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Focusing on Islamism in Egypt, this chapter argues that although the state can exercise the power of coercion, it has had to negotiate some of its power with religious groups and institutions, including al-Azhar, Salafists, and the now-banned Muslim Brotherhood. The chapter discusses the power dynamics among the various Islamic institutions and groups in Egypt, as well as the relationship between those actors and other religious minorities. The chapter concludes that the successive Egyptian governments have sought to tighten their grip on the religious sphere to curb the power of religious institutions while allowing them to substitute for the state's welfare programs.

International audience ; L'existence d'un « surréalisme égyptien » semble bien la preuve de la capacité du surréalisme de « correspondre aux aspirations profondes de l'esprit humain universel » 1. L'histoire officielle du surréalisme en Egypte commence au milieu des années trente, lorsque Georges Henein entame une correspondance et une série de rencontres avec son fondateur, André Breton. Avant les années cinquante, la rupture est consommée entre Georges Henein et André Breton, sans que l'accord de fond entre les deux hommes soit remis en cause. Le surréalisme égyptien aura donc eu une durée de vie assez brève. Pour autant, ce développement inattendu n'est pas négligeable, et son impact est d'autant plus important qu'il s'agit, et c'est un fait exceptionnel, d'un pays arabe. Pour la clarté de l'exposé, nous évoquerons tout d'abord la rencontre avec André Breton et la correspondance, soit la jonction initiale avec le groupe surréaliste à Paris ; ensuite, nous décrirons brièvement l'activité multiforme, artistique et politique, qui s'est développée en Egypte, avant de nous interroger sur les particularités d'un surréalisme égyptien.