International audience ; The training of managers for the economy and administration was very early on a central educational policy issue for the new leaders of independent Algeria. However, while the Algiers Charter (1964) included this issue among the "priorities of independence", the Ministry of Higher Education and Scientific Research (MESRS) was created only in 1970 and the first reform of the university proper began only in 1971, a decade after political independence. On the other hand, since the beginning of the 1960s, the selective sector of higher education - ie Technological Institutes and Grandes Ecoles, outside the University - has benefited from several measures and exceptional resources have been mobilized to train engineers, technicians and managers for the industry and administration. This differentiated treatment, stemming inter alia from a political and ideological developmentalist belief, carried particularly by the fraction called "industrialist" in the government, had several major consequences on the University. This contribution, proposed in three main parts, proposes to recall the context of the academic reforms before presenting and discussing their main results.Keywords: Industrial Development, Professionalization, Technological Institutes, University, Higher Education, University Map, LMD Reform, International Expertise ; La formation des cadres pour l'économie et l'administration a très tôt constitué une question de politique éducative centrale pour les nouveaux dirigeants de l'Algérie indépendante. Cependant, si la Charte d'Alger (1964) a intégré cette question parmi « les priorités de l'indépendance », le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) n'a été créé qu'en 1970 et la première réforme de l'Université proprement dite n'a commencée qu'en 1971, soit une décennie après l'indépendance politique. En revanche, dès le début des années 1960 le secteur sélectif de l'enseignement supérieur-i.e. Instituts technologiques et grandes écoles, hors ...
International audience ; The training of managers for the economy and administration was very early on a central educational policy issue for the new leaders of independent Algeria. However, while the Algiers Charter (1964) included this issue among the "priorities of independence", the Ministry of Higher Education and Scientific Research (MESRS) was created only in 1970 and the first reform of the university proper began only in 1971, a decade after political independence. On the other hand, since the beginning of the 1960s, the selective sector of higher education - ie Technological Institutes and Grandes Ecoles, outside the University - has benefited from several measures and exceptional resources have been mobilized to train engineers, technicians and managers for the industry and administration. This differentiated treatment, stemming inter alia from a political and ideological developmentalist belief, carried particularly by the fraction called "industrialist" in the government, had several major consequences on the University. This contribution, proposed in three main parts, proposes to recall the context of the academic reforms before presenting and discussing their main results.Keywords: Industrial Development, Professionalization, Technological Institutes, University, Higher Education, University Map, LMD Reform, International Expertise ; La formation des cadres pour l'économie et l'administration a très tôt constitué une question de politique éducative centrale pour les nouveaux dirigeants de l'Algérie indépendante. Cependant, si la Charte d'Alger (1964) a intégré cette question parmi « les priorités de l'indépendance », le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) n'a été créé qu'en 1970 et la première réforme de l'Université proprement dite n'a commencée qu'en 1971, soit une décennie après l'indépendance politique. En revanche, dès le début des années 1960 le secteur sélectif de l'enseignement supérieur-i.e. Instituts technologiques et grandes écoles, hors Université-a bénéficié de plusieurs mesures et des moyens exceptionnels ont été mobilisés pour former des ingénieurs, techniciens et cadres pour l'industrie et l'administration. Ce traitement différencié, issu entre autres d'une croyance politique et idéologique développementaliste, portée notamment par la fraction dite « industrialiste » dans le gouvernement, a eu plusieurs conséquences majeures sur l'Université. Cette contribution, proposée en trois grandes parties, se propose de rappeler le contexte des réformes universitaires avant de présenter et discuter leurs principaux résultats.
International audience ; The training of managers for the economy and administration was very early on a central educational policy issue for the new leaders of independent Algeria. However, while the Algiers Charter (1964) included this issue among the "priorities of independence", the Ministry of Higher Education and Scientific Research (MESRS) was created only in 1970 and the first reform of the university proper began only in 1971, a decade after political independence. On the other hand, since the beginning of the 1960s, the selective sector of higher education - ie Technological Institutes and Grandes Ecoles, outside the University - has benefited from several measures and exceptional resources have been mobilized to train engineers, technicians and managers for the industry and administration. This differentiated treatment, stemming inter alia from a political and ideological developmentalist belief, carried particularly by the fraction called "industrialist" in the government, had several major consequences on the University. This contribution, proposed in three main parts, proposes to recall the context of the academic reforms before presenting and discussing their main results.Keywords: Industrial Development, Professionalization, Technological Institutes, University, Higher Education, University Map, LMD Reform, International Expertise ; La formation des cadres pour l'économie et l'administration a très tôt constitué une question de politique éducative centrale pour les nouveaux dirigeants de l'Algérie indépendante. Cependant, si la Charte d'Alger (1964) a intégré cette question parmi « les priorités de l'indépendance », le Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS) n'a été créé qu'en 1970 et la première réforme de l'Université proprement dite n'a commencée qu'en 1971, soit une décennie après l'indépendance politique. En revanche, dès le début des années 1960 le secteur sélectif de l'enseignement supérieur-i.e. Instituts technologiques et grandes écoles, hors Université-a bénéficié de plusieurs mesures et des moyens exceptionnels ont été mobilisés pour former des ingénieurs, techniciens et cadres pour l'industrie et l'administration. Ce traitement différencié, issu entre autres d'une croyance politique et idéologique développementaliste, portée notamment par la fraction dite « industrialiste » dans le gouvernement, a eu plusieurs conséquences majeures sur l'Université. Cette contribution, proposée en trois grandes parties, se propose de rappeler le contexte des réformes universitaires avant de présenter et discuter leurs principaux résultats.
