La noirceur du monde n�est pas une fatalit�
In: Ecologie & politique: sciences, cultures, sociétés, Band 54, Heft 1, S. 5
ISSN: 2118-3147
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In: Ecologie & politique: sciences, cultures, sociétés, Band 54, Heft 1, S. 5
ISSN: 2118-3147
In: Ecologie & politique: sciences, cultures, sociétés, Band 55, Heft 2, S. 5
ISSN: 2118-3147
International audience ; Does the classic notion of the Mediterranean town, the model of urbanism for the new civitas-capitals founded by Rome in the provinces after the Conquest, respond to an archaeological reality or is it an "Idealtyp"? The archaeological inquiry presented here shows that, at least in Gallia Comata , the rise of new civitas-capitals is not an uniform phenomenon and that several factors played a decisive part in this process: the Protohistoric legacy, which needs to be profoundly re-evaluated in relation to our traditional vision, the dynamic relating to urban development prior to the Conquest, the place of large late Iron Age sanctuaries, the establishment of the new road network which altered the earlier geographical and economic balance, the involvement of local elites, their degree of integration into the new Roman political structures and their wealth which determined their capacity for euergetism. Of course, the regional differences can be very pronounced and the ex nihilo foundation of a provincial capital, designed as such from the beginning (Cologne) cannot be compared to the foundation of a civitas peregrina such as Le Mans. The chronological process itself seems quite slow and gradual, even in the case of new cities like Amiens or Autun, often passing through several successive stages. With some noteworthy exceptions, most of Gallia Comata 's capitals do not seem to witness significant changes before the last decade BC, sometimes much later, and the urbanization process often lasts at least until the middle of the 1 st c. AD, sometimes up to the Flavian period. ; La conception classique de la ville méditerranéenne, modèle urbanistique des nouvelles capitales de cités fondées par Rome dans les provinces après la conquête, répond-elle à une réalité archéologique ou à un « Idealtyp » ? L'enquête archéologique qui est ici présentée montre qu'en Gaule Chevelue tout au moins, l'émergence des nouveaux chefs-lieux ne répond pas à un phénomène univoque et que plusieurs facteurs ont joué un rôle déterminant dans ce processus : l'héritage protohistorique, qu'il convient de réévaluer fortement par rapport à notre vision traditionnelle, la dynamique propre au développement urbain antérieur à la conquête, la place des grands sanctuaires laténiens, l'implantation du nouveau réseau viaire, qui a modifié les équilibres géographiques et économiques antérieurs, l'implication des élites locales, leur degré d'insertion dans les nouveaux cadres politiques romains et leur richesse qui conditionne leur capacité d'évergétisme. Bien entendu, les différences régionales peuvent être très marquées et la fondation ex nihilo d'une capitale provinciale conçue dès l'origine comme telle (Cologne) ne saurait être comparée à celle d'une cité pérégrine comme Le Mans. Le processus chronologique semble lui-même assez lent et progressif, même dans le cas de villes nouvelles comme Amiens ou Autun, passant souvent par plusieurs étapes successives. Sauf exception notable, la majorité des capitales de la Gaule Chevelue ne semble guère apparaître ou connaître de transformations substantielles avant la dernière décennie antérieure à l'ère chrétienne, parfois sensiblement plus tard, et le processus d'urbanisation dure souvent jusqu'au milieu du I er s. apr. J.-C. au moins, parfois jusqu'à l'époque flavienne.
