Aleksandr Nevskii: Hagiography and national biography
In: Cahiers du monde russe: Russie, Empire Russe, Union Soviétique, Etats Indépendants ; revue trimestrielle, Band 46, Heft 46/1-2, S. 297-304
ISSN: 1777-5388
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In: Cahiers du monde russe: Russie, Empire Russe, Union Soviétique, Etats Indépendants ; revue trimestrielle, Band 46, Heft 46/1-2, S. 297-304
ISSN: 1777-5388
In: Archipel, Band 70, Heft 1, S. 185-208
The Mosan region, hagiographic imperial laboratory? If political and economic conditions particularly favorables for eleventh and twelfth centuries in the old diocese of Liege make the golden age of the Mosan art (the Meuse river valley), the hagiography is not outdone. Exceptional narrative sources instrumentalize the Mosan saints as powerful protectors in the space of an episcopal principality dependent on the the Holy Roman Empire. The working hypothesis is verified through the strict sense of hagiography : Triumphus sancti Remacli (c. 1071), Passio Agilolfi, Translatio Malmundarium and Miracula sancti Quirini et aliorum (after 1062), in a prolific author Sigebert of Gembloux, and in some scattered texts ((Vita Lamberti of canon Nicolas (c. 1145), relation of the pilgrimage Liege in Santiago .). ; Peer reviewed
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National audience ; Saint Sigisbert est connu depuis le XVIe siècle comme le patron de Nancy. En réalité, ce patronage a fait l'objet de constructions multiples, fondées sur les diffusions de récits hagiographiques, de gestes rituels et sur les controverses érudites.Les ducs de Lorraine ont été les premiers à s'emparer de cet obscur prince austrasien du VIIe siècle, aussi longtemps qu'ils ont eu besoin de fonder leurs revendications politiques et leur indépendance face à la France, jusqu'au milieu du XVIIe siècle. Ensuite, le personnage a fait l'objet d'études savantes menées par les historiographes de la dynastie lorraine, aux fins de fixer avec précision la chronologie de son règne. Enfin, au moment où renaissent les institutions municipales, au début du XVIIIe siècle, la ville de Nancy a récupéré le saint pour en faire son patron, avec l'aide des ordres religieux de la ville (circulation de vies édifiantes, de textes paraliturgiques), des artistes et des évêques de Toul puis, surtout, de Nancy quand la cité devient un siège épiscopal en 1775. Différents rites, tels l'appartenance à la confrérie patronnée par Sigisbert, la neuvaine en cas de crise climatique, favorisent l'appropriation de cette dévotion civique par la population.
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National audience ; Saint Sigisbert est connu depuis le XVIe siècle comme le patron de Nancy. En réalité, ce patronage a fait l'objet de constructions multiples, fondées sur les diffusions de récits hagiographiques, de gestes rituels et sur les controverses érudites.Les ducs de Lorraine ont été les premiers à s'emparer de cet obscur prince austrasien du VIIe siècle, aussi longtemps qu'ils ont eu besoin de fonder leurs revendications politiques et leur indépendance face à la France, jusqu'au milieu du XVIIe siècle. Ensuite, le personnage a fait l'objet d'études savantes menées par les historiographes de la dynastie lorraine, aux fins de fixer avec précision la chronologie de son règne. Enfin, au moment où renaissent les institutions municipales, au début du XVIIIe siècle, la ville de Nancy a récupéré le saint pour en faire son patron, avec l'aide des ordres religieux de la ville (circulation de vies édifiantes, de textes paraliturgiques), des artistes et des évêques de Toul puis, surtout, de Nancy quand la cité devient un siège épiscopal en 1775. Différents rites, tels l'appartenance à la confrérie patronnée par Sigisbert, la neuvaine en cas de crise climatique, favorisent l'appropriation de cette dévotion civique par la population.
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National audience ; Saint Sigisbert est connu depuis le XVIe siècle comme le patron de Nancy. En réalité, ce patronage a fait l'objet de constructions multiples, fondées sur les diffusions de récits hagiographiques, de gestes rituels et sur les controverses érudites.Les ducs de Lorraine ont été les premiers à s'emparer de cet obscur prince austrasien du VIIe siècle, aussi longtemps qu'ils ont eu besoin de fonder leurs revendications politiques et leur indépendance face à la France, jusqu'au milieu du XVIIe siècle. Ensuite, le personnage a fait l'objet d'études savantes menées par les historiographes de la dynastie lorraine, aux fins de fixer avec précision la chronologie de son règne. Enfin, au moment où renaissent les institutions municipales, au début du XVIIIe siècle, la ville de Nancy a récupéré le saint pour en faire son patron, avec l'aide des ordres religieux de la ville (circulation de vies édifiantes, de textes paraliturgiques), des artistes et des évêques de Toul puis, surtout, de Nancy quand la cité devient un siège épiscopal en 1775. Différents rites, tels l'appartenance à la confrérie patronnée par Sigisbert, la neuvaine en cas de crise climatique, favorisent l'appropriation de cette dévotion civique par la population.
