"Le peuple ne comprendra bien les vices de nos institutions politiques que par le mal qu'elles lui causeront, et il viendra un jour ou le mal se guérira par le mal ." ; Reproduction électronique. ; Mode of access: Internet. ; Mode d'accès: World Wide Web. ; 44
ISBN : 978-2-901737-75-9 ; International audience ; Les historiographes islandais du moyen âge, qu'ils aient ou non écrit pour le compte des rois de Norvège, ont eu recours aux mythes, comme leurs contemporains ou prédécesseurs continentaux et anglo-saxons, qu'ils copient d'ailleurs abondamment. L'interprétation évhémériste permet au mythe d'être admis dans l'histoire, tandis que les mythes proprement scandinaves sont mis sur le même plan que les mythes de l'antiquité gréco-latine et biblique. Toutefois la réception norroise de ce qu'on pourrait appeler la « matière de Rome » accuse une ambiguïté tout aussi flagrante que celle de nos romans antiques, puisqu'elle fait aussi l'objet de traitements plus proprement littéraires, la justification politico-morale étant alors absente. On s'appuiera pour cette étude rapide sur quelques ouvrages historiographiques et mythographiques islandais des XIIIe et XIVe siècle, en particulier les compilations qui utilisent la matière de Rome et le mythe troyen.
ISBN : 978-2-901737-75-9 ; International audience ; Les historiographes islandais du moyen âge, qu'ils aient ou non écrit pour le compte des rois de Norvège, ont eu recours aux mythes, comme leurs contemporains ou prédécesseurs continentaux et anglo-saxons, qu'ils copient d'ailleurs abondamment. L'interprétation évhémériste permet au mythe d'être admis dans l'histoire, tandis que les mythes proprement scandinaves sont mis sur le même plan que les mythes de l'antiquité gréco-latine et biblique. Toutefois la réception norroise de ce qu'on pourrait appeler la « matière de Rome » accuse une ambiguïté tout aussi flagrante que celle de nos romans antiques, puisqu'elle fait aussi l'objet de traitements plus proprement littéraires, la justification politico-morale étant alors absente. On s'appuiera pour cette étude rapide sur quelques ouvrages historiographiques et mythographiques islandais des XIIIe et XIVe siècle, en particulier les compilations qui utilisent la matière de Rome et le mythe troyen.
ISBN : 978-2-901737-75-9 ; International audience ; Les historiographes islandais du moyen âge, qu'ils aient ou non écrit pour le compte des rois de Norvège, ont eu recours aux mythes, comme leurs contemporains ou prédécesseurs continentaux et anglo-saxons, qu'ils copient d'ailleurs abondamment. L'interprétation évhémériste permet au mythe d'être admis dans l'histoire, tandis que les mythes proprement scandinaves sont mis sur le même plan que les mythes de l'antiquité gréco-latine et biblique. Toutefois la réception norroise de ce qu'on pourrait appeler la « matière de Rome » accuse une ambiguïté tout aussi flagrante que celle de nos romans antiques, puisqu'elle fait aussi l'objet de traitements plus proprement littéraires, la justification politico-morale étant alors absente. On s'appuiera pour cette étude rapide sur quelques ouvrages historiographiques et mythographiques islandais des XIIIe et XIVe siècle, en particulier les compilations qui utilisent la matière de Rome et le mythe troyen.