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International audience ; Does the classic notion of the Mediterranean town, the model of urbanism for the new civitas-capitals founded by Rome in the provinces after the Conquest, respond to an archaeological reality or is it an "Idealtyp"? The archaeological inquiry presented here shows that, at least in Gallia Comata , the rise of new civitas-capitals is not an uniform phenomenon and that several factors played a decisive part in this process: the Protohistoric legacy, which needs to be profoundly re-evaluated in relation to our traditional vision, the dynamic relating to urban development prior to the Conquest, the place of large late Iron Age sanctuaries, the establishment of the new road network which altered the earlier geographical and economic balance, the involvement of local elites, their degree of integration into the new Roman political structures and their wealth which determined their capacity for euergetism. Of course, the regional differences can be very pronounced and the ex nihilo foundation of a provincial capital, designed as such from the beginning (Cologne) cannot be compared to the foundation of a civitas peregrina such as Le Mans. The chronological process itself seems quite slow and gradual, even in the case of new cities like Amiens or Autun, often passing through several successive stages. With some noteworthy exceptions, most of Gallia Comata 's capitals do not seem to witness significant changes before the last decade BC, sometimes much later, and the urbanization process often lasts at least until the middle of the 1 st c. AD, sometimes up to the Flavian period. ; La conception classique de la ville méditerranéenne, modèle urbanistique des nouvelles capitales de cités fondées par Rome dans les provinces après la conquête, répond-elle à une réalité archéologique ou à un « Idealtyp » ? L'enquête archéologique qui est ici présentée montre qu'en Gaule Chevelue tout au moins, l'émergence des nouveaux chefs-lieux ne répond pas à un phénomène univoque et que plusieurs facteurs ont joué un rôle déterminant dans ce processus : l'héritage protohistorique, qu'il convient de réévaluer fortement par rapport à notre vision traditionnelle, la dynamique propre au développement urbain antérieur à la conquête, la place des grands sanctuaires laténiens, l'implantation du nouveau réseau viaire, qui a modifié les équilibres géographiques et économiques antérieurs, l'implication des élites locales, leur degré d'insertion dans les nouveaux cadres politiques romains et leur richesse qui conditionne leur capacité d'évergétisme. Bien entendu, les différences régionales peuvent être très marquées et la fondation ex nihilo d'une capitale provinciale conçue dès l'origine comme telle (Cologne) ne saurait être comparée à celle d'une cité pérégrine comme Le Mans. Le processus chronologique semble lui-même assez lent et progressif, même dans le cas de villes nouvelles comme Amiens ou Autun, passant souvent par plusieurs étapes successives. Sauf exception notable, la majorité des capitales de la Gaule Chevelue ne semble guère apparaître ou connaître de transformations substantielles avant la dernière décennie antérieure à l'ère chrétienne, parfois sensiblement plus tard, et le processus d'urbanisation dure souvent jusqu'au milieu du I er s. apr. J.-C. au moins, parfois jusqu'à l'époque flavienne.
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International audience ; Does the classic notion of the Mediterranean town, the model of urbanism for the new civitas-capitals founded by Rome in the provinces after the Conquest, respond to an archaeological reality or is it an "Idealtyp"? The archaeological inquiry presented here shows that, at least in Gallia Comata , the rise of new civitas-capitals is not an uniform phenomenon and that several factors played a decisive part in this process: the Protohistoric legacy, which needs to be profoundly re-evaluated in relation to our traditional vision, the dynamic relating to urban development prior to the Conquest, the place of large late Iron Age sanctuaries, the establishment of the new road network which altered the earlier geographical and economic balance, the involvement of local elites, their degree of integration into the new Roman political structures and their wealth which determined their capacity for euergetism. Of course, the regional differences can be very pronounced and the ex nihilo foundation of a provincial capital, designed as such from the beginning (Cologne) cannot be compared to the foundation of a civitas peregrina such as Le Mans. The chronological process itself seems quite slow and gradual, even in the case of new cities like Amiens or Autun, often passing through several successive stages. With some noteworthy exceptions, most of Gallia Comata 's capitals do not seem to witness significant changes before the last decade BC, sometimes much later, and the urbanization process often lasts at least until the middle of the 1 st c. AD, sometimes up to the Flavian period. ; La conception classique de la ville méditerranéenne, modèle urbanistique des nouvelles capitales de cités fondées par Rome dans les provinces après la conquête, répond-elle à une réalité archéologique ou à un « Idealtyp » ? L'enquête archéologique qui est ici présentée montre qu'en Gaule Chevelue tout au moins, l'émergence des nouveaux chefs-lieux ne répond pas à un phénomène univoque et que plusieurs facteurs ont joué un rôle déterminant dans ce processus : l'héritage protohistorique, qu'il convient de réévaluer fortement par rapport à notre vision traditionnelle, la dynamique propre au développement urbain antérieur à la conquête, la place des grands sanctuaires laténiens, l'implantation du nouveau réseau viaire, qui a modifié les équilibres géographiques et économiques antérieurs, l'implication des élites locales, leur degré d'insertion dans les nouveaux cadres politiques romains et leur richesse qui conditionne leur capacité d'évergétisme. Bien entendu, les différences régionales peuvent être très marquées et la fondation ex nihilo d'une capitale provinciale conçue dès l'origine comme telle (Cologne) ne saurait être comparée à celle d'une cité pérégrine comme Le Mans. Le processus chronologique semble lui-même assez lent et progressif, même dans le cas de villes nouvelles comme Amiens ou Autun, passant souvent par plusieurs étapes successives. Sauf exception notable, la majorité des capitales de la Gaule Chevelue ne semble guère apparaître ou connaître de transformations substantielles avant la dernière décennie antérieure à l'ère chrétienne, parfois sensiblement plus tard, et le processus d'urbanisation dure souvent jusqu'au milieu du I er s. apr. J.-C. au moins, parfois jusqu'à l'époque flavienne.
