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Examines the evolution of politics surrounding right of asylum, French nationality, integration of immigrants, their rights and demographics, French cooperation with their countries of origin, and the European Convention of Immigrants' Rights; 13 articles.

In this article, the authors demonstrate that immigration control must be seen as a rationing of access to a rare commodity to which a multitude have an equal right. The article infers two possible criteria for the selection of candidates for immigration, neither of which permits the destination country's political community to select systematically immigrants for their own interests. Adapted from the source document.

Aujourd'hui et pour la première fois depuis la suspension de l'immigration du travail en 1974, le discours public en matière d'immigration repose non plus sur l'idée de cessation des flux d'immigration économique et de canalisation des autres flux mais sur la substitution d'une immigration dite « subie », c'est-à-dire reposant sur l'exercice d'un droit fondamental à une immigration « choisie » strictement économique et dirigée vers les secteurs déficitaires en main-d'œuvre. Les statistiques disponibles nous permettent de dépasser la construction politique qui voudrait que l'immigration économique serait choisie et utile à la France, et l'immigration familiale, un fardeau. Dans la réalité, il ne s'agit nullement de rejeter l'immigration dans son principe mais plutôt de conjuguer une fermeté politique et des exigences économiques.

Résumé Nous montrons que le contrôle de l'immigration doit être vu comme un rationnement de l'accès à un bien rare auquel une pluralité ont également droit. Nous en déduisons deux règles possibles de sélection des candidats à l'immigration, dont aucune ne permet à la communauté politique d'accueil de sélectionner systématiquement les immigrés en fonction de ses propres intérêts.

Le colloque d'Evry de juin 1992 sur le thème Immigration et développement de la vallée du fleuve Sénégal a été co-organisé par l'Institut Panos et neuf associations et fédérations représentant 175 villages. Pour la première fois dans l'histoire de l'immigration de la vallée, Maliens, Mauritaniens et Sénégalais se retrouvaient et leurs associations réalisaient une manifestation commune. Pour la première fois, aussi, ces mêmes associations rassemblaient leurs partenaires, qu'ils soient issus des organisations non gouvernementales, des villes jumelées, des pouvoirs publics du Nord et du Sud.

The aim of this article is to show that refusing to legalize the status of undocumented immigrants who have been long-term residents is a serious violation of human rights. The "right to have rights" a term coined by Hannah Arendt and developed by Sheila Benhabib A should be construed first and foremost as the right to a legal existence. We take issue with consequentialists who warn that legalizing the status of undocumented aliens will encourage further undesirable immigration, for withholding legal status in order to deter illegal newcomers is neither efficacious nor just. We conclude that "selective" as opposed to "endured" immigration policies are ethically untenable. Adapted from the source document.

Résumé La police des étrangers entre inéluctablement en conflit avec les libertés, surtout lorsque l'accent est mis sur la sélection des flux migratoires et la répression de l'immigration irrégulière. Cela conduit à conférer à l'administration et à la police des moyens et des marges de manœuvre accrus qui ont des conséquences négatives sur les libertés individuelles des étrangers mais aussi de leur entourage ou des personnes qui les aident. Mais, si l'on prend du recul, ces quinze dernières années, on ne peut qu'être frappé par l'opposition entre les progrès remarquables s'agissant de l'admission des étrangers aux différents droits et libertés collectifs et l'approfondissement du principe d'égalité d'une part, et une régression marquée de la jouissance effective des libertés attachées à la personne qui sont prises dans l'étau des politiques sélectives et répressives d'autre part.