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International audience ; Energy geographers have shown that the difficulty encountered by modern societies to decrease their fossil fuel consumption could be explained by the influence of spatial path dependencies, also called carbon lock-in. This article tests the relevance of this approach to the analysis of continuity in nuclear policies. The article focuses on Sweden, where, despite a nuclear phase-out decision taken in 1980, nuclear power still produces approximately half of the country's electricity. Relying on interviews with pro-nuclear actors, this study shows that the permanence of nuclear policy in Sweden can be explained by the existence of a nuclear lock-in. These path dependencies are constituted by the material features of the energy system – elements upon which the involved political actors project their own values and norms, and, either unconsciously of strategically, mobilize spatial representations. ; De multiples recherches en géographie des énergies ont montré que les difficultés qu'éprouvaient les sociétés modernes à se défaire de leur consommation d'hydrocarbures relevaient de l'existence de verrous spatiaux freinant les changements. Cet article propose d'interroger la pertinence de cette approche pour analyser la continuité des politiques électronucléaires en s'appuyant sur le cas de la Suède. En décryptant les discours pronucléaires, nos recherches soulignent que la pérennité de l'énergie atomique dans le pays relève de l'existence de verrous spatiaux. Ceux-ci sont constitués des éléments matériels du système énergétique sur lesquels un ensemble de valeurs sont projetées par des acteurs qui mobilisent, inconsciemment ou stratégiquement, des représentations spatiales.
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International audience ; Energy geographers have shown that the difficulty encountered by modern societies to decrease their fossil fuel consumption could be explained by the influence of spatial path dependencies, also called carbon lock-in. This article tests the relevance of this approach to the analysis of continuity in nuclear policies. The article focuses on Sweden, where, despite a nuclear phase-out decision taken in 1980, nuclear power still produces approximately half of the country's electricity. Relying on interviews with pro-nuclear actors, this study shows that the permanence of nuclear policy in Sweden can be explained by the existence of a nuclear lock-in. These path dependencies are constituted by the material features of the energy system – elements upon which the involved political actors project their own values and norms, and, either unconsciously of strategically, mobilize spatial representations. ; De multiples recherches en géographie des énergies ont montré que les difficultés qu'éprouvaient les sociétés modernes à se défaire de leur consommation d'hydrocarbures relevaient de l'existence de verrous spatiaux freinant les changements. Cet article propose d'interroger la pertinence de cette approche pour analyser la continuité des politiques électronucléaires en s'appuyant sur le cas de la Suède. En décryptant les discours pronucléaires, nos recherches soulignent que la pérennité de l'énergie atomique dans le pays relève de l'existence de verrous spatiaux. Ceux-ci sont constitués des éléments matériels du système énergétique sur lesquels un ensemble de valeurs sont projetées par des acteurs qui mobilisent, inconsciemment ou stratégiquement, des représentations spatiales.
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International audience ; Energy geographers have shown that the difficulty encountered by modern societies to decrease their fossil fuel consumption could be explained by the influence of spatial path dependencies, also called carbon lock-in. This article tests the relevance of this approach to the analysis of continuity in nuclear policies. The article focuses on Sweden, where, despite a nuclear phase-out decision taken in 1980, nuclear power still produces approximately half of the country's electricity. Relying on interviews with pro-nuclear actors, this study shows that the permanence of nuclear policy in Sweden can be explained by the existence of a nuclear lock-in. These path dependencies are constituted by the material features of the energy system – elements upon which the involved political actors project their own values and norms, and, either unconsciously of strategically, mobilize spatial representations. ; De multiples recherches en géographie des énergies ont montré que les difficultés qu'éprouvaient les sociétés modernes à se défaire de leur consommation d'hydrocarbures relevaient de l'existence de verrous spatiaux freinant les changements. Cet article propose d'interroger la pertinence de cette approche pour analyser la continuité des politiques électronucléaires en s'appuyant sur le cas de la Suède. En décryptant les discours pronucléaires, nos recherches soulignent que la pérennité de l'énergie atomique dans le pays relève de l'existence de verrous spatiaux. Ceux-ci sont constitués des éléments matériels du système énergétique sur lesquels un ensemble de valeurs sont projetées par des acteurs qui mobilisent, inconsciemment ou stratégiquement, des représentations spatiales.
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In: Annales historiques de la Révolution Française, Band 307, Heft 1, S. 105-115
ISSN: 1952-403X
Patrick Logoras-Flavigny, Cambacérès et Locke.
