POLITIQUE - TRIBUNE - PLAIDOYER POUR INE JUSTICE RÉPARATRICE
In: Jeune Afrique l'intelligent: hebdomadaire politique et économique international ; édition internationale, Issue 12, p. 40-41
ISSN: 0021-6089
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In: Jeune Afrique l'intelligent: hebdomadaire politique et économique international ; édition internationale, Issue 12, p. 40-41
ISSN: 0021-6089
In: Revue française de science politique, Volume 58, Issue 6, p. 915-931
ISSN: 1950-6686
Résumé Cet article présente la thèse selon laquelle les institutions et les organisations internationales ne peuvent se contenter d'une conception rétributiviste de la justice pénale. Les crimes internationaux, les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité sont des crimes qui touchent des collectivités et exigent une réparation du lien social. La justice réparatrice sert cet objectif sans marginaliser les offenses commises. Elle est ici défendue sur la base d'une conception de la responsabilité collective qui va dans deux directions : de la communauté internationale aux accusés et des accusés vers la communauté internationale.
In: Revue française de science politique, Volume 58, Issue 6, p. 915-932
ISSN: 0035-2950
In: African journal of international criminal justice, Volume 3, Issue 1-2, p. 44-59
ISSN: 2589-4315
In: Sociologie et sociétés, Volume 46, Issue 1, p. 249-273
ISSN: 0038-030X
Alors même que la prison se caractérise par des problèmes récurrents de surpopulation et d'indigence, une ambitieuse politique pénitentiaire, initiée en Belgique en l'an 2000, visait à orienter la culture carcérale vers la « justice réparatrice ». Que dire, aujourd'hui, de cette tentative d'introduction en prison des notions de victime, de restauration de la relation perturbée, de responsabilisation et de sensibilisation ? La présente contribution propose d'abord un aperçu descriptif et illustratif de cette politique pénitentiaire, à travers deux comptes-rendus de situations auxquelles elle a donné naissance. Ensuite, elle souligne le caractère innovant ainsi que les limites de cette politique de travail sur Soi qui, tissant autour du détenu un réseau d'intervenants multiples et de dispositifs participatifs, mobilise ses capacités réflexives et créatrices.
In: Monde chinois: nouvelle Asie ; revue trimestrielle, Volume 65, Issue 1, p. 67-76
Dans un entretien, Sean Roberts, l'auteur de The War on the Uyghurs: China's Internal Campaign against a Muslim Minority (publié aux Presses Universitaires de Princeton en 2020), revient sur la façon dont il comprend la situation ouïghoure en Chine, le vécu de la diaspora et les perspectives qui s'ouvrent dans les années à venir.
In: Raison publique, Volume 18, Issue 1, p. 139-156
In: Pensée plurielle: parole, pratiques et réflexions du social, Volume 20, Issue 1, p. 51-62
ISSN: 1782-1479
Résumé Cette contribution met en rapport la justice réparatrice et la médiation pénale avec le concept de transaction sociale. Elle situe l'émergence du paradigme réparateur au sein du système pénal et montre sous quelles conditions la justice réparatrice pourrait devenir une innovation capable, sur le long terme, de mettre en question la logique contemporaine de la rationalité pénale. De même sont analysées les imbrications fonctionnelle et représentationnelle entre les différents paradigmes de la justice ainsi que leur différenciation axiologique.
