L'auteur se demande si le fonctionnement du système d'autogestion yougoslave se traduit par des inégalités croissantes, en particulier depuis la réforme décentralisatrice de 1965, et tente d'apporter à cette question des éléments de réponse. Il tire trois conclusions majeures de son analyse : 1) la répartition des revenus au sein du secteur socialiste présente, dans l'ensemble, un caractère fortement égalitaire, qui n'a nullement été remis en cause par les conséquences de la réforme centralisatrice de 1965 ; 2) les disparités les plus graves se situent hors secteur socialiste, qu'il s'agisse de la mise à profit par les entrepreneurs privés des déséquilibres du marché ou de l'infériorité générale des revenus paysans ; et 3) les différentes « dimensions » de l'inégalité témoignent d'un comportement très variable : réduction continue des écarts hiérarchiques ; tendance à l'accentuation cumulative des écarts interentreprises et interbranches, plus ou moins efficacement tenue en échec par la multiplication des procédures de concertation sociale ; stabilisation précaire des écarts de revenus interrégionaux.
Les bouleversements en cours en Union soviétique devraient avoir, au-delà de leurs conséquences macroéconomiques et extérieures souvent évoquées dans les analyses récentes, une incidence profonde sur les inégalités de revenu entre les ménages soviétiques et entre les Républiques. A la veille des réformes entreprises par M. Gorbatchev, le système soviétique de répartition, bien que fondé sur des principes égalitaristes, engendrait des disparités substantielles : un éventail assez large des salaires, des inégalités sensibles de revenu et de niveau de vie et, quels que soient les critères choisis, une pauvreté endémique pour une fraction importante de la population. En outre, la comparaison des données de répartition par République révèle une profonde hétérogénéité des situations régionales, notamment un clivage net entre les Républiques du nord — relativement plus riches et plus égalitaires — et les Républiques du sud — plus pauvres et plus inégalitaires. Le système de protection sociale préexistant, parce qu'il n'avait pour ambition que de compléter les mécanismes de répartition issus de la détermination centralisée des salaires et des prix, ne pourra pas survivre à la transformation économique en cours. Les divers programmes de transition vers l'économie de marché, qui ont été proposés au cours des deux dernières années, prévoyaient tous une libéralisation des salaires et des prix et une refonte complète du système de protection sociale. Alors que certaines mesures importantes avaient déjà été adoptées, les événements récents ont remis en cause l'architecture même du système et la plus grande incertitude demeure quant à son évolution.
Résumé.Les auteurs examinent les effets de la crise économique sur l'emploi, les rémunérations, les inégalités et la pauvreté dans l'Union européenne entre 2008 et 2010, notamment dans cinq pays: Allemagne, Danemark, Espagne, Royaume‐Uni et Slovaquie. Après une présentation des études antérieures, ils constatent, à ce premier stade de la crise, un comportement contracyclique des salaires réels, à la différence de ce que l'on observait lors des précédentes récessions. S'agissant des inégalités et de la pauvreté, l'intensité et la direction de leur évolution varient considérablement. Toutefois, les inégalités pourraient s'aggraver en raison des effets régressifs des politiques d'austérité annoncées ou engagées.
