Le vocabulaire latin des relations et des partis politiques sous la République
In: Collection d'études anciennes
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In: Collection d'études anciennes
In: Bibliothèque de la Faculté de Philosophie et Lettres de l'Université de Liége 97
In: Pepragmena tēs Hellēnikēs Hetaireias Dikaiophilosophikēs kai Dikaioïstorikēs Ereunēs Tomos 8
In: Bibliothèque des Écoles françaises d'Athènes et de Rome 239
Eleni Varikas, Les notions du «social» et du «politique» dans l'histoireDans cet article, je traite de certains problèmes théoriques et méthodologiquesqui résultent de la dissociation du «social)) et du «politique» dans l'étude du passé. Partant de l'historicité d'une telle dissociation,et de son rapport étroit avec la constitution historique des sciencessociales, j'interroge la difficulté de l'étude du passé de s'arracher à ladimension scientiste d'une telle tradition qui a longtemps attribué àl'Histoire le statut de la Providence. Au coeur d'une telle conception del'histoire, se situe la notion du progrès qui accorde au «fait vainqueur»,une autorité à la fois éthique et scientifique. Au delà de ses implicationsproblématiques sur le plan éthique, une telle démarche pose des problèmesde rigueur scientifique dont le plus important est d'éloigner de notrevision l'imprévisible, l'inconnu, tout ce qu'on ne peut déduire de ce quel'on connaît déjà. Partant d'exemples pris dans l'histoire des idées etl'histoire politique, je plaide enfin pour la valeur euristique d'une optiquede l'échec, c'est-à-dire d'un point de vue qui revisite le passé du pointde vue des projets, actions, promesses qui ont échoué. ; Eleni Varikas, Les notions du «social» et du «politique» dans l'histoireDans cet article, je traite de certains problèmes théoriques et méthodologiquesqui résultent de la dissociation du «social)) et du «politique» dans l'étude du passé. Partant de l'historicité d'une telle dissociation,et de son rapport étroit avec la constitution historique des sciencessociales, j'interroge la difficulté de l'étude du passé de s'arracher à ladimension scientiste d'une telle tradition qui a longtemps attribué àl'Histoire le statut de la Providence. Au coeur d'une telle conception del'histoire, se situe la notion du progrès qui accorde au «fait vainqueur»,une autorité à la fois éthique et scientifique. Au delà de ses implicationsproblématiques sur le plan éthique, une telle démarche pose des problèmesde rigueur scientifique dont le plus important est d'éloigner de notrevision l'imprévisible, l'inconnu, tout ce qu'on ne peut déduire de ce quel'on connaît déjà. Partant d'exemples pris dans l'histoire des idées etl'histoire politique, je plaide enfin pour la valeur euristique d'une optiquede l'échec, c'est-à-dire d'un point de vue qui revisite le passé du pointde vue des projets, actions, promesses qui ont échoué.
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Despina Karakatsani, La discipline de socialisation politique en Grèced'après-guerre: Γ ((Education du citoyenDans la cadre de cet article on essaie de dévoiler la manière dont lacrise idéologique et politique de la période post-guerre civile a été reflétéedans l'institution scolaire et en particulier dans la discipline principalede socialisation politique: l'éducation civique. Dans le climat anticommunistede cette époque l'école, un des principaux appareils idéologiquesde l'Etat, a été utilisée pour effacer toute idéologie communisteet pour promouvoir les valeurs de la Nation, de la Patrie, de l'Hellénismeet du Ghrisrianisme.Les différentes initiatives du pouvoir politique ainsi que des personnalitésdans le cadre de la politique éducative de la Grèce d'après-guerreafin de moraliser le citoyen et construire une citoyenneté conforme auxvaleurs de la civilisation greco-chrétienne font aussi objet de cet article.L'institutionnalisation de la discipline d'«Education du citoyen»dans l'enseignement primaire en 1957 a été dictée, d'après ceux qui ontfait cette proposition, par la nécessité de renforcer les liens entre le citoyenet le pouvoir politique après leur affaiblissement à cause de la propagandecommuniste. L'analyse des manuels de la forme principale d'éducationcivique de cette période prouve que les valeurs avancées étaient cellesde Nation-de Patrie, d'Hellénisme, de Famille et de Religion-Orthodoxie.L'éducation du citoyen exalte la beauté de la patrie grecque en larendant en même temps symbole de toute l'humanité, et impose auxfuturs citoyens comme devoirs l'amour de celle-là, l'obéissance par l'accomplissementdes devoirs militaires et le respect des monuments anciens.Une conception communautaire des différentes formes sociopolitiques estégalement adoptée qui reconnaît l'individu seulement en tant que membredes différentes équipes sociales et lui prescrit le devoir d'obéir aux normesde l'ensemble, ce qui signifie également l'anéantissement de ses droits, l'annulation de toute individualité, de toute forme de critique et decontestation.La autodiscipline en faveur de l'ordre et de l'harmonie sociale dansle cadre du «bon comportement», la charité, le travail et l'épargne constituentles caractéristiques d'un individu moral et civilisé, du citoyenidéal, que l'éducation civique et tout le système éducatif grec de cettepériode veut créer. ; Despina Karakatsani, La discipline de socialisation politique en Grèced'après-guerre: Γ ((Education du citoyenDans la cadre de cet article on essaie de dévoiler la manière dont lacrise idéologique et politique de la période post-guerre civile a été reflétéedans l'institution scolaire et en particulier dans la discipline principalede socialisation politique: l'éducation civique. Dans le climat anticommunistede cette époque l'école, un des principaux appareils idéologiquesde l'Etat, a été utilisée pour effacer toute idéologie communisteet pour promouvoir les valeurs de la Nation, de la Patrie, de l'Hellénismeet du Ghrisrianisme.Les différentes initiatives du pouvoir politique ainsi que des personnalitésdans le cadre de la politique éducative de la Grèce d'après-guerreafin de moraliser le citoyen et construire une citoyenneté conforme auxvaleurs de la civilisation greco-chrétienne font aussi objet de cet article.L'institutionnalisation de la discipline d'«Education du citoyen»dans l'enseignement primaire en 1957 a été dictée, d'après ceux qui ontfait cette proposition, par la nécessité de renforcer les liens entre le citoyenet le pouvoir politique après leur affaiblissement à cause de la propagandecommuniste. L'analyse des manuels de la forme principale d'éducationcivique de cette période prouve que les valeurs avancées étaient cellesde Nation-de Patrie, d'Hellénisme, de Famille et de Religion-Orthodoxie.L'éducation du citoyen exalte la beauté de la patrie grecque en larendant en même temps symbole de toute l'humanité, et impose auxfuturs citoyens comme devoirs l'amour de celle-là, l'obéissance par l'accomplissementdes devoirs militaires et le respect des monuments anciens.Une conception communautaire des différentes formes sociopolitiques estégalement adoptée qui reconnaît l'individu seulement en tant que membredes différentes équipes sociales et lui prescrit le devoir d'obéir aux normesde l'ensemble, ce qui signifie également l'anéantissement de ses droits, l'annulation de toute individualité, de toute forme de critique et decontestation.La autodiscipline en faveur de l'ordre et de l'harmonie sociale dansle cadre du «bon comportement», la charité, le travail et l'épargne constituentles caractéristiques d'un individu moral et civilisé, du citoyenidéal, que l'éducation civique et tout le système éducatif grec de cettepériode veut créer.
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