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El complex europeu de seguretat regional en relació a amenaces terroristes
Es pot caracteritzar la Unió Europea com un complex de seguretat regional en relació a les amenaces del terrorisme islamista i les armes de destrucció massiva? Aquesta és la principal pregunta d'una tesi doctoral que ha analitzat les pràctiques estratègiques i de seguretat de determinats actors amb capacitat regional, com són la UE i l'OTAN, així com França, Regne Unit, Espanya, Itàlia i Alemanya, i ha explicat de quina manera el sistema europeu de seguretat ha evolucionat al començament d'aquest segle en relació a amenaces terroristes. ; ¿Se puede caracterizar la Unión Europea como un complejo de seguridad regional en relación a las amenazas del terrorismo islamista y a las armas de destrucción masiva? Ésta es la principal pregunta de una tesis doctoral que ha analizado las prácticas estratégicas y de seguridad de determinados actores con capacidad regional, como son la UE y la OTAN, así como Francia, Reino Unido, España, Italia y Alemania, y ha explicado de qué manera el sistema europeo de seguridad ha evolucionado al principio de este siglo en relación a amenazas terroristas. ; Can we characterise the European Union as a regional security complex in relation to the threats of Islamic terrorism and weapons of mass destruction? This is the main question of a doctoral thesis which has analysed the strategic and security practices of certain actors with regional capacity, such as the EU and NATO, as well as France, UK, Spain, Italy and Germany, and has explained how the European security system has evolved since the beginning of this century in relation to terrorist threats.
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La Política Agrícola Común de la Unión Europea y la soberanía alimentaria de América Latina: una interrelación dialéctica ; The European Union's Common Agricultural Policy and Latin America's food sovereignty: a dialectical interrelation
Las estrategias productivas y comerciales de la Política Agrícola Común (PAC) de la Unión Europea (UE) se relacionan de forma dialéctica con el progresivo deterioro de la soberanía alimentaria de América Latina. Por medio de la PAC, la UE ha impulsado y apoyado un sistema agroalimentario insostenible que causa graves impactos económicos, sociales y ambientales en los países latinoamericanos. El mantenimiento del modelo de consumo europeo basado en la carne y otras proteínas de origen animal y el alcance de la próxima reforma de la PAC encaminada a producir menos y comprar más a bajo precio en los mercados mundiales supondrá un renovado ciclo de explotación de los recursos naturales latinoamericanos, fenómeno que conllevará la sustitución aún mayor de los cultivos de consumo humano por las materias primas de exportación, el aumento de la deforestación y la destrucción de los ecosistemas, el auge del monocultivo, el desplazamiento de los pequeños campesinos, el incremento de la pobreza rural, la agudización de la desnutrición y el hambre, el crecimiento de la inseguridad alimentaria y la pérdida de la soberanía alimentaria de los pueblos. ; The productive and commercial strategies laid down by the European Union's (EU) Common Agricultural Policy (CAP) are dialectically related to the gradual deterioration of food sovereignty in Latin America. By means of the CAP, the EU has promoted and championed an unsustainable food and agriculture system with serious economic, social and environmental drawbacks in Latin American countries. Maintaining the European consumption pattern based on meat and other animal proteins, alongside the scope of the forthcoming CAP reform –which involves producing less and buying more at lower prices in global markets– will bring about a renovated cycle of exploitation of Latin America's natural resources, which will, in turn, lead to the replacement of even more crops for human consumption with raw materials for export, the increase of deforestation and the destruction of ecosystems, the rise of monoculture, the displacement of small farmers, the increase of rural poverty, the worsening of malnutrition and hunger, the increase of food insecurity, and the loss of food sovereignty for the people.
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An introduction to «Le droit au logement face aux inégalités sociales et urbaines»
Dans sa préface de 1887 à La question du logement, Engels (1976[1887]) rappelle qu'une des conséquences de la transformation du capitalisme constitue la pénurie de logement. La construction des usines amène la destruction des habitations existantes tout en attirant de nombreux paysans à la recherche de travail dans ces mêmes usines. Ce faisant, il évoque plusieurs exemples, tant en Angleterre, qu'en Allemagne ou en Espagne, démontrant que la crise du logement, intimement liée au capitalisme, se caractérise par une « aggravation particulière des mauvaises conditions d'habitation », « une énorme augmentation des loyers », « un entassement encore accru de locataires dans chaque maison et pour quelques-uns l'impossibilité de trouver même à se loger » (p. 26). Pour répondre à cette crise, tout ce que la bourgeoisie propose c'est l'accession à la propriété incompatible avec la nécessaire liberté de mouvement des ouvriers pour le fonctionnement du capitalisme. Pour ce dernier toutefois, la question du logement ne représentait qu'un problème découlant de celui-ci et non pas un problème en soit. Comme si l'analyse des rapports locatifs ne nous apprenait peu de choses de plus que celle des rapports de classe, la question du logement se résout par l'analyse de ceux -ci et du capitalisme. Or, et il le mentionne lui-même dans sa réponse à Proudhon, la question du logement n'est pas que l'apanage de la classe ouvrière mais elle affecte également la petite bourgeoisie. Le logement est effectivement inséparable des processus du capitalisme, mais ceux-ci prennent des formes particulières, dont l'expérience révèle des rapports sociaux inégalitaires qui permettent à l'inverse de comprendre le capitalisme et que les liens entre inégalités et logement peuvent nous éclairer sur les structures sociales