Ce rapport analyse les inégalités de revenu dans le bassin arachidier sénégalais, une des principales régions de production agricole pluviale du pays, qui concentre la plus une grande partie de la population rurale. Les données utilisées proviennent d'une enquête menée par le Projet d'Appui aux Politiques Agricoles (PAPA) auprès des producteurs de céréales et légumineuses. L'échantillon des producteurs du bassin arachidier compte 1770 ménages (dont 103 dirigés par des femmes). Le calcul du coefficient de Gini, l'analyse de sa décomposition par source de revenus et la caractérisation des sources de revenus ont permis de faire un état des lieux des inégalités. De façon globale, les résultats montrent un taux de pauvreté très élevé (90% des ménages en dessous du seuil de 598 FCFA (0,91€/équivalent adulte/jour) et des inégalités importantes : - En termes de revenus pour tout l'échantillon : le coefficient de Gini est de 0,44 (légèrement supérieur à celui du Sénégal qui était de 0,4 en 2011). Les revenus totaux annuels des 20% des ménages les plus riches sont dix fois plus élevés que ceux des 20% les plus pauvres. - Selon le genre du chef de ménage : un revenu médian par ménage significativement inférieur (407 500 FCFA/an contre 550 000) et un taux de pauvreté plus élevé (94% contre 89%) chez les ménages dirigés par des femmes (seulement 6% de l'échantillon). - Spatiale : il existe une hétérogénéité de revenu marquée entre département (3 fois plus élevés à Nioro qu'à Diourbel), mais ces inégalités inter-département sont plus faibles que les inégalités intra-département. Les inégalités sont également légèrement plus élevées dans les zones bénéficiant d'une pluviométrie moyenne plus forte. - En fonction de la qualité pluviométrique de l'année : on montre ici que les exploitations ayant connu en 2016 une pluviométrie meilleure par rapport à la moyenne connaissent un revenu médian et des inégalités de revenu plus élevés (+42% de revenu médian par rapport aux exploitations avec une année 2016 sèche et +17% d'écart relatif interquartile). Cet effet est encore plus fort si on s'intéresse uniquement aux revenus agricoles. Conformément à l'approche par les moyens d'existence, les inégalités de revenus se retrouvent également dans les principaux facteurs de production. Ainsi, les 20% des exploitations les plus riches ont une superficie 3 fois supérieure aux 20% les plus pauvres, elles ont également des meilleurs rendements agricoles dus notamment à une plus grande utilisation des intrants chimiques et du matériel agricole. Les plus riches ont également des revenus plus diversifiés même si les revenus agricoles restent dans tous les cas très majoritaires (part de 90% pour les plus pauvres contre 76% pour les plus riches) par rapport aux autres types de revenus (transferts, revenus non agricoles, revenus de l'élevage). Par ailleurs, l'analyse des élasticités Gini montre que seule une augmentation des revenus agricoles (en maintenant les autres types de revenus constants) permet de réduire les inégalités de revenus. La diversification des sources de revenus permet quant à elle de réduire les différences de revenus entre les zones de faible et de forte pluviométrie moyenne : on passe ainsi d'un ratio (revenu médian zone humide/revenu médian zone sèche) de 1,62 avec seulement les revenus agricoles à 1,14 en prenant en compte les autres sources de revenus.
Le vieillissement est souvent synonyme de perte d'autonomie. Pourtant ce processus est relativement long. La perte d'autonomie se développant, elle demande à être compensée de manière adaptée. Dans ce cadre et en réponse à une demande sociale, s'est mis en place un ensemble de structures qui tantôt financent, tantôt coordonnent les aides permettant le maintien de l'autonomie à domicile. À partir de données d'abord nationales, puis d'une étude de « cas » sur un territoire communal particulier, cet article vise à mieux comprendre le fonctionnement des deux principaux acteurs de l'aide à domicile que sont les centres locaux d'informations et de communications (Clic) et l'allocation personnalisée d'autonomie (APA). En nous intéressant au différentiel d'adhésion à ces mécanismes ou structures d'aide entre populations riches et pauvres, on fait apparaître leurs différentes fonctions et leurs effets sur l'autonomie. Alors que la perte d'autonomie est un phénomène diachronique modulable, les outils mis en place sont-ils les plus à même d'accompagner le phénomène de perte d'autonomie ? Plus largement, l'article s'intéresse aux inégalités de revenu dans la perte d'autonomie et dans l'accès au mécanisme de compensation économique qu'est l'APA.
