Narrations postcoloniales
In: Multitudes, Band 29, Heft 2, S. 15-22
ISSN: 1777-5841
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In: Multitudes, Band 29, Heft 2, S. 15-22
ISSN: 1777-5841
In: Communications, Band 38, Heft 1, S. 155-191
ISSN: 2102-5924
In: Communications, Band 24, Heft 1, S. 41-61
ISSN: 2102-5924
In: Espaces Temps, Band 38, Heft 1, S. 64-68
The role of narration in the revolutionary process, the meaning of the conquest of a place. The event is what can be narrated. Then history becomes active. If there were only long movements, history would be only a series of long sleeping periods.
The narrative of the beginnings of the Juda monarchy in the Chronics book is discussed in the narrative techniques used there. The examination shows that narrative art is put at the service of an ideology that favours narrative processes that minimise the polyseaemia of the narrative. ; Le récit des débuts de la monarchie en Juda dans le livre des Chroniques est examiné au niveau des techniques narratives qui y sont utilisées. L'examen montre que l'art narratif est mis au service d'une idéologie qui fait préférer des procédés narratifs qui limitent au maximum la polysémie du récit.
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De la publicité au discours politique, les procédés d'argumentation sont variés. Un seul d'entre eux, aux multiples occurrences, occupe ce mémoire : l'emploi de la narration dans le discours publicitaire. Il s'agit plus précisément d'étudier les manières dont s'articulent l'argumentation et la narration dans le contexte publicitaire. Les exemples analysés se réfèrent à deux modalités narratives distinctes, les récits factuels et les récits fictionnels. Ils sont au nombre de quatre, relatifs à trois produits différents : une publicité pour la gamme Excellence de Lindt publiée en avril 2008 dans Femina ; un publi-reportage consacré au café Jinogalpa de Nespresso diffusé en février 2008 dans un magazine promotionnel ; un fascicule promotionnel consacré à Jinogalpa, distribué avec le même magazine ; un iconotexte publicitaire datant de février 1938 pour le Cognac Hennessy issu de L'Illustration. D'une part, l'analyse confirme les observations faites par les études rhétoriques: l'usage de la narration par l'argumentation publicitaire recouvre les catégories de l'exemplum (l'illustration ou l'analogie) et de la narratio (narration orientée favorisant une réception pertinente de l'argumentation). D'autre part, l'analyse pointe également des phénomènes nouveaux : l'emploi d'assertions présuppositionnelles par la reformulation des cadres spatio-temporels implicites du récit en pôles d'argumentation explicites, l'utilisation de fragments de récit et de scripts narratifs comme embrayeurs d'une interprétation orientée ou encore l'usage des genres narratifs comme brouilleurs du contrat de communication préétabli.
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International audience ; Avec l'attribution en 2015 du prix Nobel de littérature à Svetlana Alexievitch, « le livre de voix » s'est vu offrir une consécration. C'est sur l'archéologie de ce qu'il faut reconnaitre comme un genre majeur du premier XXIe siècle, et sur ses enjeux épistémologiques, herméneutiques et politiques, que se sont penchés les intervenants du colloque 'Livres de voix. Narrations pluralistes et démocratie' qui s'est tenu à Sciences Po les 1er et 2 octobre 2021 à l'initiative d'Alexandre Gefen (CNRS Thalim) et de Frédérique Leichter-Flack (Centre d'Histoire de Sciences Po).De la polyphonie romanesque, qui, importée depuis le vocabulaire musical par Mikhail Bakhtine, définissait l'ambition du roman moderne à faire entendre les consciences individualisées de ses personnages, aux pratiques d'une nouvelle historiographie soucieuse de contester les formes traditionnelles d'autorité historienne au profit d'une épistémologie faisant cas des voix mineures et excentrées, un modèle, créé dans le laboratoire de la fiction romanesque comme une forme de démocratie du roman, s'est déplacé sur le terrain des sciences sociales pour inspirer des pratiques d'écriture et d'enquête dans la littérature de non-fiction contemporaine.Alors même que l'expressivité des voix et leurs manières de porter des formes de vie et de vérité propres sont centrales aux philosophies éthiques et politiques contemporaines, ni les fictions, ni les non-fictions contemporaines de voix n'avaient jusqu'alors fait l'objet d'une étude globale interrogeant leurs poétiques et leurs politiques narratives. C'est à une telle réflexion que les actes de ce colloque ouvrent la voie.
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International audience ; Avec l'attribution en 2015 du prix Nobel de littérature à Svetlana Alexievitch, « le livre de voix » s'est vu offrir une consécration. C'est sur l'archéologie de ce qu'il faut reconnaitre comme un genre majeur du premier XXIe siècle, et sur ses enjeux épistémologiques, herméneutiques et politiques, que se sont penchés les intervenants du colloque 'Livres de voix. Narrations pluralistes et démocratie' qui s'est tenu à Sciences Po les 1er et 2 octobre 2021 à l'initiative d'Alexandre Gefen (CNRS Thalim) et de Frédérique Leichter-Flack (Centre d'Histoire de Sciences Po).De la polyphonie romanesque, qui, importée depuis le vocabulaire musical par Mikhail Bakhtine, définissait l'ambition du roman moderne à faire entendre les consciences individualisées de ses personnages, aux pratiques d'une nouvelle historiographie soucieuse de contester les formes traditionnelles d'autorité historienne au profit d'une épistémologie faisant cas des voix mineures et excentrées, un modèle, créé dans le laboratoire de la fiction romanesque comme une forme de démocratie du roman, s'est déplacé sur le terrain des sciences sociales pour inspirer des pratiques d'écriture et d'enquête dans la littérature de non-fiction contemporaine.Alors même que l'expressivité des voix et leurs manières de porter des formes de vie et de vérité propres sont centrales aux philosophies éthiques et politiques contemporaines, ni les fictions, ni les non-fictions contemporaines de voix n'avaient jusqu'alors fait l'objet d'une étude globale interrogeant leurs poétiques et leurs politiques narratives. C'est à une telle réflexion que les actes de ce colloque ouvrent la voie.
