Faisant suite à une première tentative en 1962 sous l'impulsion de l'Alliance pour le progrès, une deuxième loi de réforme agraire est promulguée en Janvier 1975 au Honduras. L'originalité de cette dernière réside dans le mode d'organisation préconisé : La terre ne sera distribuée qu'à des groupes de paysans pour être travaillée collectivement, la forme juridique de ces groupes pourra être la coopérative de production ou l'entreprise associative paysanne dont Les statuts sont esquissés dans la loi.
Faisant suite à une première tentative en 1962 sous l'impulsion de l'Alliance pour le progrès, une deuxième loi de réforme agraire est promulguée en Janvier 1975 au Honduras. L'originalité de cette dernière réside dans le mode d'organisation préconisé : La terre ne sera distribuée qu'à des groupes de paysans pour être travaillée collectivement, la forme juridique de ces groupes pourra être la coopérative de production ou l'entreprise associative paysanne dont Les statuts sont esquissés dans la loi.
Faisant suite à une première tentative en 1962 sous l'impulsion de l'Alliance pour le progrès, une deuxième loi de réforme agraire est promulguée en Janvier 1975 au Honduras. L'originalité de cette dernière réside dans le mode d'organisation préconisé : La terre ne sera distribuée qu'à des groupes de paysans pour être travaillée collectivement, la forme juridique de ces groupes pourra être la coopérative de production ou l'entreprise associative paysanne dont Les statuts sont esquissés dans la loi.
La réforme dans le domaine de la santé amorcée au début des années 1990 en Amérique latine reposait sur une volonté clairement exprimée d'améliorer la qualité, l'équité et l'efficacité des systèmes de santé. La présente étude visait l'analyse des changements introduits par cette réforme au Honduras, en considérant le contexte de mondialisation. Plus concrètement, on a étudié comment ces changements ont eu un impact sur les déterminants sociaux de la santé et l'équité, dans le but d'apprécier la situation du droit à la santé dans ce pays suite à plus de 10 ans de réformes. Un premier article présente les résultats d'une revue critique de la littérature sur les réformes de la santé en Amérique latine où nous proposons une analyse qui prend en compte les processus provoqués par la mondialisation, l'évolution du rôle des États et les relations entre les échelles globale, nationale et locale en regard des changements observés. Nous y identifions différents processus de transnationalisation de la santé, qui se sont manifestés sous quatre formes de mondialisation portées par un réseau d'acteurs globaux qui ont promu un projet réformiste orienté vers le marché. Le deuxième article porte sur une recherche action participative menée pour documenter le cas hondurien avec une combinaison de techniques : entrevues en profondeur, groupes de discussion, observation participante, analyse de données secondaires. À partir de cette analyse, une série d'actions a été mise en place : réunions avec des organisations, forum public, interventions dans les médias (presse, radio et télévision). Cette démarche méthodologique a aussi permis l'émergence d'une organisation toujours active trois ans après la fin de la recherche, la Iniciativa Hondurena por el Derecho a la Salud (Initiative Hondurienne pour le Droit à la Santé). Finalement, dans le troisième article, nous présentons les résultats empiriques du travail et nous concluons que les changements observés s'insèrent dans deux types de transnationalisation de la santé combinés avec deux modes de globalisation, s'inscrivant dans une logique contradictoire avec le droit à la santé et l'équité.
This research develops within the linguistic community Tolpán in The Flower Mountain in Honduras. Its purpose is to describe the sociolinguistic situation by identifying signs of threat or danger to the Tol language, or conversely of vitality for the future of this language.For the last three years we have been involved in an investigation that through interviews and empirical observations has lead to the following results: Tol is a language that is still alive, the transmission mechanism is generational, representations of the speakers about their language are positive, Tol is regarded as a representative feature of their culture, which is organized around a strong living collective imagination.However, we have also identified some elements that do not sustained the perpetuation of this language: the invasion of its physical area by the Spanish language area, nonverbal behavior that paradoxically denies the discourse of tol speakers, and asymmetrical communication exchanges, among others. This picture evokes a situation of diglossia, where Tol language is Spanish- language dominated and the dominant language.We take responsibility to say that tol is seriously threatened despite some evidence in its favor in order to revitalize the language, some urgent measures could be taken: tol schooling, recognition to official status, and community integration of Tol as equal to other Honduran languages in the social, political, cultural and economic field as a whole.This study could have not been possible without the collaboration of the Tolpan mediators, the help of friends who in the area of their possibilities, and the love and passion they share for languages have lent a helping hand and to whom I gratefully thank ; Esta investigacion se desarrolla al seno de la comunidad lingüistica tolpan de la Montana de la Flor en Honduras. El proposito es describir su situacion sociolingüistica mediante la identificacion de indicios de amenaza o peligro para la lengua tol, o por el contrario de vitalidad para el futuro de ésta ...