Résumé Dans cet article, nous supposons que l'effet des envois de fonds des migrants sur les inégalités de revenu dépend de « qui » migre, plus précisément, de la place que le ménage dont est issu le migrant occupe dans la distribution du revenu au sein du pays d'origine. Afin de révéler cette information au niveau macroéconomique, nous introduisons, dans une équation d'inégalités, des non-linéarités selon le niveau de développement du pays d'origine, les coûts de la migration et le taux d'émigration des individus qualifiés. À partir d'un large échantillon composé de quatre-vingts pays en développement couvrant la période 1970-2000 et en tenant compte de l'endogénéité des envois de fonds des migrants, le présent article met en évidence des caractéristiques propres aux pays en développement dans lesquels les envois de fonds des migrants réduisent les inégalités. Il s'agit des pays à revenu par habitant relativement élevé, où les coûts de la migration sont faibles et, enfin, des pays affichant une faible proportion de migrants qualifiés. Une analyse régionale vient enfin confirmer nos résultats.
Chapter I, entitled "Indian income inequality dynamics, 1922-2015: From British Raj to Billionaire Raj?" , discusses the methodological issues at stake when reconstructing historical income inequality series in a country as populated as India, but with very scarce data. The chapter shows that despite many important data limitations, one can combine tax data, surveys and national accounts in a systematic manner to reconstruct income inequality estimates robust to a wide range of alternative strategies. In the case of India, the results are striking as they reveal that income inequality is currently at its highest level since the creation of the Indian Income tax in 1922. The top 1% capture more than 22% of national income today, up from 6% in the mid-1980s, when the top 1% captured about 6% of total income. Chapter II, entitled "Building a global income distribution brick by brick" , builds on chapter I (and many other similar endeavors carried out by my colleagues at the WIL) to construct a global distribution of income based on a systematic combination of tax, survey data and national accounts. Our results are notable as some go against preconceived ideas on globalization and its impacts on economic inequality. In particular, we show that the global top 1% captured twice as much global income growth as the bottom 50% since 1980. We demonstrate that inequality increased, rather than decreased between world individuals since 1980, despite strong growth in the emerging world. In other words, rising inequality within countries was stronger than the effect of reduced inequality between countries since 1980. Looking into the future, the chapter also reveals that under "Business as Usual", global inequality is likely to further rise (despite strong growth in emerging regions) contrary to what has been argued in academic and public debates on the matter. The Appendices to the chapter present the details of the method and reveal that our results are robust alternative strategies to account for missing data at the country level.How to move from global income inequality to global environmental inequality? A first step is to understand the role of income and non-income drivers of individual pollution levels within countries. This is the work that is discussed in Chapter III, entitled "Are younger generations higher carbon emitters than their elders?" , which focuses on the determinants of individual level CO2 emissions and focus on the role of income, technology and other factors, such as date of birth. We show that the French baby-boom generation emitted relatively more CO2 than their parents and their children, throughout their lifetime (about 20% more direct CO2 emissions). This is due to a combination of income, technological lock-in and cultural effects. Chapter IV, entitled "Carbon and inequality: From Kyoto to Paris" , builds on the results obtained in the previous chapters to construct a global distribution of carbon emissions. At the time of writing this chapter, global income inequality estimates presented in Chapter II were not available, so we had to rely on work done by other researchers to obtain global income series (Lakner and Milanovic, 2015). These were corrected with tax data and then used to reconstruct a global carbon emissions database. We show that the top 10% emitters account for about 45% of global emissions today and that twenty years ago, global inequality of carbon emissions was essentially a between-country inequality phenomena. Today, the situation is being reversed as within-country emissions inequality accounts for as much of global emissions inequality as the between-country dimension. On the basis of our results, we propose schemes to better share contributions to climate adaptation funds. The history of climate negotiations shows the extreme difficulty to implement any kinds of allocation rules to share a climate burden. ; Cette thèse porte sur la dynamique des inégalités de revenu et de pollution entre individus, à l'intérieur des pays et au niveau mondial. Plus précisément, l'objectif de ces travaux est de mieux mesurer et mieux comprendre les déterminants de la dynamique sur moyen ou long terme des inégalités de revenu à l'échelle d'un pays (chapitre I) ou au niveau mondial (chapitre II). Il s'agit également de mieux comprendre et mesurer les liens articulant les inégalités de revenu aux inégalités environnementales au niveau national (chapitre III) et mondial (chapitre IV). Enfin, la thèse discute de l'impact des indicateurs de mesure des inégalités sur l'action politique (chapitres V et VI).