P.L.F. étudie les rapports généraux et particuliers établis par Cambacérès pendant les discussions des trois premiers projets de Code civil, dont on sait qu'il fut le maître d'oeuvre (1793, 1794, 1796). Cambacérès s'y montra imprégné de la pensée de Locke, allant jusqu'à recopier de nombreux passages des traités du philosophe anglais. Pour démontrer cette filiation, P.L.F. privilégie trois thèmes : l'emploi du mot « nature » par Cambacérès, sa conception de l'individu, sa conception de la famille. Mais Cambacérès travaillait au milieu des circonstances révolutionnaires et il soumit la pensée de Locke à des déformations. Il trouvait dans celle-ci un guide commode pour répondre à des questions urgentes, mais aussi un cadre pour faire passer les idées auxquelles il croyait sincèrement : liberté, égalité civile, propriété.
Intro -- À propos de Collection XIX -- Titre -- AVANT-PROPOS DE LA QUATRIÈME ÉDITION -- PREMIÈRE LEÇON - CLASSIFICATION DES ÉCOLES AU DIX-HUITIÈME SIÈCLE -- DEUXIÈME LEÇON - ÉCOLE SENSUALISTE AU DIX-HUITIÈME SIÈCLE -- TROISIÈME LEÇON - LOCKE. SA VIE -- QUATRIÈME LEÇON - ESSAI SUR L'ENTENDEMENT HUMAIN, SON ESPRIT, SA MÉTHODE -- CINQUIÈME LEÇON - ESSAI. LIVRE I, IDÉES INNÉES. LIVRE II, DE L'ESPACE -- SIXIÈME LEÇON - ESSAI. LIVRE II, TEMPS. INFINI. IDENTITÉ. SUBSTANCE -- SEPTIÈME LEÇON - ESSAI. LIVRE II, DE L'IDÉE DE CAUSE -- HUITIÈME LEÇON - ESSAI. LIVRE II, DU BIEN ET DU MAL. LIVRE III, DES MOTS -- NEUVIÈME LEÇON - ESSAI LIVRE IV, THÉORIE DES IDÉES REPRÉSENTATIVES -- DIXIÈME LEÇON - ESSAI. LIVRE IV, ENCORE LES IDÉES REPRÉSENTATIVES -- ONZIÈME LEÇON - ESSAI. LIVRE IV, THÉORIE DU JUGEMENT -- DOUZIÈME LEÇON - ESSAI. SUITE ET FIN DU LIVRE IV -- TREIZIÈME LEÇON - LIBERTÉ. AME. DIEU. CONCLUSION -- Note au lecteur -- Page de titre de l'édition imprimée -- Copyright
In: Oxford University studies in the Enlightenment 2022,07
In: Multitudes, Band 33, Heft 2, S. 79-90
ISSN: 1777-5841
Résumé Dans cet article, l'auteur se propose de développer les suggestions d'Althusser pour qui la théorie politique de Locke (de l'état de nature au contrat social ) est fondée sur une distinction entre l'humain et l'inhumain. La conception lockienne d'une espèce humaine, avec des droits et des obligations que Dieu lui aurait donnés, relève plutôt de la politique que de la biologie ou de la nature. À l'origine de l'humanité il y a un choix : consulter ou ne pas consulter la raison qui devra gouverner l'action humaine. Ceux qui renoncent à la raison forment une contre-espèce dont l'existence même est une menace absolue pour l'humanité et qui, de ce fait, doit être détruite pour le salut de l'humain lui-même.
International audience ; Le but de cet article est de réhabiliter la pensée économique de Locke et de réaffirmer son lien – souvent contesté - avec sa philosophie politique. Et son propos est de monter que le sens de sa démarche économique se lit dans le projet d'institutionnalisation du système financier anglais – création de la Banque d'Angleterre et refonte des monnaies – dont il a fourni le cadre complet aussi bien théorique que philosophique. Il faut voir en effet que la pensée économique de cette époque était très faible et que de telles réformes exigeaient de repenser à la fois la question de la monnaie celle de son rôle dans le financement de l'économie et même jusqu' à sa relation au droit à la propriété. Or telle a justement été la démarche de Locke, dont on verra qu'elle repose sur une redéfinition philosophique de la monnaie, posée comme gage conventionnel, par opposition à la thèse de St Thomas. Ce point nous permettra de reconstruire sa vision théorique : en commençant par sa théorie de l'intérêt naturel qui se présente comme la première analyse de la fonction d'un système financier ; puis sa théorie globale des fonctions de la monnaie qui apparaît comme la clé de théorie de l'efficacité du capital ; l'ensemble décrivant – quoi qu'en ait dit l'historiographie le premier système macro-économique de l'histoire. Ces conceptions sont bien sûr à la base du rôle décisif que Locke a joué dans la création des institutions financières anglaises. Mais elles illustrent surtout sa célèbre théorie de la propriété – aujourd'hui encore rediscutée – et dont on verra qu'elle s'explique justement par cette vision financière de la monnaie. En soulignant que Locke anticipait ainsi sur l'essentiel de la conceptualisation classique, on s'interrogera en conclusion sur cet oubli paradoxal dans lequel l'économie de Locke est tombée : la rupture du lien entre la science économique et la philosophie sera alors mise en questions.