Archivo personal de Franz Hinkelammert. ; Conferencia pronunciada en el "Forum für Frieden, Ökologie und Entwicklung", del Gustav Stresemann-Institut, Bonn, y de la redacción del periódico Entwicklungspolitik, Frankfurt, 5 de junio de 1982, con el título "Strukturelle Voraussetzungen einer Friedens-, Umwelt- und Entwicklungspolitik.
Près d'une décennie après le 'printemps arabe', les relations entre les États et les sociétés des pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (région MENA) sont en pleine évolution. Les soulèvements exprimaient un rejet généralisé des contrats sociaux arabes postindépendance, qui reposaient sur la redistribution des rentes générées par l'exploitation de ressources naturelles, ainsi que d'autres formes de transferts et de subventions, en « contrepartie » de l'acceptation de l'autoritarisme politique et économique. Dans plusieurs cas, des guerres civiles et des conflits soutenus par la communauté internationale, et parfois antérieurs aux soulèvements de 2011, ont provoqué l'implosion des anciens contrats sociaux.Cette rupture étant à l'origine des conflits dans la région, la coopération au développement devrait faire du soutien à l'élaboration de nouveaux contrats sociaux une priorité. L'approche de la « reconstruction post-conflit » néglige souvent le fait que les conflits ne sont pas terminés avec la signature d'un accord de paix, et que la reconstruction des infrastructures et des capacités institutionnelles, et des investissements du secteur privé ne sont pas suffisants pour prévenir un retour de la violence.La « résilience », approche souvent favorisée par la coopération, privilégie fréquemment la stabilité politique, économique, sociale et environnementale, sur une transformation révolutionnaire. Cependant, cette approche a souvent servi à justifier des mesures à court terme destinées à maintenir la position de certains acteurs et systèmes. En se focalisant sur le contrat social, la coopération avec les pays en proie à des conflits pourrait contribuer à lier la consolidation de la paix, la reconstruction et le développement socio-économique et politique sur le long terme et favoriser une stabilité durable.L'utilisation du contrat social comme outil d'analyse permet de mieux identifier les actions à éviter par les bailleurs, mais également les domaines d'action à privilégier après les guerres civiles. Des exemples de la région montrent que les bailleurs peuvent exercer une influence favorable à l'élaboration de nouveaux contrats sociaux en promouvant (a) le dialogue entre les parties prenantes, (b) la gouvernance et les réformes, et (c) l'inclusion socio-économique. En Libye, le dialogue socio-économique a permis de réunir des parties prenantes autour d'une nouvelle vision économique. En Palestine, le Programme de Développement Municipal devra accroître la responsabilisation et l'efficacité des institutions locales. Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) du Maroc est quant à lui un mécanisme qui favorise la participation de groupes clés de la société.Ces programmes aident à établir une coopération entre les groupes clés des sociétés concernées. Adaptables à d'autres contextes difficiles, ils visent à consolider les processus de prise de décision et améliorer l'efficacité de mesures spécifiques devant permettre, à terme, de renforcer les relations entre État/société. En soutenant ces types d'activités, les bailleurs pourraient contribuer plus efficacement à une paix durable et à des processus de consolidation de l'État dans les pays de la région touchés par des conflits.
Le 22 janvier 2019, la France et l'Allemagne ont signé le traité d'Aix-la-Chapelle. Cinquante-six ans après le traité de l'Elysée, les deux pays y rappellent leur soutien au multilatéralisme, au développement durable et aux politiques de coopération et de développement. Malgré les ambitions exprimées dans ce document, la signature du traité appelle à la réflexion : dans quelle mesure ce type d'accord se traduit-il par des approches opérationnelles communes et des impacts réels sur la coopération franco-allemande ? Pour répondre à cette question, ce Briefing Paper analyse les obstacles au renforcement de la coopération franco-allemande dans le domaine du développement durable international. L'étude se concentre sur la manière dont ces engagements sont déclinés au niveau de la coordination politique et de la mise en œuvre des projets. L'analyse se fonde sur une vingtaine d'entretiens avec des représentants de ministères, d'agences de développement et de think tanks allemands et français. L'étude conclut que c'est au niveau de la coordination politique que les choses se compliquent le plus. Trois principaux facteurs de blocage y sont identifiés : des visions stratégiques légèrement divergentes ; une incongruence entre structures institutionnelles liée aux degrés de spécialisation et mandats des ministères en charge du pilotage de l'aide, ainsi qu'au niveau d'implication des agences dans la prise de décisions stratégiques ; et des particularités culturelles, liées aux habitudes de communication et à la gestion du temps. Cinq recommandations sont proposées :Préserver les acquis : l'alignement entre la France et l'Allemagne au niveau politique et au niveau de la mise en œuvre des projets sont des atouts dans un contexte international d'intérêts nationaux croissants. Ce type de collaboration devrait continuer à être défendu et renforcé.Traduire la dynamique politique à un niveau opérationnel : pour renforcer leur coordination, les deux pays pourraient établir un mécanisme de suivi solide et régulier de chaque engagement pris, détaillant les actions conjointes, les objectifs partagés et les étapes qui en découlent.Promouvoir la connaissance et la confiance mutuelle : des échanges de personnel entre administrations ainsi que des séances « approfondies » (deep dive) portant sur les activités et les stratégies des deux pays permettraient d'augmenter la connaissance de l'Autre.Partager les bonnes pratiques : une collaboration franco-allemande équilibrée passerait par l'échange de pratiques pour lesquelles un pays est plus avancé ou mieux positionné que l'autre (comme la coordination interministérielle française ou le suivi des résultats des projets allemand).Agir conjointement ou se répartir le travail : décider consciemment et de manière délibérée en amont de chaque engagement franco-allemand si les deux pays ont intérêt à unir leurs efforts ou à se répartir le travail. Ce choix permettrait d'optimiser l'impact, soit en se spécialisant, soit en travaillant ensemble.