Chapter I, entitled "Indian income inequality dynamics, 1922-2015: From British Raj to Billionaire Raj?" , discusses the methodological issues at stake when reconstructing historical income inequality series in a country as populated as India, but with very scarce data. The chapter shows that despite many important data limitations, one can combine tax data, surveys and national accounts in a systematic manner to reconstruct income inequality estimates robust to a wide range of alternative strategies. In the case of India, the results are striking as they reveal that income inequality is currently at its highest level since the creation of the Indian Income tax in 1922. The top 1% capture more than 22% of national income today, up from 6% in the mid-1980s, when the top 1% captured about 6% of total income. Chapter II, entitled "Building a global income distribution brick by brick" , builds on chapter I (and many other similar endeavors carried out by my colleagues at the WIL) to construct a global distribution of income based on a systematic combination of tax, survey data and national accounts. Our results are notable as some go against preconceived ideas on globalization and its impacts on economic inequality. In particular, we show that the global top 1% captured twice as much global income growth as the bottom 50% since 1980. We demonstrate that inequality increased, rather than decreased between world individuals since 1980, despite strong growth in the emerging world. In other words, rising inequality within countries was stronger than the effect of reduced inequality between countries since 1980. Looking into the future, the chapter also reveals that under "Business as Usual", global inequality is likely to further rise (despite strong growth in emerging regions) contrary to what has been argued in academic and public debates on the matter. The Appendices to the chapter present the details of the method and reveal that our results are robust alternative strategies to account for missing data at the country level.How to move from global income inequality to global environmental inequality? A first step is to understand the role of income and non-income drivers of individual pollution levels within countries. This is the work that is discussed in Chapter III, entitled "Are younger generations higher carbon emitters than their elders?" , which focuses on the determinants of individual level CO2 emissions and focus on the role of income, technology and other factors, such as date of birth. We show that the French baby-boom generation emitted relatively more CO2 than their parents and their children, throughout their lifetime (about 20% more direct CO2 emissions). This is due to a combination of income, technological lock-in and cultural effects. Chapter IV, entitled "Carbon and inequality: From Kyoto to Paris" , builds on the results obtained in the previous chapters to construct a global distribution of carbon emissions. At the time of writing this chapter, global income inequality estimates presented in Chapter II were not available, so we had to rely on work done by other researchers to obtain global income series (Lakner and Milanovic, 2015). These were corrected with tax data and then used to reconstruct a global carbon emissions database. We show that the top 10% emitters account for about 45% of global emissions today and that twenty years ago, global inequality of carbon emissions was essentially a between-country inequality phenomena. Today, the situation is being reversed as within-country emissions inequality accounts for as much of global emissions inequality as the between-country dimension. On the basis of our results, we propose schemes to better share contributions to climate adaptation funds. The history of climate negotiations shows the extreme difficulty to implement any kinds of allocation rules to share a climate burden. ; Cette thèse porte sur la dynamique des inégalités de revenu et de pollution entre individus, à l'intérieur des pays et au niveau mondial. Plus précisément, l'objectif de ces travaux est de mieux mesurer et mieux comprendre les déterminants de la dynamique sur moyen ou long terme des inégalités de revenu à l'échelle d'un pays (chapitre I) ou au niveau mondial (chapitre II). Il s'agit également de mieux comprendre et mesurer les liens articulant les inégalités de revenu aux inégalités environnementales au niveau national (chapitre III) et mondial (chapitre IV). Enfin, la thèse discute de l'impact des indicateurs de mesure des inégalités sur l'action politique (chapitres V et VI).