Qu'est-ce qui compte dans l'évangile de Matthieu: les disciples de Jésus doivent-ils tenir aux recommandations de leur maître qui, dans le cadre du discours d'envoi en mission leur interdit strictement de prendre le chemin des païens et d'entrer dans une ville de Samaritains et qui limite par contre leur mission uniquement «aux brebis perdues de la maison d'Israël» (Mt 10,5f) ou alors doivent-ils suivre l'invitation du Jésus ressuscité qui les envoie dans «le monde entier», c'est-à-dire leur ordonne de «faire de toutes les nations des disciples et de les baptiser» (Mt 28,19)? Ces deux ordres de mission de Jésus qui, à première vue s'excluent mutuellement, constituent le cadre de notre dissertation intitulée: L'exclusion des Païens et la Dimension universelle du Salut dans l'Évangile de Matthieu. La thématique ainsi formulée est très alléchant. Il n' y a qu'à considérer l'état de la recherche que nous avions fait pour découvrir l'intérêt que les chercheurs porte sur cette problématique. Dans notre essai de solution, nous avons choisi d'analyser de manière détaillée un éventail de textes du premier évangile que sont: Les femmes non-juives dans la généalogie de Matthieu (Mt 1,1-17); les mages devant le roi des Juifs (Mt 2,1-12); l'aire géographique de l'activité de Jésus (Mt 4,23-25); le centurion de Capharnaüm (Mt 8,5-13); la concentration de la mission sur Israël (Mt 10,5f); la femme cananéenne (Mt 15,21-28); la prophétie de la proclamation universelle de l'évangile (Mt 24,14); la femme de Pilate (Mt 27,19) ainsi l'ordre de mission universelle auprès des nations (Mt 28,16-20). A l'issue de cette analyse, nous sommes aboutis aux résultats selon lesquels les Païens se trouvent non seulement depuis le commencement dans l'horizon de l'activité de Jésus, mais encore ils sont présentés comme des figures paradigmatiques dans l'évangile de Matthieu, comme nous pouvons le voir clairement dans la péricope de mages, le centurion païen de Capharnaüm ainsi que la femme cananéenne. Ensuite nous avons différencié les deux concepts de mission dans l'évangile de Matthieu sous la terminologie de «petite» et «grande mission» qui correspondent en fait à la différence entre le Jésus terrestre et le Jésus ressuscité. Le dernier diffère du premier par « l'autorité au ciel et sur la terre» que Dieu procure. Enfin, nous avons avec grand intérêt essayé de classifier les différentes positions de la communauté matthéenne par rapport à la question de la mission auprès des Païens. C'est ainsi que nous avons distingué trois directions: (1) La position intermédiaire reste ouverte aux Païens, mais n'exerce de manière active aucune activité missionnaire auprès de ces derniers, l'initiative devant venir plutôt des Païens eux-mêmes. Les péricopes telles que Mt 2,1-12; 8,5-13 et 15,21-28 reflètent sans conteste ce modèle. (2) La position radicale est hostile à l'accueil des Païens dans la communauté. Les partisans de cette position se réfèrent à Mt 10,5f et Mt 15,24. (3) La position libérale soutient par contre une politique offensive: il ne suffit pas, d'après le modèle du pèlerinage eschatologique des peuples, d'attendre la venue des Païens, c'est plutôt la communauté matthéenne qui devrait prendre l'initiative d'aller vers eux (Mt 28,16-20). Ces trois positions reflètent en fait une communauté matthéenne en discussion. Aussi avons nous vu en définitive que la tension entre le particularisme et l'universalisme relève d'un apophtegme du milieu sociologique dans lequel est enracinée la communauté de Matthieu. ; No abstract available
Are there Muslim pupils in French schools? this question does not have a place in the managerial approach of national education current reform. Neither does it in French secularist ethos. Moreover, it is uncomfortable because it arouses Islam social categorization whilst education is supposed to be meritocratic. But this question has to be asked if one is to take seriously the cognitive and civic missions of public education. For it matters a lot for Muslims to be accepted as such. And it matters that others be educated to accept Muslims. This determines the capacity of each other to make a common polity, while formal silence maintains a fantastical view of Muslims as threatening outsiders, even in schools. ; Y a-t-il des élèves musulmans ? La question n'a pas sa place dans l'orientation managériale de la réforme dans l'Education nationale. Elle n'en a pas non plus dans l'éthos français de la laïcité. Enfin, elle est inconfortable, car elle éveille la catégorisation sociale de l'islam alors que l'école se veut fondamentalement un espace de méritocratie universelle. Mais cette question devrait être posée si l'on prend au sérieux la mission cognitive et civique de l'école. Car il importe pour les confessants de l'islam d'être acceptés comme tels. Et il importe que les autres soient éduqués à cette acceptation. De cela dépend la capacité des uns et des autres à faire ensemble une communauté politique, tandis que le silence officiel entretient la vision fantasmagorique de l'islam comme groupe extérieur menaçant, jusqu'au sein de l'école
