Ouvrage collectif dirigé par Georges Da Costa, Catherine Dumas et Agnès Levécot. Préface de Georges Da Costa. ; International audience ; Pendant de longues années, José Rodrigues Miguéis a consacré la majeure partie de son temps et de son énergie au militantisme social et politique, que ce soit au Portugal ou aux États-Unis après son exil en 1935. Cet engagement, on le retrouve dans son œuvre fictionnelle, publiée en très grande partie après 1958, alors que l'écrivain a cessé toute activité militante. Nous nous intéresserons à la relation complexe existant entre l'engagement politique de Rodrigues Miguéis et sa posture auctoriale et, plus particulièrement, nous analyserons les différents niveaux de cette posture et interrogerons leur (in)coïncidence, leurs décalages, voire leurs discordances. Nous verrons alors en quoi sa posture d'auteur engagé se révèle être à la fois une évidence nécessaire mais aussi un problème à résoudre.
Ouvrage collectif dirigé par Georges Da Costa, Catherine Dumas et Agnès Levécot. Préface de Georges Da Costa. ; International audience ; Pendant de longues années, José Rodrigues Miguéis a consacré la majeure partie de son temps et de son énergie au militantisme social et politique, que ce soit au Portugal ou aux États-Unis après son exil en 1935. Cet engagement, on le retrouve dans son œuvre fictionnelle, publiée en très grande partie après 1958, alors que l'écrivain a cessé toute activité militante. Nous nous intéresserons à la relation complexe existant entre l'engagement politique de Rodrigues Miguéis et sa posture auctoriale et, plus particulièrement, nous analyserons les différents niveaux de cette posture et interrogerons leur (in)coïncidence, leurs décalages, voire leurs discordances. Nous verrons alors en quoi sa posture d'auteur engagé se révèle être à la fois une évidence nécessaire mais aussi un problème à résoudre.
Ouvrage collectif dirigé par Georges Da Costa, Catherine Dumas et Agnès Levécot. Préface de Georges Da Costa. ; International audience ; Pendant de longues années, José Rodrigues Miguéis a consacré la majeure partie de son temps et de son énergie au militantisme social et politique, que ce soit au Portugal ou aux États-Unis après son exil en 1935. Cet engagement, on le retrouve dans son œuvre fictionnelle, publiée en très grande partie après 1958, alors que l'écrivain a cessé toute activité militante. Nous nous intéresserons à la relation complexe existant entre l'engagement politique de Rodrigues Miguéis et sa posture auctoriale et, plus particulièrement, nous analyserons les différents niveaux de cette posture et interrogerons leur (in)coïncidence, leurs décalages, voire leurs discordances. Nous verrons alors en quoi sa posture d'auteur engagé se révèle être à la fois une évidence nécessaire mais aussi un problème à résoudre.
International audience ; Après un rapide détour biobibliographique rappelant l'évolution idéologique de l'écrivain portugais José Rodrigues Miguéis (1901-1980) après la chute de la 1re République au Portugal, nous nous intéresserons aux premières années de son exil américain : des années d'intense activisme politique, notamment en soutien aux Espagnols combattant l'offensive franquiste, qui nous permettront d'ébaucher le portrait de l'une des principales figures de l'antifascisme portugais aux États-Unis.
International audience ; Après un rapide détour biobibliographique rappelant l'évolution idéologique de l'écrivain portugais José Rodrigues Miguéis (1901-1980) après la chute de la 1re République au Portugal, nous nous intéresserons aux premières années de son exil américain : des années d'intense activisme politique, notamment en soutien aux Espagnols combattant l'offensive franquiste, qui nous permettront d'ébaucher le portrait de l'une des principales figures de l'antifascisme portugais aux États-Unis.
International audience ; Après un rapide détour biobibliographique rappelant l'évolution idéologique de l'écrivain portugais José Rodrigues Miguéis (1901-1980) après la chute de la 1re République au Portugal, nous nous intéresserons aux premières années de son exil américain : des années d'intense activisme politique, notamment en soutien aux Espagnols combattant l'offensive franquiste, qui nous permettront d'ébaucher le portrait de l'une des principales figures de l'antifascisme portugais aux États-Unis.