Ce texte analyse la mise en œuvre d'une politique pénitentiaire visant à orienter la culture de la détention vers une culture de la réparation en Belgique. Suivant la métaphore musicale de Lascoumes et Le Galès (2007), ce sont ici les interprètes et l'auditoire qui sont au centre de l'analyse et non pas la partition ou le compositeur. Cette orientation analytique se justifie d'autant plus que la partition est, comme nous le montrerons, une « partition à construire », c'est-à-dire un schéma abstrait – un diagramme – plutôt qu'un programme d'action gouvernementale abouti. Après une présentation du cadre analytique, nous tenterons de rendre compte du travail d'interprétation de cette politique singulière en étudiant plus spécifiquement le cas des procédures de médiation auteur-victime. ; This paper analyzes the implementation of a prison policy aiming at guiding the culture of detention towards a culture of restorative justice in Belgium. Following the musical metaphor of Lascoumes and Le Gales (2007), the performers and the audience are the main focus of the analysis, not the score or the composer. This analytical orientation is justified especially since the partition is, as we will show a "graphical score", that is to say an abstract schema – a diagram – rather than a governmental agenda. After the presentation of the analytical framework, we will account for the interpretation of this singular policy. ; Peer reviewed
BASE
In: Gouvernement et action publique, Volume 1, Issue 2, p. 117-139
ISSN: 2262-340X
Résumé Ce texte analyse la mise en œuvre d'une politique pénitentiaire visant à orienter la culture de la détention vers une culture de la réparation en Belgique. Suivant la métaphore musicale de Lascoumes et Le Galès (2007), ce sont ici les interprètes et l'auditoire qui sont au centre de l'analyse et non pas la partition ou le compositeur. Cette orientation analytique se justifie d'autant plus que la partition est, comme nous le montrerons, une « partition à construire » (ou partition graphique), c'est-à-dire un schéma abstrait un diagramme plutôt qu'un programme d'action gouvernementale abouti. Après une présentation du cadre analytique, nous tenterons de rendre compte du travail d'interprétation de cette politique singulière en étudiant plus spécifiquement le cas des procédures de médiation auteur-victime.
In: Terrains & travaux: cahiers du Département de Sciences Sociales de l'ENS de Cachan, Volume 20, Issue 1, p. 189-206
ISSN: 1627-9506
In: Le monde diplomatique, Volume 63, Issue 753, p. 12-13
ISSN: 0026-9395, 1147-2766
World Affairs Online
In: https://orbi.uliege.be/handle/2268/1571
Although it is recognized as being inhuman by some people and inefficient by others, prison only seldomly serves as a gathering political objective. The ministerial circular of 4 October 2000, which is implementing « restorative justice » in Belgian prisons, seems however to be an outstanding case in this matter as it includes prison in the political program. The new "restorative" discourse carried out by this circular creates a new role of "restorative justice consultant" and plans to assign one in each prison. The purpose of this book is to describe, analyze and account for the concrete practices through which this political discourse tends to take some social forms. Through an ethnographic work, the new "restorative" practices will be depicted and replaced in a policy and organizational analysis based on four case studies. ; L'idée de justice réparatrice – ou restaurative – renvoie à une constellation de modèles de justice. Cette idée, comme les concepts théoriques et politiques qu'elle alimente, inonde les nombreux ouvrages qui, depuis une trentaine d'années, ont envahi les bibliothèques des facultés de criminologie, victimologie et pénologie. Parmi cette abondante littérature qui lui est consacrée, la justice réparatrice est considérée et soutenue comme une troisième voie, située entre le modèle de la justice rétributive [axé sur l'infraction et la punition] et celui de la justice réhabilitative [axé sur le traitement et la réadaptation du délinquant]. Avec la circulaire ministérielle du 4 octobre 2000, Marc Verwilghen, alors ministre de la Justice, décide d'orienter le fonctionnement des prisons belges vers la justice réparatrice, c'est-à-dire un modèle de justice orienté vers la restauration de la relation perturbée – entre l'auteur et la victime – par le conflit. Cette circulaire nous intéresse d'autant plus que la prison figure rarement à l'agenda politique. Notre travail de dissertation doctorale est composé de quatre parties principales, encadrées par une introduction et une conclusion