Wissenschaft und soziale Struktur
In: Verhandlungen des 4. Deutschen Soziologentages am 29. und 30. September 1924 in Heidelberg, S. 118-212
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In: Verhandlungen des 4. Deutschen Soziologentages am 29. und 30. September 1924 in Heidelberg, S. 118-212
In the years 1990/2000, the Failling State, Failed State, Collapsed State, Quasi-State and Weak State upset the international political thought. What definition (s) could we bring to these states in one or more meanings that political science would hear? In what way would they contribute to enriching political theory?Fearing the normative effects and lack of scientific objectivity of a provisional definition at the outset, we have chosen to define the concept descriptively, that is to say at the end of an empirical analysis. The problem was then methodological: how to describe an object that we did not suspect existed there is little? And how to analyze it?We started from the idea that Failling State, Failed State, Collapsed State, Quasi-State and Weak State were synonymous notions from the same concept, "failing states". The use of this philosophical term therefore gave us the task of determining all the meanings, notions and uses attached to it. The concept could also be characteristic of a paradigm. This term borrowed from the philosophy of science made it possible to envisage the existence of a community of thinkers, co-authors of the concept-paradigm thanks to their socio-political lexical uses, even to their theories.With these two reflective frameworks, we had to follow the lexicographer's approach. Supported by the tools of discourse analysis, especially on form and lexicological methods, it was a question of retracing the history of the concept over a long period of time: from its genesis, its phases of construction and deconstruction to our days.From this diachronic approach, three results have emerged:The first was to discover the theoretician of the concept-paradigm "Failling State" in the person of René de Lucinge, Sieur des Allymes. The ambassador of Savoy to the Court of France under King Henry III, friend a time of Giovanni Botero, exposes for the first time, the theory of failure that is to say the fall of the state in his little political treatise De la Naissance, Duree et Cheutte des Estats, published in 1588 in Paris. Disgraced in 1602 for having signed the Treaty of Lyon, his name and his works were damnati for three hundred years. Through the discovery of René de Lucinge, the original community of the paradigm's thinkers can be revealed. The "failing state" thus appears at the same time as the concept of "state" itself, that is to say in the sixteenth century.The second result concerns the cognitive changes of the concept-paradigm between Naissance and the 2000s. For example, it loses one of its key concepts, the antonym, the conservation of state. And, the dominance of the jurists, at several moments of the "life" of the concept, exerts an effect stopping on its meaning. Words having a "memory", it is indeed no longer possible to think or use it without associating it with the terms "deficiencies", "duties" or "obligations". This second result makes it possible to reveal other communities of scientists thanks to their socio-political uses.The last result allows us to evaluate the American contribution in the history of the concept. Certainly, this innovation pushes the paradigm towards its climax. It is enriched by models that reveal the existence of analytical rules common to the communities of the paradigm. However, American domination makes it enter the international political field. However, this evolution leads to the creation of a competitor, the Fragile State, whose gradual emergence causes, in the end, the concomitant extinction of the concept-paradigm "failling states" ; Dans les années 1990/2000, les termes Failling State, Failed State, Collapsed State, Quasi-State et Weak State bouleversent la pensée politique internationale. On s'est alors posé la question de savoir