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La protection de la nature a pris en Afrique du Sud des dimensions politiques. Il y a actuellement 17 reserves animalieres, considerees comme les mieux gerees du continent, protegees par les militaires. Dans les annees 60 avec la montee des guerillas, ces reserves deviennent des zones strategiques: elles sont souvent placees en marge des pays limitrophes et leurs gardes deviennent des unites de combat. A cette epoque commence un trafic avec l'Afrique du Sud qui en echange notamment de l'ivoire livre par les forces rhodesiennes les financent, la meme politique est bientot appliquee pour le soutien des forces en Angola et au Mozambique. L'Afrique du Sud a profite de l'aide du WWF pour la protection de la nature. L'article demontre que le WWF, quelque soient ses merites, est fortement influence par le lobby de l'Afrique du Sud blanche; il remet egalement en question le role de WWF International qui etait au courant de l'importance de Johannesburg comme "entrepot d'ivoire et de corne de rhinoceros". L'auteur emet l'hypothese que cette zone de reserves naturelles pourrait dans l'avenir egalement servir pour faire pression sur un gouvernement ANC de l'Afrique du sud. (DÜI-Mfg)

Résumé Comme dans bien d'autres domaines d'action publique, l'institutionnalisation des politiques environnementales a donné lieu à un ensemble de procédures administratives destinées à mettre enœuvre et faire respecter les normes environnementales. Par bien des aspects, ces formes procédurales se sont matérialisées dans le cadre de dispositifs gestionnaires où le recours à la contractualisation et la mise en place d'indicateurs de résultats et de procédures de contrôles sont devenus les maîtres mots. En prenant l'exemple d'une politique néerlandaise de protection de la nature – le Programme de gestion –, cet article suggère que ces dispositifs sont parcourus par des logiques rationalisatrices et disciplinaires permettant d'opérationnaliser le projet de conservation de la nature. Cette double vocation du dispositif de gestion permet tout à la fois de standardiser les objectifs de protection, d'enrôler les agriculteurs et les organisations conservationnistes et de contrôler le produit de leurs activités. Le dispositif ne pourrait tenir, toutefois, sans qu'une fonction plus pédagogique de médiation y soit associée.

As is the case in many other domains of public action, the institutionalisation of environmental politics has given rise to a number of administrative procedures, the purposes of which are to implement and enforce standards of environmental management. These procedures have taken the shape of management systems where contractual arrangements, assessment procedures and results-oriented management have become key issues. This article will use the example of a Dutch nature protection Policy, to argue that these systems are characterized by rationalizing and disciplinary logics which render the nature conservation projects operational. The goal of such management systems is twofold; it allows the objectives of nature protection to be standardized while mobilizing the farmers and conservationist organizations and controlling the outcome of their activity. The article also shows that a complementary educational component of mediation is needed to make this system sustainable. Adapted from the source document.

The politisation of nature conservation.
Certain elements of the south african security forces have exploited the natural resources to profit the strategies of political destabilization and enrichment. They have thus succeeded in establishing highly developed networks of contreband of valuable natural products «ivory, gems, rhinoceros horns and drugs» serving to finance military aid delivered by South Africa and aimed at inforturing and strengthening the WWF International. The same forces which have since been well implanted in the Kruger National Park participate in political actions and could eventually constitute within these reservs actual military zones.