générales: La première partie a pour objectif de retracer, de manière analytique, la genèse de la circulaire ministérielle du 4 octobre 2000, visant à « orienter la culture de la détention vers la justice réparatrice ». Basée sur des données empiriques extraites à la fois d'analyses documentaires et d'entretiens semi-directifs, cette partie propose une lecture en termes de sociologie de la traduction afin de retracer les phénomènes d'association des divers éléments constitutifs de la circulaire ministérielle. La deuxième partie consiste en une mise à plat des trois objets centraux de la recherche. Premièrement, l'analyse du contenu de la circulaire permettent d'établir un diagnostic au sujet de ce texte : il s'agit d'une « partition à construire » (Bosseur, 2000). Deuxièmement, les interprètes novices [les consultants en justice réparatrice] chargés d'interpréter cette partition font l'objet d'une description. Troisièmement, les caractéristiques organisationnelles des auditoires investigués sont mises à plat. Il s'agit de deux prisons francophones et de deux prisons néerlandophones. La troisième partie concerne le répertoire de la justice réparatrice. Deux angles de description sont alors retenus. Le premier, basé sur des données empiriques récoltées au travers d'entretiens semi-directifs, permet de décrire et d'analyser, de manière transversale, le travail des consultants en justice réparatrice : coordination d'activités, gestion de dispositifs, actions de formation-information-sensibilisation et, enfin, tâches déléguées par le directeur de prison. Le deuxième angle repose sur des données ethnographiques, récoltées au cours de périodes d'observation, et visent à rendre compte de situations concrètes de justice réparatrice : formation de sensibilisation des détenus aux actes commis ; atelier de peinture sociale ; groupe de parole multi-tâches. La quatrième partie propose d'appliquer deux grilles interprétatives sur les données empiriques présentées et analysées précédemment. La première consiste à rendre compte à la fois des dynamiques constitutives du métier de consultants en justice réparatrice – qui se caractérise par sa plasticité – et des formes concrètes conférées au concept criminologique de justice réparatrice – qui se caractérise par sa malléabilité et son élasticité –. La seconde vise à offrir un regard sur la justice réparatrice en milieu carcéral, considérée selon le temps long. Les effets de réduction et d'amplification de ce processus sont alors soulignés afin de nuancer le point de vue global sur cet objet.
BASE
En publiant la circulaire ministérielle du 4 octobre 2000, Marc Verwilghen, alors ministre de la Justice, décide d'introduire le concept de justice réparatrice en milieu carcéral. Pour réaliser cet ambitieux projet, il crée une nouvelle fonction – celle de consultant en justice réparatrice (CJR) – à qui il confie comme mission d'« orienter la culture de la détention vers une culture de la réparation », selon le texte de la circulaire. Ainsi, de 2000 à 2008, un CJR (consultant en justice réparatrice) a travaillé au sein de chaque établissement pénitentiaire belge. La présente contribution visera tout d'abord (2) à décrire le processus d'incarnation d'un dispositif d'action publique, c'est-à-dire le processus d'émergence de la fonction de CJR sur le terrain. Ensuite (3), nous tenterons de répertorier les pratiques qu'ont exercées, pendant près de huit ans, ces nouveaux acteurs du monde pénitentiaire. Nous analyserons (4) enfin quelles formes sociales concrètes les CJR ont conféré à leur métier. Pour ce faire, nous nous baserons sur un matériau empirique récolté au sein de quatre prisons pendant une période de trois ans. ; Peer reviewed
BASE
Alors même que la prison se caractérise par des problèmes récurrents de surpopulation et d'indigence, une ambitieuse politique pénitentiaire, initiée en Belgique en l'an 2000, visait à orienter la culture carcérale vers la « justice réparatrice ». Que dire, aujourd'hui, de cette tentative d'introduction en prison des notions de victime, de restauration de la relation perturbée, de responsabilisation et de sensibilisation ? La présente contribution propose d'abord un aperçu descriptif et illustratif de cette politique pénitentiaire, à travers deux comptes rendus de situations auxquelles elle a donné naissance. Ensuite, elle souligne le caractère innovant ainsi que les limites de cette politique de travail sur Soi qui, tissant autour du détenu un réseau d'intervenants multiples et de dispositifs participatifs, mobilise ses capacités réflexives et créatrices. ; Peer reviewed
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