s'ils n'étaient pas en train de créer une nouvelle catégorie d'États dans le champ de la science politique, une catégorie des États « déviants » ? De quelles déviances s'agissait-t-il alors ? Quelles normes politiques et internationales avaient-t-ils transgressé ? Au final, quelle(s) définition(s) pouvions-nous apporter à ces États dans un ou des sens que la science politique entendrait ? En quoi contribueraient-t-elles à enrichir la théorie politique ? Craignant les effets normatifs et l'absence d'objectivité scientifique d'une définition provisoire de départ, nous avons choisi de définir le concept de manière descriptive c'est-à-dire au terme d'une analyse empirique. Le problème était alors d'ordre méthodologique : comment décrire un objet dont on ne soupçonnait pas l'existence il y a peu? Et comment l'analyser ? Nous sommes parties de l'idée que les Failling State, Failed State, Collapsed State, Quasi-State et Weak State étaient des notions synonymes issues d'un même concept, « États défaillants ». L'emploi de ce terme philosophique nous donnait donc pour tâche de déterminer tous les sens, notions et usages rattachés. Le concept pouvait également être caractéristique d'un paradigme. Ce terme emprunté à la philosophie des sciences permettait d'envisager l'existence d'une communauté de penseurs, co-auteurs du concept-paradigme grâce à leurs usages lexicaux socio-politiques voire à leurs théories.Il nous restait à emprunter la démarche du lexicographe. Appuyée sur les outils de l'analyse du discours, en particulier sur les méthodes formulaire et lexicologiques, il s'est agi de retracer l'histoire du concept sur un temps long : de sa genèse, ses phases de construction et de déconstruction à nos jours.De cette approche diachronique, trois résultats ont été dégagés :Le premier a été de découvrir le théoricien du concept-paradigme « État-défaillant » en la personne de René de Lucinge, Sieur des Allymes. L'ambassadeur de la Savoie à la Cour de France sous le roi Henri III, proche un temps de Giovanni Botero, expose pour la première fois, la théorie de la défaillance c'est-à-dire de la chute de l'État dans son petit traité politique De la Naissance, Duree et Cheutte des Estats, publié en 1588 à Paris. Disgracié en 1602 pour avoir signé le traité de Lyon, son nom et ses œuvres ont été damnati trois cents ans durant. À travers la découverte de René de Lucinge, la communauté originelle des penseurs du paradigme peut ainsi être révélée. L' « État défaillant » apparaît donc au même moment que le concept d' « État », lui-même, c'est-à-dire au XVIe siècle.Le second résultat porte sur les évolutions cognitives du concept-paradigme entre Naissance et les années 2000. Il perd, par exemple, une de ses notions phares, la notion antonyme de conservation de l'État. Et, la domination des juristes, à plusieurs moments de la « vie » du concept, exerce un effet dirimant sur son sens. Les mots ayant une « mémoire », il n'est, en effet, plus possible de le penser ou de l'employer sans lui associer les termes de « manquements », « devoirs » ou « obligations ». Ce second résultat permet de révéler d'autres communautés de savants grâce à leurs usages socio-politiques. Le dernier résultat permet d'évaluer l'apport américain dans l'histoire du concept. Certes, cette innovation pousse le paradigme vers son apogée. Il s'enrichit de modélisations qui révèlent l'existence de règles analytiques communes aux communautés du paradigme. Cependant, la domination américaine le fait entrer dans le champ politique international. Or, cette évolution conduit à la création d'un concurrent, le Fragile State, dont l'émergence progressive provoque, au final, l'extinction concomitante du concept-paradigme « États défaillants »
