Grammaire transformationnelle et idéologie politique
In: L Homme et la société, Band 28, Heft 1, S. 93-111
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In: L Homme et la société, Band 28, Heft 1, S. 93-111
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Band 29, Heft 1, S. 147-167
ISSN: 1950-6708
Résumé Récemment les manifestations racistes et xénophobes semblent se multiplier dans les stades au point qu'hommes politiques, dirigeants sportifs, voire le pape en personne, les dénoncent et annoncent des mesures pour éradiquer le phénomène. Mais ces problèmes sont ils si récents ? L'annonce de mesures pour éradiquer ce qui se donne à voir dans les stades de football ne répond elle pas de la logique de l'urgence médiatique face à un trouble de « l'ordre en public » ? Ces prises de position amalgament de fait des manifestations et des comportements qui n'ont bien souvent rien à voir entre eux, bien que hautement condamnables, au lieu de chercher à interpréter ce qui se donne à voir dans les stades afin d'adapter les réponses politiques et sociales et tenter de s'en prémunir. C'est à l'analyse des idéologies existantes ou émergentes dans les stades, réalisée à partir d'une recherche sur le hooliganisme commencée depuis bientôt dix ans que s'intéresse cet article, en examinant à travers différents exemples de manifestations racistes les constructions identitaires et sociales mais aussi les processus sociaux à l'œuvre dans les tribunes des stades européens.
In: Revue d'études comparatives est-ouest: RECEO, Band 8, Heft 4, S. 157-189
ISSN: 2259-6100
Engagée dans un processus de révolution sociale, la Corée du Nord a choisi la voie socialiste pour atteindre simultanément deux objectifs : l'intégration politique et le développement économique. Dans cette entreprise historique, elle a créé une idéologie d'organisation appelée « chuch'e » (attitude de maître de son destin) qui sert à la fois à la destruction des structures mentales traditionnelles du peuple et à l'encadrement, autour du parti omnipotent, des masses populaires sur la base de nouvelles valeurs. Au terme d'une trentaine d'années d'existence, le régime a réussi son projet politique : la Corée du Nord apparaît aujourd'hui comme une des entités politiques les plus rigoureusement organisées du globe. Le régime s'efforce maintenant d'institutionaliser cette organisation comme en témoigne le nouvel ordre constitutionnel adopté en décembre 1972. Cependant, la personnalisation du pouvoir est si poussée qu'il est du moins prématuré de dire que l'organisation a d'ores et déjà accompli une transition décisive à l'institution.
Le développement économique a provoqué une transformation profonde de la société : la réforme agraire et l'industrialisation ont abouti au remplacement de l'élite rurale traditionnelle par la classe ouvrière tandis que la collectivisation de l'économie a changé l'organisation du travail. Sur ce dernier point, en particulier, il est à noter que la Corée du Nord a, au cours de son expérience, développé des méthodes de gestion (mouvement de Ch'ollima, méthode de Ch'ongsanri et système de Taean) qui peuvent être considérées comme originales même si elles comportent des affinités avec les méthodes chinoises dues à l'émulation ou à des circonstances historico-culturelles. Le bilan global du développement économique est positif dans la mesure où il s'est effectué dans un court laps de temps sans aliéner l'indépendance nationale. Toutefois, l'économie nord-coréenne se trouve aujourd'hui affrontée à de multiples contradictions qui sont apparues soit dans la structure industrielle, soit dans les échanges extérieurs.
En dépit d'un certain succès obtenu sur le plan de l'intégration politique et du développement économique, la Corée du Nord, faute de pouvoir s'imposer vis-à-vis de la population du Sud comme l'incarnation de la légitimité nationale, n'a pas réussi à ouvrir des horizons nouveaux en matière de réunification du pays, tâche suprême du régime. Toutefois, elle s'efforce depuis quelques années de débloquer la situation notamment en tentant une ouverture à l'Ouest et en s'appuyant sur la solidarité du tiers monde.
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 84, Heft 4, S. 187-191
ISSN: 0295-2319
In: Revue française d'histoire des idées politiques, Band 13, Heft 1, S. 3-24
ISSN: 2119-3851
Résumé Les auteurs proposent de concevoir les idéologies politiques comme des « trames », c'est-à-dire des véhicules de narration qui organisent la production de récits identitaires. Cette proposition, de pair avec l'analyse compréhensive des idéologies, pourrait apporter une solution aux problèmes liés au changement et à la permanence de ces procédés rhétoriques, thématiques, symboliques, etc. Pour illustrer cette théorie, les auteurs analysent le cas de la Navarre depuis le dernier tiers du XIX e siècle. On peut ainsi observer comment l'affrontement de deux trames idéologiques a provoqué le grave conflit d'identité dont souffre cette communauté depuis la transition démocratique.