contemporaines (Goyer, 2017). Comme l'affirme Keenan (2004) : « les structures sociales ne sont pas entités indépendantes et séparées qui imposent leur pouvoir sur les individus, elles continuent, plutôt, à limiter ou à supporter l'action humaine parce qu'elles sont inscrites dans leurs formes interactionnelles qui, elles, construisent les structures » (p. 541, notre traduction). Même si, au départ, le logement est un concept simple – un bâtiment permettant à un ou plusieurs individus de se loger (Havel, 1985) – il représente un bien complexe, à multiples dimensions, qui comprend une pluralité de moyens et de finalités (Pezeu-Massabuau, 1983). C'est la base sur laquelle s'ancrent les membres d'une collectivité à un territoire et à une communauté mais ce qui permet de se protéger de la communauté et de l'environnement. Pourtant, plusieurs processus fragilisent ce rapport, en particulier pour les locataires. Entre autres, les problèmes de plus en plus prégnants de salubrité des logements contribuant à l'exclusion sociale des locataires qui y font face ainsi que l'augmentation des déplacements forcés (éviction ou reprise de logement) de locataires pour permettre à des promoteurs de transformer le cadre bâti pour en tirer davantage de profits, constituent des phénomènes de menace du droit au logement. Dans les deux cas, les locataires font face à des processus de dépossession de leurs espaces du logement et du quartier et posent de sérieux défis pour l'organisation et le développement du territoire. Les inégalités qui sont imbriquées comportent ainsi de multiples dimensions pouvant interagir entre elles, qu'elles soient politiques, spatiales, économiques, voire même environnementales. Par conséquent, l'étude des inégalités de logement constitue un point d'entrée sociologique pertinent pour comprendre ce qui caractérise les expériences sociales contemporaines, notamment urbaines. Il permet de questionner comment se mettent en œuvre les rapports sociaux inégalitaires et comment peut-on assurer la justice sociale à partir de celui-ci.[…]Coord. Renaud Goyer & Jean-Vincent Bergeron-Gaudin
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An introduction to «Le droit au logement face aux inégalités sociales et urbaines»
Dans sa préface de 1887 à La question du logement, Engels (1976[1887]) rappelle qu'une des conséquences de la transformation du capitalisme constitue la pénurie de logement. La construction des usines amène la destruction des habitations existantes tout en attirant de nombreux paysans à la recherche de travail dans ces mêmes usines. Ce faisant, il évoque plusieurs exemples, tant en Angleterre, qu'en Allemagne ou en Espagne, démontrant que la crise du logement, intimement liée au capitalisme, se caractérise par une « aggravation particulière des mauvaises conditions d'habitation », « une énorme augmentation des loyers », « un entassement encore accru de locataires dans chaque maison et pour quelques-uns l'impossibilité de trouver même à se loger » (p. 26). Pour répondre à cette crise, tout ce que la bourgeoisie propose c'est l'accession à la propriété incompatible avec la nécessaire liberté de mouvement des ouvriers pour le fonctionnement du capitalisme. Pour ce dernier toutefois, la question du logement ne représentait qu'un problème découlant de celui-ci et non pas un problème en soit. Comme si l'analyse des rapports locatifs ne nous apprenait peu de choses de plus que celle des rapports de classe, la question du logement se résout par l'analyse de ceux -ci et du capitalisme. Or, et il le mentionne lui-même dans sa réponse à Proudhon, la question du logement n'est pas que l'apanage de la classe ouvrière mais elle affecte également la petite bourgeoisie. Le logement est effectivement inséparable des processus du capitalisme, mais ceux-ci prennent des formes particulières, dont l'expérience révèle des rapports sociaux inégalitaires qui permettent à l'inverse de comprendre le capitalisme et que les liens entre inégalités et logement peuvent nous éclairer sur les structures sociales contemporaines (Goyer, 2017). Comme l'affirme Keenan (2004) : « les structures sociales ne sont pas entités indépendantes et séparées qui imposent leur pouvoir sur les individus, elles continuent, plutôt, à limiter ou à supporter l'action humaine parce qu'elles sont inscrites dans leurs formes interactionnelles qui, elles, construisent les structures » (p. 541, notre traduction).Même si, au départ, le logement est un concept simple – un bâtiment permettant à un ou plusieurs individus de se loger (Havel, 1985) – il représente un bien complexe, à multiples dimensions, qui comprend une pluralité de moyens et de finalités (Pezeu-Massabuau, 1983). C'est la base sur laquelle s'ancrent les membres d'une collectivité à un territoire et à une communauté mais ce qui permet de se protéger de la communauté et de l'environnement. Pourtant, plusieurs processus fragilisent ce rapport, en particulier pour les locataires. Entre autres, les problèmes de plus en plus prégnants de salubrité des logements contribuant à l'exclusion sociale des locataires qui y font face ainsi que l'augmentation des déplacements forcés (éviction ou reprise de logement) de locataires pour permettre à des promoteurs de transformer le cadre bâti pour en tirer davantage de profits, constituent des phénomènes de menace du droit au logement. Dans les deux cas, les locataires font face à des processus de dépossession de leurs espaces du logement et du quartier et posent de sérieux défis pour l'organisation et le développement du territoire. Les inégalités qui sont imbriquées comportent ainsi de multiples dimensions pouvant interagir entre elles, qu'elles soient politiques, spatiales, économiques, voire même environnementales. Par conséquent, l'étude des inégalités de logement constitue un point d'entrée sociologique pertinent pour comprendre ce qui caractérise les expériences sociales contemporaines, notamment urbaines. Il permet de questionner comment se mettent en œuvre les rapports sociaux inégalitaires et comment peut-on assurer la justice sociale à partir de celui-ci [.…]Coord. Renaud Goyer et Jean-Vincent Bergeron-Gaudin.
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