Graffiti et identités urbaines dans les quartiers populaires à Alger
In: Insaniyat: revue algérienne d'anthropologie et de sciences sociales, Heft 85-86, S. 153-171
ISSN: 2253-0738
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In: Insaniyat: revue algérienne d'anthropologie et de sciences sociales, Heft 85-86, S. 153-171
ISSN: 2253-0738
Mon intervention portera sur les raisons qui font que le patrimoine urbain et architectural à Beyrouth ne peut être sauvegardé. En quelque sorte, l'intervention va à contre-courant des autres papiers, qui sont bien plus optimistes. La ligne directrice de ma pensée est que les différents stades que le capitalisme a traversés depuis le milieu du XIXe siècle ont généré des formes architecturales et urbaines différents à Beyrouth ; celles-ci sont simplement l'expression matérielle des enjeux des acteurs sociaux du capitalisme libanais, régional ou mondial. Il s'en suit que le débat sur le patrimoine est celui de la relation entre l'espace et sa valeur marchande ou symbolique déterminée par des acteurs de l'économie à des moments historiques précis. Comprendre l'échec des politiques de sauvegarde du patrimoine à Beyrouth (ou au Liban) renvoie donc à saisir les logiques de production de l'espace urbain selon les intérêts de groupes au pouvoir au cœur du dispositif du capitalisme et de ses relais.
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Mon intervention portera sur les raisons qui font que le patrimoine urbain et architectural à Beyrouth ne peut être sauvegardé. En quelque sorte, l'intervention va à contre-courant des autres papiers, qui sont bien plus optimistes. La ligne directrice de ma pensée est que les différents stades que le capitalisme a traversés depuis le milieu du XIXe siècle ont généré des formes architecturales et urbaines différents à Beyrouth ; celles-ci sont simplement l'expression matérielle des enjeux des acteurs sociaux du capitalisme libanais, régional ou mondial. Il s'en suit que le débat sur le patrimoine est celui de la relation entre l'espace et sa valeur marchande ou symbolique déterminée par des acteurs de l'économie à des moments historiques précis. Comprendre l'échec des politiques de sauvegarde du patrimoine à Beyrouth (ou au Liban) renvoie donc à saisir les logiques de production de l'espace urbain selon les intérêts de groupes au pouvoir au cœur du dispositif du capitalisme et de ses relais.
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Mon intervention portera sur les raisons qui font que le patrimoine urbain et architectural à Beyrouth ne peut être sauvegardé. En quelque sorte, l'intervention va à contre-courant des autres papiers, qui sont bien plus optimistes. La ligne directrice de ma pensée est que les différents stades que le capitalisme a traversés depuis le milieu du XIXe siècle ont généré des formes architecturales et urbaines différents à Beyrouth ; celles-ci sont simplement l'expression matérielle des enjeux des acteurs sociaux du capitalisme libanais, régional ou mondial. Il s'en suit que le débat sur le patrimoine est celui de la relation entre l'espace et sa valeur marchande ou symbolique déterminée par des acteurs de l'économie à des moments historiques précis. Comprendre l'échec des politiques de sauvegarde du patrimoine à Beyrouth (ou au Liban) renvoie donc à saisir les logiques de production de l'espace urbain selon les intérêts de groupes au pouvoir au cœur du dispositif du capitalisme et de ses relais.
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In: Collection "Villes et entreprises"
In: Collection Espaces discursifs
In: Diasporas: circulations, migrations, histoire, Heft 28, S. 85-104
ISSN: 2431-1472
In: Studies in European urban history, SEUH 32
my speech will focus on the reasons why the urban and architectural heritage in Beirut cannot be safeguarded. In some way, the intervention goes against other papers, which are much more optimistic. My thinking is that the different stages that capitalism has gone through since the mid-19th century have generated different architectural and urban forms in Beirut; these are merely a material expression of the challenges facing the social actors of Lebanese, regional or global capitalism. It follows that the debate on heritage is that of the relationship between space and its market or symbolic value determined by economic actors at specific historical points in time. Understanding the failure of policies to safeguard heritage in Beirut (or Lebanon) therefore means grasping the production logic of urban areas in accordance with the interests of groups in power at the heart of capitalism and its relays. ; Mon intervention portera sur les raisons qui font que le patrimoine urbain et architectural à Beyrouth ne peut être sauvegardé. En quelque sorte, l'intervention va à contre-courant des autres papiers, qui sont bien plus optimistes. La ligne directrice de ma pensée est que les différents stades que le capitalisme a traversés depuis le milieu du XIXe siècle ont généré des formes architecturales et urbaines différents à Beyrouth ; celles-ci sont simplement l'expression matérielle des enjeux des acteurs sociaux du capitalisme libanais, régional ou mondial. Il s'en suit que le débat sur le patrimoine est celui de la relation entre l'espace et sa valeur marchande ou symbolique déterminée par des acteurs de l'économie à des moments historiques précis. Comprendre l'échec des politiques de sauvegarde du patrimoine à Beyrouth (ou au Liban) renvoie donc à saisir les logiques de production de l'espace urbain selon les intérêts de groupes au pouvoir au cœur du dispositif du capitalisme et de ses relais.
