Quelle insertion professionnelle ?
In: Sciences humaines: SH, Band 325, Heft 5, S. 11-11
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In: Sciences humaines: SH, Band 325, Heft 5, S. 11-11
Face à la croissance du nombre de doctorant.e.s et de titulaires d'un titre de docteur en Fédération Wallonie-Bruxelles, les auteurs de cet article ont voulu saisir leur insertion professionnelle au cours des mois qui suivent la soutenance de la thèse. Pour ce faire, une enquête a été menée en 2017 et 2018 auprès de 268 docteur·es récemment diplomé·es à l'Université Libre de Bruxelles, l'Université de Mons, l'Université Saint-Louis et l'Université catholique de Louvain. Outre le suivi mois par mois de leur insertion sur le marché de l'emploi (statut d'emploi, secteur d'activité…), tenant compte entre autre des champs disciplinaires et du sexe, les auteurs mettent en évidence une relation entre les parcours pré-doctoraux et post-doctoraux. En effet, ils observent que les docteur·es qui ont connu au préalable des situations d'emploi dans d'autres milieux professionnels que l'université, ont une tendance à avoir une insertion dans l'emploi hors université facilitée. La réalisation d'une thèse de doctorat sur fonds propres favorise une trajectoire professionnellement plus précaire après la thèse. Pour celles et ceux qui n'ont connu que la recherche scientifique, soit elles/ils poursuivent une carrière à l'université, soit elles/ils se retrouvent aussi dans des trajectoires marquées par la précarité professionnelle, un peu comme s'il leur était difficile d'envisager un autre horizon professionnel. Avoir un objectif clair en fin de thèse de poursuivre ou non au sein de la carrière académique paraît être un déterminant des trajectoires post-doctorales également. Ces résultats ne sont pas sans interpeller les politiques d'accompagnement et d'éventuels programmes de mentorat que mettent en place les universités.
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In: CFDT: la revue: revue de débats, Heft 95, S. 4-52
ISSN: 1280-8180, 2270-0420
World Affairs Online
International audience ; Depuis la conférence mondiale sur « l'éducation pour tous » de Jomtien en Thaïlande, en 1990, l'option de l'inclusion a tendu à se substituer progressivement à celle de l'intégration dans les politiques publiques concernant les personnes handicapées. Elle a été mise en oeuvre en particulier dans les pays de l'Union Européenne. La France l'a adoptée officiellement à partir de la promulgation de la loi du 11 février 2005. Mais cette option donne lieu à des interprétations et à des pratiques sensiblement différentes, non seulement d'un pays à l'autre, mais à l'intérieur de chaque pays, selon les types de handicap et selon le degré des altérations ou des troubles. Au sein d'un même territoire national, des contrastes s'observent en effet entre les régions dans l'application de cette politique d'inclusion, en particulier en matière de scolarisation, de formation et d'insertion professionnelle. Sous la désignation « jeunes handicapés », nous avons en vue la classe d'âge comprise entre 16 et 26 ans. Pour aborder les problématiques de la formation et de l'insertion professionnelle de ces jeunes, nous avons choisi de confronter des expériences françaises dans leur diversité, à celles menées dans d'autres pays, dans et hors de l'Union Européenne.
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International audience ; Depuis la conférence mondiale sur « l'éducation pour tous » de Jomtien en Thaïlande, en 1990, l'option de l'inclusion a tendu à se substituer progressivement à celle de l'intégration dans les politiques publiques concernant les personnes handicapées. Elle a été mise en oeuvre en particulier dans les pays de l'Union Européenne. La France l'a adoptée officiellement à partir de la promulgation de la loi du 11 février 2005. Mais cette option donne lieu à des interprétations et à des pratiques sensiblement différentes, non seulement d'un pays à l'autre, mais à l'intérieur de chaque pays, selon les types de handicap et selon le degré des altérations ou des troubles. Au sein d'un même territoire national, des contrastes s'observent en effet entre les régions dans l'application de cette politique d'inclusion, en particulier en matière de scolarisation, de formation et d'insertion professionnelle. Sous la désignation « jeunes handicapés », nous avons en vue la classe d'âge comprise entre 16 et 26 ans. Pour aborder les problématiques de la formation et de l'insertion professionnelle de ces jeunes, nous avons choisi de confronter des expériences françaises dans leur diversité, à celles menées dans d'autres pays, dans et hors de l'Union Européenne.