En Léah e Outras Histórias, José Rodrigues Miguéis hace una crítica severa analizando la situación político-social del Portugal del siglo XX. Queda en evidencia que su exilio a los Estados Unidos en 1935, durante la dictadura de Salazar, no lo separó de la problemática portuguesa, sino que por el contrario, hizo que sus inquietudes se hicieran más latentes como escritor, mientras comparaba la democracia americana a la situación política en Portugal. En los cuentos de su colección Léah e Outras Histórias, Miguéis examina los diferentes choques culturales de sus protagonistas portugueses y los personajes que los rodean, reflejando estas diferencias en experiencias cotidianas, tales como enamorarse, ir al barbero, pasear por una gran avenida de Nueva York, entablar conversaciones con vecinos u otros inmigrantes. Este estudio comenzará haciendo una pequeña introducción de la evolución del cuento como género narrativo en la historia de la literatura portuguesa. Se procederá a hacer un análisis de las narrativas en Leah e Outras Histórias como siendo reflejo de la complicada situación causada por las diferencias culturales vividas por el inmigrante o el exiliado. Se analizaran los enfrentamientos sociales o lingüísticos a los que se ven expuestos los individuos exiliados y cuáles son los mecanismos literarios utilizados por Miguéis para denunciar los distintos traumas. Veremos como el exilio físico de ciertos personajes se convierte también en exilio psicológico por la dificultad de adaptación a lo desconocido. Examinaremos como la tradición cultural portuguesa se contrasta con nuevas realidades sociales y como los problemas de interacción cultural son argumentados en estas narrativas. Mediante la creación de personajes complejos, José Rodrigues Miguéis es capaz de retratarnos de manera realista, los conflictos internos causados por la experiencia del exilio, y demuestra con ironía y sutileza como estos conflictos individuales son en el fondo universales. ; In Léah e Outras Histórias, José Rodrigues Miguéis, makes a harsh analysis and critic of the social and political problems latent in Portugal during the 20th century. It is evident that his exile to the United States in 1935, during Salazar's dictatorship, did not separate him from the Portuguese problematic but, on the contrary, made social concerns more vivid in his writing, as he compared American democracy to the Portuguese political situation. In the stories of the collection Léah e Outras Histórias, Miguéis examines the differences between the customs of the Portuguese exiled protagonists and the characters that surround them, and these are reflected in everyday experiences, like falling in love; going to the barber; strolling along an avenue in New York, or attempting conversations with neighbors and other foreigners. This study will start with a short introduction to the evolution of short narrative in Portuguese literary history. We will proceed by making a close examination of the narratives in Leah e Outras Histórias, as being mirrors of the complicated circumstances which are caused by cultural differences during emigration or exile. Analyzing the social or linguistic clashes which the exiled individual is confronted with when far away from home, and which literary mechanisms are used by Miguéis in order to report the different traumas. The study will also analyze how the character's physical exile sometimes gives place to internal exile due to their psychological nature and difficultly in adapting to new and unknown environments. We will study how Portuguese cultural tradition is contrasted with new social realities and how problems of cultural interaction are treated throughout the narratives. Through the complex characters in these narratives, José Rodrigues Miguéis is able to portray the true and realistic inner conflicts caused by exile, and how these individual conflicts are at the same time universal.
José Rodrigues Miguéis [1901-1980] leaves Portugal in 1935 and, despite several attempts to come back, he spends most of his life in the United States. This exile, mostly due to his political activities against the Salazar regime, will deeply influence his fictional work. Indeed, on the one hand, his ethical concerns as an activist strongly riddle his narratives which very often obey a global literary strategy with an educational intention where classical and satirical irony is a tool of choice. On the other hand, he regularly shows a critical attitude towards the self and towards the real and often stages his doubts and questionings through another irony, romantic and modern, using literary techniques pointing out a reflexive relationship to creation. The paradox constituting any irony – to say at the same time adhesion and detachment – is thus exacerbated by the presence of those two contradictory ironies, often in the same work. This study aims to prove that the particular nature of the Migueisian fiction lies in the simultaneous presence of those two ironies: a fiction considered as a playground characterized by ambiguity, where the writer plays with the conventions of literature, with genres, with the character-narrator-author categories that he tends to mix up all together and, above all, with the autobiographical dimension, which really plays a predominant role. The classical irony and the romantic and modern one then reveal themselves as the two literary faces of the same identitary drama, that of an exiled writer who wishes to be and is, above all, Portuguese. ; José Rodrigues Miguéis [1901-1980] quitte le Portugal en 1935 et, malgré quelques tentatives de retour, il passera la plus grande partie de sa vie aux États-Unis. Cet exil, en grande partie dû à ses activités politiques contre le régime salazariste, va marquer profondément son œuvre fictionnelle. En effet, si, d'un côté, les préoccupations éthiques du militant imprègnent fortement des récits qui obéissent souvent à une stratégie littéraire ...
