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The traditional image of South American Indians in loincloths & glittering feather headdresses, or in ponchos playing the panflute, seems definitively out of date. Indians no longer live lives of isolation on their reservations. These days, the continent's 44 million strong indigenous population has organized into a significant social & political force. The election last December of Evo Morales in Bolivia, the good turnout for Ollanta Humala in Peru & the unseating of three presidents under pressure from popular uprisings in Ecuador all show that indigenous movements have reached maturity. Everywhere they are fighting against expropriation of natural resources, against an ultra-liberal economic model which undermines their ancestral values of sharing & solidarity, in order to end their exclusion & subservience. Their aim is to take their destiny into their own hands & impose their vision of the world. But will their powerful North American neighbor eventually weigh in against them? Let us hope not. Adapted from the source document.

Pendant longtemps, Bolívar a emprunté à l'Europe l'image qu'il se faisait de l'Indien. Cette image rousseauiste vola en éclats à Pasto, lorsque la population indigène de la région se souleva en faveur de la monarchie espagnole, et arrêta la marche de l'armée colombienne vers le Pérou. Le « Bon Sauvage » devint alors soudainement un « Affreux Barbare » et il devait toujours le rester. Les décrets indigénistes de Bolívar, inspirés par l'idéologie libérale, jettent définitivement les bases de la politique que les nouvelles républiques latino-américaines allaient mener par la suite, pour faire de l'Indien un citoyen à part entière. Cependant le Libertador ne croît pas possible, ni souhaitable, l'intégration de la population indigène dans la nation en formation. Jusqu'à sa mort, son esprit demeurera hanté par le spectre de la « guerre des castes ».