Les politiques du mimétisme institutionnel: la greffe et le rejet
In: Collection "logiques politiques" 14
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In: Collection "logiques politiques" 14
In: Mondes en développement, Band 118, Heft 2, S. 65
ISSN: 1782-1444
In: Mondes en développement, Band 30, Heft 118, S. 65-78
ISSN: 0302-3052
In: Études internationales, Band 32, Heft 2, S. 275-303
ISSN: 1703-7891
Cet article analyse le transfert aux pays d'Europe de l'Est des normes libérales-démocratiques dans le domaine des relations civilo-militaires au cours de la dernière décennie. Les auteurs ont recours à une nouvelle approche - la « politique du mimétisme » - et explorent à ce titre la transformation des relations civilo-militaires comme étant un série d'interactions complexes entre, d'une part, les modèles traditionnels et tenaces d'activité institutionnelle, et, d'autre part, de nouvelles politiques et de nouvelles normes qui ont été introduites en fonction de politiques axées sur I'OTAN et VUE et adoptées par la plupart des États est-européens au début des années 1990, et d'un ensemble de conditions imposées par les organisations internationales. Les auteurs mettent en perspective les différences régionales dans le processus du transfert des normes en comparant les cas de l'Europe centrale et de la Russie. Cette approche permet ainsi d'exposer de nombreuses dimensions de la synthèse émergente entre les anciennes et les nouvelles normes. Une telle synthèse démontre que ces États (et cela est particulièrement évident dans le cas de la Russie) peuvent se protéger des défis externes. La principale conclusion de l'article suggère que les nouveaux systèmes émergents d'Europe de l'Est, grâce au mimétisme institutionnel et normatif, cherchent leur propre voie de transformation.
In: Pouvoirs: revue française d'études constitutionelles et politiques, Band 129, Heft 2, S. 45-55
Résumé Il est indéniable que le cadre juridique et institutionnel des démocraties africaines est marqué par de nombreuses ressemblances et similitudes avec des régimes élaborés à l'extérieur du continent. Au lieu d'y voir une spécificité de l'Afrique, le mimétisme, ou ce que l'on qualifie de tel, est ou est devenu à cette époque de mondialisation un aspect d'un phénomène d'une plus grande ampleur et complexité avec lequel on l'a confondu, celui de la standardisation politique et institutionnelle. À un moment où il s'agit non pas tant de définir quelle démocratie pour l'Afrique mais de savoir comment consolider le processus démocratique qu'ont choisi les États africains, la priorité est de prendre la mesure des stratégies d'invention de la démocratie et d'identifier, cas par cas, les modalités et les conditions du développement de la démocratie dans les contextes et milieux où celle-ci est appelée à s'épanouir.
In: Revue internationale des études du développement: revue trimestrielle publiée par l'Institut d'étude du développement économique et social de l'Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, Band 248, S. 115-142
ISSN: 2554-3555
La gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) illustre les modèles voyageurs standardisés qui circulent à l'échelle internationale. En se référant aux travaux sur les modèles voyageurs, cet article mobilise les concepts de (dé)territorialisation/(re)territorialisation et de « revanche des contextes ». Il décrypte le voyage de la GIRE jusqu'au Burkina Faso, qualifié de success story du fait d'un mimétisme institutionnel. Mais si les dispositifs institutionnels sont conformes aux principes du modèle, l'opérationnalisation aux échelles locales rencontre des résistances, symboles d'une revanche des territoires. Les conflits documentés traduisent la non-adhésion des populations à cette GIRE institutionnelle qui marginalise les règles pré-GIRE, éléments structurant des territoires locaux de l'eau.
