Des Relations internationales aux Études internationales: Éléments de construction d'un champ de recherche et d'action interdisciplinaire
In: Études internationales, Band 40, Heft 3, S. 417
ISSN: 1703-7891
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In: Études internationales, Band 40, Heft 3, S. 417
ISSN: 1703-7891
World Affairs Online
In: Défense nationale et sécurité collective. [Französische Ausgabe], Band 65, Heft 3, S. 97-105
ISSN: 1950-3253, 0336-1489
International audience ; La mondialisation des échanges et la supposée augmentation de l'immigration illégale ont projeté la question de la migration internationale sur le devant de la scène politique et médiatique. En prenant le contre-pied d'une vision trop actuelle, cette étude tente de décrire les migrations internationales à une échelle relativement large (l'Europe) et sur une durée relativement longue (depuis 1945). En faisant cela, elle constate quelques caractéristiques structurantes derrière la variabilité conjoncturelle. Parmi celles-ci, il y a d'abord le retour des colonies qui a lieu dans la plupart des pays européens peu après 1945. Ce retour concerne les anciens empires français, britannique, belge et néerlandais, mais a été le plus massif encore en Allemagne, où affluent des « colons » vivant dans les pays de l'Est, souvent depuis de nombreuses générations. Autre caractéristique fondamentale : l'inversion du sens de la migration européenne. Après un siècle d'émigration massive, l'Europe se transforme en continent d'accueil. L'inversion a été annoncée en France dès la fin du 19e siècle, a gagné l'Europe du Nord dans l'après guerre, notamment au cours des années 60, puis l'Europe du Sud dans les années 90. Seule l'Europe de l'Est ne l'a pas – encore – connue.
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International audience ; La mondialisation des échanges et la supposée augmentation de l'immigration illégale ont projeté la question de la migration internationale sur le devant de la scène politique et médiatique. En prenant le contre-pied d'une vision trop actuelle, cette étude tente de décrire les migrations internationales à une échelle relativement large (l'Europe) et sur une durée relativement longue (depuis 1945). En faisant cela, elle constate quelques caractéristiques structurantes derrière la variabilité conjoncturelle. Parmi celles-ci, il y a d'abord le retour des colonies qui a lieu dans la plupart des pays européens peu après 1945. Ce retour concerne les anciens empires français, britannique, belge et néerlandais, mais a été le plus massif encore en Allemagne, où affluent des « colons » vivant dans les pays de l'Est, souvent depuis de nombreuses générations. Autre caractéristique fondamentale : l'inversion du sens de la migration européenne. Après un siècle d'émigration massive, l'Europe se transforme en continent d'accueil. L'inversion a été annoncée en France dès la fin du 19e siècle, a gagné l'Europe du Nord dans l'après guerre, notamment au cours des années 60, puis l'Europe du Sud dans les années 90. Seule l'Europe de l'Est ne l'a pas – encore – connue.
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International audience ; La mondialisation des échanges et la supposée augmentation de l'immigration illégale ont projeté la question de la migration internationale sur le devant de la scène politique et médiatique. En prenant le contre-pied d'une vision trop actuelle, cette étude tente de décrire les migrations internationales à une échelle relativement large (l'Europe) et sur une durée relativement longue (depuis 1945). En faisant cela, elle constate quelques caractéristiques structurantes derrière la variabilité conjoncturelle. Parmi celles-ci, il y a d'abord le retour des colonies qui a lieu dans la plupart des pays européens peu après 1945. Ce retour concerne les anciens empires français, britannique, belge et néerlandais, mais a été le plus massif encore en Allemagne, où affluent des « colons » vivant dans les pays de l'Est, souvent depuis de nombreuses générations. Autre caractéristique fondamentale : l'inversion du sens de la migration européenne. Après un siècle d'émigration massive, l'Europe se transforme en continent d'accueil. L'inversion a été annoncée en France dès la fin du 19e siècle, a gagné l'Europe du Nord dans l'après guerre, notamment au cours des années 60, puis l'Europe du Sud dans les années 90. Seule l'Europe de l'Est ne l'a pas – encore – connue.
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International audience ; La mondialisation des échanges et la supposée augmentation de l'immigration illégale ont projeté la question de la migration internationale sur le devant de la scène politique et médiatique. En prenant le contre-pied d'une vision trop actuelle, cette étude tente de décrire les migrations internationales à une échelle relativement large (l'Europe) et sur une durée relativement longue (depuis 1945). En faisant cela, elle constate quelques caractéristiques structurantes derrière la variabilité conjoncturelle. Parmi celles-ci, il y a d'abord le retour des colonies qui a lieu dans la plupart des pays européens peu après 1945. Ce retour concerne les anciens empires français, britannique, belge et néerlandais, mais a été le plus massif encore en Allemagne, où affluent des « colons » vivant dans les pays de l'Est, souvent depuis de nombreuses générations. Autre caractéristique fondamentale : l'inversion du sens de la migration européenne. Après un siècle d'émigration massive, l'Europe se transforme en continent d'accueil. L'inversion a été annoncée en France dès la fin du 19e siècle, a gagné l'Europe du Nord dans l'après guerre, notamment au cours des années 60, puis l'Europe du Sud dans les années 90. Seule l'Europe de l'Est ne l'a pas – encore – connue.