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International audience ; Avec l'attribution en 2015 du prix Nobel de littérature à Svetlana Alexievitch, « le livre de voix » s'est vu offrir une consécration. C'est sur l'archéologie de ce qu'il faut reconnaitre comme un genre majeur du premier XXIe siècle, et sur ses enjeux épistémologiques, herméneutiques et politiques, que se sont penchés les intervenants du colloque 'Livres de voix. Narrations pluralistes et démocratie' qui s'est tenu à Sciences Po les 1er et 2 octobre 2021 à l'initiative d'Alexandre Gefen (CNRS Thalim) et de Frédérique Leichter-Flack (Centre d'Histoire de Sciences Po).De la polyphonie romanesque, qui, importée depuis le vocabulaire musical par Mikhail Bakhtine, définissait l'ambition du roman moderne à faire entendre les consciences individualisées de ses personnages, aux pratiques d'une nouvelle historiographie soucieuse de contester les formes traditionnelles d'autorité historienne au profit d'une épistémologie faisant cas des voix mineures et excentrées, un modèle, créé dans le laboratoire de la fiction romanesque comme une forme de démocratie du roman, s'est déplacé sur le terrain des sciences sociales pour inspirer des pratiques d'écriture et d'enquête dans la littérature de non-fiction contemporaine.Alors même que l'expressivité des voix et leurs manières de porter des formes de vie et de vérité propres sont centrales aux philosophies éthiques et politiques contemporaines, ni les fictions, ni les non-fictions contemporaines de voix n'avaient jusqu'alors fait l'objet d'une étude globale interrogeant leurs poétiques et leurs politiques narratives. C'est à une telle réflexion que les actes de ce colloque ouvrent la voie.
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International audience ; Avec l'attribution en 2015 du prix Nobel de littérature à Svetlana Alexievitch, « le livre de voix » s'est vu offrir une consécration. C'est sur l'archéologie de ce qu'il faut reconnaitre comme un genre majeur du premier XXIe siècle, et sur ses enjeux épistémologiques, herméneutiques et politiques, que se sont penchés les intervenants du colloque 'Livres de voix. Narrations pluralistes et démocratie' qui s'est tenu à Sciences Po les 1er et 2 octobre 2021 à l'initiative d'Alexandre Gefen (CNRS Thalim) et de Frédérique Leichter-Flack (Centre d'Histoire de Sciences Po).De la polyphonie romanesque, qui, importée depuis le vocabulaire musical par Mikhail Bakhtine, définissait l'ambition du roman moderne à faire entendre les consciences individualisées de ses personnages, aux pratiques d'une nouvelle historiographie soucieuse de contester les formes traditionnelles d'autorité historienne au profit d'une épistémologie faisant cas des voix mineures et excentrées, un modèle, créé dans le laboratoire de la fiction romanesque comme une forme de démocratie du roman, s'est déplacé sur le terrain des sciences sociales pour inspirer des pratiques d'écriture et d'enquête dans la littérature de non-fiction contemporaine.Alors même que l'expressivité des voix et leurs manières de porter des formes de vie et de vérité propres sont centrales aux philosophies éthiques et politiques contemporaines, ni les fictions, ni les non-fictions contemporaines de voix n'avaient jusqu'alors fait l'objet d'une étude globale interrogeant leurs poétiques et leurs politiques narratives. C'est à une telle réflexion que les actes de ce colloque ouvrent la voie.
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In: Multitudes, Band 29, Heft 2, S. 61-73
ISSN: 1777-5841
Résumé La crise, caractéristique de notre présent postcolonial, des formes historiquement codifiées pour raconter l'altérité a permis l'émergence de ce qu'on appellera les récits de l'autre, ceux qui étaient implicitement exclus de la position de sujets du récit. Cette crise est particulièrement visible dans une discipline comme l'anthropologie qui se fonde précisément sur la narration de l'Autre. À partir des problèmes posés par la possibilité d'une narration visuelle de l'altérité, cet article propose d'analyser le lien entre narration, représentation et identité à travers le travail de Tracey Moffatt, Isaac Julien et Fiona Tan. Dans leurs vidéos et installations, la question du regard posé sur l'autre s'articule autour des thèmes de la mémoire et de la crise de l'ethnographie en tant que moyens de représentations / narration de l'altérité culturelle. Ces artistes mettent en scène un « autre » regard, capable de faire émerger des histoires subalternes et refoulées. Ils affirment une identité marginale et, en même temps, hybride, au-delà des mythes de l'origine et de la pureté qui traversent la pensée coloniale et colonialiste.