This research develops within the linguistic community Tolpán in The Flower Mountain in Honduras. Its purpose is to describe the sociolinguistic situation by identifying signs of threat or danger to the Tol language, or conversely of vitality for the future of this language.For the last three years we have been involved in an investigation that through interviews and empirical observations has lead to the following results: Tol is a language that is still alive, the transmission mechanism is generational, representations of the speakers about their language are positive, Tol is regarded as a representative feature of their culture, which is organized around a strong living collective imagination.However, we have also identified some elements that do not sustained the perpetuation of this language: the invasion of its physical area by the Spanish language area, nonverbal behavior that paradoxically denies the discourse of tol speakers, and asymmetrical communication exchanges, among others. This picture evokes a situation of diglossia, where Tol language is Spanish- language dominated and the dominant language.We take responsibility to say that tol is seriously threatened despite some evidence in its favor in order to revitalize the language, some urgent measures could be taken: tol schooling, recognition to official status, and community integration of Tol as equal to other Honduran languages in the social, political, cultural and economic field as a whole.This study could have not been possible without the collaboration of the Tolpan mediators, the help of friends who in the area of their possibilities, and the love and passion they share for languages have lent a helping hand and to whom I gratefully thank ; Esta investigacion se desarrolla al seno de la comunidad lingüistica tolpan de la Montana de la Flor en Honduras. El proposito es describir su situacion sociolingüistica mediante la identificacion de indicios de amenaza o peligro para la lengua tol, o por el contrario de vitalidad para el futuro de ésta lengua.La investigacion a través de entrevistas y observaciones empiricas nos conducen a los resultados siguientes: strata de una lengua que vive aun, su mecanismo de transmision es generacional, las representaciones de los hablantes acerca de su lengua son positivas, el tol es considerado coma un rasgo representativo de su cultura, la que se organizan en torno a un imaginario colectivo viviente y solido.No obstante, se han identificado algunos elementos que no favorecen esta lengua: la invasion del espacio lingüistico del espanol lengua oficial, el comportamiento no verbal que paradojicamente niega el discurso de los hablantes tol, los intercambios asimétricos de comunicacion, entre otros. Es evidente entonces una diglosia donde la lengua tol es la lengua dominada y espanol la lengua dominante.El tol es pues una lengua hondurena seriamente amenazada a pesar de algunos indicios en su favor. Con el fin de vitalizar esta lengua, se podrian tomar algunas medidas urgentes: la escolarizacion en tol, el reconocimienta un estatus de oficialidad, y la integracion de la comunidad tolpan como igual a otros Hondurenos en el campo social, politico, economico y sobre toda cultural. Este trabajo no hubiese sida posible sin la colaboracion de los mediadores tolpans, o la ayuda de amigos que comparten la pasion par las lenguas, cada uno desde su area y sus posibilidades. ; Cette recherche a été développée au sein de la communauté linguistique tolpan dans la Montagne de la fleur au Honduras. Son but est décrire leur situation sociolinguistique et se demander si elle réunit des éléments de menace, voire de danger pour la langue tol, ou au contraire de vitalité pour l'avenir. La mise en place d'un dispositif de recherche, par entretiens et observations empiriques nous a conduit aux résultats suivants : il s'agit d'une langue qui vit encore, son mécanisme de transmission est générationnel, les représentations des locuteurs sont positives sur leur langue, elle est perçue comme un des traits représentatifs de leur culture, elle même organisée autour d'un imaginaire collectif bien vivace. Nonobstant, nous avons mis au jour certains éléments qui semblent ne pas favoriser cette langue: l'envahissement de l'espace linguistique par l'espagnol langue officielle, le comportement non verbal qui paradoxalement semble nier le discours de fierté des Tolpans, les échanges asymétriques de communication, entre autres. Ce panorama évoque une situation diglossique où la langue tol est la langue dominée et l'espagnol la langue dominante.Donc, le tol, langue locale hondurienne fortement menacée malgré certains indices qui comptent en sa faveur. Des mesures urgentes seraient à prendre pour sa vitalisation: la scolarisation en langue tol, sa reconnaissance par un statut d'officialité et l'intégration de sa communauté tolpan comme égale aux autres Honduriens en termes sociaux, politiques, économiques et surtout culturels. Ce travail n'aurait pas pu être réalisé sans la collaboration des médiateurs tolpans, ou l'aide des amis qui partagent la passion pour les langues.