Le coton est l'une des cultures de rente les plus importantes en Afrique subsaharienne où il est presque exclusivement cultivé par de petits exploitants agricoles. On y dénombre environ 1,7 million de cotonculteurs, qui plantent du coton en rotation avec des cultures vivrières. La plupart des ménages africains cultivant le coton vivent toujours en dessous du seuil de pauvreté de 1,5 USD par jour, même si la filière cotonnière est relativement bien organisée et présente une infrastructure développée avec des services de conseil agricole, des institutions de recherche et de développement des semences établies dans de nombreuses régions d'Afrique. Par rapport à d'autres régions du monde productrices de coton, les conditions de culture en Afrique révèlent également un haut niveau de biodiversité, une utilisation durable de l'eau (due à la pratique de l'agriculture pluviale) et une utilisation de pesticides relativement modeste. À cet égard, la filière du coton africain offre de bonnes opportunités pour l'introduction de politiques ciblées de lutte contre la pauvreté, de sécurisation alimentaire et de mise en oeuvre de méthodes agricoles écologiques. La filière du coton dans plusieurs pays d'Afrique subsaharienne présente des modèles organisationnels divers, allant de la concurrence atomistique à des structures monopolistiques. Ces modèles diffèrent dans le type de services fournis et dans les contrats d'achat proposés aux petits exploitants agricoles. Il en résulte le débat actuel pour savoir quelle forme d'organisation de la filière cotonnière procure le plus d'avantages aux agriculteurs. La présente étude contribuera à la discussion en comparant les différents modèles d'organisation de la filière en fonction de plusieurs indicateurs clés, à savoir leur capacité à réduire la contamination du coton, à fournir des intrants et à augmenter les rendements et les revenus des agriculteurs. Cette étude élargira également le débat en introduisant de nouveaux critères pour évaluer l'efficacité de ces modèles organisationnels, comme leur capacité à stabiliser les prix d'achat pour les producteurs, leur aptitude à associer culture du coton et cultures vivrières, ainsi que leur capacité à garantir la durabilité sociale et écologique aux acheteurs de textile en coton dans le secteur de la distribution. Cette étude montre que les modèles d'organisation basés sur l'agriculture contractuelle donnent de meilleurs résultats que les structures reposant sur la concurrence atomistique et ce, pour presque tous les critères. Mais elle confirme également que chaque pays devrait, plutôt que de chercher à reproduire un modèle standard, concevoir son propre système d'organisation de la filière cotonnière en prenant en considération les structures développées historiquement ainsi que les pratiques, les attentes et les modèles de comportement des parties prenantes. La base empirique de cette étude comprend les connaissances et l'expérience acquises sur de nombreuses années grâce au programme de la Competitive African Cotton Initiative (COMPACI). Un riche ensemble de données établi à partir des partenaires africains de COMPACI a été analysé. Le programme COMPACI s'efforce d'améliorer le revenu et les conditions de vie de près de 500 000 petits producteurs de coton africains dans sept pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Malawi, Mozambique, Zambie et Cameroun).
