Perspectives internationales
In: Cahiers Jaurès, Band 214, Heft 4, S. 201-226
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In: Cahiers Jaurès, Band 214, Heft 4, S. 201-226
In: Objectif droit. Cours
La 4e de couverture indique : "Le cours de "relations internationales", enseigné en première année des facultés de droit et des Instituts d'études politiques, présente les règles de droit encadrant les rapports entre les Etats dans l'ordre international. Ce droit, "le droit international public", fonctionne selon une logique particulière qui le distingue du droit interne. D'un maniement aisé, cet ouvrage à vocation pédagogique expose les notions de base de la matière : les sources du droit international (traité, coutume, acte unilatéral), les sujets internationaux (l'Etat, les organisations internationales, en particulier l'ONU), les juridictions internationales, les principes de la diplomatie, l'encadrement du recours à la force, les droits de l'homme. Illustré par l'actualité la plus récente, ce manuel prépare les étudiants au cours de "droit international public". Il intéressera également les candidats à divers concours (Sciences Po, ENA, Pré-CAPA, ENM, écoles de journalisme) et toute personne souhaitant comprendre les règles fondamentales applicables aux relations internationales
In: Domat droit public
In: Les mémentos Dalloz. Série droit public
International audience ; La plupart des discours qui encadrent l'adoption internationale se caractérisent par un relatif consensus politique et moral. À l'inverse d'autres échanges mondialisés, l'adoption internationale est entourée d'un discours positif qui tient en grande partie à « l'intérêt supérieur de l'enfant », à la « générosité » des adoptants et aux valeurs altruistes qu'on leur attribue. Si les parents ont la possibilité d'adopter, le processus dans lequel ils s'engagent est supposé accorder à son tour une « chance » pour les enfants de grandir dans une famille occidentale – doublement valorisée pour son adéquation à une norme familiale dominante et son appartenance sociale, raciale et spatiale aux espaces centraux. Dès lors, la dimension marchande de ces circulations d'enfants n'est jamais exprimée ni pensée comme telle. Et si elle demeure présente, elle n'est traitée – en tout cas au sein des pays du Nord (i.e « adoptants ») – que comme un « excès » et une déviance mercantile et immorale contre lesquels il faudrait lutter. Le droit international notamment, et la multiplication (récente) des conventions multi- et bilatérales, entend réglementer ces circulations pour garantir la non-marchandisation des enfants. L'argent est supposément proscrit et les enfants ne sont évidemment pas « achetables », au risque de relever de la législation internationale contre le trafic d'êtres humains. Pourtant, l'organisation du marché international de l'adoption fixe pourtant une valeur – si ce n'est un prix – aux différents enfants proposés, et fonctionne selon des logiques économiques qu'il est possible d'interroger.
BASE
International audience ; La plupart des discours qui encadrent l'adoption internationale se caractérisent par un relatif consensus politique et moral. À l'inverse d'autres échanges mondialisés, l'adoption internationale est entourée d'un discours positif qui tient en grande partie à « l'intérêt supérieur de l'enfant », à la « générosité » des adoptants et aux valeurs altruistes qu'on leur attribue. Si les parents ont la possibilité d'adopter, le processus dans lequel ils s'engagent est supposé accorder à son tour une « chance » pour les enfants de grandir dans une famille occidentale – doublement valorisée pour son adéquation à une norme familiale dominante et son appartenance sociale, raciale et spatiale aux espaces centraux. Dès lors, la dimension marchande de ces circulations d'enfants n'est jamais exprimée ni pensée comme telle. Et si elle demeure présente, elle n'est traitée – en tout cas au sein des pays du Nord (i.e « adoptants ») – que comme un « excès » et une déviance mercantile et immorale contre lesquels il faudrait lutter. Le droit international notamment, et la multiplication (récente) des conventions multi- et bilatérales, entend réglementer ces circulations pour garantir la non-marchandisation des enfants. L'argent est supposément proscrit et les enfants ne sont évidemment pas « achetables », au risque de relever de la législation internationale contre le trafic d'êtres humains. Pourtant, l'organisation du marché international de l'adoption fixe pourtant une valeur – si ce n'est un prix – aux différents enfants proposés, et fonctionne selon des logiques économiques qu'il est possible d'interroger.
BASE
In: Fiscalité
Lexistence dun droit international privé européen nest plus à démontrer. Les développements considérables auxquels il donne lieu aujourdhui soulèvent la question de ses frontières. Où commence et où sarrête le DIP européen ?
World Affairs Online