Archéologie, histoire de l'art
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 23, Heft 4, S. 937-937
ISSN: 1953-8146
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In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 23, Heft 4, S. 937-937
ISSN: 1953-8146
In: Bulletin de la Classe des Beaux-Arts, Band 41, Heft 1, S. 164-184
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 22, Heft 3, S. 609-615
ISSN: 1953-8146
Déjà en 1957, des journées d'études organisées à la VIe Section de l'École pratique des Hautes Études nous avaient fait connaître l'ampleur et la nouveauté des recherches archéologiques menées en Pologne depuis la fin de la guerre. Un beau livre avait suivi, Les origines des villes polonaises (1960), publié sous la direction de Pierre Francastel. Depuis, il y a eu en 1962, le recueil (Ergon III) de la Revue d'histoire de la culture matérielle, consacré à l'artisanat et à la vie urbaine en Pologne. Enfin, en septembre 1965, s'est tenu à Varsovie le Ier Congrès international d'Archéologie slave dont les Actes apporteront de nouvelles mises au point et un nouvel enrichissement de nos connaissances. Peut-être n'est-il pas trop tard, pourtant, pour revenir sur une publication parue à une date intermédiaire.
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 10, Heft 1, S. 105-107
ISSN: 1953-8146
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 17, Heft 3, S. 604-605
ISSN: 1953-8146
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 20, Heft 1, S. 147-151
ISSN: 1953-8146
Sur la couverture du volume d'Etudes archéologiques dirigé par Paul COURBIN, on distingue le quadrillage d'une fouille moderne, celle qu'a organisée P. Courbin à Argos lorsqu'il était secrétaire général de l'École d'Athènes. L'ouvrage se présente donc comme un manifeste au service d'une nouvelle conception de l'archéologie, l'ancienne étant celle qui « suivait les murs » afin de dégager au plus vite le plan des édifices, recueillait un peu en vrac le matériel et, malgré tous les progrès accomplis depuis la Renaissance, persistait à « chasser » l'objet. L'évolution dans ces domaines a été plus rapide à l'étranger, dans les pays anglo-saxons notamment, qu'en France, et c'est principalement à Sir Mortimer Weelher, dont l'ouvrage Archeology from the Earth, suffisamment célèbre outre Manche pour avoir été republié en livre de poche, demeure la bible de l'archéologue-stratigraphe, que l'on doit la mise au point de la méthode dite du quadrillage, ou des carrés, méthode du reste infiniment plus souple qu'on ne pouvait le supposer a priori. Mais bien que les Études archéologiques soient avant tout un recueil méthodologique, il s'agit dans ce livre d'infiniment plus que d'une initiation aux techniques modernes. Comme le montre bien P. Courbin dans sa préface, l'ouvrage s'adresse aussi aux historiens mis au défi, sur un ton parfois un peu provocant, sommés de s'adapter ou de périr. On songe au choc qu'ont dû ressentir les lecteurs des premiers travaux d'Ernest Labrousse sur l'histoire des prix au XVIIIe siècle.
In: L' actualité de l'histoire: bulletin trimestriel de l'Inst. Français d'Histoire Sociale, Heft 12, S. 1
In: L' actualité de l'histoire: bulletin trimestriel de l'Inst. Français d'Histoire Sociale, Heft 22, S. 1
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 13, Heft 1, S. 140-149
ISSN: 1953-8146
Le Cinéma est « entré dans l'histoire » depuis plus d'un demi-siècle : la « belle époque » le pratiquait déjà avec ravissement et les cinéastes nous ont eux-mêmes restitué la joie des pionniers et fait l'éloge des grands ancêtres (Le Silence est d'or). Toute cette magie dont s'entoure le cinéma explique sans doute la lenteur avec laquelle la réflexion des sociologues et des historiens s'est emparée de cet art « qui est plus qu'un art », de ce langage universel, aujourd'hui pratiqué sur toute la planète. Et puis, cinquante ans c'est peut-être un temps bien court pour la réflexion collective et la recherche efficace.Cependant, depuis la Seconde guerre mondiale, les histoires du cinéma se multiplient et les études approfondies qui, à partir d'analyses sur le langage filmique, la fréquentation des salles, l'industrie, le commerce cinématographiques soulignent avec force la place prise par le cinéma dans notre civilisation.