L'Objectif de Développement Durable 17 accorde une importance essentielle aux approches multi-acteurs et multi-niveaux pour l'atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD). Quels avantages et quels effets une approche multi-acteurs a-t-elle dans des programmes de décentralisation? L'approche multi-acteurs a pour objectif l'implication de toutes les parties prenantes qui sont importantes pour un processus de réforme, issus de la politique, de la société civile et de l'économie privée. Dans le cadre des programmes de décentralisation, cette approche prévoit, la plupart du temps, une coopération simultanée avec les acteurs politiques (offre) et la société civile (demande). Elle doit s'appliquer à tous les niveaux d'un Etat (donc national, régional et communal).Il y a jusqu'à ce jour peu d'études qui indiquent la contribution qu'une approche multi-acteurs pourrait apporter au succès de la décentralisation et comment elle pourrait déployer pleinement son potentiel. Cet article défend l'argumentation selon laquelle l'approche multi-acteurs et multi-niveaux soutient l'effectivité ainsi que la durabilité de la décentralisation. Un aspect im¬portant, pour la promotion de la décentralisation, c'est une coopération horizontale et verticale dans un système multi-niveaux:Le renforcement simultané de l'offre et de la demande augmente l'effectivité des réformes de la décentralisation. L'exemple de la participation citoyenne montre ce qui suit: la collaboration avec la commune facilite l'accès de la société civile; la collaboration avec la société civile lui permet une participation plus effective. Si la participation citoyenne est ainsi renforcée, elle contribue plutôt à l'amélioration des services communaux.Si la collaboration a lieu dans un système multi-niveaux, la décentralisation peut être promue de façon plus durable: les acteurs internationaux peuvent, par exemple, aux côtés de la société civile, intégrer des expériences du niveau communal dans la législation nationale et accompagner finalement la mise en œuvre au niveau communal. Pour exploiter pleinement le potentiel de l'approche multi-acteurs et multi-niveaux, il est important de connaitre ce qui suit:Les acteurs internationaux devraient trouver un équilibre quant à l'appui des acteurs étatiques et non étatiques dans les processus de décentralisation. La demande (non-étatique) retient souvent moins l'attention. En voulant appuyer les différents acteurs, il ne s'agit pas de choisir entre l'un ou l'autre, mais de prendre les deux à la fois.La participation citoyenne devrait mener à des résultats visibles, afin que la disposition à s'engager au plan de la société civile soit établie à long terme. C'est pourquoi le suivi de la participation citoyenne du côté de l'offre et de la demande est important.La continuité et l'intensité de l'appui sont importants pour un succès durable des réformes.Ces résultats proviennent d'un projet de recherche de l'Institut Allemand de Développement / Deutsches Institut für Entwicklungspolitik (DIE) qui mesure l'effet des programmes de gouvernance.
Die Entwicklung der Wohnformen in Kamerun wie in den anderen Ländern Afrikas ist durch einen Modernisierungsprozess gekennzeichnet. Traditionelle Kultursysteme werden zerrüttet, die Baukunst verfällt, ein neuer Weg ist noch nicht beschritten. Die vorliegende Forschungsarbeit wird ein bislang kaum beachtetes Forschungsfeld eröffnen: die Schnittstellen zwischen der Modernisierung und Entwicklung von Siedlungsformen, traditionellen Familienstrukturen (Vielehe) und Bauformen (Lehmbau) in Kamerun. Dabei standen folgende Fragen im Mittelpunkt des Interesses: Welche Siedlungsformen existierten bei den Vorfahren der heutigen Bewohner der Gebiete? Welche ist gegenwärtig vorzufinden? Wie kann die zukünftige Baukultur unter Bezugnahme auf die Vergangenheit gestaltet werden? Die Dissertation ist in acht Kapitel gegliedert. In einer Einführung wird die Forschungsfrage ausgeführt; die Forschungsmethode sowie der Forschungsstand werden dargestellt. Das zweite Kapitel behandelt die gegenwärtige Situation der Habitat in Kamerun. In dem dritten Teil wird die traditionelle Architektur in der West-Provinz untersucht; die Ergebnisse dieser Untersuchung sind in einer Typologie der Habitate sowie der sozialen Organisationsformen und Strukturen der wichtigsten Volksgruppen dieser multiethnisch und von unterschiedlichen Landschaftsformationen geprägten Provinz zusammengefasst. In dem vierten Teil werden der Wandel der Habitate und der Siedlungen, der beeinflussenden Faktoren und der Symptome des Wandels dargestellt. Beispielhaft wurde dafür der kleine Ort Bafou untersucht; hier kann das Zusammentreffen moderner Stadtplanungspolitik und ihre Umsetzung im Aufeinandertreffen mit den vorhandenen Strukturen nachvollzogen werden. Im Kapitel sechs werden Überlegungen zur Verbesserung von Habitat in Kamerun angestellt. Dabei müssen der Architekt und der Stadtplaner, wie im Kapitel sieben behandelt, eine entscheidende Rolle spielen. Im letzten Kapitel erfolgt die Zusammenfassung der einzelnen Positionen getrennt nach Forschungszielen, gefolgt von einer Schlussfolgerung sowie einem Ausblick auf das noch offene Forschungsfeld. Diese Forschungsarbeit insgesamt lässt Erkenntnisse erwarten, die für eine nachhaltige Entwicklungspolitik und eine den Verhältnissen angemessene Planungskultur in Afrika wirksam werden. ; Le développement de l'habitat au Cameroun est comme dans tous les autres pays africains en plein modernisme. Cet évolution qui a debuté le siècle dernier se manifeste par la destruction des modes de constructions traditionelles qui est accompagnée de l'expansion des quartiers pauvres s'étendant jusque dans les zones de campagnes. Originaire du Cameroun et á travers une analyse des instruments juridiques de l'urbanisme et leur utilisation au Cameroun, je me suis proposé