Les Idéologies politiques
In: Revue française de sociologie, Band 16, Heft 1, S. 134
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In: Revue française de sociologie, Band 16, Heft 1, S. 134
In: L Homme et la société, Band 28, Heft 1, S. 93-111
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Band 29, Heft 1, S. 147-167
ISSN: 1950-6708
Résumé Récemment les manifestations racistes et xénophobes semblent se multiplier dans les stades au point qu'hommes politiques, dirigeants sportifs, voire le pape en personne, les dénoncent et annoncent des mesures pour éradiquer le phénomène. Mais ces problèmes sont ils si récents ? L'annonce de mesures pour éradiquer ce qui se donne à voir dans les stades de football ne répond elle pas de la logique de l'urgence médiatique face à un trouble de « l'ordre en public » ? Ces prises de position amalgament de fait des manifestations et des comportements qui n'ont bien souvent rien à voir entre eux, bien que hautement condamnables, au lieu de chercher à interpréter ce qui se donne à voir dans les stades afin d'adapter les réponses politiques et sociales et tenter de s'en prémunir. C'est à l'analyse des idéologies existantes ou émergentes dans les stades, réalisée à partir d'une recherche sur le hooliganisme commencée depuis bientôt dix ans que s'intéresse cet article, en examinant à travers différents exemples de manifestations racistes les constructions identitaires et sociales mais aussi les processus sociaux à l'œuvre dans les tribunes des stades européens.
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Heft 29, S. 147-168
ISSN: 1291-1941
In: Revue d'études comparatives est-ouest: RECEO, Band 8, Heft 4, S. 157-189
ISSN: 2259-6100
Engagée dans un processus de révolution sociale, la Corée du Nord a choisi la voie socialiste pour atteindre simultanément deux objectifs : l'intégration politique et le développement économique. Dans cette entreprise historique, elle a créé une idéologie d'organisation appelée « chuch'e » (attitude de maître de son destin) qui sert à la fois à la destruction des structures mentales traditionnelles du peuple et à l'encadrement, autour du parti omnipotent, des masses populaires sur la base de nouvelles valeurs. Au terme d'une trentaine d'années d'existence, le régime a réussi son projet politique : la Corée du Nord apparaît aujourd'hui comme une des entités politiques les plus rigoureusement organisées du globe. Le régime s'efforce maintenant d'institutionaliser cette organisation comme en témoigne le nouvel ordre constitutionnel adopté en décembre 1972. Cependant, la personnalisation du pouvoir est si poussée qu'il est du moins prématuré de dire que l'organisation a d'ores et déjà accompli une transition décisive à l'institution.
Le développement économique a provoqué une transformation profonde de la société : la réforme agraire et l'industrialisation ont abouti au remplacement de l'élite rurale traditionnelle par la classe ouvrière tandis que la collectivisation de l'économie a changé l'organisation du travail. Sur ce dernier point, en particulier, il est à noter que la Corée du Nord a, au cours de son expérience, développé des méthodes de gestion (mouvement de Ch'ollima, méthode de Ch'ongsanri et système de Taean) qui peuvent être considérées comme originales même si elles comportent des affinités avec les méthodes chinoises dues à l'émulation ou à des circonstances historico-culturelles. Le bilan global du développement économique est positif dans la mesure où il s'est effectué dans un court laps de temps sans aliéner l'indépendance nationale. Toutefois, l'économie nord-coréenne se trouve aujourd'hui affrontée à de multiples contradictions qui sont apparues soit dans la structure industrielle, soit dans les échanges extérieurs.
En dépit d'un certain succès obtenu sur le plan de l'intégration politique et du développement économique, la Corée du Nord, faute de pouvoir s'imposer vis-à-vis de la population du Sud comme l'incarnation de la légitimité nationale, n'a pas réussi à ouvrir des horizons nouveaux en matière de réunification du pays, tâche suprême du régime. Toutefois, elle s'efforce depuis quelques années de débloquer la situation notamment en tentant une ouverture à l'Ouest et en s'appuyant sur la solidarité du tiers monde.
