celui de la politique, promouvant la lutte contre la société du spectacle et la révolution de la vie quotidienne. Or le nom de Debord évoque aussi une trajectoire inverse, celle d'un homme qui, après avoir été l'une des principales figures de la sédition politique, se retire dans la littérature à partir de la fin des années 1970, et se transforme peu à peu en un mémorialiste au style si fascinant qu'il finira par être considéré comme l'un des écrivains majeurs de la seconde moitié du xxe siècle. Afin d'éclairer les raisons de cet étonnant contraste, dans lequel on a voulu voir un revirement, cet article portera la réflexion en amont et en aval de l'événement 68. En amont, pour observer comment la conviction d'une péremption historique des formes littéraires a pu amener l'IS à refuser de faire oeuvre et de s'inscrire dans le monde des lettres, formulant au contraire le projet d'une énonciation anonyme et collective mêlée à la praxis sociale ; en aval, pour voir comment Debord, ayant précisément abandonné la philosophie de l'histoire sous-jacente à ces conceptions, en est venu à voir dans le retour au littéraire non pas une régression, mais un dernier recours face à ce qu'il appelait « le malheur des temps ».
BASE
International audience ; Le nom de Guy Debord reste aujourd'hui associé au souvenir de Mai 68, à la fois comme événement et comme aventure collective. Mai vit en effet l'Internationale situationniste (IS), dont Debord avait été l'un des principaux animateurs, atteindre au sommet de son influence et de son action historiques. Depuis plusieurs années déjà, l'IS, ayant proclamé la mort de l'art et de la littérature, avait en effet déplacé son action du terrain de la culture à celui de la politique, promouvant la lutte contre la société du spectacle et la révolution de la vie quotidienne. Or le nom de Debord évoque aussi une trajectoire inverse, celle d'un homme qui, après avoir été l'une des principales figures de la sédition politique, se retire dans la littérature à partir de la fin des années 1970, et se transforme peu à peu en un mémorialiste au style si fascinant qu'il finira par être considéré comme l'un des écrivains majeurs de la seconde moitié du xxe siècle. Afin d'éclairer les raisons de cet étonnant contraste, dans lequel on a voulu voir un revirement, cet article portera la réflexion en amont et en aval de l'événement 68. En amont, pour observer comment la conviction d'une péremption historique des formes littéraires a pu amener l'IS à refuser de faire oeuvre et de s'inscrire dans le monde des lettres, formulant au contraire le projet d'une énonciation anonyme et collective mêlée à la praxis sociale ; en aval, pour voir comment Debord, ayant précisément abandonné la philosophie de l'histoire sous-jacente à ces conceptions, en est venu à voir dans le retour au littéraire non pas une régression, mais un dernier recours face à ce qu'il appelait « le malheur des temps ».
BASE
In: Reihe Projektiv
In: Thesis eleven: critical theory and historical sociology, Band 75, Heft 1, S. 54-68
ISSN: 1461-7455, 0725-5136
Debord's influential theory of the spectacle is vitiated by its lack of historical and analytical differentiation. This article draws on Debord's own undeveloped distinction between the concentrated spectacle and the diffuse spectacle in order to propose a double genealogy and a fourfold typology of the spectacle since the French Revolution.