sur la base d'une thèse de doctorat, de mettre en évidence la manière dont un Etat peut réglementer l'habitat sans avoir suffisamment de contrôle sur l'urbanisation. Ce faisant je m'appuie sur la thèse suivante : La politique nationale d'habitat et d'urbanisme au Cameroun ne prend pas en considération les zones rurales avec leur architecture traditionnelle. Dans les zones rurales africaines reposent le potentiel pour une redynamisation et une redéfinition du développement de l'habitat et des colonies de peuplements. Il est nécessaire pour cela une combinaison entre un ensemble de traditions et la connaissance des sciences modernes. Les questions suivantes sont ainsi au centre d'intérêt: - Quelles cultures architecturales avaient les ancêtres de l'actuelle province de l'ouest du Cameroun? - Quelle est la culture architecturale présente? - Comment peut être garanti l'avenir de la culture architecturale ancestrale sans perdre totalement leur identité culturelle? Les réponses à ces questions, ainsi que quelques indications sur ce qui reste à accomplir, seront présentées en conclusion au présent travail. Concrètement, il s'agit dans cette dissertation d'analyser les types d'habitat traditionnels de l'Ouest Cameroun et montrer leur incidence sur le type d'habitat moderne aussi bien á travers leurs méthodes traditionnelles de construction, les matériaux de construction utilisés et la structure familiale. L'architecture traditionnelle est totalement méconnue par l'état camerounais au profit de l'habitat et l'architecture moderne alors qu'elle est facilement accessible á tous et surtout les coûts de constructions sont négligeables. L'état camerounais doit favoriser la vulgarisation de l'habitat traditionnel en encourageant l'utilisation des matériaux locaux, la main d'œuvre familiale, l'obtention de crédits de construction, les modes d'acquisition de terrains. Toutes ces méthodes ancestrâles restent jusqu'á nos jours adaptés aux pays africains. D'autres parts, l'analyse des familles polygames (ou autres structures familiales comprenant plusieurs personnes) dans un espace réduit sont un exemple d'occupation d'espace tout en préservant la fonctionnalité des bâtiments. Ce mode d'occupation de l'espace peut être adapté aux milieux urbains où l'espace est très réduit. L'organisation politique traditionnelle, et celle des chefferies indépendantes, plus ou moins puissantes, de taille et d'âge différents. Elle s'inscrit á la fois dans une logique interne qui organise la vie des membres de la chefferie elle-même et dans une logique externe qui met en relation la chefferie avec ses voisines rivales ou alliées. Fortement hiérarchisées, elle réalise un compromis entre l'autoritarisme et la démocratie. Par la multiplicité de ses titres, rang et sociétés, la chefferie Bamiléké entretient un système de différenciation par la stratification sociale que tout Bamiléké respecte encore de nos jours profondément. Les organisations de quartier complètent parfaitement cette stratification sociale. Une nouvelle réorientation de l'habitat en afrique passe par la revalorisation du rôle de l'architecte urbaniste et son implication plus active dans le processus d'urbanisation, non seulement dans les zones traditionnelles, mais aussi et surtout dans les zones urbaines.
To cope with the economic uncertainties of the changes, transformations, and transitions affecting current European and world agriculture, many farmers are rethinking the purposes of their business and are looking to diversify their activities. Taking advantage of certain assets related to their operation and of opportunities for tourism development in the region (such as availability of buildings, subsidies related to ecology and environment images), some of them have chosen agritourism, a tourist activity proposed by the farmer on his/her farm. The literature includes many studies on this topic, but there is no consensus on terminology, definitions, and concepts: they vary from one author to another and evolve over time. Having distinguished different agritourist typologies in which accommodation is a basic element, we have personally chosen to study agritourism defined as "all tourist and leisure activities and services present in a working farm". Wallonia and the Grand Duchy of Luxembourg, our geographical research areas, are neighbouring entities, with similar agriculture, and their tourist markets offer some similarities. Included in rural tourism, agritourism is nevertheless marginal compared to the overall tourist product offered. Some successes might suggest that agritourism could be the panacea against the crisis in agriculture. But is this always the case? Agritourism should be defined, localized, and differentiated. Working on these two periurban entities of Western Europe which are not yet discussed in the literature, we wanted to understand and to identify agritourist dynamics. We wanted to understand the geographic relationship between agritourism, periurban countryside, local resources, and agricultural and tourist specializations. We wanted to understand the logic of the emergence of tourism on a farm and the links between tourist and agricultural functions in a specific spatial context. Finally, we wanted to understand the integration of the motivations of different types of tourists and their reasons for visiting particular regional and local contexts. To do this, we analyse both the location and the agritourist geographical position in relation to the different markets. To meet the objectives, we conducted a comparative heuristic analysis of agritourism in both territories. We interviewed key organisational representatives (31 persons), we made field observations, documents comparisons. We conducted interviews with various Walloon and Luxembourg farmers (34 life histories) affording different agritourist practices