This research develops within the linguistic community Tolpán in The Flower Mountain in Honduras. Its purpose is to describe the sociolinguistic situation by identifying signs of threat or danger to the Tol language, or conversely of vitality for the future of this language.For the last three years we have been involved in an investigation that through interviews and empirical observations has lead to the following results: Tol is a language that is still alive, the transmission mechanism is generational, representations of the speakers about their language are positive, Tol is regarded as a representative feature of their culture, which is organized around a strong living collective imagination.However, we have also identified some elements that do not sustained the perpetuation of this language: the invasion of its physical area by the Spanish language area, nonverbal behavior that paradoxically denies the discourse of tol speakers, and asymmetrical communication exchanges, among others. This picture evokes a situation of diglossia, where Tol language is Spanish- language dominated and the dominant language.We take responsibility to say that tol is seriously threatened despite some evidence in its favor in order to revitalize the language, some urgent measures could be taken: tol schooling, recognition to official status, and community integration of Tol as equal to other Honduran languages in the social, political, cultural and economic field as a whole.This study could have not been possible without the collaboration of the Tolpan mediators, the help of friends who in the area of their possibilities, and the love and passion they share for languages have lent a helping hand and to whom I gratefully thank ; Esta investigacion se desarrolla al seno de la comunidad lingüistica tolpan de la Montana de la Flor en Honduras. El proposito es describir su situacion sociolingüistica mediante la identificacion de indicios de amenaza o peligro para la lengua tol, o por el contrario de vitalidad para el futuro de ésta lengua.La investigacion a través de entrevistas y observaciones empiricas nos conducen a los resultados siguientes: strata de una lengua que vive aun, su mecanismo de transmision es generacional, las representaciones de los hablantes acerca de su lengua son positivas, el tol es considerado coma un rasgo representativo de su cultura, la que se organizan en torno a un imaginario colectivo viviente y solido.No obstante, se han identificado algunos elementos que no favorecen esta lengua: la invasion del espacio lingüistico del espanol lengua oficial, el comportamiento no verbal que paradojicamente niega el discurso de los hablantes tol, los intercambios asimétricos de comunicacion, entre otros. Es evidente entonces una diglosia donde la lengua tol es la lengua dominada y espanol la lengua dominante.El tol es pues una lengua hondurena seriamente amenazada a pesar de algunos indicios en su favor. Con el fin de vitalizar esta lengua, se podrian tomar algunas medidas urgentes: la escolarizacion en tol, el reconocimienta un estatus de oficialidad, y la integracion de la comunidad tolpan como igual a otros Hondurenos en el campo social, politico, economico y sobre toda cultural. Este trabajo no hubiese sida posible sin la colaboracion de los mediadores tolpans, o la ayuda de amigos que comparten la pasion par las lenguas, cada uno desde su area y sus posibilidades. ; Cette recherche a été développée au sein de la communauté linguistique tolpan dans la Montagne de la fleur au Honduras. Son but est décrire leur situation sociolinguistique et se demander si elle réunit des éléments de menace, voire de danger pour la langue tol, ou au contraire de vitalité pour l'avenir. La mise en place d'un dispositif de recherche, par entretiens et observations empiriques nous a conduit aux résultats suivants : il s'agit d'une langue qui vit encore, son mécanisme de transmission est générationnel, les représentations des locuteurs sont positives