Chapter I, entitled "Indian income inequality dynamics, 1922-2015: From British Raj to Billionaire Raj?" , discusses the methodological issues at stake when reconstructing historical income inequality series in a country as populated as India, but with very scarce data. The chapter shows that despite many important data limitations, one can combine tax data, surveys and national accounts in a systematic manner to reconstruct income inequality estimates robust to a wide range of alternative strategies. In the case of India, the results are striking as they reveal that income inequality is currently at its highest level since the creation of the Indian Income tax in 1922. The top 1% capture more than 22% of national income today, up from 6% in the mid-1980s, when the top 1% captured about 6% of total income. Chapter II, entitled "Building a global income distribution brick by brick" , builds on chapter I (and many other similar endeavors carried out by my colleagues at the WIL) to construct a global distribution of income based on a systematic combination of tax, survey data and national accounts. Our results are notable as some go against preconceived ideas on globalization and its impacts on economic inequality. In particular, we show that the global top 1% captured twice as much global income growth as the bottom 50% since 1980. We demonstrate that inequality increased, rather than decreased between world individuals since 1980, despite strong growth in the emerging world. In other words, rising inequality within countries was stronger than the effect of reduced inequality between countries since 1980. Looking into the future, the chapter also reveals that under "Business as Usual", global inequality is likely to further rise (despite strong growth in emerging regions) contrary to what has been argued in academic and public debates on the matter. The Appendices to the chapter present the details of the method and reveal that our results are robust alternative strategies to account for missing data at the country level.How to move from global income inequality to global environmental inequality? A first step is to understand the role of income and non-income drivers of individual pollution levels within countries. This is the work that is discussed in Chapter III, entitled "Are younger generations higher carbon emitters than their elders?" , which focuses on the determinants of individual level CO2 emissions and focus on the role of income, technology and other factors, such as date of birth. We show that the French baby-boom generation emitted relatively more CO2 than their parents and their children, throughout their lifetime (about 20% more direct CO2 emissions). This is due to a combination of income, technological lock-in and cultural effects. Chapter IV, entitled "Carbon and inequality: From Kyoto to Paris" , builds on the results obtained in the previous chapters to construct a global distribution of carbon emissions. At the time of writing this chapter, global income inequality estimates presented in Chapter II were not available, so we had to rely on work done by other researchers to obtain global income series (Lakner and Milanovic, 2015). These were corrected with tax data and then used to reconstruct a global carbon emissions database. We show that the top 10% emitters account for about 45% of global emissions today and that twenty years ago, global inequality of carbon emissions was essentially a between-country inequality phenomena. Today, the situation is being reversed as within-country emissions inequality accounts for as much of global emissions inequality as the between-country dimension. On the basis of our results, we propose schemes to better share contributions to climate adaptation funds. The history of climate negotiations shows the extreme difficulty to implement any kinds of allocation rules to share a climate burden. ; Cette thèse porte sur la dynamique des inégalités de revenu et de pollution entre individus, à l'intérieur des pays et au niveau mondial. Plus précisément, l'objectif de ces travaux est de mieux mesurer et mieux comprendre les déterminants de la dynamique sur moyen ou long terme des inégalités de revenu à l'échelle d'un pays (chapitre I) ou au niveau mondial (chapitre II). Il s'agit également de mieux comprendre et mesurer les liens articulant les inégalités de revenu aux inégalités environnementales au niveau national (chapitre III) et mondial (chapitre IV). Enfin, la thèse discute de l'impact des indicateurs de mesure des inégalités sur l'action politique (chapitres V et VI).
Résumé.Cette note présente la nouvelle publication annuelle de l'Institut international d'études sociales de l'OIT, le Rapport mondial sur le travail 2008, dont le thème est les inégalités de revenu à l'épreuve de la mondialisation financière. Cette publication tombe à point nommé au moment où l'on s'inquiète de l'ampleur, de la durée et des conséquences économiques et sociales de la crise financière. Le rapport traite des déterminants de l'accroissement des inégalités de revenu, et de ses liens avec la mon‐dialisation financière, les institutions du marché du travail, les emplois – création et caractéristiques –, et les politiques de redistribution.