ACTUALITÉ GÉNÉRALE JURIDIQUE: Jurisprudence et réglementation
In: Administration: revue de l'administration territoriale de l'état, Issue 183, p. 102-104
ISSN: 0223-5439
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In: Administration: revue de l'administration territoriale de l'état, Issue 183, p. 102-104
ISSN: 0223-5439
In: Bibliothèque constitutionnelle et de science politique 121
In: La revue administrative: histoire, droit, société, Volume 57, Issue 339, p. 248-256
ISSN: 0035-0672
In: Répertoire pratique du droit belge: législation, doctrine et jurisprudence
In: Art press
In: 2 n° 41 (mai/juin/juillet 2016)
In: Utopie critique: revue internationale pour l'autogestion, Issue 33, p. 29-44
Brief history of the provinces of the Rio de la Plata from the revolution of 1810 to the present day, intended to give European readers a better understanding of the current situation in the region and of the rule of Juan Manuel José Domingo Ortiz de Rosas. Dated Paris, August 1848
BASE
Le « sondage » réalisé au premier trimestre 1943 par Pierre Regnault, chargé de mission au Commissariat Général aux Questions Juives (CGQJ), est, pour le sociologue, un véritable cas d'école, en ce qu'il illustre pratiquement toutes les erreurs à ne pas commettre dans la réalisation d'un sondage d'opinion. Certes, entre 1940 et 1944, on ne trouve en France aucun sondage d'opinion répondant entièrement aux critères exigés de nos jours pour un sondage digne de ce nom ; les seules enquêtes quantitatives, attestées en France pendant l'Occupation, qui satisfont aux exigences techniques d'un « bon sondage », sont les enquêtes du Service National des Statistiques, les enquêtes démographiques de la Fondation Française pour l'Étude des Problèmes Humains (dite Fondation Alexis Carrel), et les études de marché de l'Office Français Jacques Dourdin. Mais, en dépit de la bonne volonté évidente et du zèle véritable de son auteur, les résultats quantitatifs de cette enquête d'opinion, « genre enquête Gallup », ne présentent guère d'intérêt, même si, selon l'historien Laurent Joly, ils paraissent compatibles avec des estimations ultérieures du niveau de l'antisémitisme chez les Français. Par contre, les données qualitatives recueillies auprès des répondants ont pu constituer des éléments d'information importants pour l'orientation de la politique antisémite du CGQJ, et inspirer le Plan de propagande anti-juive que le CGQJ a présenté en avril 1943.
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Le « sondage » réalisé au premier trimestre 1943 par Pierre Regnault, chargé de mission au Commissariat Général aux Questions Juives (CGQJ), est, pour le sociologue, un véritable cas d'école, en ce qu'il illustre pratiquement toutes les erreurs à ne pas commettre dans la réalisation d'un sondage d'opinion. Certes, entre 1940 et 1944, on ne trouve en France aucun sondage d'opinion répondant entièrement aux critères exigés de nos jours pour un sondage digne de ce nom ; les seules enquêtes quantitatives, attestées en France pendant l'Occupation, qui satisfont aux exigences techniques d'un « bon sondage », sont les enquêtes du Service National des Statistiques, les enquêtes démographiques de la Fondation Française pour l'Étude des Problèmes Humains (dite Fondation Alexis Carrel), et les études de marché de l'Office Français Jacques Dourdin. Mais, en dépit de la bonne volonté évidente et du zèle véritable de son auteur, les résultats quantitatifs de cette enquête d'opinion, « genre enquête Gallup », ne présentent guère d'intérêt, même si, selon l'historien Laurent Joly, ils paraissent compatibles avec des estimations ultérieures du niveau de l'antisémitisme chez les Français. Par contre, les données qualitatives recueillies auprès des répondants ont pu constituer des éléments d'information importants pour l'orientation de la politique antisémite du CGQJ, et inspirer le Plan de propagande anti-juive que le CGQJ a présenté en avril 1943.
BASE
Le « sondage » réalisé au premier trimestre 1943 par Pierre Regnault, chargé de mission au Commissariat Général aux Questions Juives (CGQJ), est, pour le sociologue, un véritable cas d'école, en ce qu'il illustre pratiquement toutes les erreurs à ne pas commettre dans la réalisation d'un sondage d'opinion. Certes, entre 1940 et 1944, on ne trouve en France aucun sondage d'opinion répondant entièrement aux critères exigés de nos jours pour un sondage digne de ce nom ; les seules enquêtes quantitatives, attestées en France pendant l'Occupation, qui satisfont aux exigences techniques d'un « bon sondage », sont les enquêtes du Service National des Statistiques, les enquêtes démographiques de la Fondation Française pour l'Étude des Problèmes Humains (dite Fondation Alexis Carrel), et les études de marché de l'Office Français Jacques Dourdin. Mais, en dépit de la bonne volonté évidente et du zèle véritable de son auteur, les résultats quantitatifs de cette enquête d'opinion, « genre enquête Gallup », ne présentent guère d'intérêt, même si, selon l'historien Laurent Joly, ils paraissent compatibles avec des estimations ultérieures du niveau de l'antisémitisme chez les Français. Par contre, les données qualitatives recueillies auprès des répondants ont pu constituer des éléments d'information importants pour l'orientation de la politique antisémite du CGQJ, et inspirer le Plan de propagande anti-juive que le CGQJ a présenté en avril 1943.
BASE
In: Bibliothèque de philosophie contemporaine
In: Histoire de philosophie et philosophie générale