t. I. Études politiques: Le comte de Shaftsbury. Sir William Temple. Guillaume III et la révolution de 1688. Robert Walpole. Edmond Burke. Benjamin Franklin. Fielding et Richardson. Orateurs irlandais.--t. II. Études humoristiques: Histoire humoristique des humoristes. Daniel De Foé. Les romans de Daniel De Foé et les pseudonymes anglais au XVIIIe siècle. Charles Lamb. Chesterfield. Sophie Dorothée. Lady Esther Stanhope. ; Mode of access: Internet.
Thèse remaniée et publiée en 2007 aux Publications de la Sorbonne sous le titre Une Angleterre entre rêve et réalité. Littérature et société en Angleterre au XIVe siècle. Les annexes sont en lignes sur le site du LAMOP : http://lamop.univ-paris1.fr/lamop/LAMOP/Angleterre/index.htm ; English alliterative poems, which most illustrious embodiment is Piers Plowman by William Langland, are in keeping with a communication system in full development in fourteenth-century England. The spreading of literacy – the ability to read and write – and the evolution of the English language are its most significant components. This study aims at investigating the interaction between the different aspects of this system and these poems in order to draw the full riches from these literary texts which can be considered as fully-fledge historical sources. On looking at the manifold interests of poets, which will have first been put back in their social and cultural setting, the tackled topics are numerous : organisation of society, government and justice, clerical institution and knowledge, the perception of salvation for each and everyone, the positions of authors in relation to their activity. Poets' criticism as well as their proposals and hopes reflect and enrich a dialogue becoming larger and larger within English society. ; Les poèmes allitératifs anglais, dont le représentant le plus illustre est le Piers Plowman de William Langland, s'inscrivent au sein d'un système de communication en pleine évolution dans l'Angleterre du XIVe siècle. L'extension de la literacy – l'aptitude à lire et à écrire – et le développement de l'anglais en sont les éléments les plus significatifs. L'objet de cette étude est l'interaction entre les différents aspects de ce système et les poèmes, afin de dégager toute la richesse de textes littéraires qui peuvent être considérés comme des sources historiques à part entière. Les thèmes abordés sont nombreux, au regard des multiples intérêts des poètes, préalablement replacés dans leur cadre social et ...
Thèse remaniée et publiée en 2007 aux Publications de la Sorbonne sous le titre Une Angleterre entre rêve et réalité. Littérature et société en Angleterre au XIVe siècle. Les annexes sont en lignes sur le site du LAMOP : http://lamop.univ-paris1.fr/lamop/LAMOP/Angleterre/index.htm ; English alliterative poems, which most illustrious embodiment is Piers Plowman by William Langland, are in keeping with a communication system in full development in fourteenth-century England. The spreading of literacy – the ability to read and write – and the evolution of the English language are its most significant components. This study aims at investigating the interaction between the different aspects of this system and these poems in order to draw the full riches from these literary texts which can be considered as fully-fledge historical sources. On looking at the manifold interests of poets, which will have first been put back in their social and cultural setting, the tackled topics are numerous : organisation of society, government and justice, clerical institution and knowledge, the perception of salvation for each and everyone, the positions of authors in relation to their activity. Poets' criticism as well as their proposals and hopes reflect and enrich a dialogue becoming larger and larger within English society. ; Les poèmes allitératifs anglais, dont le représentant le plus illustre est le Piers Plowman de William Langland, s'inscrivent au sein d'un système de communication en pleine évolution dans l'Angleterre du XIVe siècle. L'extension de la literacy – l'aptitude à lire et à écrire – et le développement de l'anglais en sont les éléments les plus significatifs. L'objet de cette étude est l'interaction entre les différents aspects de ce système et les poèmes, afin de dégager toute la richesse de textes littéraires qui peuvent être considérés comme des sources historiques à part entière. Les thèmes abordés sont nombreux, au regard des multiples intérêts des poètes, préalablement replacés dans leur cadre social et culturel : l'organisation de la société, le gouvernement et la justice, l'institution ecclésiastique et la connaissance, la perception du salut de chacun et de tous, le positionnement des auteurs par rapport à leur activité. Leurs critiques, mais aussi leurs propositions et leurs espoirs, reflètent et enrichissent un dialogue de plus en plus large au sein de la société anglaise.