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Nationale Identitäten, kollektive Erinnerungen und mit diesen verbundene Geschichtspraktiken sind keine monolithischen Konstrukte, deren Ausverhandlung eine zielgerichtete und somit finalisierbare Praxis darstellt – es handelt sich dabei vielmehr um Prozesse, welche gesamtgesellschaftlich konstant im Lichte der Gegenwart neu hinterfragt und verortet werden. Die Dynamik solcher Prozesse nimmt jedoch insbesondere dann zu, wenn eine Nation als 'imagined community' (Benedict Anderson) neu konstituiert wird. Innerhalb Europas wurde dies in den 1990er Jahren besonders virulent: Aus den desaströsen Jugoslawienkriegen gingen sieben unabhängige Nationen hervor und alle beriefen sich in ihren Gründungs- und Legitimationsnarrativen auf vermeintlich jahrhundertalte Nationalitätsdiskurse. Hinzu kam die hoch komplexe Frage, welche identitätsstiftende Rolle die jüngsten Kriege in der Proklamierung und Etablierung der nationalen Selbstverständnisse spielen sollen. Das vierjährige interdisziplinäre Forschungsprojekt "FRAMNAT – Framing the Nation and Collective Identities" widmete sich zwischen Juli 2014 und Juli 2018 eben jener Frage innerhalb Kroatiens. Die Projektverantwortlichen der Universitäten Rijeka und Dubrovnik untersuchten dabei top-down und bottom-up-Strategien der öffentlichen Gestaltung (framing) der Nation sowie kollektiver Erinnerungen. Dabei galt es laut Projektbeschreibung, sowohl spezifische, geschichtspolitisch aufgeladene kommemorative Praktiken innerhalb von Case Studies zu untersuchen wie auch innovative Methoden für die Untersuchung kultureller Erinnerung und kognitiver Linguistik zu entwickeln (vgl. http://framnat.eu/the-project/?lang=en), welche auch außerhalb Kroatiens zur Anwendung kommen können. Neben der detailreichen und höchst informativen multimedialen Datensammlung, welche schrittweise auf der Website framnat.eu veröffentlicht und archiviert wurde, findet das Projekt nun mit diesem Sammelband seinen publizistischen Abschluss. Framing the Nation and Collective Identities – Political Rituals and Cultural Memory of the Twentieth-Century Traumas in Croatia versammelt unter der Herausgeberschaft von Vjeran Pavlaković und Davor Pauković elf Texte, welche sich der retrospektiven Analyse der dokumentierten Case Studies der letzten vier Jahre widmen: "We identified seven commemorations […] that were relevant because they either attracted the country's political leadership and were of national significance or were particularly controversial and therefore provoked debates that would reveal how various actors framed the nation through rival 'truths' over the past" (S. 2). Bei den sieben Fallbeispielen handelt es sich zunächst um kommemorative Praktiken zur Erinnerung an den Zweiten Weltkrieg, insbesondere die Rolle des kroatisch-faschistischen NDH-Staats (Gedenkveranstaltungen bezüglich des Konzentrationslagers Jasenovac) sowie der Verbrechen seitens der kommunistischen Partisanen gegenüber ethnischen Kroaten infolge der Kapitulation Hitlerdeutschlands und seiner Verbündeten (Gedenkveranstaltungen in Bleiburg, Jazovka, Brezovica und Srb). Weiters wurden Gedenkmärsche und öffentliche Reden in Bezug auf die Erinnerung an den jüngsten Krieg analysiert (in Knin und Vukovar, wobei das erstgenannte Fallbeispiel ein Siegernarrativ des Krieges und Zweiteres ein Opfernarrativ bedient). Die editorische Zusammensetzung der einzelnen Beiträge gliedert sich in vier sehr übersichtliche Teile: Der erste Teil setzt sich aus soziokulturellen, philosophischen und linguistischen Annäherungen an Kroatiens Erinnerungs- und Geschichtspolitik zusammen. Pero Maldinis Beitrag widmet sich hier dem soziokulturellen Kontext einer spezifischen kroatischen Erinnerungskultur aus einer politikhistorischen Perspektive. Er weist nach, dass politische und ideologische Konflikte innerhalb Kroatiens oftmals nicht auf sozioökonomischen Trennlinien innerhalb der Gesellschaft fußen, sondern ihre Basis insbesondere in den konträren Ansichten politischer Eliten finden. Renato Stanković verbindet in seinem Beitrag Erinnerungspolitik mit zeitgenössischer Philosophie. Dabei geht es in erster Linie um die Frage, was der eigentliche Inhalt staatlicher Erinnerung ist und wie jener innerhalb der kroatischen Gesellschaft distribuiert wird. Der dritte Beitrag des ersten Teils stammt von Benedikt Perak