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Political Ideologies and Political Parties in America
In: Revue française de science politique, Band 64, Heft 6, S. 1241-1242
ISSN: 0035-2950
Polis: revue camerounaise de science politique = Cameroonian political science review
Capitalisme mondial, gouvernance et communauté: vers un millénaire des corporations? ; résumés, XVIIIe congrès mondial de l'Association Internationale de Science Politique, Québec du 1er au 5 août 2000
In: International political science abstracts 51,4, Suppl. [i.e. 50,4, Suppl.] = Special nr.
Le Front national
L'élection présidentielle du 22 avril 2007 et le scrutin législatif qui l'a suivie ont été une terrible désillusion pour Jean-Marie Le Pen et le Front national (FN). Après avoir dominé l'agenda politique et médiatique durant les années quatre-vingt-dix et créé une secousse inédite dans le système politique lors des élections présidentielles de 2002, le FN était ramené à une expression électorale et un poids politique extrêmement modestes. Ce résultat, en phase avec le mouvement de déclin observé dans les années 2000, est confirmé au scrutin municipal de 2008 où l'extrême droite française est évanescente. D'aucuns évoquent alors la fin sans gloire de Jean-Marie Le Pen et de son parti. À la veille des élections présidentielles et législatives de 2012, la présentation et le regard sont pourtant tout autres. En janvier 2011, Marine Le Pen a « hérité » de la présidence du parti ; trente-neuf ans après l'accession de son père à cette même présidence. Le Front national a opéré une percée aux élections cantonales du printemps 2011 et les enquêtes d'opinion créditent Marine Le Pen de scores oscillant entre 15 et 20% des intentions de vote pour le premier tour de la présidentielle. Après le pain noir, le pain blanc ? Les choses sont indubitablement plus nuancées. Dans un environnement européen où l'extrême droite a (re)trouvé des couleurs dans certains États, une nouvelle analyse approfondie du phénomène frontiste s'imposait, tant il est vrai que le déclin politico-électoral de la deuxième moitié des années 2000 avait asséché les recherches consacrées au Front national. L'ouvrage, qui rassemble des contributions de spécialistes réputés de l'extrême droite française, retrace et analyse tour à tour l'histoire du Front national, les rapports du FN à l'extrême droite européenne, le modèle organisationnel et militant du parti, ses axes idéologiques et programmatiques, de même que son implantation électorale et la question des alliances politico-électorales. Enfin, trois zones de force du Front national, dissemblables dans leur profil, sont très finement observées : le Nord-Pas-de-Calais, l'Alsace et Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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Extrême droite et pouvoir en Europe. The extreme right parties and power in Europe
Depuis un quart de siècle, plusieurs partis d'extrême droite ou de la droite populiste ont opéré une percée dans leur système politique national : le Front national en France, le FPÖ en Autriche, le parti du progrès en Norvège et au Danemark, le parti populaire danois, le parti national slovaque, le Mouvement social italien-Alliance nationale, la Ligue du nord, les Republikaner, le NPD et la DVU en Allemagne, la Liste Pim Fortuyn et le parti de la Liberté aux Pays-Bas, Ataka en Bulgarie, le parti populaire de la Grande Roumanie, le Vlaams Belang et le Front national en Belgique, l'Union démocratique du Centre en Suisse, LAOS en Grèce… Au surplus, un fait politique nouveau s'est imposé ces dernières années : outre la progression électorale et politique observée par nombre de ces partis, plusieurs formations d'extrême droite ont accédé aux responsabilités gouvernementales ou ont soutenu des gouvernements de l'extérieur. Par delà les riches travaux consacrés aux développements des partis d'extrême droite, il s'imposait donc d'analyser les conditions et les conséquences de cette nouvelle donne. Tel est l'angle d'approche de cet ouvrage, qui réunit des contributions des meilleurs spécialistes de la question. La réflexion porte sur la vie et les choix internes de ces partis. Souhaitent-ils accéder au pouvoir ? Cette question suscite-t-elle des débats difficiles ? Observe-t-on un processus de modération quand ces formations rentrent au gouvernement ? Les militants endossent-ils ce choix ? Le parti est-il sanctionné ou conforté aux élections suivantes ?. Mais elle se fixe aussi sur les dimensions extérieures à ces formations. Les thèmes portés par les partis d'extrême droite percolent-ils chez les partis démocratiques ? L'apport de l'extrême droite est-il marquant sur certains thèmes qui lui sont chers ? Embrasser l'extrême droite est-ce mieux l'étouffer ? . A partir d'études de cas et d'approches comparées, l'ouvrage fournit des réponses inédites à ces questions contemporaines.