Version longue de l'article publié ; International audience ; In the fourteenth and fifteenth centuries, the structuration of English society has known some deep transformations. The growth of dynamic social groups – the gentry, the merchants and the lawyers – have been the objects of numerous studies. But down a peg, the social reconfiguration have also been important, especially after 1350. A group, often seen as emblematic, of rural elites in the sixteenth century, develops then, the group of the yeomen. Yet, the sparse references to the yeomen in English literature indicate a great ambiguity of this category – a source of debate especially about the most known yeoman, Robin Hood. But the joined study of these references and of numerous parliamentary sources, suggests that the English yeoman, be it a member of an aristocratic household, a mounted archer in the campaigns of the Hundred Years War, little landed men, well-off craftmen or all these at the same time, is in a specific social situation, at the crossroad of political structures and evolutions of the late Middle Ages. ; Aux XIVe et XVe siècles, la structuration de la société anglaise s'est profondément transformée. La montée en puissance de groupes sociaux dynamiques – la gentry (petite et moyenne noblesse), les marchands, les hommes de loi – ont fait l'objet de nombreuses études. Mais, un cran au-dessous, les reconfigurations sociales ont également été importantes, surtout après 1350. Une catégorie, souvent jugée emblématique des élites villageoises au XVIe siècle, se forme alors, celle des yeomen. Pourtant, les quelques références aux yeomen dans la littérature en anglais de cette période, alors en pleine expansion, font apparaître la profonde ambiguïté de cette catégorie, ce qui n'a pas manqué de provoquer des controverses en particulier sur le yeoman le plus célèbre de tous les temps, Robin des Bois. Mais l'étude conjuguée de ces références et des nombreuses sources parlementaires suggère que le yeoman anglais, qu'il soit membre d'une maisonnée ...
Version longue de l'article publié ; International audience ; In the fourteenth and fifteenth centuries, the structuration of English society has known some deep transformations. The growth of dynamic social groups – the gentry, the merchants and the lawyers – have been the objects of numerous studies. But down a peg, the social reconfiguration have also been important, especially after 1350. A group, often seen as emblematic, of rural elites in the sixteenth century, develops then, the group of the yeomen. Yet, the sparse references to the yeomen in English literature indicate a great ambiguity of this category – a source of debate especially about the most known yeoman, Robin Hood. But the joined study of these references and of numerous parliamentary sources, suggests that the English yeoman, be it a member of an aristocratic household, a mounted archer in the campaigns of the Hundred Years War, little landed men, well-off craftmen or all these at the same time, is in a specific social situation, at the crossroad of political structures and evolutions of the late Middle Ages. ; Aux XIVe et XVe siècles, la structuration de la société anglaise s'est profondément transformée. La montée en puissance de groupes sociaux dynamiques – la gentry (petite et moyenne noblesse), les marchands, les hommes de loi – ont fait l'objet de nombreuses études. Mais, un cran au-dessous, les reconfigurations sociales ont également été importantes, surtout après 1350. Une catégorie, souvent jugée emblématique des élites villageoises au XVIe siècle, se forme alors, celle des yeomen. Pourtant, les quelques références aux yeomen dans la littérature en anglais de cette période, alors en pleine expansion, font apparaître la profonde ambiguïté de cette catégorie, ce qui n'a pas manqué de provoquer des controverses en particulier sur le yeoman le plus célèbre de tous les temps, Robin des Bois. Mais l'étude conjuguée de ces références et des nombreuses sources parlementaires suggère que le yeoman anglais, qu'il soit membre d'une maisonnée aristocratique, archer monté dans les campagnes de la guerre de Cent Ans, petit propriétaire terrien, artisan aisé ou tout cela à la fois, est dans tous les cas dans une situation sociale particulière, au carrefour des structures et des évolutions politiques de la fin du Moyen Âge. L'importance de la forêt, l'archerie, ou encore la volonté de réforme politique sont autant de traits qui les caractérisent, socialement autant que culturellement, dans cette « joyeuse Angleterre » que beaucoup appellent de leurs vœux.