und beschäftigt sich mit einer ontologischen, konzeptuellen und linguistischen Perspektive auf die 101 im Rahmen des FRAMNAT Projekts analysierten Reden. Der Text dekonstruiert und vergleicht den Inhalt der Reden – auch in übersichtlichen, aber leider in dieser Erstausgabe undeutlich gedruckten Übersichtsgrafiken. Der zweite Teil des Buchs umfasst zwei von den Herausgebern verfasste Beiträge zur Gedenkkultur an den Zweiten Weltkrieg. Davor Pauković beschäftigt sich mit öffentlichen Reden sowie der medialen Repräsentation der Gedenkmärsche in Bleiburg und Jazovska. Dabei werden historische Revisionen der Verbrechen der Partisanen gegenüber ethnischen Kroaten und die Instrumentalisierung der Opfer für entsprechende zeitgenössische kroatisch-nationalistische Narrative hinterfragt. Die Problematik sieht der Autor weniger in der Erinnerungskultur an den Zweiten Weltkrieg und die NDH-Führung an sich verankert: Vielmehr drängt sich laut Pauković die Frage auf, wie an das kommunistische Regime im ehemaligen Jugoslawien erinnert werden soll. So ist in den kroatischen Erinnerungsnarrativen bis heute nicht restlos geklärt, ob die Tito-Führung tatsächlich anderer Natur war als jene des Ostblocks. Diese historiographische Unklarheit über die politische Natur der Sozialistischen Föderativen Republik Jugoslawien bildet den Nährboden für die Instrumentalisierbarkeit nationaler und nationalistischer Identitätsdiskurse. Vjeran Pavlaković untersucht die öffentlichen Auftritte führender Politiker in Bezug auf das Konzentrationslager Jasenovac. Tausende Serben, Juden und Roma sowie Gegner des NDH-Regimes wurden hier systematisch ermordet. Die Opferzahlen wurden noch zu Zeiten des sozialistischen Jugoslawiens propagandistisch verfälscht, nach der Unabhängigkeit der Teilrepubliken daraufhin von nahezu jeder Seite in die Höhe getrieben (seitens radikaler serbischer Nationalisten) oder heruntergespielt (seitens kroatischer Nationalisten bzw. Befürworter des NDH Regimes, die darin den ersten unabhängigen kroatischen Staat sahen). Pavlaković weist nach, wie sich die Rolle des Vernichtungslagers innerhalb der öffentlichen kroatischen Gedenkkultur im Rahmen des EU-Integrationsprozesses Kroatiens sichtbar verändert hat: Politische Akteure sprachen nach 2011 öffentlich über die dunklen Seiten der ansonsten oftmals verharmlosten kroatischen faschistischen Vergangenheit. Die 'Europäisierung' der kroatischen Verbrechen des Zweiten Weltkriegs schien ein wichtiger symbolischer und kulturpolitischer Schritt zum 2013 erfolgten EU-Beitritt, fußt doch der Gründungsmythos der Europäischen Union auf der paneuropäischen Vergangenheitsbewältigung der Verbrechen, Genozide und Kriege der 1930er und 1940er Jahre. Innerhalb der Untersuchungsjahre des FRAMNAT Projekts, respektive unmittelbar nach der Eingliederung Kroatiens in die EU, änderte sich der Erinnerungsdiskurs. Der viel beachtete staatlich finanzierte Propagandafilm Jasenovac – Istina (Jasenovac – Die Wahrheit; R: Jakov Sedlar, 2016) erregte die Gemüter der politischen Linken, stellte jedoch nur einen der vielen geschichtsrevisionistischen Schritte in der Relativierung kroatischer Verbrechen des Zweiten Weltkriegs dar. So besuchte beispielsweise 2015 die neu gewählte Staatspräsidentin Kolinda Grabar-Kitarović Jasenovac ein paar Tage vor der jährlichen offiziellen Gedenkveranstaltung. Während ihre beiden Vorgänger, um europäische Integration bemüht, klare Worte für die Verbrechen fanden, legte sie als Kandidatin der konservativen Partei HDZ im Rahmen einer Gedenkveranstaltung einen Blumenkranz wortlos zu Boden. Auf jegliche Rede wurde verzichtet. Jedoch bedeutet Stille in diesem Falle nicht den Respekt vor den unaussprechlichen, abscheulichen faschistischen Verbrechen, sondern vielmehr ein bewusstes Nicht-Benennen historischer Verantwortung. Dem nicht genug, sagte Grabar-Kitarović ihre finanzielle Unterstützung für die Bleiburg-Erinnerungsmärsche zu – eine Finanzierung, die in den Jahren zuvor nicht genehmigt wurde: "[…] she toed the HDZ line of condeming all totalitarianisms