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Les partis régionalistes en Europe. Des acteurs en développement ?
Depuis une vingtaine d'années, le fait régional et l'action régionale semblent s'être fortement développés en Europe. La promotion de l'Europe des régions a été sur le devant de la scène dans la conclusion de nouveaux traités jalonnant la construction européenne depuis quinze ans. Et, de manière emblématique, a été établi un Comité des régions. Celui-ci reste à ce jour doté d'une influence formelle modeste mais son établissement atteste d'un intérêt renouvelé pour l'échelon régional, quand bien même celui-ci recouvre des réalités différentes dans les États membres de l'Union européenne. En parallèle à cette affirmation du fait régional, des mouvements et des partis de revendication régionaliste ont marqué les esprits par leur percée dans certains Etats. En Grande-Bretagne, en France, en Espagne ou en Italie, pour ne citer que quelques exemples, des partis régionalistes ont fait la une par leurs performances électorales et politiques, ou par leur propos : songeons au parti nationaliste basque, au Sinn Fein, à la Ligue du Nord, au Vlaams Belang, ou au parti national écossais. L'objet du livre est d'analyser l'essence de ces partis régionalistes, d'examiner leurs rôles et leurs performances dans les sociétés européennes, de questionner la nouveauté du phénomène et d'étudier dans quelle mesure ils appartiennent à une même famille. Ce travail est réalisé avec la contribution de plusieurs des meilleurs spécialistes de ces problématiques en Europe.
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Démocraties chrétiennes et conservatismes en Europe
En l'espace de quinze ans, la fédération européenne de partis qui rassemblait les formations démocrates chrétiennes – le parti populaire européen (PPE) – a vécu une mutation politique, idéologique et organisationnelle fondamentale. Centré à l'origine sur les formations démocrates chrétiennes, le PPE s'est ouvert à des partis aux sensibilités conservatrice voire libérale ou nationaliste dans les pays de l'Union européenne et dans les États qui sont amenés à la rejoindre sous peu. L'objectif de ce livre est d'examiner cette problématique à l'aune des mutations de la démocratie chrétienne et des partis démocrates chrétiens, d'une part, à celle du conservatisme et des partis conservateurs, de l'autre. A-t-on affaire à une simple opération de stratégie politique configurée au système politique européen ? Est-ce le reflet d'une indistinction de plus en plus manifeste entre démocrates chrétiens et conservateurs ? Ou, de manière plus radicale, assiste-t-on à l'extinction d'une famille politique – la démocrate chrétienne – ou à son absorption par la famille conservatrice ? Pour aborder ces thématiques, l'ouvrage rassemble des contributions de spécialistes internationaux. Ils retracent l'histoire de la démocratie chrétienne et du conservatisme et en analysent les caractéristiques et les évolutions.
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Partis politiques et démocratie en Europe centrale et orientale
L'étude des partis politiques d'Europe centrale et orientale est d'autant plus intéressante que les tentatives de créer des organisations post-partisanes se sont multipliées après la chute des régimes communistes. La mouvance de la dissidence pensait pouvoir se passer des partis politiques souvent décriés et vilipendés. Or, force est de constater qu'ils se sont révélés indispensables dans le processus de démocratisation des pays d'Europe centrale et orientale. Cet ouvrage propose un premier bilan général de l'état des partis politiques de la région, dans une perspective résolument comparative. La première partie plante le décor : elle étudie l'implantation géographique des partis et les situe dans leur contexte historique et par rapport à la mouvance « anti-communiste ».La deuxième partie traite d'un des phénomènes les plus marquants de l'après-communisme : la reconversion des partis communistes, en Pologne, où elle a réussi, en Bulgarie, où elle reste incertaine. La troisième partie analyse en détail les clivages politiques autour desquels se structurent les partis politiques dans les PECQ. Quel système de parti émerge ? Quelles familles politique sont représentées ? Les théories classiques de la science politique sont-elles applicables à cette zone géographique ? Qu'en est-il du clivage gauche/droite ? Des partis qui défendent les intérêts des minorités nationales ? De quelle nature sont les clivages ? Quel est le poids de la contrainte externe ? L'analyse met en évidence les spécificités de chaque État, elle permet aussi de comparer les paysages politiques des anciennes « démocraties populaires » avec les situations prévalant en Europe occidentale. La dernière partie s'attache au processus de démocratisation à l'œuvre dans la région : elle précise le rôle qu'y jouent les partis politiques et les effets de l'adhésion aux organisations internationales. Dix ans après la chute du mur de Berlin, les paysages politiques s'organisent peu à peu en Europe centrale et orientale. Après une période de chaos marquée par la prolifération des partis politiques, des scissions innombrables, le morcellement des parlements, les États de la région traversent aujourd'hui une nouvelle phase. Des alternances démocratiques se sont produites, des organisations partisanes ont consolidé leur structure et leur organisation, même si dans l'ensemble le processus s'avère plus long et plus complexe qu'annoncé par nombre d'observateurs.