José Rodrigues Miguéis [1901-1980] leaves Portugal in 1935 and, despite several attempts to come back, he spends most of his life in the United States. This exile, mostly due to his political activities against the Salazar regime, will deeply influence his fictional work. Indeed, on the one hand, his ethical concerns as an activist strongly riddle his narratives which very often obey a global literary strategy with an educational intention where classical and satirical irony is a tool of choice. On the other hand, he regularly shows a critical attitude towards the self and towards the real and often stages his doubts and questionings through another irony, romantic and modern, using literary techniques pointing out a reflexive relationship to creation. The paradox constituting any irony – to say at the same time adhesion and detachment – is thus exacerbated by the presence of those two contradictory ironies, often in the same work. This study aims to prove that the particular nature of the Migueisian fiction lies in the simultaneous presence of those two ironies: a fiction considered as a playground characterized by ambiguity, where the writer plays with the conventions of literature, with genres, with the character-narrator-author categories that he tends to mix up all together and, above all, with the autobiographical dimension, which really plays a predominant role. The classical irony and the romantic and modern one then reveal themselves as the two literary faces of the same identitary drama, that of an exiled writer who wishes to be and is, above all, Portuguese. ; José Rodrigues Miguéis [1901-1980] quitte le Portugal en 1935 et, malgré quelques tentatives de retour, il passera la plus grande partie de sa vie aux États-Unis. Cet exil, en grande partie dû à ses activités politiques contre le régime salazariste, va marquer profondément son œuvre fictionnelle. En effet, si, d'un côté, les préoccupations éthiques du militant imprègnent fortement des récits qui obéissent souvent à une stratégie littéraire globale à visée pédagogique où l'ironie classique et satirique est un instrument privilégié, de l'autre, l'écrivain fait régulièrement preuve d'une attitude critique envers soi et envers le réel et met régulièrement en scène ses doutes et ses questionnements à travers une autre ironie, romantique et moderne, qui se traduit par l'utilisation de techniques littéraires signalant un rapport réflexif à la création. Le paradoxe constitutif de toute ironie – dire simultanément l'adhésion et la mise à distance – est ainsi exacerbé par la présence de ces deux ironies contradictoires, souvent dans la même œuvre. L'objectif de ce travail est de montrer que la particularité de la fiction migueisienne réside dans cette cohabitation doublement ironique : une fiction vue comme une aire de jeu caractérisée par l'ambiguïté, où l'écrivain joue avec les conventions littéraire, avec les genres, avec les instances personnage-narrateur-auteur qu'il tend à confondre, et, surtout, avec la dimension autobiographique, prépondérante. L'ironie classique et l'ironie romantique et moderne apparaissent alors comme les deux faces littéraires d'un même drame identitaire, celui d'un écrivain exilé qui se veut et qui est, avant tout, portugais.
International audience ; A travers le parcours du personnage principal, Salomé, successivement paysanne, employée de maison, prostituée, déesse de l'amour, sainte, et, finalement, simplement femme, Miguéis pose à la fois le problème de la construction de l'identité de l'individu et de celle de la nation. Allant parfois jusqu'à l'essai politique, il réunit tous les ingrédients et acteurs qui participent à la construction de l'identité nationale portugaise au début du XXe siècle, en la transformant en une des principales thématiques du roman.
International audience ; A travers le parcours du personnage principal, Salomé, successivement paysanne, employée de maison, prostituée, déesse de l'amour, sainte, et, finalement, simplement femme, Miguéis pose à la fois le problème de la construction de l'identité de l'individu et de celle de la nation. Allant parfois jusqu'à l'essai politique, il réunit tous les ingrédients et acteurs qui participent à la construction de l'identité nationale portugaise au début du XXe siècle, en la transformant en une des principales thématiques du roman.