In: Revue française de science politique, Band 59, Heft 6, S. VI-VI
ISSN: 1950-6686
In: Civilisations: revue internationale d'anthropologie et de sciences humaines, Heft 43-2, S. 15-44
ISSN: 2032-0442
In: Défense nationale: problèmes politiques, économiques, scientifiques, militaires, Band 52, Heft 9, S. 99-110
ISSN: 0035-1075, 0336-1489
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 84, Heft 4, S. 187-191
ISSN: 0295-2319
In: Le mouvement social, Band 227, Heft 2, S. X-X
ISSN: 1961-8646
In: Canadian journal of political science: CJPS = Revue canadienne de science politique, Band 42, Heft 3, S. 813-815
ISSN: 1744-9324
In: Altralang journal, Band 4, Heft 2, S. 48-69
ISSN: 2710-8619
Semiotic Analysis of a Coat of Arms: Political Ideology and Development Project Carried by the Emblem of the Burkina Faso Revolution (1983-1987)
ABSTRACT: This article aims to make a semiotic analysis of a national emblem, that of Burkinaa Faso, adopted during the period of the Democratic and Popular Revolution, and used precisely from 1984 to 1997. It is a reflection that fits globally in the wake of visual semiotics based on the work of Roland Barthes (1964) and the Group μ with a view to carrying out this reading activity applied to a photographic image. Thus, it will take into account the circularity between plastic signs and iconic signs on the one hand and will also take into account the complementarity between icono-plastic signs and linguistic signs on the other hand. This reflection examines the means and strategies deployed by the enunciator to transmit a statement carrying a political discourse towards the enunciatee. To do so, it starts from the principle that this national emblem is intended above all to be a signifying system who's overall meaning conveys a political ideology and a very discernible endogenous development project.
RESUME : Cet article vise à faire une analyse sémiotique d'un emblème national, celui du Burkina Faso, adopté pendant la période de la Révolution démocratique et populaire, et utilisé précisément de 1984 à 1997. Il s'agit d'une réflexion qui s'inscrit globalement dans le sillage de la sémiotique visuelle en s'appuyant sur les travaux de Roland Barthes (1964) et du Groupe μ en vue de mener à bien cette activité de lecture appliquée à une image photographique. Ainsi, elle tiendra compte de la circularité entre signes plastiques et signes iconiques d'une part et tiendra compte aussi de la complémentarité entre signes icono-plastiques et signes linguistiques d'autre part. Cette réflexion examine les moyens et stratégies déployés par l'énonciateur pour transmettre un énoncé porteur d'un discours politique à l'endroit de l'énonciataire. Pour se faire, elle part du principe que cet emblème national se veut avant tout un système signifiant dont le signifié global véhicule une idéologie politique et un projet de développement endogène fort décelables.
In: Revue française de science politique, Band 67, Heft 4, S. XIII-XIII
ISSN: 1950-6686
In: Canadian journal of political science: CJPS = Revue canadienne de science politique, Band 50, Heft 1, S. 345-350
ISSN: 1744-9324
Dans un numéro de la revuePolitiqueconsacré à l'évolution de la discipline au Québec, un auteur notait que les articles réunis à cette occasion ne recouvraient pas tous les champs de la science politique québécoise (Landry, 1993: 7–19). La théorie politique, comprise au sens large du terme, avait notamment été délaissée au profit d'études sur les politiques publiques et les institutions. Or, à l'instar de leurs collègues ailleurs au pays, les politologues québécois ont pourtant réfléchi aux questions politiques en y apportant un regard théorique ancré dans une réalité sociale particulière différente de celle prévalant au Canada anglais. Désireux de mieux comprendre l'évolution de leur société, des politologues ont privilégié quelques objets d'analyse dont celui de l'État et de la nature des idéologies politiques québécoises.
In: Revue française d'histoire des idées politiques, Band 13, Heft 1, S. 3-24
ISSN: 2119-3851
Résumé Les auteurs proposent de concevoir les idéologies politiques comme des « trames », c'est-à-dire des véhicules de narration qui organisent la production de récits identitaires. Cette proposition, de pair avec l'analyse compréhensive des idéologies, pourrait apporter une solution aux problèmes liés au changement et à la permanence de ces procédés rhétoriques, thématiques, symboliques, etc. Pour illustrer cette théorie, les auteurs analysent le cas de la Navarre depuis le dernier tiers du XIX e siècle. On peut ainsi observer comment l'affrontement de deux trames idéologiques a provoqué le grave conflit d'identité dont souffre cette communauté depuis la transition démocratique.