that we synthesized by circumstantial geographical sketches. We conducted surveys with potential tourists (1148surveys) in seven Walloon and Luxembourg tourist spots. These steps and the statistical and cartographic processing based on the results allowed us to build a heuristic geographical model of the Walloon and Luxembourg agritourism. The experiences of farmers interviewed allowed us to understand the position of the agritourist system in its spatial context. Each of them develops opportunities and experience threats (economic, social, from heritage) in connection with the launch of the project, a true survival kit in some cases. It appears that agritourism is not always a panacea for farmers. On the farm, the tourist function comes after the agricultural one and is based on the latter, but the agricultural function also benefits from the tourist function because both activities are related. The emergence of tourism is an autonomous decision of the farmers who can be influenced by other actors, including authorities, but also by other factors such as the existence of a local demand or the regional real estate pressure. There is no particular profile of tourists visiting agritourism, but some features, including those of family, are more favourable to the experience of this type of tourism. Definitions and representations as well as the reasons and expectations differ depending on the characteristics of the interviewed tourists: urban or rural origin, level of experience. Three agritourist profiles were also highlighted: those seeking accommodation in a rural environment, those who think about accommodation linked to gastronomy, those who prefer accommodation that would be a comfortable basis from which to tour in a tourist area. The comparison between the experiences of farmers and the expectations of tourists shows that there is a risk of developing different organizational temporalities in the farm "open" to tourists as well as of favouring unbalanced images of agritourism, which could lead to a vision and a promotion of agriculture which does not correspond to its regional reality. By combining the different results and by linking the typology of the Walloon and Luxembourg agritourist products, the types of rural areas and the geographical components, it appears that agritourism should not only be analysed according to the environmental dimensions, but that the analysis must also take into account other factors such as accessibility, local communities, hospitality, rural development policies, the real estate market, the agricultural orientation of farm operations, as well as the degree of complementarity with tourist spots. We have demonstrated that agritourism, combining agriculture with tourism, is not developing, either everywhere, or in the same manner, and differs between different types of periurban countryside, depending on local resources. Moreover, agritourism is not always a solution for all countrysides, nor always a path for each farmer, nor always a perfect tourist destination for all tourists. However, even if strict regionalization of agritourism does not seem possible when we consider all the factors involved in the different regions, trends may emerge depending on agritourist types. There is thus a link between agritourism type and countryside type, which the heuristic model we propose should allow to improve in order to increase the convergence between the expectations of the different stakeholders. ; Pour faire face aux incertitudes économiques auxquelles les mutations, transformations et transitions actuelles confrontent les agricultures européennes et mondiales, nombre d'agriculteurs repensent les finalités de leur métier et cherchent à diversifier leurs activités. Profitant des atouts liés à leur exploitation et des opportunités de développements touristiques régionaux (tels que disponibilité de bâtiments, subsides, images liées à l'écologie et à l'environnement), certains d'entre eux se sont orientés vers l'agritourisme, cette activité de tourisme proposée par l'agriculteur dans son exploitation agricole. La littérature abonde d'études relatives à ce phénomène, mais il n'y a pas de consensus quant à la terminologie, aux définitions et aux concepts y afférant : ceux-ci varient d'un auteur à l'autre et évoluent avec le temps. Après en avoir dégagé différentes typologies de l'agritourisme, où l'hébergement est à considérer comme un produit de base, nous avons choisi d'étudier un agritourisme défini comme « l'ensemble des activités et services de tourisme et de loisirs présents dans une exploitation agricole en activité ». La Wallonie et le Grand-Duché de Luxembourg, cadre géographique de la recherche, sont des entités contiguës, proches par leur agriculture, dont les marchés touristiques offrent certaines similitudes. Inclus dans le tourisme de terroir, l'agritourisme y est pourtant marginal par rapport à l'offre touristique globale. Toutefois, quelques réussites donnent à penser que l'agritourisme pourrait être une panacée pour cette agriculture en crise. Mais est-ce le cas partout ? L'agritourisme demande à être défini, localisé, différencié. En travaillant sur ces deux entités périurbaines d'Europe occidentale non encore analysées dans la littérature, nous voulions comprendre et faire émerger des dynamiques agritouristiques. Nous voulions comprendre la relation géographique entre agritourismes, campagnes périurbaines, ressources locales et spécialisations agricoles et touristiques. Nous voulions comprendre les logiques d'émergence du tourisme au sein d'une exploitation agricole et les liens entre les fonctions touristiques et agricoles dans un contexte spatial particulier. Enfin, nous voulions comprendre l'intégration des raisons et motivations des touristes par rapport aux contextes régional et local. Pour ce faire, il s'agissait d'analyser