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The emblem of the Federal Education and Science Supervision Service contains a crossing of the scroll (a symbol of knowledge) and the so-called fasces, Lictor's axe and a bundle of rods. The Romans borrowed this sinister symbol from the Etruscans. It meant the right of authorities to execute and punish their people. The same symbol can be seen in the emblems of two more government agencies: Federal Penal Service and Federal Bailiff Service. It comes to mind that "fascism" derives from "fasces", doesn't it? The character of the present-day government policy towards the system of higher education is rather penal. The flow of new prohibitions, restrictions and demands coming from the power structures is very strong. As usual, the purposes are good: to raise the quality of education, to stop "selling diplomas", and to bring Russian institutions of higher education to the level of high international ratings. How efficient is this policy? Does it encourage renovation of the system of higher education? Does it support the leading universities in their competition for a student or a highly qualified professor, as well as for the prestige of Russian architectural school? Where does the current trend in professional education lead? Does it have any alternatives? As usual, the materials of the Education section are full of urgent and thorny issues. ; В гербе Федеральной службы по надзору в сфере образования и науки (Рособрнадзора) изображены скрещенный свиток (символ знаний) и так называемый фасций, ликторский топорик и пучок розог, стянутых ремнем. Символ, надо сказать, довольно зловещий: римляне переняли этот символ у этрусков, и означал он право властей казнить и наказывать своих подданных. Этот же символ присутствует в гербах еще двух государственных структур – Федеральной службы исполнения наказаний и Федеральной службы судебных приставов. Не вспомнить ли, что от слова «фасций» происходит слово «фашизм»? Современная политика государства по отношению к системе высшего образования в значительной степени несет карательный характер. Все новые запреты, ограничения, требования бурным потоком льются из властных кабинетов. Цель, как всегда, вполне благая – повысить качество образования, прекратить «торговлю дипломами», вывести российские вузы на уровень высоких международных рейтингов. Насколько эффективна такая политика? Способствует ли она обновлению системы высшего образования? Помогает ли передовым вузам в борьбе за абитуриента, за преподавателя высшей квалификации, за авторитет российской школы архитектурного образования? Куда ведет отечественную архитектуру сегодняшний тренд в профессиональном образовании и есть ли ему альтернативы?Как обычно, материалы раздела «Образование» полны вопросов – жгучих, болезненных, актуальных.

This article addresses three questions: what is the precise relationship between democracy and education in the present times? What do we learn from the results of the latest international PISA survey on the state of democracy in the most advanced countries (the West)? Finally, what do the recent results of the elections in the United States reveal about the situation of democracy but also the needs in terms of education? The analysis shows that, at a time when economies are globalized and in the era of the knowledge and digital economy, it is necessary to rethink the role that education must play in relation to democracy. The analysis also shows that there is a risk of a decline in democracy in Western countries due to an increase in the number of young people with very low education and a decrease in those with an excellent education (i.e. the elite). Finally, the paper states that, in the face of rising nationalism and totalitarianism (particularly in the United States), raising the level of education of the population is certainly the best answer to be given. ; Cet article s'adresse à trois questions : quelle est la relation précise entre démocratie et éducation dans les temps présents ? Que nous apprennent les résultats de la dernière enquête internationale PISA sur la situation de la démocratie dans les pays les plus avancés (soit l'Occident) ? Enfin, que nous révèlent les récents résultats des élections aux Etats-Unis, de nouveau, sur la situation de la démocratie mais aussi sur les besoins en termes d'éducation ? L'analyse montre que, dans un temps où les économies sont mondialisées, et à l'ère de l'économie de la connaissance et du numérique, il faut repenser le rôle que doit jouer l'éducation vis-à-vis de la démocratie. L'analyse montre aussi qu'il y a un risque de recul de la démocratie dans les pays occidentaux dû à l'augmentation du nombre de jeunes ayant une très faible éducation et à une diminution de ceux en ayant une excellente (c'est-à-dire l'élite). Enfin, le papier établit que face à une montée du nationalisme et d'un certain totalitarisme (notamment aux Etats-Unis), élever le niveau d'éducation de la population est certainement la meilleure réponse à apporter.

