Violences et nonviolences en Inde
In: Études rurales: anthropologie, économie, géographie, histoire, sociologie ; ER, Heft 137, S. 105-107
ISSN: 0014-2182
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In: Études rurales: anthropologie, économie, géographie, histoire, sociologie ; ER, Heft 137, S. 105-107
ISSN: 0014-2182
In: Projet: civilisation, travail, économie, Band 366, Heft 5, S. 92-92
ISSN: 2108-6648
Civil disobedience is facing to the question of its democratic legitimacy: are citizens allowed to break the law voted by the majority and the elected Parliament? As demonstrated in the first part of the thesis, the answer to this question depends on weather we adopt the perspective of liberal philosophers such as John Rawls and Jürgen Habermas, or the perspective of activists like Gandhi and Martin Luther King.Furthermore, civil disobedients aim to fight against various forms of injustice, but without violence. They are standing for a nonviolent society, in a way that remains nonviolent, in a society that is not nonviolent. In the second part of the thesis, a participant observation in a group of civil disobedience reports how activists address this paradox. The gender-based dynamics among the activists and the domination of the leader over the rest of the group demonstrate that, despite its feminist values and egalitarian ideals, unequal logics and structural violence shape the organisation.The third part exposes a philosophy of civil disobedience. The relationship between a society and its laws tells us that the democratic experience is caught in a tension between its instituting and established dimensions, between the power to create and the one to institutionalize. Political action is not conceivable on the pattern of peace nor on the pattern of war. It manifests itself as a nonviolent conflict. ; La désobéissance civile est d'emblée confrontée à la question de sa légitimité démocratique : au nom de quoi des citoyens seraient-ils autorisés à enfreindre la loi issue de la volonté majoritaire et du Parlement régulièrement élu ? La première partie de la thèse montre que la réponse à cette question diffère selon que l'on adopte le point de vue de théoriciens libéraux comme John Rawls et Jürgen Habermas ou celui d'acteurs historiques comme Gandhi et Martin Luther King.En outre, la désobéissance civile entend lutter sans violence contre les différentes formes d'injustice. Les désobéissants civils se battent pour l'avènement d'une société non-violente, d'une manière qui reste non-violente, alors même qu'ils agissent dans une société qui ne l'est pas. Dans la seconde partie de la thèse, une observation participante au sein d'un collectif de désobéissance civile rend compte de la façon dont les militants affrontent ce paradoxe. La division genrée du travail militant et la domination du leader sur le reste du groupe révèlent que, malgré ses valeurs féministes et son idéal égalitaire, l'organisation est traversée par des logiques asymétriques et des violences structurelles.Enfin, la troisième partie permet l'élaboration d'une philosophie de la désobéissance civile. L'examen des rapports entre une société et ses lois nous apprend que l'expérience démocratique est prise dans une tension entre sa dimension instituante et sa dimension instituée, entre le pouvoir de créer et celui d'institutionnaliser. L'action politique n'est pas concevable sur le modèle de la paix ni davantage sur celui de la guerre. Elle se manifeste en tant que conflictualité non-violente.
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Civil disobedience is facing to the question of its democratic legitimacy: are citizens allowed to break the law voted by the majority and the elected Parliament? As demonstrated in the first part of the thesis, the answer to this question depends on weather we adopt the perspective of liberal philosophers such as John Rawls and Jürgen Habermas, or the perspective of activists like Gandhi and Martin Luther King.Furthermore, civil disobedients aim to fight against various forms of injustice, but without violence. They are standing for a nonviolent society, in a way that remains nonviolent, in a society that is not nonviolent. In the second part of the thesis, a participant observation in a group of civil disobedience reports how activists address this paradox. The gender-based dynamics among the activists and the domination of the leader over the rest of the group demonstrate that, despite its feminist values and egalitarian ideals, unequal logics and structural violence shape the organisation.The third part exposes a philosophy of civil disobedience. The relationship between a society and its laws tells us that the democratic experience is caught in a tension between its instituting and established dimensions, between the power to create and the one to institutionalize. Political action is not conceivable on the pattern of peace nor on the pattern of war. It manifests itself as a nonviolent conflict. ; La désobéissance civile est d'emblée confrontée à la question de sa légitimité démocratique : au nom de quoi des citoyens seraient-ils autorisés à enfreindre la loi issue de la volonté majoritaire et du Parlement régulièrement élu ? La première partie de la thèse montre que la réponse à cette question diffère selon que l'on adopte le point de vue de théoriciens libéraux comme John Rawls et Jürgen Habermas ou celui d'acteurs historiques comme Gandhi et Martin Luther King.En outre, la désobéissance civile entend lutter sans violence contre les différentes formes d'injustice. Les désobéissants civils se battent pour ...
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In: Politique internationale: pi, S. 249-259
ISSN: 0221-2781
Views of the president of the Republic of Kosovo, about ethnic cleansing by Serbian forces, the Kosovo Liberation Army (UCK), nonviolence strategies, and push for independence; 1990s, chiefly; interview with Ibrahim Rugova. Summaries in English and Spanish p. 484 and 498.
In: Le temps et les mots
In: Espaces politiques
In: Sciences sociales
In: Politique internationale: pi, Heft 106, S. 321-339
ISSN: 0221-2781
Serbia 1999. Georgia 2003. Ukraine 2004. Everywhere the scenario plays out the same way: an authoritarian regime on its last legs attempts at any cost to keep a grip on power, even through the most flagrant electoral fraud, only to be rejected, contested & ultimately cast out thanks to the peaceful mobilization of the people. In all three countries demonstrators were supported by well-organized public movements: Otpor in Serbia, Kmara in Georgia & Pora in Ukraine. They all used a unifying logo & promoted slogans demanding respect for democracy. The Serbs of Otpor were the first to deploy these non-violent struggle methods against "flexible dictatorships," & have since put their talents to work for foreign comrades. In an exclusive interview, Aleksandar Maric, one of the key Otpor leaders, takes a frank look at the ideology & strategy of his organization, offering a veritable primer in "soft revolutions.". Adapted from the source document.
In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Band 112, S. 227-241
ISSN: 1148-2664
World Affairs Online
In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Band 103, S. 101-116
ISSN: 1148-2664
World Affairs Online
« L'histoire de la nouvelle indépendance de l'Algérie s'écrit sous nos yeux, depuis ce 22 février 2019 où des foules de femmes et d'hommes ont exigé dans tout le pays de reprendre en main leur destin. Cette contestation populaire continue depuis de se mobiliser chaque vendredi, après avoir obtenu la démission du président Bouteflika, en poste depuis vingt ans, et le report d'une élection vidée de sens. Car elle aspire, au-delà de la sanction de tel ou tel dirigeant, à la refonte sur des bases enfin démocratiques du système en place depuis la fin, en 1962, de la domination française. Cet essai, où la réflexion historique se nourrit de l'expérience de terrain, replace les événements en cours en Algérie dans la longue durée de son mouvement national. Il offre, pour la première fois, un cadre d'interprétation à une actualité foisonnante, s'interrogeant sur la portée stratégique de la non-violence, sur la place réelle des jeunes ou des femmes dans cette protestation, sur le poids d'une économie de rente, mais aussi sur le rôle central des supporters de football ou les tactiques des groupes islamistes. Il montre comment la hiérarchie militaire, jusqu'alors protégée dans son arbitraire par un pouvoir civil de façade, est contrainte de gérer ouvertement cette crise, avec une brutalité de plus en plus affichée. Un livre indispensable pour comprendre la vague de fond qui traverse l'Algérie et qui aura des retombées durables dans ce pays et bien au-delà. « (Verlagsbeschreibung)
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