à la fois la localisation et la position géographique de l'agritourisme par rapport aux différents marchés. Afin de pouvoir répondre aux objectifs, nous avons procédé à une analyse heuristique comparative de l'agritourisme au sein des deux territoires cités. Nous avons interviewé des témoins privilégiés (31 personnes), nous avons fait des observations de terrain, des comparaisons documentaires . Nous avons effectué des interviews auprès de différents agriculteurs wallons et luxembourgeois (34 récits de vie) proposant différentes pratiques agritouristiques que nous avons synthétisées sous forme de schémas circonstanciels géographiques. Nous avons réalisé des enquêtes auprès de touristes potentiels (1148 enquêtes) dans sept lieux touristiques wallons et luxembourgeois. Ces étapes et les traitements statistiques et cartographiques effectués sur les résultats nous ont permis de construire un modèle heuristique géographique de l'agritourisme wallon et luxembourgeois. Les expériences des tenanciers interrogés nous ont permis de renforcer le positionnement de l'agritourisme dans son contexte spatial. Chacun d'eux développe des circonstances positives et négatives (patrimoniales, économiques et sociales) en rapport avec le lancement de son projet, véritable kit de survie dans certains cas. Il en ressort que l'agritourisme n'est pas toujours une panacée pour les agriculteurs. Au sein de l'exploitation, la fonction touristique arrive après la fonction agricole et repose sur cette dernière, mais la fonction agricole bénéficie aussi de la fonction touristique puisque les devenirs des deux activités sont liés. L'émergence de l'activité touristique est une décision autonome de l'exploitant qui peut être influencé par d'autres acteurs, notamment par les autorités publiques mais aussi par d'autres facteurs comme l'existence d'une demande à proximité ou la pression immobilière. Il n'existe pas un profil particulier de touristes fréquentant l'agritourisme, mais certaines caractéristiques, notamment familiales, sont plus favorables à la pratique de ce type de tourisme. Les définitions et représentations ainsi que les raisons et attentes diffèrent selon les caractéristiques des touristes interrogés : origine urbaine ou rurale, degré d'expérience. Trois profils d'agritouristes ont aussi été mis en évidence : ceux qui cherchent un hébergement situé dans un environnement rural, ceux qui pensent à un hébergement lié à la gastronomie, ceux qui privilégient un hébergement qui serait un pied-à-terre confortable pour rayonner dans une région touristique. La comparaison entre les expériences des tenanciers et les attentes des touristes fait apparaître le risque de développer des temporalités organisationnelles en concurrence au sein même de l'exploitation agricole « ouverte » aux touristes ainsi que de favoriser des images déséquilibrées de l'agritourisme, ces dernières pouvant aboutir à une vision et à une promotion de l'agriculture qui ne correspondent pas à sa réalité régionale. En combinant les différents résultats et en reliant la typologie des produits agritouristiques wallons et luxembourgeois, les types de milieux ruraux et les composantes géographiques, il ressort que l'analyse de l'agritourisme ne doit pas seulement tenir compte des aspects environnementaux, mais qu'elle doit aussi tenir compte d'autres facteurs tels l'accessibilité, les communautés locales, l'hospitalité, les politiques de développement rural, le marché immobilier, l'orientation agricole de l'exploitation et le degré de complémentarité avec les lieux touristiques. Nous avons ainsi mis en évidence que l'agritourisme, combinaison de l'agriculture avec le tourisme, ne se développe ni partout, ni de la même manière, quel que soit le type de campagne périurbaine puisqu'il utilise les ressources locales. De plus, il n'est ni toujours une solution pour toutes les campagnes, ni toujours une solution possible pour tous les agriculteurs, ni toujours une destination de tourisme idéale pour tous les touristes. Cependant, même si une régionalisation stricte de l'agritourisme ne semble pas possible quand on considère l'ensemble des facteurs intervenant dans les différentes régions, des tendances peuvent se dégager en fonction de types agritouristiques. Il existe donc un lien entre type d'agritourisme et type de campagne, lien que le modèle heuristique que nous proposons doit permettre de resserrer pour augmenter la convergence entre les attentes des différents acteurs. ; Um sich den wirtschaftlichen Unsicherheiten zu stellen, welche Änderungs, Umwandlungs und Transitionsprozesse in der europäischen und globalen Landwirtschaft mit sich ziehen, überdenken viele Landwirte ihre berufliche Positionierung und versuchen ihre Tätigkeitsfelder zu diversifizieren. Eine Option zur Diversifikation bietet die zusätzliche Nutzung der Ressourcen des landwirtschaftlichen Betriebs (Verfügbarkeit von Gebäuden, ökologische Ressourcen und kulturelle Umwelt) für eine touristische Inwertsetzung. Diese von Landwirten angebotene Form des Fremdenverkehrs wird als Agrotourismus bezeichnet. In der Fachliteratur findet sich eine Vielzahl von Untersuchungen zu diesem Thema, allerdings werden Terminologien, Definitionen und Konzepten in der Literatur bisher nicht einheitlich verwendet. Die Anwendung von Begrifflichkeiten und Konzepten hat sich zudem im Zeitablauf verändert. Aus diesem Grund wurde für die vorliegende Untersuchung zunächst eine Differenzierung der verschiedenen Typologien von Agrotourismus, in der "Beherbergung" als Basisprodukt betrachtet wird, durchgeführt. Auf Basis der Ergebnisse kann ""Agrotourismus" hier als "die Gesamtheit der dem Tourismus und der Freizeit dienenden Aktivitäten und Dienste, die auf einem Bauernhof in Betrieb zu finden sind" definiert werden. Die Wallonie und das Großherzogtum Luxemburg, die das Untersuchungsgebiet dieser