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In: Ecologie & politique: sciences, cultures, sociétés, Band 55, Heft 2, S. 137
ISSN: 2118-3147
In: International Review of Community Development, Heft 16, S. 199
ISSN: 2369-6400
In: Studies in urban social, economic and political history of the medieval and early modern Low Countries 11
In: Annales de démographie historique: ADH, Band 1987, Heft 1, S. 119-141
ISSN: 1776-2774
La baisse de la mortalité observée en Occident à la fin du XIXe et au début du XXe siècles est-elle le résultat d'actions délibérées menées par des médecins, des responsables de services de santé publique et des individus, ou tout simplement le corollaire de l'industrialisation et de l'accroissement du revenu moyen par tête ? Voilà l'un des sujets les plus controversés en démographie historique. L'étude comparative de l'évolution des taux de mortalité par âge et cause pour un certain nombre de villes, entre les sous- populations de ces villes, et entre régions rurales et urbaines, amène l'auteur à conclure que les interventions directes ont joué un rôle majeur dans la baisse de la mortalité pour certaines causes. Il établit une relation entre les services municipaux créés au cours de cette période, en particulier pour l'approvisionnement des villes en eau potable et la distribution de lait propre, et l'évolution des taux de mortalité par âge et cause.
In: Ecologie & politique: sciences, cultures, sociétés, Band 56, Heft 1, S. 35
ISSN: 2118-3147
International audience Does the classic notion of the Mediterranean town, the model of urbanism for the new civitas-capitals founded by Rome in the provinces after the Conquest, respond to an archaeological reality or is it an "Idealtyp"? The archaeological inquiry presented here shows that, at least in Gallia Comata , the rise of new civitas-capitals is not an uniform phenomenon and that several factors played a decisive part in this process: the Protohistoric legacy, which needs to be profoundly re-evaluated in relation to our traditional vision, the dynamic relating to urban development prior to the Conquest, the place of large late Iron Age sanctuaries, the establishment of the new road network which altered the earlier geographical and economic balance, the involvement of local elites, their degree of integration into the new Roman political structures and their wealth which determined their capacity for euergetism. Of course, the regional differences can be very pronounced and the ex nihilo foundation of a provincial capital, designed as such from the beginning (Cologne) cannot be compared to the foundation of a civitas peregrina such as Le Mans. The chronological process itself seems quite slow and gradual, even in the case of new cities like Amiens or Autun, often passing through several successive stages. With some noteworthy exceptions, most of Gallia Comata 's capitals do not seem to witness significant changes before the last decade BC, sometimes much later, and the urbanization process often lasts at least until the middle of the 1 st c. AD, sometimes up to the Flavian period. ; La conception classique de la ville méditerranéenne, modèle urbanistique des nouvelles capitales de cités fondées par Rome dans les provinces après la conquête, répond-elle à une réalité archéologique ou à un « Idealtyp » ? L'enquête archéologique qui est ici présentée montre qu'en Gaule Chevelue tout au moins, l'émergence des nouveaux chefs-lieux ne répond pas à un phénomène univoque et que plusieurs facteurs ont joué un ...
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In: Esprit, Band Janvier, Heft 1, S. 118-129
Le vieillissement de la population, l'augmentation du nombre de centenaires, le risque de dépendance mettront le grand âge au centre des préoccupations de santé publique dans les années à venir. Pourtant, même si des dispositifs commencent à se mettre en place, les réflexions et les recherches commencent à peine sur ce sujet autant social et culturel que médical.