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In: La revue de l'IRES, Heft 21, S. 37-71
ISSN: 1145-1378
World Affairs Online
In: Maghreb, Machrek: revue trimestrielle = al- Maġrib wa-ʾl-mašriq, Heft 211, S. 11-98
ISSN: 1762-3162, 0336-6324, 1241-5294
Progrès et disparités de l'éducation: Algérie, Égypte, Israe͏̈l, Tunisie et Turquie - Rym Krichen, Jamel Trabelsi, Jean-Claude Vérez. - Les inégalités de capital humain au Maroc - Wail benaabdelaali, Said hanchane, Abdelhak kamal. - Le problème de l'insertion professionnelle des diplôms universitaires en Tunisie: le rôle de l'accès aux emplois publics et privés - Mohamed Ali ben Halima, Yusuf Kocoglu, Bassem ben Halima. - L'intention de mobilité internationale des étudiants de l'université de Marrakech - Thomas Dubois, Amine Chamkhi, Aomar Ibourk. - Les déterminants des performances scolaires des élèves marocains - Amina Benbiga, Said Hanchane, Nisrine Idir et Tarek Mostafa
World Affairs Online
In: Collection des rapports / Centre de Recherche pour l'Etude et l'Observation des Conditions de Vie, No 172
World Affairs Online
In: Reliance: revue des situations de handicap, de l'éducation et des sociétés, Band n o 19, Heft 1, S. 42-49
ISSN: 1951-6282
Résumé Pour assurer l'insertion professionnelle des personnes handicapées, la France, depuis l'entre-deux-guerres, pratique une option de traitement préférentiel largement construite et assurée par le monde associatif, qu'il s'agisse du milieu ordinaire ou du milieu protégé. Mais l'insertion professionnelle en milieu ordinaire, traduction de notre volonté égalitaire, se heurte à des réticences provenant des employeurs et est confrontée à des résultats différenciés. Les organismes spécialisés font face à des difficultés qu'ils traitent en sélectionnant leur clientèle.
In: Regards sur l'actualité, Heft 233, S. 12-24
ISSN: 0337-7091
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In: Reliance: revue des situations de handicap, de l'éducation et des sociétés, Band n o 17, Heft 3, S. 108-112
ISSN: 1951-6282
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 66, Heft 3, S. 555-599
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Résumé Depuis un demi-siècle, les départements d'outre-mer (DOM) sont le théâtre de mouvements migratoires intenses où se croisent départs et retours des natifs des DOM et de populations nées en France métropolitaine ou à l'étranger. L'émigration des natifs des DOM, principalement orientée vers la métropole, a pour caractéristique majeure de concerner quasi exclusivement des individus en âge de travailler motivés par les études et l'emploi. Cette étude mesure l'ampleur et décrit la complexité de ces migrations, en s'attachant aux mécanismes de sélection à l'œuvre au départ comme au retour, notamment selon le niveau de diplôme. Il s'agit aussi d'évaluer les conditions de l'insertion des natifs des DOM pendant leur migration et d'apprécier les bénéfices qu'en tirent ceux qui reviennent, en particulier pour les plus jeunes (18 à 34 ans) par comparaison à leurs aînés (35 à 64 ans), afin d'éclairer les évolutions qui, d'une catégorie d'âge à l'autre, ont marqué cette tradition durable et forte de migration. Les résultats inédits des enquêtes Migrations, famille et vieillissement (MFV) et Trajectoires et origines (TeO), associés aux données des recensements dans les DOM et en métropole, offrent la possibilité d'analyses détaillées de la population des natifs des DOM quel que soit leur lieu de résidence, et ainsi de mieux comprendre les dynamiques en cours.