sur leur langue, elle est perçue comme un des traits représentatifs de leur culture, elle même organisée autour d'un imaginaire collectif bien vivace. Nonobstant, nous avons mis au jour certains éléments qui semblent ne pas favoriser cette langue: l'envahissement de l'espace linguistique par l'espagnol langue officielle, le comportement non verbal qui paradoxalement semble nier le discours de fierté des Tolpans, les échanges asymétriques de communication, entre autres. Ce panorama évoque une situation diglossique où la langue tol est la langue dominée et l'espagnol la langue dominante.Donc, le tol, langue locale hondurienne fortement menacée malgré certains indices qui comptent en sa faveur. Des mesures urgentes seraient à prendre pour sa vitalisation: la scolarisation en langue tol, sa reconnaissance par un statut d'officialité et l'intégration de sa communauté tolpan comme égale aux autres Honduriens en termes sociaux, politiques, économiques et surtout culturels. Ce travail n'aurait pas pu être réalisé sans la collaboration des médiateurs tolpans, ou l'aide des amis qui partagent la passion pour les langues.
Contribution à la session « Changement climatique ». ; International audience ; Dans cette communication, nous analysons le cas de la mise en œuvre de deux politiques climatiques de pays du Sud, le Honduras et la Colombie, afin de comprendre les freins à leur mise en œuvre et leur capacité à modifier les pratiques des producteurs.
Contribution à la session « Changement climatique ». ; International audience ; Dans cette communication, nous analysons le cas de la mise en œuvre de deux politiques climatiques de pays du Sud, le Honduras et la Colombie, afin de comprendre les freins à leur mise en œuvre et leur capacité à modifier les pratiques des producteurs.
Contribution à la session « Changement climatique ». ; International audience ; Dans cette communication, nous analysons le cas de la mise en œuvre de deux politiques climatiques de pays du Sud, le Honduras et la Colombie, afin de comprendre les freins à leur mise en œuvre et leur capacité à modifier les pratiques des producteurs.
Contribution à la session « Changement climatique ». ; International audience ; Dans cette communication, nous analysons le cas de la mise en œuvre de deux politiques climatiques de pays du Sud, le Honduras et la Colombie, afin de comprendre les freins à leur mise en œuvre et leur capacité à modifier les pratiques des producteurs.
Contribution à la session « Changement climatique ». ; International audience ; Dans cette communication, nous analysons le cas de la mise en œuvre de deux politiques climatiques de pays du Sud, le Honduras et la Colombie, afin de comprendre les freins à leur mise en œuvre et leur capacité à modifier les pratiques des producteurs.
Le calendrier électoral des années 2018 et 2019 étant particulièrement chargé, 2017 s'estapparentée à un lever de rideau. Seules trois élections présidentielles ont eu lieu (Equateur,Chili, Honduras), dont une (Chili) s'est traduite par une alternance importante qui vientconfirmer le virage conservateur de l'Amérique du Sud. En Equateur, Lenín Moreno, longtempsvice-président du pays, est parvenu à l'emporter de justesse, ce qui n'annonce pasnécessairement la poursuite de la révolution citoyenne de Correa. Au Honduras aussi lacontinuité a prévalu, avec la réélection très controversée de Hernández.
Le calendrier électoral des années 2018 et 2019 étant particulièrement chargé, 2017 s'estapparentée à un lever de rideau. Seules trois élections présidentielles ont eu lieu (Equateur,Chili, Honduras), dont une (Chili) s'est traduite par une alternance importante qui vientconfirmer le virage conservateur de l'Amérique du Sud. En Equateur, Lenín Moreno, longtempsvice-président du pays, est parvenu à l'emporter de justesse, ce qui n'annonce pasnécessairement la poursuite de la révolution citoyenne de Correa. Au Honduras aussi lacontinuité a prévalu, avec la réélection très controversée de Hernández.