equally, which de facto meant silencing Ustaša victims while focusing almost exclusively on the crimes committed by the Yugoslav communist regime" (S. 127). Der dritte Teil widmet sich den Erinnerungspolitiken des Kroatienkriegs (in Kroatien genannt: 'domovinski rat', 'Heimatkrieg'). Ivor Sokolićs Beitrag befasst sich mit der Instrumentalisierung von Veteranen in kommemorativen Reden, welche in Vukovar und Knin in den Jahren 2013 und 2014 gehalten wurden. Die an der serbisch-kroatischen Grenze gelegene Stadt Vukovar wurde zum Symbol des feindlichen serbischen Angriffs und Kroatiens als Opfer, während die Befreiung der serbisch besetzten Stadt Knin innerhalb der Operation 'Sturm' unter General Ante Gotovina das Narrativ des heroischen Kriegssiegers etablierte. Während identitätsstiftende Gründungsmythen zumeist entweder auf Narrativen des Opfers bzw. des Verlusts oder auf Narrativen des Sieges basieren, ist eine kroatische Besonderheit, dass zwei Mythen gleichermaßen nationalitätsstiftend fungieren, der des Kriegsopfers wie auch des Kriegssiegers. In allen in Vukovar und Knin aufgezeichneten und analysierten Ansprachen seitens politischer Repräsentanten zeigt sich, dass insbesondere gegenüber Veteranen eine Fortschreibung des Kriegs kommuniziert wird. Veteranen (und ihre Angehörige) bleiben somit in einer künstlich erhöhten Alarmbereitschaft, welche sie zu politisch leicht steuerbaren potentiellen Wählern der kroatischen Rechten macht: "The war narrative appeals to their emotions, leading to emotional rather than rational interpretations of the world" (S. 157). Einer näheren Untersuchung der Erinnerungskultur in Vukovar selbst widmet sich Tamara Banjeglav in ihrem Beitrag, welcher das jährliche Gedenken sowohl aus kroatischer Perspektive wie auch seitens der serbischen Minderheit untersucht. Zwei weitere Texte zum Kroatienkrieg verfahren daraufhin diskursanalytisch: Ana Ljubojević befragt die Rolle der Den Haager Prozesse auf die Erinnerungskultur Kroatiens und analysiert hierfür einerseits das Krankenhaus in Vukovar, welches in einem musealen Trakt der Erinnerung an die hier begangenen Verbrechen seitens serbischer Militärs kommemoriert und andererseits den Fall des Generals Ante Gotovina, welcher zunächst in Den Haag für Kriegsverbrechen verurteilt, in zweiter Instanz jedoch freigesprochen wurde und als Kriegs- und Nationalheld nach Kroatien zurückkehrte. Ljubojević schlussfolgert aus ihren Analysen, dass die Arbeit des Kriegsverbrechertribunals keinerlei nachhaltigen Einfluss auf die Erinnerungskultur des Landes hatte. Dario Brentins Beitrag nennt medial stark präsente Profisportler 'Ambassadors of memory'. Sein Text beschäftigt sich mit dem Profisport als Feld der Reproduktion nationaler Narrative und beschreibt nicht nur öffentliche Aussagen von Sportlern bezüglich des Kroatienkriegs, sondern auch die Visualisierung von Kriegsbildern in Graffitis und anderen Grafiken seitens der Anhänger diverser Fußballvereine. Der vierte und letzte Teil des Sammelbands wendet sich transnationalen Dimensionen der kroatischen Erinnerungskultur zu. Nikolina Židek beleuchtet die bislang publizistisch wenig beachtete kroatische Diaspora in Argentinien, welche sich nach dem Zweiten Weltkrieg ebendort formierte und wo sich bis heute NDH-relativierende und neofaschistoide Narrative mehrheitsfähig erhalten haben. In einer Diskursanalyse der kroatischen Diaspora-Medien in Argentinien wird nachgewiesen, dass der Kroatienkrieg der 1990er Jahre dort nur als eine Art Fortschreibung des seit dem Zweiten Weltkrieg andauernden kroatischen Unabhängigkeitskampfs gesehen wird. Ana Milošević beschließt das Buch mit einer Analyse der 'Europäisierung' der spezifischen Erinnerung an den Fall von Vukovar. Innerhalb des Europäischen Parlaments wird jährlich der Opfer der Stadt gedacht – das kroatische Opfernarrativ wird hier international weitergetragen. Fraglich bleibt, wie diese höchst fragmentierte und selektive Erinnerungspolitik im Europäischen Parlament nach einem eventuellen EU-Beitritt Bosnien und Herzegowinas oder Serbiens