International audience ; In the 14th and 15th centuries, a large movement of translations of texts in English appeared in many fields of the knowledge and of the literature: Bible, devotional works, chronicles, romances, didactic, medical and scientific works. This paper aims to analyse the main characteristics of this movement. The first point is the important number of translations from French - Latin was not the only mediatory language. Second, their patrons were first and foremost aristocracts, members of the nobility or of the gentry, men and women. It is only with Henry V and his brother Humphrey of Gloucester, from the 1410-1420s that a sketch of princely politics appears, not really followed in the later decades, marked by the political troubles and civil wars. Finally, we must highlight the difficulties linked to the first integral translation of the Bible by the Lollards at the end of the 14th century. ; Aux XIVe et XVe siècles, un vaste mouvement de traductions de textes en anglais s'est développé dans de nombreux domaines de la connaissance et de la littérature : Bible, littérature dévotionnelle, chroniques, romans, textes didactiques, médicaux et scientifiques. Cet article se propose d'analyser les principales caractéristiques de ce mouvement. Un premier point est le nombre important de traductions effectuées à partir du français – le latin n'était pas la seule langue médiatrice. En second lieu, les commanditaires de ces traductions ont avant tout été des membres de la noblesse et de la gentry, hommes ou femmes. Ce n'est qu'avec Henri V de Lancastre et son frère Humphrey de Gloucester, à partir des années 1410-1420, qu'une esquisse de politique princière apparaît en la matière, qui n'est toutefois pas vraiment dans les décennies suivantes, marquées par les troubles politiques et les guerres civiles. Enfin, il faut souligner les difficultés posées aux auteurs qui écrivaient en anglais du fait de la première traduction intégrale de la Bible par les lollards.
International audience ; In the 14th and 15th centuries, a large movement of translations of texts in English appeared in many fields of the knowledge and of the literature: Bible, devotional works, chronicles, romances, didactic, medical and scientific works. This paper aims to analyse the main characteristics of this movement. The first point is the important number of translations from French - Latin was not the only mediatory language. Second, their patrons were first and foremost aristocracts, members of the nobility or of the gentry, men and women. It is only with Henry V and his brother Humphrey of Gloucester, from the 1410-1420s that a sketch of princely politics appears, not really followed in the later decades, marked by the political troubles and civil wars. Finally, we must highlight the difficulties linked to the first integral translation of the Bible by the Lollards at the end of the 14th century. ; Aux XIVe et XVe siècles, un vaste mouvement de traductions de textes en anglais s'est développé dans de nombreux domaines de la connaissance et de la littérature : Bible, littérature dévotionnelle, chroniques, romans, textes didactiques, médicaux et scientifiques. Cet article se propose d'analyser les principales caractéristiques de ce mouvement. Un premier point est le nombre important de traductions effectuées à partir du français – le latin n'était pas la seule langue médiatrice. En second lieu, les commanditaires de ces traductions ont avant tout été des membres de la noblesse et de la gentry, hommes ou femmes. Ce n'est qu'avec Henri V de Lancastre et son frère Humphrey de Gloucester, à partir des années 1410-1420, qu'une esquisse de politique princière apparaît en la matière, qui n'est toutefois pas vraiment dans les décennies suivantes, marquées par les troubles politiques et les guerres civiles. Enfin, il faut souligner les difficultés posées aux auteurs qui écrivaient en anglais du fait de la première traduction intégrale de la Bible par les lollards.