A paraître dans un ouvrage collectif rassemblant les actes remaniés de l'atelier "Les approches pragmatiques de l'action publique : Quels apports pour l'analyse des politiques publiques ?" ; Dans cette communication, nous essayons d'apporter des conclusions précises quant aux mécanismes qui président à la genèse et la généralisation du recours à la vidéosurveillance comme outil d'action publique. Ces mécanismes, qui relèvent de dynamiques locales et nationales, sont au nombre de trois. Au processus d'intéressement de nouveaux soutiens à l'outil se combinent des dynamiques de mimétisme institutionnel et des incitations financières du Gouvernement. Le développement de la vidéosurveillance s'appuie aussi sur des modes de légitimation spécifiques, qui reposent notamment sur une diversification de ses usages, qui permet la coexistence d'arguments justificatifs multiples au sein du réseau de ses utilisateurs. Ce n'est pas tant l'efficacité - limitée - de la vidéosurveillance qui en assure la promotion que la flexibilité des usages qu'elle offre. L'utilité sociale perçue de l'objet, parce qu'elle est multiple, autorise l'enrôlement de soutiens au-delà du cercle premier de ses promoteurs.
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A paraître dans un ouvrage collectif rassemblant les actes remaniés de l'atelier "Les approches pragmatiques de l'action publique : Quels apports pour l'analyse des politiques publiques ?" ; Dans cette communication, nous essayons d'apporter des conclusions précises quant aux mécanismes qui président à la genèse et la généralisation du recours à la vidéosurveillance comme outil d'action publique. Ces mécanismes, qui relèvent de dynamiques locales et nationales, sont au nombre de trois. Au processus d'intéressement de nouveaux soutiens à l'outil se combinent des dynamiques de mimétisme institutionnel et des incitations financières du Gouvernement. Le développement de la vidéosurveillance s'appuie aussi sur des modes de légitimation spécifiques, qui reposent notamment sur une diversification de ses usages, qui permet la coexistence d'arguments justificatifs multiples au sein du réseau de ses utilisateurs. Ce n'est pas tant l'efficacité - limitée - de la vidéosurveillance qui en assure la promotion que la flexibilité des usages qu'elle offre. L'utilité sociale perçue de l'objet, parce qu'elle est multiple, autorise l'enrôlement de soutiens au-delà du cercle premier de ses promoteurs.
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A paraître dans un ouvrage collectif rassemblant les actes remaniés de l'atelier "Les approches pragmatiques de l'action publique : Quels apports pour l'analyse des politiques publiques ?" ; Dans cette communication, nous essayons d'apporter des conclusions précises quant aux mécanismes qui président à la genèse et la généralisation du recours à la vidéosurveillance comme outil d'action publique. Ces mécanismes, qui relèvent de dynamiques locales et nationales, sont au nombre de trois. Au processus d'intéressement de nouveaux soutiens à l'outil se combinent des dynamiques de mimétisme institutionnel et des incitations financières du Gouvernement. Le développement de la vidéosurveillance s'appuie aussi sur des modes de légitimation spécifiques, qui reposent notamment sur une diversification de ses usages, qui permet la coexistence d'arguments justificatifs multiples au sein du réseau de ses utilisateurs. Ce n'est pas tant l'efficacité - limitée - de la vidéosurveillance qui en assure la promotion que la flexibilité des usages qu'elle offre. L'utilité sociale perçue de l'objet, parce qu'elle est multiple, autorise l'enrôlement de soutiens au-delà du cercle premier de ses promoteurs.
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A paraître dans un ouvrage collectif rassemblant les actes remaniés de l'atelier "Les approches pragmatiques de l'action publique : Quels apports pour l'analyse des politiques publiques ?" ; Dans cette communication, nous essayons d'apporter des conclusions précises quant aux mécanismes qui président à la genèse et la généralisation du recours à la vidéosurveillance comme outil d'action publique. Ces mécanismes, qui relèvent de dynamiques locales et nationales, sont au nombre de trois. Au processus d'intéressement de nouveaux soutiens à l'outil se combinent des dynamiques de mimétisme institutionnel et des incitations financières du Gouvernement. Le développement de la vidéosurveillance s'appuie aussi sur des modes de légitimation spécifiques, qui reposent notamment sur une diversification de ses usages, qui permet la coexistence d'arguments justificatifs multiples au sein du réseau de ses utilisateurs. Ce n'est pas tant l'efficacité - limitée - de la vidéosurveillance qui en assure la promotion que la flexibilité des usages qu'elle offre. L'utilité sociale perçue de l'objet, parce qu'elle est multiple, autorise l'enrôlement de soutiens au-delà du cercle premier de ses promoteurs.