aussehen könnte. Mit diesem Sammelband ist dem Forscherteam des FRAMNAT Projektes ein großer wissenschaftlicher und forschungspolitischer Wurf gelungen: Die jahrelange Akkumulation von Daten (die Website einschließlich des YouTube-Kanals spricht für sich) findet in präzisen und methodisch vielfältigen Textanalysen hier ihr vorläufiges Endergebnis. Das Lesevergnügen wird auch nicht durch kleine Mankos getrübt – beispielsweise den ungenauen Umgang mit dem Begriff des 'Rituals' oder den gelegentlichen Beigeschmack von Repetition (in nahezu jedem Kapitel wird der historische Kontext zuvor genannter Fallbeispiele erneut erklärt). Die hier angewandten Methoden könnten (und sollten!) in Folgeprojekten weitere Anwendung finden – beispielsweise um die kulturelle Erinnerung an das 20. Jahrhundert und damit verbundene Traumata in anderen jugoslawischen Nachfolgestaaten zu dekonstruieren. Überschneidungen und Gemeinsamkeiten sind zu erwarten und wären ein notwendiger wissenschaftspolitischer Beitrag in der schleppenden Auseinandersetzung mit der Kriegsvergangenheit und ihrer Erinnerungspolitiken.
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We can utterly assert that the aim of our analysis has lead, throughout the balancing/ a balancement of a philosophical hermeneutic and a literature analysis, to the delineation of an informal subjectivity in Georges Bataille's thought. Afore the achievement of our theoretical demonstration, we will be glad to onset a brief parenthesis over the first commenters who had set a debate over the Formless, to enhance, thanks to them, our assumption. Commencing from the work Documents (1929/30), reprinted by the will of Dennis Hollier in 1995. we will understand why its main analysis have secluded the debate into the esthetical- figurative corner, effectively closing the debate to other possible postulations. In this perspective, the formless has lost its subversive tendencies to gain/obtain the pityfull status of «museal knick knack» implied into the artistical domain. Afterward having drafted the meaning of formeless by new, and given to it a contemporary perspective, we could start to settle a confrontantion with his philosophical roots: Nietzsche and Hegel. It is only due to the parallel with them both and to the overhaul of their theories, which we could assert that Bataille has in a way reached the true meaning of formeless. The same formeless that is deeply rooted in his erotical novels. It is also through these passages that we could understand the real meaning of parody in the bataillean sense, that is is an inversion of the moral values that the author has applied as a souverain and deforming lecture of his works. The manicheism that the autor recour to use to divise the whole reality into two exact parts of positive and negative,will be a peculiar aspect that leads to the comprehension of his entire work. This disorder wil be procured, by the inversion of the moral values which are divided into an "high" and a "low", and as consequent, the higher polarity will be related to the a positive value, and the low, to its tcontrary. Their upheaval will produse an ethical swap of their positions, in a second stance this will lead to a real deformation of every kind of preassumption in his novels and of course in the characters, a rupture taken against every kind of normalization or reduction to the norms. In the last part of our research, before going through the application the formless theory, we will briefly argumentate about the major inversion that had prevailed upon our author, obliging him to take the distance from the Bildungsroman and to oppose to it a Verbildungsroman. Only after conceived the global valorial inversion, we will arrive to this "Game of polarities"m which will lead to the constitution of a informal character. Starting from there, effectively, we eill see that the character will become a formless that manifest itself thanks to the narration, the same invisible and terrifing subjectivity that we have already met in the first part of our work. