Est-ce le manque de social de travail d'éducation, de normes, de justice qui engendre la violence des populations qui sont victimes de ce manque ? La violence ne serait-elle pas plutôt le résultat d'une hypersocialisation des jeunes appartenant a ces populations , qui ne pour raient exister en dehors de leur groupe, ni s'exprimer autrement que par la violence de ce groupe ? Le remède à la violence impliquerait alors, non l'intégration sociale de ses acteurs mais leur "désocialisation".
Le rapport étudie le phénomène de ségrégation urbaine, obstacle à l'intégration sociale dans de nombreux domaines tels que le travail, l'école, le logement et les équipements collectifs. Les auteurs reviennent en ce sens sur les mécanismes qui alimentent le processus de divergence urbaine. La stratification de l'espace reproduit la stratification sociale, mais elle se transforme en ségrégation urbaine sous l'effet du chômage de masse persistant et agit comme un multiplicateur d'hystérésis (un phénomène peut persister alors même que ses causes ont disparu). L'existence de comportements discriminatoires à l'encontre des populations immigrées ou supposées telles, surreprésentées dans les quartiers défavorisés, aggrave par ailleurs les obstacles à leur intégration sociale. Le rapport conclut à la nécessité de relancer la mobilité sociale et de mettre un oeuvre une égalité plus exigeante que l'égalité formelle dans la conduite des politiques publiques. Ses propositions sont regroupées en trois axes de travail : assurer la connexion sociale, notamment en réduisant la distance physique et sociale à l'emploi, développer des stratégies de cohésion urbaine au niveau de l'ensemble de l'agglomération, lutter beaucoup plus vigoureusement contre les discriminations de toute nature.
Le rapport étudie le phénomène de ségrégation urbaine, obstacle à l'intégration sociale dans de nombreux domaines tels que le travail, l'école, le logement et les équipements collectifs. Les auteurs reviennent en ce sens sur les mécanismes qui alimentent le processus de divergence urbaine. La stratification de l'espace reproduit la stratification sociale, mais elle se transforme en ségrégation urbaine sous l'effet du chômage de masse persistant et agit comme un multiplicateur d'hystérésis (un phénomène peut persister alors même que ses causes ont disparu). L'existence de comportements discriminatoires à l'encontre des populations immigrées ou supposées telles, surreprésentées dans les quartiers défavorisés, aggrave par ailleurs les obstacles à leur intégration sociale. Le rapport conclut à la nécessité de relancer la mobilité sociale et de mettre un oeuvre une égalité plus exigeante que l'égalité formelle dans la conduite des politiques publiques. Ses propositions sont regroupées en trois axes de travail : assurer la connexion sociale, notamment en réduisant la distance physique et sociale à l'emploi, développer des stratégies de cohésion urbaine au niveau de l'ensemble de l'agglomération, lutter beaucoup plus vigoureusement contre les discriminations de toute nature.
Le rapport étudie le phénomène de ségrégation urbaine, obstacle à l'intégration sociale dans de nombreux domaines tels que le travail, l'école, le logement et les équipements collectifs. Les auteurs reviennent en ce sens sur les mécanismes qui alimentent le processus de divergence urbaine. La stratification de l'espace reproduit la stratification sociale, mais elle se transforme en ségrégation urbaine sous l'effet du chômage de masse persistant et agit comme un multiplicateur d'hystérésis (un phénomène peut persister alors même que ses causes ont disparu). L'existence de comportements discriminatoires à l'encontre des populations immigrées ou supposées telles, surreprésentées dans les quartiers défavorisés, aggrave par ailleurs les obstacles à leur intégration sociale. Le rapport conclut à la nécessité de relancer la mobilité sociale et de mettre un oeuvre une égalité plus exigeante que l'égalité formelle dans la conduite des politiques publiques. Ses propositions sont regroupées en trois axes de travail : assurer la connexion sociale, notamment en réduisant la distance physique et sociale à l'emploi, développer des stratégies de cohésion urbaine au niveau de l'ensemble de l'agglomération, lutter beaucoup plus vigoureusement contre les discriminations de toute nature.
Traditional sport is widely part of the measures of social intervention intended to young people in lack of points of references. Some approaches in the field of sociology of sports reveal various forms of deviance within the sports cultural world itself. These new data disturb the instrumental relation which, up to now, associated mechanically social deviance and integration through sports. Would not it be more relevant to consider the issue in terms of sporting deviance and social integration, or still more subtly to view it from the tension between sporting deviance and sporting integration ?
Les conditions de vie et de travail générées par la précarité d'emploi nous apparaissent comme partie prenante de la construction du rapport au travail. Les travailleurs et travailleuses précaires sont susceptibles de vivre intensément la contradiction entre la centralité du travail, comme vecteur d'intégration sociale, et les difficultés à réussir leur intégration professionnelle. Dans le cadre d'une recherche qualitative de type empirique, la reconstitution des trajectoires professionnelles (52) nous a permis de situer les sources de la précarité d'emploi, de dégager les dimensions objectives et subjectives de la précarité et d'analyser ce que représente le travail rémunéré dans une période où l'insécurité relativement à la situation de l'emploi est grandissante.
Ce rapport présente les résultats de la recherche "Voisinages". Elle s'appuie sur deux grandes enquêtes de terrain : une enquête par questionnaires (l'enquête Mon quartier, mes voisins), réalisée en 2018, puis une enquête post-questionnaire par entretiens, réalisée en 2019. Elles ont permis d'étudier les relations de voisinage dans divers types de quartiers et contextes urbains (quartiers bourgeois en ville-centre, quartiers gentrifiés en ville-centre, quartiers populaires en ville-centre, quartiers de mixité sociale programmée, Grands ensembles en rénovation urbaine, petites villes périurbaines, communes périurbaines rurales) en région parisienne et lyonnaise.Cette recherche a été réalisée sous la responsabilité scientifique de Jean-Yves Authier (Professeur de sociologie à l'université Lyon 2) par une équipe de chercheurˑes composée de : Jean-Yves Authier, Loïc Bonneval, Josette Debroux, Laurence Faure, Karine Pietropaoli et Isabelle Mallon (Centre Max Weber), Joanie Cayouette-Remblière et Aurélie Santos (Ined), Eric Charmes (Rives, EVS), Anaïs Collet (SAGE), Colin Giraud (CRESPPA/INRAE) et Hélène Steinmetz (IDEES), avec la contribution de Laure Crépin (CRESPPA). Elle a été financée par l'Union sociale pour l'habitat (USH) – et les Fédérations nationales des Coop'Hlm, des ESH, des OPH et ABC Hlm, Alliade Habitat, Alpes Isère Habitat, APES-DSU, AORiF, AURA Hlm, Grand-Lyon Habitat, Groupe Polylogis, Groupe Valophis, Habitat en région, Paris Habitat, Sacoviv ; l'Agence nationale pour la cohésion des territoires (ANCT) ; l'Institut pour la recherche de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) ; le Plan urbanisme construction architecture (PUCA) ; la Métropole de Lyon et la Ville de Paris.Elle a été gérée administrativement par Kamel Guerchouche (Centre Max Weber).L'enquête « Mon quartier, mes voisins », qui constitue le coeur de cette recherche, a été réalisée sous la direction de Jean-Yves Authier et Joanie Cayouette-Remblière, avec l'appui du service des enquêtes de l'Ined : Gwennaëlle Brilhaut, Géraldine ...