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International audience ; Le but de cet article est de réhabiliter la pensée économique de Locke et de réaffirmer son lien – souvent contesté - avec sa philosophie politique. Et son propos est de monter que le sens de sa démarche économique se lit dans le projet d'institutionnalisation du système financier anglais – création de la Banque d'Angleterre et refonte des monnaies – dont il a fourni le cadre complet aussi bien théorique que philosophique. Il faut voir en effet que la pensée économique de cette époque était très faible et que de telles réformes exigeaient de repenser à la fois la question de la monnaie celle de son rôle dans le financement de l'économie et même jusqu' à sa relation au droit à la propriété. Or telle a justement été la démarche de Locke, dont on verra qu'elle repose sur une redéfinition philosophique de la monnaie, posée comme gage conventionnel, par opposition à la thèse de St Thomas. Ce point nous permettra de reconstruire sa vision théorique : en commençant par sa théorie de l'intérêt naturel qui se présente comme la première analyse de la fonction d'un système financier ; puis sa théorie globale des fonctions de la monnaie qui apparaît comme la clé de théorie de l'efficacité du capital ; l'ensemble décrivant – quoi qu'en ait dit l'historiographie le premier système macro-économique de l'histoire. Ces conceptions sont bien sûr à la base du rôle décisif que Locke a joué dans la création des institutions financières anglaises. Mais elles illustrent surtout sa célèbre théorie de la propriété – aujourd'hui encore rediscutée – et dont on verra qu'elle s'explique justement par cette vision financière de la monnaie. En soulignant que Locke anticipait ainsi sur l'essentiel de la conceptualisation classique, on s'interrogera en conclusion sur cet oubli paradoxal dans lequel l'économie de Locke est tombée : la rupture du lien entre la science économique et la philosophie sera alors mise en questions.
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In: Bulletin d'histoire politique, Band 4, Heft 3, S. 51
ISSN: 1929-7653
In: Mouvements: des idées et des luttes, Band 64, Heft 4, S. 79-86
ISSN: 1776-2995
Résumé La clause de Locke, formulée par le célèbre philosophe anglais du XVII e siècle, stipule que l'appropriation privée des ressources naturelles n'est légitime qu'à condition de préserver un égal accès pour tous à ces mêmes ressources, en même quantité et même qualité. Fabrice Flipo s'appuie sur cette formulation pour redessiner les exigences morales et politiques d'une meilleure répartition des ressources. L'égalité entre Nord et Sud, mais aussi entre les différents citoyens de chacune de ces régions du monde, se trouverait ainsi adossée non plus seulement sur des formules de redistribution, mais plus directement de répartition.
International audience ; Le sens commun n'est pas prêt à justifier des écarts de 1 à 100 ou plus dans la richesse privée. Il se situe plutôt autour de 1 à 4 ou 51. Pourtant dans le même temps le sens commun n'est pas prêt non plus à s'y attaquer. La proposition de " revenu maximum " est rare dans les programmes politiques. L'argument le plus courant est indirect et kantien : c'est le respect inconditionnel de l'individu. Seule la sacralisation d'un noyau irréductible de " propriété de soi " peut éviter le totalitarisme. Cet argument est d'autant plus fort que les expériences grandeur nature d'abolition de la propriété privée et de " socialisation " ont effectivement donné naissance à des régimes très autoritaires, dans la plupart des cas, laissant peu de place à l'individu et concentrant d'immenses pouvoirs dans la main de quelques-uns. La question qui se pose désormais est de réussir à garantir les droits de l'individu contre la dictature de la majorité, sans pour autant que les droits de cette minorité soient les droits de la minorité dominante, que ce soient les droits des possédants comme c'est trop souvent le cas dans les théories libérales, ou les droits des représentants autoproclamés des opprimés comme ce fut trop souvent le cas des régimes socialistes. Les marxismes de leur côté ont eu tendance à faire de la " socialisation " un combat qui n'admettait aucune nuance en faveur de la propriété. A rebours de ces excès des travaux récents tels que ceux d'Etienne Balibar ou de Robert Castel cherchent dans une redéfinition de la propriété une solution à la tension entre liberté et égalité. Cela suppose de penser une instance de (re)distribution mais aussi les bornes de ce qu'elle peut s'approprier. Autrement dit doit être pensée ce que Balibar appelle " l'inaliénable "2. A la suite de ces travaux ainsi que ceux de Philippe Corcuff sur l'individualisme3 et de Catherine Samary sur l'autogestion4, nous voudrions montrer ici de quelle manière la discussion de la " clause de Locke " peut contribuer à fonder une ...