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Libéralismes et partis libéraux en Europe
C'est peu dire que le libéralisme politique et, plus encore, les partis libéraux en Europe ont été peu étudiés par la communauté scientifique. Comparé aux formations socialistes, communistes, d'extrême droite et, plus récemment, écologistes, les partis libéraux sont à l'évidence un des parents pauvres de la littérature scientifique dans les recherches portant sur les acteurs politiques. Une recherche bibliographique sommaire suffirait à l'établir. Pourtant, le libéralisme politique fut la doctrine de référence dans l'avènement de l'État parlementaire puis de la démocratie parlementaire, au XIXe et au XXe siècles. Dans plusieurs sociétés européennes, les organisations et partis libéraux jouèrent un rôle clé dans la transition des monarchies absolues vers le constitutionnalisme. Dans la période contemporaine, plusieurs formations libérales furent des partis pivots cruciaux dans leur système politique national. Une des ambitions de ce livre est donc de contribuer aux lacunes criantes des travaux consacrés à l'espace politique du centre-droit et, singulièrement, aux partis libéraux. Pour ce faire, l'ouvrage rassemble des contributions de spécialistes internationaux qui étudient l'histoire du libéralisme politique, ses caractéristiques et ses évolutions. Ils examinent aussi l'essence des partis libéraux européens dans la période contemporaine : leur mutation idéologique, leur parcours électoral, leur performance politique et leur situation actuelle.
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Les fédérations européennes de partis
Depuis près de trente ans, les fédérations européennes de partis font partie du paysage politique européen. Les premières élections du Parlement européen au suffrage universel direct (1979) avaient stimulé les recherches sur les groupements partisans transnationaux qui s'étaient formés dans cette perspective. Mais l'enthousiasme scientifique céda vite la place à l'oubli et il fallut attendre l'accélération de l'intégration européenne suite à l'Acte unique (1988) et au traité de Maastricht (1993) pour que la science politique s'y intéresse à nouveau. Au terme de la conférence intergouvernementale 2000 révisant l'article 138 A du traité sur l'Union européenne pour lui substituer l'article 191 du traité de Nice, il était nécessaire de faire le point sur la place des fédérations de partis dans l'Union européenne. Les auteurs du présent ouvrage les analysent sur les plans historique, politique et organisationnel. Ils mettent en évidence leur contribution à l'édification d'un système politique supranational en devenir. La première partie du livre est consacrée aux controverses et aux débats : il y est question, entre autres, des approches théoriques possibles, des contraintes institutionnelles qui pèsent sur le développement des fédérations européennes de partis et des conditions et modalités d'une reconnaissance éventuelle. Dans la deuxième partie, les auteurs analysent l'organisation des cinq structures partisanes constituées à ce jour : le parti des socialistes européens, le parti populaire européen, le parti européen des libéraux, démocrates et réformateurs, la Fédération européenne des partis verts, le parti démocratique des peuples d'Europe/Alliance libre européenne. Enfin, la dernière partie s'attache à l'influence de ces fédérations sur le processus de décision, sur les facteurs qui la conditionnent, sur la formation du consensus, sur le rôle des partis nationaux et les relations qu'elles entretiennent avec le Conseil européen, le Conseil des ministres, la Commission européenne et les groupes politiques au Parlement européen.
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International political science abstracts: Documentation politique internationale
ISSN: 0020-8345