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 20, Heft 5, S. 923-938
ISSN: 1953-8146
L'Histoire, de par son étymologie même, a d'abord été information et récit. Elle est encore au pluriel chez Tacite et, au Moyen Age, elle est « Chroniques ». C'est un lieu commun (mais peut-être n'est-il pas inutile à notre propos de le rappeler), que l'histoire a progressé en refusant les perspectives de la « petite histoire » ou des histoires, ou en tentant de les soumettre à des réflexions plus larges qui, au lieu de s'hypnotiser sur le détail contingent, tenteraient — car il n'y a de science que du général — de dégager des constantes. L'histoire « historisante », ou « événementielle », selon les néologismes peu euphoniques mais désormais classiques de Paul Janet, ne constitue plus qu'une sorte de matériau brut de l'Histoire. Un phénomène qu'il faut déchiffrer et analyser pour le rendre maniable au niveau de la réflexion scientifique.
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 13, Heft 1, S. 110-114
ISSN: 1953-8146
L'attitude des historiens à l'égard de la linguistique illustre particulièrement bien la notion de rapprochements nécessaires entre les diverses sciences de l'homme, qui est un des passe-partout méthodologiques d'aujourd'hui. Rappelons tout d'abord que Marc Bloch lui-même, après avoir fait dans son Apologie pour l'Histoire l'éloge de la sémantique historique dont les historiens de jadis, tel Fustel de Coulanges, ont laissé « d'admirables modèles », proteste avec insistance contre « l'absurde paralogisme » qui permet aux historiens « d'ignorer les acquisitions fondamentales de la linguistique ». Et, payant d'exemple, il nous offre les pages remarquables de l'analyse lexicologique du système féodal. De même, Petit-Dutaillis commence son Histoire des Communes par une mise au point lexicographique. Pourtant si, à partir de ces encouragements et de cet exemple, nous définissons l'attitude de l'historien à l'égard de la linguistique, nous constatons que les données lexicales l'aident à « comprendre » telle situation historique, à déchiffrer tel contenu historique, l'objet véritable de son étude se trouvant ailleurs, « derrière le mur du langage »; il reconnaît aux mots leur valeur de témoins, caractéristiques de telle attitude ou de tel état, et les utilise à ce titre, parallèlement à d'autres matériaux historiques.
In: Bibliothèque des sciences humaines
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 18, Heft 6, S. 1128-1132
ISSN: 1953-8146
La thèse principale de M. Jean Dubois, Le vocabulaire politique et social en France de 1869 à 1872, à travers les oeuvres des écrivains, les revues et les journaux, semble, par son seul titre, relever de l'historien. Mais sans nier aucunement l'histoire, son auteur ne s'y intéresse pas au premier chef : en l'occurrence, le matériau de son travail est historique, mais la fin qu'il se propose, la méthode qu'il élabore ne le sont pas. D'où la surprise d'un historien découvrant sous ce titre rassurant une étude totalement différente de ces travaux d'histoire de la langue qui lui sont depuis longtemps indispensables et familiers.
In: Revue économique, Band 7, Heft 3, S. 401
ISSN: 1950-6694
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 14, Heft 1, S. 3-34
ISSN: 1953-8146
Les rapports entre l'histoire du climat et l'histoire des hommes n'ont plus cette importance, ce caractère d'urgence qu'ils eurent jusqu'au XVIIIesiècle dans des sociétés essentiellement agricoles, dominées par le problème toujours difficile des subsistances. Malheureusement, sur les températures et les précipitations, ces sociétés de type traditionnel ne nous ont pratiquement pas laissé de séries d'observations longues, continues, quantitatives, homogènes. Du fait de cette absence de documentation immédiate et solide, le problème des fluctuations météorologiques et de leur incidence sur l'histoire économique a été souvent mal posé, et passablement embrouillé. Aussi notre propos, dans cet article, est-il essentiellement méthodologique ; plutôt que des solutions exhaustives qui n'existent pas encore, nous voulons signaler les voies d'accès qui peuvent mener à un début de solution concrète.