Sous la direction de Geneviève Vilnet et Emilio Fernando Orihuela.ISBN : 978-2-343-05919-8 ; International audience ; Lorsqu'il quitte le Portugal pour les Etats-Unis en 1935, José Rodrigues Miguéis (Lisbonne 1901 - New-York 1980) est un écrivain prometteur mais surtout un journaliste et militant politique reconnu qui a vécu la chute de la 1ère République et l'avènement de la dictature de Salazar. Ses premières années d'exil américain seront marquées par un intense activisme politique : à son arrivée, encore sous statut de visiteur, il aide à la création du Clube Operário Português à New York et s'implique intensément dans ses activités pendant plusieurs années. De cet engagement aux côtés des travailleurs immigrés portugais témoignent quelques récits brefs caractéristiques d'un réalisme éthique propre à l'auteur, où sont dressés des portraits d'immigrés quasi-inédits dans la littérature portugaise jusqu'alors. Issus de milieux pauvres, les personnages doivent survivre dans la métropole américaine et faire face au défi de l'immigration. La description de leurs modes de vie individuel et collectif, reflets plus ou moins fidèles et conflictuels de valeurs culturelles plus globales liées soit à la société américaine soit à la société portugaise, se fait à travers un prisme narratif évaluateur où transparaissent à la fois les préoccupations sociales de l'écrivain engagé et les questionnements identitaires de l'écrivain portugais exilé.
Sous la direction de Geneviève Vilnet et Emilio Fernando Orihuela.ISBN : 978-2-343-05919-8 ; International audience ; Lorsqu'il quitte le Portugal pour les Etats-Unis en 1935, José Rodrigues Miguéis (Lisbonne 1901 - New-York 1980) est un écrivain prometteur mais surtout un journaliste et militant politique reconnu qui a vécu la chute de la 1ère République et l'avènement de la dictature de Salazar. Ses premières années d'exil américain seront marquées par un intense activisme politique : à son arrivée, encore sous statut de visiteur, il aide à la création du Clube Operário Português à New York et s'implique intensément dans ses activités pendant plusieurs années. De cet engagement aux côtés des travailleurs immigrés portugais témoignent quelques récits brefs caractéristiques d'un réalisme éthique propre à l'auteur, où sont dressés des portraits d'immigrés quasi-inédits dans la littérature portugaise jusqu'alors. Issus de milieux pauvres, les personnages doivent survivre dans la métropole américaine et faire face au défi de l'immigration. La description de leurs modes de vie individuel et collectif, reflets plus ou moins fidèles et conflictuels de valeurs culturelles plus globales liées soit à la société américaine soit à la société portugaise, se fait à travers un prisme narratif évaluateur où transparaissent à la fois les préoccupations sociales de l'écrivain engagé et les questionnements identitaires de l'écrivain portugais exilé.
Sous la direction de Geneviève Vilnet et Emilio Fernando Orihuela.ISBN : 978-2-343-05919-8 ; International audience ; Lorsqu'il quitte le Portugal pour les Etats-Unis en 1935, José Rodrigues Miguéis (Lisbonne 1901 - New-York 1980) est un écrivain prometteur mais surtout un journaliste et militant politique reconnu qui a vécu la chute de la 1ère République et l'avènement de la dictature de Salazar. Ses premières années d'exil américain seront marquées par un intense activisme politique : à son arrivée, encore sous statut de visiteur, il aide à la création du Clube Operário Português à New York et s'implique intensément dans ses activités pendant plusieurs années. De cet engagement aux côtés des travailleurs immigrés portugais témoignent quelques récits brefs caractéristiques d'un réalisme éthique propre à l'auteur, où sont dressés des portraits d'immigrés quasi-inédits dans la littérature portugaise jusqu'alors. Issus de milieux pauvres, les personnages doivent survivre dans la métropole américaine et faire face au défi de l'immigration. La description de leurs modes de vie individuel et collectif, reflets plus ou moins fidèles et conflictuels de valeurs culturelles plus globales liées soit à la société américaine soit à la société portugaise, se fait à travers un prisme narratif évaluateur où transparaissent à la fois les préoccupations sociales de l'écrivain engagé et les questionnements identitaires de l'écrivain portugais exilé.