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In: Connexe: les espaces postcommunistes en question(s), Band 6, S. 117-154
ISSN: 2673-2750
Le paysage urbain est un révélateur de l'organisation d'une société ainsi que des stratégies politiques et sociales qui s'y développent. Kaliningrad n'est à ce titre pas en reste. La ville russe, dont la région éponyme est enclavée au sein de l'Union européenne, a connu de nombreuses ruptures historiques que l'on retrouve dans son aménagement. Königsberg, ville acquise par l'Union soviétique en 1946 après la fin de la Seconde Guerre mondiale, est renommée Kaliningrad et doit modéliser sa nouvelle identité soviétique. Le passé allemand de la ville est effacé des narrations officielles. Véritable trophée de guerre, l'aménagement de la ville structure l'organisation de la vie sociale et célèbre la victoire soviétique par de nombreux monuments. À la fin du XXe siècle, Kaliningrad retrouve Königsberg, la ville allemande dont il ne reste que peu de traces matérielles. L'ouverture historiographique s'accompagne d'un processus de rematérialisation de l'identité allemande dans le paysage urbain, qui devient un nouvel attribut identitaire pour la ville autant qu'une attraction touristique dissonante. Cette période est synonyme d'autonomie importante pour les autorités locales à la suite de la chute de l'URSS, avant d'être interrompue au début des années 2000 par le renforcement de la verticale du pouvoir fédéral et l'affirmation nationale russe dans les espaces urbains à Kaliningrad. Les débats récurrents pour renommer la ville n'aboutiront pas. À travers ces ruptures, la population locale se ménage un espace identitaire propre, sans se distancier pour autant de l'appartenance russe. Un phénomène qu'illustre particulièrement l'appellation locale de la ville actuelle par ses jeunes habitants : « Kenig », forme raccourcie de Königsberg.
In: Sprache - Kultur - Gesellschaft 6
International audience ; L'identité est une construction permanente et collective, largement inconsciente bien que de nature politique et idéologique (sujette à des manipulations multiples), bien qu'empreinte aussi de réflexivité. Elle s'exprime par des individus qui la formulent et la diffusent. Cette disposition à repérer le même et le différent, dans l'espace et dans le temps, est indispensable à la reconnaissance de soi et des autres. Elle est également essentielle à l'établissement de la conviction de chaque individu d'appartenir à un, voire à plusieurs ensembles sociaux et territoriaux cohérents. Elle se caractérise par une communauté de valeurs et de traits culturels, d'objectifs et d'enjeux sociaux, par celle d'une même langue et d'une même histoire, souvent, mais pas de manière obligatoire, par l'appropriation d'un territoire commun : quartier, ville, agglomération en milieu urbain. L'idée est répandue qu'une identité sociale engendre des comportements assez voisins, bien que nullement automatiques, chez les personnes la partageant.
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International audience ; L'identité est une construction permanente et collective, largement inconsciente bien que de nature politique et idéologique (sujette à des manipulations multiples), bien qu'empreinte aussi de réflexivité. Elle s'exprime par des individus qui la formulent et la diffusent. Cette disposition à repérer le même et le différent, dans l'espace et dans le temps, est indispensable à la reconnaissance de soi et des autres. Elle est également essentielle à l'établissement de la conviction de chaque individu d'appartenir à un, voire à plusieurs ensembles sociaux et territoriaux cohérents. Elle se caractérise par une communauté de valeurs et de traits culturels, d'objectifs et d'enjeux sociaux, par celle d'une même langue et d'une même histoire, souvent, mais pas de manière obligatoire, par l'appropriation d'un territoire commun : quartier, ville, agglomération en milieu urbain. L'idée est répandue qu'une identité sociale engendre des comportements assez voisins, bien que nullement automatiques, chez les personnes la partageant.
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International audience ; L'identité est une construction permanente et collective, largement inconsciente bien que de nature politique et idéologique (sujette à des manipulations multiples), bien qu'empreinte aussi de réflexivité. Elle s'exprime par des individus qui la formulent et la diffusent. Cette disposition à repérer le même et le différent, dans l'espace et dans le temps, est indispensable à la reconnaissance de soi et des autres. Elle est également essentielle à l'établissement de la conviction de chaque individu d'appartenir à un, voire à plusieurs ensembles sociaux et territoriaux cohérents. Elle se caractérise par une communauté de valeurs et de traits culturels, d'objectifs et d'enjeux sociaux, par celle d'une même langue et d'une même histoire, souvent, mais pas de manière obligatoire, par l'appropriation d'un territoire commun : quartier, ville, agglomération en milieu urbain. L'idée est répandue qu'une identité sociale engendre des comportements assez voisins, bien que nullement automatiques, chez les personnes la partageant.
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In: Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée 107/110