Forschungsarbeit darstellen, sind benachbarte Gebiete mit einer ähnlichen landwirtschaftlichen Struktur und einem vergleichbarem Tourismussektor. Im Vergleich mit dem gesamten Tourismusangebot dieser Regionen ist die Bedeutung des Agrotourismus bisher noch begrenzt gleichwohl ist er ein wichtiger Bestandteil des regionalen Tourismus. In Zukunft könnte der Agrotourismus jedoch eine wichtige Rolle als Mittel zur Überwindung der Krisen in der regionalen Landwirtschaft spielen. Doch, um zu beurteilen, ob dies wirklich überall der Fall ist, muss "Agrotourismus" zunächst genauer charakterisiert, differenziert und lokalisiert betrachtet werden. Durch die Untersuchung der beiden ausgewählten periurbanen Gebiete in Westeuropa, die bisher noch nicht in der Fachliteratur analysiert wurden, soll deshalb die Dynamik des Agrotourismus erfasst und Besonderheiten herausstellt werden. Ziel war es die geographische Beziehung zwischen Agrotourismus, periurbanen Landschaften, lokalen Ressourcen und landwirtschaftlichen und touristischen Spezialisierungen zu verstehen. Dazu wurde zum einen die Struktur des Tourismusaufkommens in landwirtschaftlichen Betrieben sowie das Verhältnis zwischen touristischen und landwirtschaftlichen Tätigkeiten in diesem spezifischen räumlichen Kontext untersucht. Zum anderen wurden auch die Gründe und Motivation der Touristen im regionalen und lokalen Kontext erfasst und die geographische Verteilung und Position des Agrotourismus im Bezug auf die verschiedenen Tourismusmarktsegmente analysiert. Zur konkreten Bearbeitung dieser Fragestellungen wurde eine heuristische Vergleichsanalyse des Agrotourismus in beiden Gebieten durchgeführt. Dazu wurden umfangreiche empirische Erhebungen in Form von Expertengesprächen (31 Personen) und Beobachtungen vor Ort sowie dem Vergleich von Dokumente durchgeführt. Zusätzlich wurden Interviews mit 34 luxemburgischen und wallonischen Landwirten, die verschiedene agrotouristische Praktiken anwenden, geführt. Diese Praktiken wurden mittels umstandsabhängige geographische Schemata zusammengefasst. Zudem wurden Touristen an sieben touristischen Orten der Wallonie und des Großherzogtums von Luxemburg befragt (1148 Befragungen). Diese Schritte und die statistische und kartographische Bearbeitung der Ergebnisse haben uns erlaubt, ein geographisches heuristisches Modell des wallonischen und luxemburgischen Agrotourismus zu erstellen. Die Erfahrungen der befragten Betreiber haben uns erlaubt, die Position des Agrotourismus in seinem räumlichen Kontext besser zu verstehen. Jeder der Befragten hat sowohl positive als auch negative Erfahrungen (patrimonial, wirtschaftlich und sozial) seitdem Start seines Projektes gemacht, in einigen Fällen hat sich der Agrartourismus als überlebenswichtig erwiesen. Es zeigt sich aber auch, dass das Agrotourismus nicht immer ein Wundermittel für die Landwirte darstellt Im landwirtschaftlichen Betrieb kommt die touristische Funktion nach der landwirtschaftlichen Funktion und beruht auf ihr. Allerdings profitiert der landwirtschaftliche Bereich von der touristischen Funktion. Die Endscheidung über den Umfang der touristischen Aktivität liegt bei den Landwirten, die jedoch durch andere Akteure, wie Behörden, und weitere Faktoren, wie lokale Nachfrage oder Druck auf dem Immobilienmarkt, beeinflusst werden kann. Die Untersuchung hat gezeigt, dass Touristen, die Urlaub auf dem Bauernhof verbringen, keine klares Profil haben, das aber bestimmte Gruppen wie Familien diese Art von Tourismus bevorzugen. Die Definitionen und Vorstellungen sowie die Gründe und Erwartungen hängen zudem von der Herkunft der befragten Touristen, städtische oder ländliche Herkunft, sowie vom Erfahrungsgrad ab. Zusammenfassend lassen sich drei Profile von Agrotouristen definieren: jene, die eine Unterkunft im ländlichen Raum suchen, jene, die eine Unterkunft mit einem gastronomischen Angebot suchen, und jene, die eine angenehme Bleibe in einer touristischen Gegend suchen. Der Vergleich zwischen den Erfahrungen der Betreiber und den Erwartungen der Touristen zeigt, dass die Schwierigkeiten darin bestehen organisatorische Zeitabläufe innerhalb des landwirtschaftlichen Betriebs, zu entwickeln, die beide Bereichen gerecht werden. Zudem besteht die Gefahr, dass verzerrte Bilder von Agrotourismus entstehen, die zu einer Vorstellung und einer Förderung der Landwirtschaft führen können, die nicht der regionalen Wirklichkeit entsprechen. Durch die Kombination der verschiedenen Ergebnisse und durch das Verbinden der Typologie der wallonischen und luxemburgischen Agrotourismusprodukte, der ländlichen Gebietstypen und der geographischen Aspekte, geht hervor, dass das Agrotourismus nicht nur anhand von Umweltaspekten analysiert werden darf. Die Analyse muss auch andere Faktoren wie Erreichbarkeit, lokale Gemeinschaften, Gastfreundlichkeit, Entwicklungspolitiken des ländlichen Raumes, Immobilienmärkte, landwirtschaftliche Orientierung des Bauernhofes sowie das Vorhandensein von Sehenswürdigkeiten, berücksichtigen. Unsere Untersuchungen zeigen, dass Agrotourismus, als Kombination von Landwirtschaft und Tourismus, sich weder überall, noch auf dieselbe Art und Weise selbstständig entwickelt, da es für die Entwicklung lokaler Ressourcen bedarf. Außerdem ist Agrotourismus keine Pauschalösung für alle periurbane Landschaften und nicht alle landwirtschaftlichen Betriebe sind als Reiseziele für alle Touristen geeignet. Dennoch, auch wenn eine strikte Regionalisierung des Agrotourismus nicht möglich scheint, können wenn alle Faktoren gemeinsam betrachtet werden gemeinsame Tendenzen hervorgehoben werden. Es besteht demnach eine Verknüpfung zwischen dem Agrotourismus und seinen Landschaften, diese identifizierten Verknüpfungen können helfen das heuristische Modell, das wir vorschlagen, zu verbessern und die Erwartungen der verschiedenen Akteure zusammenzuführen.