Cette communication tâchera de montrer dans la perspective d'une épistémologie sociale que les paradigmes de sens irréductibles pour toute type de médiatisation sont la foi et le langage. Elle produira une argumentation en faveur de l'hypothèse que ce qui est fondamentalement spécifique pour les différents approches médiatiques de la réalité ne réside pas dans la production de sens, mais dans la direction que chaque type de médiatisation se donne pour orienter la vie de l'individu, de la société et d'une manière générale du monde. Enfin, la communication apportera une lecture de la liberté de conscience dans ce contexte où l'être humain - un existant donné - doit s' "in-former" sous la pression de l'être social - un existant historique construit collectivement.
Le problème que je pose dans ce cadre consiste à voir quel sont les pratiques des médias de service public à l'égard des représentations de la diversité religieuse et, plus précisément, à l'égard des représentations de transmission et communication de la foi dans deux pays européens dont l'un fort religieux et l'autre fort laïc, la Roumanie et la France. Il est question de voir en quoi le discours des médias publics sur la diversité n'altère pas le principe de la laïcité, la neutralité, le respect du pluralisme et l'intégralité des consciences. Pour ce faire, je vais retenir deux cas de figure, deux émissions télévisées diffusées sur les chaînes publiques de télévision en France et en Roumanie: l'émission "Le jour du Seigneur", avec ses déclinaisons d'intitulé au fil du temps "Programme du dimanche" et "Les chemins de la foi", diffusée sur France 2 et "Universul credintei" ("l'Univers de la foi") diffusée sur TVR1. En considérant ces deux programmes de télévision, je vais tenter de répondre globalement aux questionnements suivants: est-ce que tous les mouvements religieux sont-ils présents dans les médias audiovisuels publics autant que les acteurs des confessions religieuses traditionnellement implantées? Oui, c'est une réalité, certains mouvements disposent de leurs propres chaînes, mais leur présence sur leurs chaînes privées ne remplace pas un droit par un autre. S'agit-t-il alors d'une situation de monopole et de visibilité maximale des courants religieux dominants dans l'espace public au travers des médias publics? Plus de normalisation garantit plus d'accès compte tenu que le principe de laïcité prévoit l'égalité et l'absence de hiérarchie entre les différentes croyances et cultes?
This article analyses the image of the three abrahamic religions in the recent political programs of the French Front National (2012 and 2017) in a comparative perspective with other successful populist radical right-wing parties in EU-Countries of continental Western and Northern Europe. It will be shown that even if there is a common tendency of representing Islam negatively and avoiding overt antisemitism, there are differences with regard to Judaism and/or Israel as well as to the weight of Christianity for the national and/or European culture, which have interesting parallels with the national discourse traditions and the particular radical right-wing history of these parties.
Controversial constitutional and institutional reforms voted in May in parliament opened the way for President Gnassingbé to stand for a fourth and fifth term (2020 and 2025) because the law does not apply retroactively. The first local elections since more than 30 years resulted in the victory of the ruling party. Grand expectations of the opposition which had hoped for a fundamental change at least at the grass-roots were again dashed. The human rights situation sharply deteriorated due to growing political and social tensions related to the prospects of the head of state running for a fourth term. Islamist terrorist violence spread from Mali to the northern frontier region of Togo. The autonomous deep-water port of Lomé developed as a growth pole and hub for the sub-region. China became the major partner beside the established partners the EU, France and Germany. The informal sector still dominated the economy. Economic freedom remained with the overall status 'mostly unfree'.