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In: http://hdl.handle.net/1866/3100
Dans le cadre de cet article, je veux démontrer la nécessité de développer et d'incorporer les perspectives féministes dans le champ de l'éthique des relations internationales à travers l'examen des contributions respectives de J. A. Tickner, C. MacKinnon, S. Ruddick et M. Nussbaum. Mon hypothèse générale consiste à arguer que la force critique des perspectives féministes en théorie politique représente non seulement une ouverture épistémologique incontournable, mais que celles-ci ouvrent la voie à des méthodes d'investigation et de conceptualisation que l'on doit explorer en vue d'enrichir les théories de justice globale d'une portée pratique plus grande. ; This paper aims to demonstrate the necessity of developing and incorporating feminist perspectives in the field of international ethics, through the examination of important contributions of J. A. Tickner, C. MacKinnon, S. Ruddick and M. Nussbaum. My general hypothesis argues that the critical impact of feminist perspectives in political theory consists not only in the epistemological avenue that they open, but that their methods of investigation and of conceptualization must be thoroughly explored in order to enrich theories of global justice of a greater practical scope.
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In: Annuaire français de droit international, Band 55, Heft 1, S. 331-392
In: Pouvoirs: revue française d'études constitutionelles et politiques, Band 131, Heft 4, S. 113-126
Résumé Placer les animaux dans le champ d'application du droit international et des droits européens paraît devoir les élever à un niveau supérieur correspondant à celui de ces sources externes du droit. Il s'agit donc de vérifier s'ils parviennent à briser les traditions et les archaïsmes au nom desquels la seule sensibilité des animaux domestiques mérite une protection toujours sur le point d'être oubliée quand ils sont considérés comme des produits de masse.
In: Pouvoirs: revue française d'études constitutionnelles et politiques, Heft 131, S. 113-113
ISSN: 0152-0768
In: Politique étrangère: PE ; revue trimestrielle publiée par l'Institut Français des Relations Internationales, Heft 1, S. 189-200
ISSN: 0032-342X
Non-governmental organizations, & among them political foundations, have become important actors in international relations, especially since the end of the Cold War. Americans & Germans hold a prominent position, many of their foundations acting either as a support or as an opposition to their governments. However, the part they played in democratization processes of post-communist societies & in developing countries has not always been well considered. Adapted from the source document.
In: Répertoire de droit international 7
By the prism of the International Peace Bureau (I.P.B.), the international organization established in 1891 and the first mission of which is the organization of the Universal Peace Congresses, this study aims at studying the national and international pacifist logics in the interwar. In perpetual research for financing, the Bureau develops a propaganda policy aiming as well at spreading the message of the peace that to attract the financing. The national pacifist tissue goes out weakened by the First World war and the Bureau tends to autonomiser its activities. It directs then its attention to virgin territories, the Balkans, and tries to create a pacifist dynamics, the beginnings of which are the Balkan Conferences. However, with the of the tensions in the thirties, the Bureau sees its actions restricted gradually. In front of the emergence of new actors, the I.P.B. toughens its political propositions to differ but meets only few echos. Support criticizes of the S.D.N., the hopes that it places in it are disappointed because of a too big laxness. Jealous of an autonomy won on the national societies of the peace, the Bureau sees in the creation of the Rassemblement Universel pour la Paix, the arrival of a competitor and tries then to get closer again to national companies societies, vain efforts. Leaning on an armada of communicationnal tools, the Bureau tries to advance its identity to, at first, claim its autonomy then to join the national societies. However, this flight forward in identical promotion seems to show of a real crisis of its own identity, and can be also, of that more global of the pacifism in the interwar period. ; Par le prisme du Bureau International de la Paix, organisation internationale fondée en 1891 et dont la mission première est l'organisation des Congrès Universels de la Paix, cette étude vise à étudier les logiques pacifistes nationales et internationales dans l'entre-deux guerres. En perpétuelle recherche de financements, le Bureau développe une politique de propagande visant aussi bien à diffuser le message de la paix qu'à attirer les financements. Le tissu pacifiste nationale sort affaibli de la Première Guerre mondiale et le Bureau tend à autonomiser ses activités. Il oriente alors son attention vers des territoires vierges, les Balkans, et tente de créer une dynamique pacifiste dont les prémices sont les Conférences balkaniques. Cependant, avec la montée des tensions dans les années trente, le Bureau voit ses actions restreintes progressivement. Face à l'émergence de nouveaux acteurs, le Bureau radicalise ses propositions politiques pour se différencier mais ne rencontre que peu d'échos. Soutien critique de la S.D.N., les espoirs qu'il place en elle sont déçus du fait d'un trop grand laxisme. Jaloux d'une autonomie gagnée sur les sociétés nationales de la paix, le Bureau voit dans la création du Rassemblement Universel pour la Paix l'arrivée d'un concurrent et cherche alors à se rapprocher de nouveau des sociétés nationales, efforts vains. S'appuyant sur une armada d'outils communicationnels, le Bureau cherche à mettre en avant son identité pour, dans un premier temps, revendiquer son autonomie puis pour se rallier les sociétés nationales. Toutefois, cette fuite en avant dans la promotion identitaire semble témoigner d'une réelle crise de son identité propre, et peut être aussi, de celle plus globale du pacifisme dans l'entre-deux guerre.
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