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A paraître dans un ouvrage collectif rassemblant les actes remaniés de l'atelier "Les approches pragmatiques de l'action publique : Quels apports pour l'analyse des politiques publiques ?" ; Dans cette communication, nous essayons d'apporter des conclusions précises quant aux mécanismes qui président à la genèse et la généralisation du recours à la vidéosurveillance comme outil d'action publique. Ces mécanismes, qui relèvent de dynamiques locales et nationales, sont au nombre de trois. Au processus d'intéressement de nouveaux soutiens à l'outil se combinent des dynamiques de mimétisme institutionnel et des incitations financières du Gouvernement. Le développement de la vidéosurveillance s'appuie aussi sur des modes de légitimation spécifiques, qui reposent notamment sur une diversification de ses usages, qui permet la coexistence d'arguments justificatifs multiples au sein du réseau de ses utilisateurs. Ce n'est pas tant l'efficacité - limitée - de la vidéosurveillance qui en assure la promotion que la flexibilité des usages qu'elle offre. L'utilité sociale perçue de l'objet, parce qu'elle est multiple, autorise l'enrôlement de soutiens au-delà du cercle premier de ses promoteurs.
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This political science doctoral dissertation entitled "A Policy of regional decentralization and development, and local identities in Niger: the case of Damagaram" looks at the context of a country of Sahel (Niger) which is identified as the most Sahelian country of the Sahel region. Located in West Africa, on Nigerien territory, the Damagaram is an agro-pastoral dominant region, representing 11.57% of the national territory, and 21.7% of the country's 2001 total population. This research interest lies in: the 19th century colonial history of Zinder sultanate, the transfer of the territory headquarter from Zinder to Niamey, and the political problem resulting from the fact that the elites of that region are the first to advance the issue of delay in the development of the region of Damagaram. This dissertation not only aims to capture ways to explain the capacity of mobilization, consensus, and interest representation at the Damagaram level, but it also focuses on an understanding of regional particularities in terms of identities, through the implementation of public policies in general, the experiences of regional development in Zinder in particular, mainly in the formulation of the Regional Development Guiding Scheme (RDGS/SDDR) of Zinder. The study reveals how regional, administrative and management institutions articulate within the social spaces to build political spaces which are vital to the implementation of public policies and regional development. In addition, the study identifies the main Damagaram identification symbols which, for more than ever, seem to be activated by the ongoing process of democratization and decentralization in Niger. The author apprehends the influence of Damagaram identity factor on the institutions in charge of regional development. He analyzes the actors' strategies and roles in the conquest of electorate and in the formulation of regional development instruments and actions. It appears that the Sultanate, as a symbol of traditional power, the organization of which hinges on ...
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In: Cahiers québécois de démographie, Band 25, Heft 1, S. 101-131
ISSN: 1705-1495
L'amnésie entourant les processus de production des estimations de population dans l'Empire colonial français contraste singulièrement avec les efforts de clarification des autorités britanniques dès 1940. Afin de comprendre cet « oubli », il faut bien mesurer le poids des diverses dichotomies à l'oeuvre au sein de l'État colonial : entre les divers échelons de l'administration, entre les tâches administratives et techniques, entre le système colonial et le reste de la communauté internationale. Dans le domaine démographique comme dans beaucoup d'autres, un mimétisme institutionnel et technique fut imposé aux administrateurs outre-mer, avec cette spécificité notable qu'il y eut toujours prééminence accordée à l'acte de compter sur sa crédibilité méthodologique. Puis, après les premières circulaires (celles de 1904 et 1909), les opérations de « recensement » colonial vont implacablement se confondre avec les tâches quotidiennes de l'administration : fiscalité, justice, police, etc. Cette évolution ne sera pas sans conséquence sur la forme et la finalité du savoir démographique produit en AOF. Les catégories classificatoires, les modes d'estimation et la législation (en particulier pour l'état civil) vont subir une dégénération en fonction de ces pressions. L'opposition larvée entre administrateurs et techniciens s'est donc nourrie de l'existence souvent contradictoire de séries de recensements administratifs annuels et des résultats d'enquêtes par échantillonnage, après 1954. On peut conclure à un bilan mitigé des efforts de construction d'un savoir démographique et surtout de son intégration dans les prises de décision concrètes.