Cet article s'adresse à trois questions : quelle est la relation précise entre démocratie et éducation dans les temps présents ? Que nous apprennent les résultats de la dernière enquête internationale PISA sur la situation de la démocratie dans les pays les plus avancés (soit l'Occident) ? Enfin, que nous révèlent les récents résultats des élections aux Etats-Unis, de nouveau, sur la situation de la démocratie mais aussi sur les besoins en termes d'éducation ? L'analyse montre que, dans un temps où les économies sont mondialisées, et à l'ère de l'économie de la connaissance et du numérique, il faut repenser le rôle que doit jouer l'éducation vis-à-vis de la démocratie. L'analyse montre aussi qu'il y a un risque de recul de la démocratie dans les pays occidentaux dû à l'augmentation du nombre de jeunes ayant une très faible éducation et à une diminution de ceux en ayant une excellente (c'est-à-dire l'élite). Enfin, le papier établit que face à une montée du nationalisme et d'un certain totalitarisme (notamment aux Etats-Unis), élever le niveau d'éducation de la population est certainement la meilleure réponse à apporter.

Examines the educational reform undertaken by the Tunisian government since 1991; focuses on restructuring of religious education, civics, and revision of history textbooks.

Economic crisis generates social exclusion which is generally attributed to failure at school or to the inadequacy of educational provision. Studies are then carried out with regard to the economic impact of education which, in turn, centres educational debate more and more around the question of increased productivity. This paper puts forward proposals for the clarification of decision making and intervention process in education and their relation to the problem of development Thus, the concepts of education, citizenship and development will be examined along with their functions, links among them and their relation to social reproduction. In periods of unemployment new forms of development are sought; the employment crisis is linked to the search for growth. Educating for knowledge and for life means that citizenship should be thought not just in books but through the experience of participation Educational objectives in periods of growth and periods of crisis and the level of participation of individual citizens in current political and social arenas are looked into, and, finally, the question is raised as to whether we are witnessing the end or; on the contrary, a renaissance of citizenship and it values.

International audience ; Engagé depuis un demi-siècle dans un processus de décomposition-recomposition, le système éducatif français traverse une crise, qu'illustre la dégradation de ses résultats dans les comparaisons internationales. Sur ce sujet capital pour l'avenir des individus, des entreprises et des territoires, l'ouvrage apporte une vision complète, ordonnée et stimulante. Plutôt que de focaliser sur quelques aspects fragmentaires du système ou des réformes, il met en perspective l'ensemble des problèmes essentiels. Fondé sur une analyse rigoureuse et étayé par des données précises, il formule des propositions constructives qui, sur chacun des principaux sujets à l'agenda politique, combinent les exigences de continuité et de renouveau.La pluralité des points de vue exprimés enrichit l'ouvrage afin d'alimenter la réflexion du citoyen. Toutes les contributions s'inscrivent cependant dans une approche générale commune : l'éducation vue comme un bien commun essentiel dont la vocation non marchande est à préserver ; la centralité de l'exigence d'égalité.Cet ouvrage est, après L'action publique dans la crise (2012), L'internalisation des missions d'intérêt général par les organisations publiques (2015), et Quel modèle d'Etat stratège en France ? (2016), le quatrième réalisé sous l'égide de la commission scientifique du CIRIEC France pour la collection « Economie publique et économie sociale » des PURH. La palette des auteurs est riche d'universitaires reconnus, de responsables institutionnels, d'acteurs du système éducatif et de représentants de la société civile : Denis Adam, Philippe Bance, Elisabeth Bance-Caillou, Didier Bargas, Roland Berthilier, Jean Cassaigne, Angélique Chassy, Fabrice Coquelin, Michel Cosnard, Marc Debène, Marc Douaire, Daniel Filâtre, David Flacher, Frédéric Forest, Christian Forestier, Jacques Fournier, Hugo Harari-Kermadec, Isabelle Harlé, Philippe Hugon, André Hussenet, Aziz Jellab, Jean-Pierre Lavignasse, Félicien Leclair, Igor Martinache, Nathalie Mons, Jean-Marc Monteil, Léonard Moulin, Liliana Moyano, Pascal Petit, Patricia Pol, Bruno Poucet, Bernard Pouliquen, Yannick Prost, Cécilia Rikap, Catherine Robert et l'équipe de l'association l'Anthropologie pour tous, Paul Santelmann, Michèle Sellier, André Tiran et Bernard Toulemonde.