International audience ; John Gower (c. 1330-1408) is the only English poet of the late Middle Ages who may be known for certain to have composed his works in the three main languages then used in England – French, English and Latin – in a very conscious way, as testified by his three major poems, Vox Clamantis (in Latin), Mirour de l'Omme (in French) and Confessio Amantis (in English) . This makes him an exceptional representative of a period in which reforming ideas were expressed within the frame of a communication system still characterized by its multilingualism. ; John Gower (ca 1330-1408) est le seul poète anglais de la fin du Moyen Âge dont on peut être certain qu'il a composé son œuvre dans les trois langues principales alors en usage en Angleterre – le français, l'anglais et le latin – de manière tout à fait consciente, comme en témoignent ses trois principaux poèmes, la Vox Clamantis (latin), le Mirour de l'Omme (français) et la Confessio Amantis (anglais). Ainsi est-il le représentant exceptionnel d'une période où une réflexion à visée réformatrice s'exprime dans le cadre d'un système de communication encore caractérisé par son multilinguisme.
International audience ; John Gower (c. 1330-1408) is the only English poet of the late Middle Ages who may be known for certain to have composed his works in the three main languages then used in England – French, English and Latin – in a very conscious way, as testified by his three major poems, Vox Clamantis (in Latin), Mirour de l'Omme (in French) and Confessio Amantis (in English) . This makes him an exceptional representative of a period in which reforming ideas were expressed within the frame of a communication system still characterized by its multilingualism. ; John Gower (ca 1330-1408) est le seul poète anglais de la fin du Moyen Âge dont on peut être certain qu'il a composé son œuvre dans les trois langues principales alors en usage en Angleterre – le français, l'anglais et le latin – de manière tout à fait consciente, comme en témoignent ses trois principaux poèmes, la Vox Clamantis (latin), le Mirour de l'Omme (français) et la Confessio Amantis (anglais). Ainsi est-il le représentant exceptionnel d'une période où une réflexion à visée réformatrice s'exprime dans le cadre d'un système de communication encore caractérisé par son multilinguisme.
Par l'auteur d'"Une année à Londres" [d.i. Auguste Jean Baptiste Defauconpret] ; Volltext // Exemplar mit der Signatur: München, Bayerische Staatsbibliothek -- Brit. 648 s
International audience ; Debates on identity of an English nation at the end of the Middle Ages are very controversial. They concern, in particular, language and literature, in relation with the development of English as a written and intellectual language, but in a multilingual space (Latin - English - French). In this frame, the identification of a language and a nation is, for England, very problematic and going back to the texts seems all the more necessary. The analysis of literary, political, didactic or historical texts shows that "nation" is very rarely used. In contrast, terms linked to the notion of "community" are more and more frequent and, in the second half of the fifteenth century, an English community is clearly identifiable and tends to constitute a specific culture that we can probably, at the end of the period, qualify as "national". ; Les débats sur l'identité de la nation anglaise à la fin du Moyen Âge sont porteurs de nombreuses controverses. Ils concernent notamment la langue et la littérature au sens large, en rapport avec le développement de l'anglais comme langue écrite et intellectuelle, mais dans un environnement marqué par le multilinguisme (latin – français – anglais). Dans ce cadre, l'identification d'une langue et d'une nation apparaît, en Angleterre, particulièrement problématique et un retour aux textes semble plus que jamais nécessaire. L'analyse de textes littéraires, politiques, didactiques ou historiques montre que le terme de "nation" est très peu employé. En revanche, les termes relevant de la notion de communauté sont de plus en plus fréquents et, dans la seconde moitié du XVe siècle, une communauté anglaise est clairement identifiable dans ces textes et tend à se constituer une culture spécifique que l'on peut sans doute, à l'extrême fin de la période, qualifier de nationale.