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National audience ; Saint Sigisbert est connu depuis le XVIe siècle comme le patron de Nancy. En réalité, ce patronage a fait l'objet de constructions multiples, fondées sur les diffusions de récits hagiographiques, de gestes rituels et sur les controverses érudites.Les ducs de Lorraine ont été les premiers à s'emparer de cet obscur prince austrasien du VIIe siècle, aussi longtemps qu'ils ont eu besoin de fonder leurs revendications politiques et leur indépendance face à la France, jusqu'au milieu du XVIIe siècle. Ensuite, le personnage a fait l'objet d'études savantes menées par les historiographes de la dynastie lorraine, aux fins de fixer avec précision la chronologie de son règne. Enfin, au moment où renaissent les institutions municipales, au début du XVIIIe siècle, la ville de Nancy a récupéré le saint pour en faire son patron, avec l'aide des ordres religieux de la ville (circulation de vies édifiantes, de textes paraliturgiques), des artistes et des évêques de Toul puis, surtout, de Nancy quand la cité devient un siège épiscopal en 1775. Différents rites, tels l'appartenance à la confrérie patronnée par Sigisbert, la neuvaine en cas de crise climatique, favorisent l'appropriation de cette dévotion civique par la population.
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National audience ; Saint Sigisbert est connu depuis le XVIe siècle comme le patron de Nancy. En réalité, ce patronage a fait l'objet de constructions multiples, fondées sur les diffusions de récits hagiographiques, de gestes rituels et sur les controverses érudites.Les ducs de Lorraine ont été les premiers à s'emparer de cet obscur prince austrasien du VIIe siècle, aussi longtemps qu'ils ont eu besoin de fonder leurs revendications politiques et leur indépendance face à la France, jusqu'au milieu du XVIIe siècle. Ensuite, le personnage a fait l'objet d'études savantes menées par les historiographes de la dynastie lorraine, aux fins de fixer avec précision la chronologie de son règne. Enfin, au moment où renaissent les institutions municipales, au début du XVIIIe siècle, la ville de Nancy a récupéré le saint pour en faire son patron, avec l'aide des ordres religieux de la ville (circulation de vies édifiantes, de textes paraliturgiques), des artistes et des évêques de Toul puis, surtout, de Nancy quand la cité devient un siège épiscopal en 1775. Différents rites, tels l'appartenance à la confrérie patronnée par Sigisbert, la neuvaine en cas de crise climatique, favorisent l'appropriation de cette dévotion civique par la population.
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International audience ; Evelyne Patlagean has shown that holiness could be a mark of distinction used by aristocratic families to enhance their legitimacy and superiority. Besides women and neomartyrs who died at the hands of Arabs or Bulgars, we know of a few aristocratic saints during the eighth, ninth and tenth centuries : the forefather of an empress, Philaretos, and a military officer, Eudokimos. The analysis of their cults suggests that aristocracy engaged in the making of saints and hagiography, even if timidly, and developed a conception of its own power.
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International audience ; Evelyne Patlagean has shown that holiness could be a mark of distinction used by aristocratic families to enhance their legitimacy and superiority. Besides women and neomartyrs who died at the hands of Arabs or Bulgars, we know of a few aristocratic saints during the eighth, ninth and tenth centuries : the forefather of an empress, Philaretos, and a military officer, Eudokimos. The analysis of their cults suggests that aristocracy engaged in the making of saints and hagiography, even if timidly, and developed a conception of its own power.
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In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 20, Heft 77, S. 105-128
ISSN: 0295-2319
This work aims at making ethnological sense of a religious device articulated around two dates: July 14th, the day of the urban feast of St. Rosaly, & September 4th, the day of the pilgrimage devoted to the same saint. Those two devotional accomplishments at first glance seem to belong to separate worlds of meanings: that of civic life on the one hand, & that of the quest of a relationship with the divinity on the other. Yet these two worlds come to be closely intertwined both in the making of St. Rosaly's hagiography in the early XVIIth century & in its political reactivation in the late XXth century by the anti-Mafia Palerma mayor, Leoluca Orlando. Hence this article comes to grips with the hypothesis that the very experience of the pilgrimage that is a cornerstone of St. Rosaly's hagiography, is the condition of possibility of her playing a role as the one who frees Palerma from the plague in the late XVIIth c. Re-articulated in the modern-day situation of the fight against the Mafia "illness," this hypothesis leads us to ask whether the forced isolation endured by anti Mafia judges in order to escape violent death, their eremitic lives, do not give them, in imaginary terms, the power to save the city the way St. Rosaly did, thereby making them sacred figures. By scrutinizing the career of judge Rosario Livatino, who died in the hands of the mafia in 1993 & who is now in the process of being made a Saint & a "martyre of Justice" by the Church, we will delve into the political dimension of the pilgrimage, thereby understood as an act of testimony that, through hardships, makes credible a (modern) Saint's career. Adapted from the source document.