In: L Homme et la société, Band 31, Heft 1, S. 185-194
In: Diasporas, Band 9, Heft 1, S. 222-240
Cet article évoque la façon dont des militants dalits («intouchables») de la diaspora indienne ont transposé l'idéologie d'Ambedkar, leader du mouvement indien d'émancipation des dalits, en contexte diasporique. En revenant sur les grandes étapes et les principaux acteurs de cette mobilisation transnationale, l'auteur souligne le rôle d'une idéologie politique et d'un habitus militant dans l'émergence d'une conscience de diaspora.
In: Sociologie du travail, Band 8, Heft 4, S. 368-388
Dans quelle mesure les idéologies des syndicats orientent-elles efficacement leur action économique ?
Une enquête sur des groupes de militants appartenant à huit fédérations syndicales essaie de montrer comment cette idéologie a une traduction opératoire dans les attitudes à l'égard de la négociation. A ces attitudes sont liées non seulement des différences dans les modes d'action, qu on peut classer sur une dimension action diversifiée - action coordonnée , mais aussi des différences dans l'organisation même de la fédération , qui permettent d' élaborer une typologie bi-polaire. On vérifie enfin que la politique des salaires des fédérations syndicales est en corrélation avec ces caractéristiques.
In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Band 61, Heft 2, S. 41-47
ISSN: 2102-5991
Avant de rejoindre Carnegie, Amal Saad Ghorayeb, a enseigné les sciences politiques à la Lebanese American University, à Beyrouth. Elle était également consultante au sein du Beirut Center for Research and Information, un organisme reconnu et spécialisé dans les recherches concernant l'opinion publique. Revenant sur la formation du Parti de Dieu Amal Saad Ghorayeb analyse ses évolutions récentes sur la scène politique libanaise.
In: Bulletin d'histoire politique, Band 30, Heft 3, S. 7-14
ISSN: 1929-7653
In: La revue internationale et stratégique: revue trimestrielle publiée par l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Band 69, Heft 1, S. 55-68
Résumé La stratégie politique iranienne a voulu se présenter comme une rupture politique, à vocation panislamique. Portée par l'Ayatollah Khomeyni, cette philosophie politique vît ses effets escomptés avec le retour de politiques plus modérées. Sa mort confronta la République islamique à un choix : Hachémi Rasfandjani, remettra l'Iran dans le jeu international en conciliant pragmatisme et valeurs idéologiques. En 2005, M. Ahmadinejad arrive au pouvoir. Ses déclarations sur l'État hébreu, et sa position sur le nucléaire, amènent à se demander si l'Iran ne revient pas à une politique d'exportation de la révolution. Il est important de placer ces éléments dans le contexte historique de la République islamique afin de mieux cerner si la politique étrangère de l'Iran reprend une tournure idéologique ou reste sur une voie pragmatique.
In: Critique internationale, Band n o 32, Heft 3, S. 153-171
ISSN: 1777-554X
In: Défense nationale: problèmes politiques, économiques, scientifiques, militaires, Band 39, S. 23-42
ISSN: 0035-1075, 0336-1489
In: Politique: revue de la Société Québécoise de Science Politique, Heft 13, S. 63
In: Cahiers du monde russe et soviétique, Band 30, Heft 3, S. 255-284
Michael Confino, Ideology and semantics: the political vocabulary of the Russian anarchists.
This article deals with the formation of the political terminology (and of the specific jargon) of the Russian anarchists as expressed in their publications and in their everyday discourse and utterances (speeches, lectures, private letters). This distinctive anarchist terminology was shaped by two main factors: first, by the need of words and terms (of a "language") different from those of their nearest political and ideological adversaries, that is - in the present case - the left in general and the revolutionary groupings in particular.
The continuous debate with the Marxists and the Russian Social Democrats (Bolsheviks and Mensheviks alike) was one of the sources for the formation of an important and significant set of terms reflecting, at one and the same time, the ideological differences between the two movements, and the strong disdain of the anarchists for "state socialists" and all brands of "authoritarian socialism".
Another area which generated an original and interesting constellation of terms and buzzwords was the terrorist action and the "expropriations" (eksy). Finally, the study examines the widespread use of war metaphors in the writings and everyday speech of the anarchists, a linguistic phenomenon rather surprising and paradoxical in a political milieu so strongly committed to combat all and any kind of militarism.
Throughout the article an attempt has been made, whenever possible, to translate the Russian anarchists' terms and jargon words, by French equivalents used during the same period in the anarchist groups in France.