International audience ; Debates on identity of an English nation at the end of the Middle Ages are very controversial. They concern, in particular, language and literature, in relation with the development of English as a written and intellectual language, but in a multilingual space (Latin - English - French). In this frame, the identification of a language and a nation is, for England, very problematic and going back to the texts seems all the more necessary. The analysis of literary, political, didactic or historical texts shows that "nation" is very rarely used. In contrast, terms linked to the notion of "community" are more and more frequent and, in the second half of the fifteenth century, an English community is clearly identifiable and tends to constitute a specific culture that we can probably, at the end of the period, qualify as "national". ; Les débats sur l'identité de la nation anglaise à la fin du Moyen Âge sont porteurs de nombreuses controverses. Ils concernent notamment la langue et la littérature au sens large, en rapport avec le développement de l'anglais comme langue écrite et intellectuelle, mais dans un environnement marqué par le multilinguisme (latin – français – anglais). Dans ce cadre, l'identification d'une langue et d'une nation apparaît, en Angleterre, particulièrement problématique et un retour aux textes semble plus que jamais nécessaire. L'analyse de textes littéraires, politiques, didactiques ou historiques montre que le terme de "nation" est très peu employé. En revanche, les termes relevant de la notion de communauté sont de plus en plus fréquents et, dans la seconde moitié du XVe siècle, une communauté anglaise est clairement identifiable dans ces textes et tend à se constituer une culture spécifique que l'on peut sans doute, à l'extrême fin de la période, qualifier de nationale.
International audience ; The General Prologue of the wycliffite Bible has rarely been studied in its political dimension. Nevertheless, the study of its relation with the themes of translation and access to knowledge allows to better mesure the socio-political impact of the last one, fundamental. ; Le prologue général de la Bible wycliffite a rarement été étudié dans sa dimension politique. Sa mise en relation avec les thèmes de la traduction et de l'accès à la connaissance, permet pourtant de mieux mesurer l'impact socio-politique de cette dernière, fondamental.
International audience ; The General Prologue of the wycliffite Bible has rarely been studied in its political dimension. Nevertheless, the study of its relation with the themes of translation and access to knowledge allows to better mesure the socio-political impact of the last one, fundamental. ; Le prologue général de la Bible wycliffite a rarement été étudié dans sa dimension politique. Sa mise en relation avec les thèmes de la traduction et de l'accès à la connaissance, permet pourtant de mieux mesurer l'impact socio-politique de cette dernière, fondamental.
International audience ; John Lydgate made use of Laurent de Premierfait's translation of Boccaccio's De casibus virorum illustrium to write The Fall of Princes. By highlighting each author's particular concerns, this article shows that Lydgate contributed to creating an English vernacular culture. ; La Fall of Princes du moine bénédictin anglais John Lydgate est une traduction-adaptation du célèbre De casibus virorum illustrium de Boccace (troisième quart du XIVe siècle). Très diffusé en Angleterre – environ 35 manuscrits sont conservés, sans compter les fragments et les extraits – ce texte est le plus long poème anglais de la période (plus de 36000 vers !) et son influence reste importante jusqu'à la fin du XVIe siècle au moins. Si ce texte atteste de la réception de Boccace en Angleterre, il permet de soulever un certain nombre de points intéressants concernant les problèmes d'identité textuelle à la fin du Moyen Âge. Car Lydgate n'a pas traduit le De casibus directement : il est passé par l'intermédiaire de la traduction française réalisée par Laurent de Premierfait au début du XVe siècle. La comparaison des trois versions permet donc de cerner les transformations d'un texte dans le temps et dans l'espace. De fait, la Fall of Princes a acquis une dimension propre. Dans le contexte politique de la première moitié du XVe siècle, marqué par l'installation d'une nouvelle dynastie, par la minorité d'un roi enfant, par la guerre avec la France et par la lutte contre la seule hérésie anglaise de la période, Lydgate, lié aux élites politiques anglaises et écrivant pour elles, entend bien affirmer l'existence d'une culture anglaise spécifique et orthodoxe, mais aussi ouverte, grâce au processus de la translatio poétique.