As they were forcibly relocated to Indian Territory in the 1830s, the southeastern "civilized" nations, that had developed what I contend to be a form of strategic mimesis to resist colonization, seem to have become central agents on a new native-to-native middle ground based on interactions with the Osages and the Comanches. While southeastern Indian leaders had to abandon the nationalist aim they had contemplated in the East, they reproduced a state-making institutional apparatus in the West, modeled after other federal states. In appropriating the lands allocated by the government, they turned the Indian Territory into an economic, political, and cultural extension of the American republic. In the process, they became, despite them, colonizers of the Native populations of the region, who were the original owners of the lands they settled. The pursuance of a strategy of resistance through acculturation put these emigrated nations in an ambivalent position. As they reinvented new forms of sovereignty in the bosom of Federal authority, they developed a "civilizing" diplomacy oriented towards the Plains Indians that must have us reflect on the active part those Indian populations took in American expansion in the middle of the 19th century. ; Alors qu'elles subissent la déportation vers le Territoire Indien dans les années 1830, les nations indiennes dites « civilisées » du Sud-Est, qui avaient développé une forme de mimétisme stratégique pour résister contre la colonisation euro-américaine, semblent devenir les agents centraux d'un middle-ground sur lequel elles interagissent avec les Osages et les Comanches dans les Grandes Plaines. Si les dirigeants indiens du Sud-Est doivent renoncer au projet nationaliste qu'ils avaient contemplé à l'Est dans le cadre de leur résistance, ils reproduisent un arsenal institutionnel de formation de l'État dans l'Ouest, modelé d'après la structure des autres États américains. En s'appropriant les terres allouées par le gouvernement, ils font du Territoire Indien une extension ...
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As they were forcibly relocated to Indian Territory in the 1830s, the southeastern "civilized" nations, that had developed what I contend to be a form of strategic mimesis to resist colonization, seem to have become central agents on a new native-to-native middle ground based on interactions with the Osages and the Comanches. While southeastern Indian leaders had to abandon the nationalist aim they had contemplated in the East, they reproduced a state-making institutional apparatus in the West, modeled after other federal states. In appropriating the lands allocated by the government, they turned the Indian Territory into an economic, political, and cultural extension of the American republic. In the process, they became, despite them, colonizers of the Native populations of the region, who were the original owners of the lands they settled. The pursuance of a strategy of resistance through acculturation put these emigrated nations in an ambivalent position. As they reinvented new forms of sovereignty in the bosom of Federal authority, they developed a "civilizing" diplomacy oriented towards the Plains Indians that must have us reflect on the active part those Indian populations took in American expansion in the middle of the 19th century. ; Alors qu'elles subissent la déportation vers le Territoire Indien dans les années 1830, les nations indiennes dites « civilisées » du Sud-Est, qui avaient développé une forme de mimétisme stratégique pour résister contre la colonisation euro-américaine, semblent devenir les agents centraux d'un middle-ground sur lequel elles interagissent avec les Osages et les Comanches dans les Grandes Plaines. Si les dirigeants indiens du Sud-Est doivent renoncer au projet nationaliste qu'ils avaient contemplé à l'Est dans le cadre de leur résistance, ils reproduisent un arsenal institutionnel de formation de l'État dans l'Ouest, modelé d'après la structure des autres États américains. En s'appropriant les terres allouées par le gouvernement, ils font du Territoire Indien une extension économique, politique et culturelle de la république des États-Unis et deviennent, malgré eux, colonisateurs des populations amérindiennes de la région à qui appartiennent traditionnellement ces territoires. La poursuite d'une stratégie de résistance par l'acculturation place les nations émigrées dans une position ambigüe. Tout en réinventant de nouvelles formes de souveraineté dans le giron des États-Unis, elles adoptent vis-à-vis des Indiens des Plaines une diplomatie « civilisatrice » qui doit nous interroger sur le rôle joué par ces populations amérindiennes dans l'expansion états-unienne au milieu du XIXe siècle.
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