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International audience ; Le sens commun n'est pas prêt à justifier des écarts de 1 à 100 ou plus dans la richesse privée. Il se situe plutôt autour de 1 à 4 ou 51. Pourtant dans le même temps le sens commun n'est pas prêt non plus à s'y attaquer. La proposition de " revenu maximum " est rare dans les programmes politiques. L'argument le plus courant est indirect et kantien : c'est le respect inconditionnel de l'individu. Seule la sacralisation d'un noyau irréductible de " propriété de soi " peut éviter le totalitarisme. Cet argument est d'autant plus fort que les expériences grandeur nature d'abolition de la propriété privée et de " socialisation " ont effectivement donné naissance à des régimes très autoritaires, dans la plupart des cas, laissant peu de place à l'individu et concentrant d'immenses pouvoirs dans la main de quelques-uns. La question qui se pose désormais est de réussir à garantir les droits de l'individu contre la dictature de la majorité, sans pour autant que les droits de cette minorité soient les droits de la minorité dominante, que ce soient les droits des possédants comme c'est trop souvent le cas dans les théories libérales, ou les droits des représentants autoproclamés des opprimés comme ce fut trop souvent le cas des régimes socialistes. Les marxismes de leur côté ont eu tendance à faire de la " socialisation " un combat qui n'admettait aucune nuance en faveur de la propriété. A rebours de ces excès des travaux récents tels que ceux d'Etienne Balibar ou de Robert Castel cherchent dans une redéfinition de la propriété une solution à la tension entre liberté et égalité. Cela suppose de penser une instance de (re)distribution mais aussi les bornes de ce qu'elle peut s'approprier. Autrement dit doit être pensée ce que Balibar appelle " l'inaliénable "2. A la suite de ces travaux ainsi que ceux de Philippe Corcuff sur l'individualisme3 et de Catherine Samary sur l'autogestion4, nous voudrions montrer ici de quelle manière la discussion de la " clause de Locke " peut contribuer à fonder une nouvelle praxis de l'émancipation, en proposant une interprétation originale de l'inaliénable - de l'irremplaçable. Cette clause met des limites à l'appropriation privée mais ne l'abolit pas. Elle a à ce titre des implications émancipatrices qui pourraient être remobilisées dans un cadre plus large que celui qui était le sien à l'origine.
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In: Revue québécoise de science politique; Note critique, Heft 24, S. 133-148
ISSN: 1918-6592
Ces notes critiques soulignent la traduction récente (ou annoncée) de trois ouvrages ayant apporté une contribution majeure aux études sur Locke : La pensée politique de John Locke, de John Dunn; John Locke. Droit naturel et propriété, de James TuIIy; La politique révolutionnaire et les Deux Traités du Gouvernement de Locke, de Richard Ashcraft. Au-delà des révisions importantes qu'ils suggèrent quant aux interprétations libérale ou marxiste de la pensée de Locke, ces travaux illustrent de façon éloquente une façon de faire l'histoire des idées politiques. Si l'on veut retrouver la signification d'une oeuvre, on ne peut en effet se contenter de la situer par rapport à une tradition construite a posteriori ou de la rattacher, par analogie, à une structure socio-économique dont elle serait le reflet. Ce que Dunn, TuIIy et Ashcraft proposent, c'est de reconstruire les contextes politique et linguistique dans lesquels Locke a écrit, un exercice au terme duquel celui-ci émerge comme le porte-parole du calvinisme radical plutôt que comme le héraut du libéralisme bourgeois.