[Summary not transmitted] ; La réforme grégorienne, du nom du pape Grégoire VII (1073-1085), est un évènement majeur de l'histoire de l'Occident médiéval. L'Eglise, en s'appuyant notamment sur un épiscopat renouvelé, inaugure une entreprise de distinction profonde entre clercs et laïcs, profane et sacré, pouvoir temporel et pouvoir spirituel. L'objectif est de réformer en profondeur l'institution ecclésiale en s'appuyant sur une idéologie valorisant la pureté morale, mais aussi sur des structures et un fonctionnement nouveaux - c'est à cette époque que se développent la paroisse, la dîme, la fonction de légat, de nouveaux ordres religieux.Hugues de Châteauneuf, né vers 1053, est le fils d'un membre de la petite élite châtelaine des environs de Valence. Destiné aux études et à l'état clérical, il est repéré par des représentants de Grégoire VII et placé sur le siège épiscopal de Grenoble. Son épiscopat, long d'un demi-siècle, est marqué du sceau de la réforme, dont il fut à la fois agent et acteur. De par son réseau, son action locale ou sa participation aux affaires de l'Eglise hors de son diocèse, Hugues de Châteauneuf fut un protagoniste du « moment grégorien ». Deux aspects de sa politique à la tête du diocèse de Grenoble sont à retenir : les conflits qui l'opposèrent aux nobles locaux - en particulier les comtes d'Albon, fondateurs de la principauté du Dauphiné - ainsi que les nombreuses fondations religieuses qu'il encouragea - pensons notamment au rôle clé qu'il joua dans le développement de la fondation de la Grande-Chartreuse.Deux sources majeures nous sont parvenues et nous permettent de cerner la trajectoire et l'action de ce prélat des XI-XIIe siècles. D'une part les trois cartulaires de Grenoble, qui regroupent plus de trois cents documents nous permettant de suivre sa politique, sa gestion et son administration du diocèse de Grenoble. D'autre part l'hagiographie rédigée par l'un de ses proches, le prieur de la Grande-Chartreuse Guigues - car Hugues de Grenoble fut canonisé moins de deux ans après sa mort. Cette source nous permet d'insérer l'action et le rôle d'Hugues de Grenoble dans un autre élément de contexte fondamental de la période : le schisme d'Anaclet, prolongement de la réforme grégorienne et de la querelle des investitures.En s'appuyant sur certains renouvellements historiographiques et épistémologiques récents, ce travail a consisté à dresser le portrait d'un homme, d'un moment et d'une fonction. En effet, l'épiscopat fut le maillon essentiel de l'application de la réforme grégorienne. En outre, la région des Alpes, par son particularisme géopolitique - entre Saint-Empire, royaume de France et Italie - représentait un laboratoire intéressant pour les réformateurs. Ainsi on mesure mieux tout l'intérêt pour Rome de placer un homme de confiance à la tête d'un diocèse comme celui de Grenoble.
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[Summary not transmitted] ; La réforme grégorienne, du nom du pape Grégoire VII (1073-1085), est un évènement majeur de l'histoire de l'Occident médiéval. L'Eglise, en s'appuyant notamment sur un épiscopat renouvelé, inaugure une entreprise de distinction profonde entre clercs et laïcs, profane et sacré, pouvoir temporel et pouvoir spirituel. L'objectif est de réformer en profondeur l'institution ecclésiale en s'appuyant sur une idéologie valorisant la pureté morale, mais aussi sur des structures et un fonctionnement nouveaux - c'est à cette époque que se développent la paroisse, la dîme, la fonction de légat, de nouveaux ordres religieux.Hugues de Châteauneuf, né vers 1053, est le fils d'un membre de la petite élite châtelaine des environs de Valence. Destiné aux études et à l'état clérical, il est repéré par des représentants de Grégoire VII et placé sur le siège épiscopal de Grenoble. Son épiscopat, long d'un demi-siècle, est marqué du sceau de la réforme, dont il fut à la fois agent et acteur. De par son réseau, son action locale ou sa participation aux affaires de l'Eglise hors de son diocèse, Hugues de Châteauneuf fut un protagoniste du « moment grégorien ». Deux aspects de sa politique à la tête du diocèse de Grenoble sont à retenir : les conflits qui l'opposèrent aux nobles locaux - en particulier les comtes d'Albon, fondateurs de la principauté du Dauphiné - ainsi que les nombreuses fondations religieuses qu'il encouragea - pensons notamment au rôle clé qu'il joua dans le développement de la fondation de la Grande-Chartreuse.Deux sources majeures nous sont parvenues et nous permettent de cerner la trajectoire et l'action de ce prélat des XI-XIIe siècles. D'une part les trois cartulaires de Grenoble, qui regroupent plus de trois cents documents nous permettant de suivre sa politique, sa gestion et son administration du diocèse de Grenoble. D'autre part l'hagiographie rédigée par l'un de ses proches, le prieur de la Grande-Chartreuse Guigues - car Hugues de Grenoble fut canonisé moins de deux ans après sa ...