Are there Muslim pupils in French schools? this question does not have a place in the managerial approach of national education current reform. Neither does it in French secularist ethos. Moreover, it is uncomfortable because it arouses Islam social categorization whilst education is supposed to be meritocratic. But this question has to be asked if one is to take seriously the cognitive and civic missions of public education. For it matters a lot for Muslims to be accepted as such. And it matters that others be educated to accept Muslims. This determines the capacity of each other to make a common polity, while formal silence maintains a fantastical view of Muslims as threatening outsiders, even in schools. ; Y a-t-il des élèves musulmans ? La question n'a pas sa place dans l'orientation managériale de la réforme dans l'Education nationale. Elle n'en a pas non plus dans l'éthos français de la laïcité. Enfin, elle est inconfortable, car elle éveille la catégorisation sociale de l'islam alors que l'école se veut fondamentalement un espace de méritocratie universelle. Mais cette question devrait être posée si l'on prend au sérieux la mission cognitive et civique de l'école. Car il importe pour les confessants de l'islam d'être acceptés comme tels. Et il importe que les autres soient éduqués à cette acceptation. De cela dépend la capacité des uns et des autres à faire ensemble une communauté politique, tandis que le silence officiel entretient la vision fantasmagorique de l'islam comme groupe extérieur menaçant, jusqu'au sein de l'école
Are there Muslim pupils in French schools? this question does not have a place in the managerial approach of national education current reform. Neither does it in French secularist ethos. Moreover, it is uncomfortable because it arouses Islam social categorization whilst education is supposed to be meritocratic. But this question has to be asked if one is to take seriously the cognitive and civic missions of public education. For it matters a lot for Muslims to be accepted as such. And it matters that others be educated to accept Muslims. This determines the capacity of each other to make a common polity, while formal silence maintains a fantastical view of Muslims as threatening outsiders, even in schools. ; Y a-t-il des élèves musulmans ? La question n'a pas sa place dans l'orientation managériale de la réforme dans l'Education nationale. Elle n'en a pas non plus dans l'éthos français de la laïcité. Enfin, elle est inconfortable, car elle éveille la catégorisation sociale de l'islam alors que l'école se veut fondamentalement un espace de méritocratie universelle. Mais cette question devrait être posée si l'on prend au sérieux la mission cognitive et civique de l'école. Car il importe pour les confessants de l'islam d'être acceptés comme tels. Et il importe que les autres soient éduqués à cette acceptation. De cela dépend la capacité des uns et des autres à faire ensemble une communauté politique, tandis que le silence officiel entretient la vision fantasmagorique de l'islam comme groupe extérieur menaçant, jusqu'au sein de l'école
Introduction: The coronavirus pandemic (COVID-19) caused by the new Severe Acute Respiratory Syndrome Virus (SARS-CoV-2), has raised concerns about laboratory capacity around the world, particularly in Africa.Objective: To identify the challenges faced by laboratories diagnosing SARS-CoV-2 in Burkina Faso.Material and methods: The literature search was based on the consultation of scientific articles available in Pubmed, Google scholar, documents of the Government Information Service, Ministry of Health and laboratories of Burkina Faso, with keywords: COVID-19, SARS-CoV-2, laboratory, diagnosis, Burkina Faso.Results: In Burkina Faso, faced with the growing demand for diagnostic tests, challenges such as limited supply of laboratory resources, continuity of power supply, sample storage and biomedical waste management have been identified. The number of laboratories is limited, and their location in large cities, leaving a dozen other regions aside, is also a challenge. The molecular diagnostic technique of real-time RT-PCR was initially used before the complementary use of GeneXpert technology for decentralized diagnosis.Conclusion: After reviewing the literature, uncertainty about the supply and continued availability of laboratory resources could be a significant handicap in the event of a resurgence of COVID-19. Efforts should be made through increased investment in equipment, diagnostic input supply and research in order to prepare for a possible recurrence of the disease ; Introduction : La pandémie à nouveau coronavirus (COVID-19) due au nouveau virus du syndrome respiratoire aiguë sévère de type 2 (SARS-CoV-2), a tiré la sonnette d'alarme sur les capacités des laboratoires de par le monde entier, et particulièrement en Afrique.Objectif: Identifier les défis rencontrés par les laboratoires de diagnostic du SARS-CoV-2 au Burkina Faso.Matériel et méthodes : Il s'est agi d'une recherche documentaire basée sur la consultation des articles scientifiques disponibles dans Pubmed, Google scholar, les documents du Service d'Information du Gouvernement, du Ministère de la santé et des laboratoires du Burkina Faso. Les mots clés utilisés étaient : COVID-19,SARS-CoV-2, laboratoire, diagnostic, Burkina Faso en français et en anglais. Résultats: Au Burkina Faso, face à la demande croissante en tests de diagnostic, des défis tels que l'approvisionnement limité en ressources de laboratoire, la continuité de l'alimentation électrique, le stockage des échantillons et la gestion des déchets biomédicaux ont été identifiés. Le nombre de laboratoires est limités, et leur localisation dans les grandes villes délaisse une dizaine d'autres régions. La technique de diagnostic moléculaire par RT-PCR en temps réel a été initialement utilisée avant la prise en compte du GeneXpert pour la décentralisation du diagnostic. Conclusion: L'incertitude sur l'approvisionnement et la disponibilité permanente des ressources des laboratoires pourrait constituer un handicap important en cas de recrudescence de COVID-19. Des efforts devraient être faits en investissant davantage dans l'équipement, l'approvisionnement en intrants de diagnostic et dans la recherche afin de parer aux éventuels cas de regain de la maladie.