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Between 1196 and 1355, the royal dynasty of the Nemanids achieved to establish Serbia as a major power in the Balkans, politically, economically and artistically. The visual imprint of royal authority in the landscape is strongly emphasized through prestigious foundations distributed within a limited territory around the old city of Ras. Built according to the principles of Romanesque architecture prevailing on the Adriatic coast and painted with exquisite Byzantine frescoes, these churches testify to an extraordinary artistic bilingualism.In order to shed light on the political thinking underlying such a cultural fact, this study aims to re-examine it through a three-fold approach: territory, architecture and princely imagery. It shows that the location of the monasteries, the use of a specific architectural model and the arrangement of dynastic portraits within the entrance space of the churches supplement each other in testifying to the providential and sacred power of the Serbian kingdom. Although this political ideal meets the royal conceptions in the contemporary Western and Levantine courts, with significant impact in the Byzantine empire, the Serbian paradigm is shaped on the claim of its own holy lineage rooted in a territory viewed as a New Promised Land. ; Entre 1196 et 1355, la dynastie royale des Némanides réussit à imposer la Serbie comme une puissance de premier plan dans les Balkans, tant par son expansion territoriale et sa prospérité économique que par son dynamisme architectural. L'empreinte visuelle de l'autorité serbe dans le paysage se trouve éminemment mise en valeur dans la région de Ras, ancien centre historique du pouvoir. En effet, conçues selon les principes de l'architecture romane en vigueur sur la côte adriatique et décorées de superbes fresques selon la tradition byzantine, ces fondations royales témoignent d'un extraordinaire bilinguisme artistique. Cette étude s'attache à réexaminer ce fait culturel singulier sous la triple approche du territoire, de l'architecture et de l'abondante imagerie dynastique qui habite les édifices afin de cerner le système de pensée qui le sous-tend. Elle vise ainsi à montrer que l'implantation géographique des monastères, le recours à un profil architectural déterminé et l'agencement des portraits des fondateurs dans l'espace préliminaire des édifices concourent à la représentation d'un pouvoir envisagé comme providentiel et sacré. Si cet idéal politique s'avère en phase avec les conceptions monarchiques qui s'expriment à la même époque dans les cours occidentales et levantines, avec des retentissements significatifs dans le monde byzantin, l'exemple serbe cultive néanmoins sa spécificité à travers l'affirmation d'une sainteté dynastique qui puise sa légitimité dans une région érigée en Nouvelle Terre promise.
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Between 1196 and 1355, the royal dynasty of the Nemanids achieved to establish Serbia as a major power in the Balkans, politically, economically and artistically. The visual imprint of royal authority in the landscape is strongly emphasized through prestigious foundations distributed within a limited territory around the old city of Ras. Built according to the principles of Romanesque architecture prevailing on the Adriatic coast and painted with exquisite Byzantine frescoes, these churches testify to an extraordinary artistic bilingualism.In order to shed light on the political thinking underlying such a cultural fact, this study aims to re-examine it through a three-fold approach: territory, architecture and princely imagery. It shows that the location of the monasteries, the use of a specific architectural model and the arrangement of dynastic portraits within the entrance space of the churches supplement each other in testifying to the providential and sacred power of the Serbian kingdom. Although this political ideal meets the royal conceptions in the contemporary Western and Levantine courts, with significant impact in the Byzantine empire, the Serbian paradigm is shaped on the claim of its own holy lineage rooted in a territory viewed as a New Promised Land. ; Entre 1196 et 1355, la dynastie royale des Némanides réussit à imposer la Serbie comme une puissance de premier plan dans les Balkans, tant par son expansion territoriale et sa prospérité économique que par son dynamisme architectural. L'empreinte visuelle de l'autorité serbe dans le paysage se trouve éminemment mise en valeur dans la région de Ras, ancien centre historique du pouvoir. En effet, conçues selon les principes de l'architecture romane en vigueur sur la côte adriatique et décorées de superbes fresques selon la tradition byzantine, ces fondations royales témoignent d'un extraordinaire bilinguisme artistique. Cette étude s'attache à réexaminer ce fait culturel singulier sous la triple approche du territoire, de l'architecture et de ...
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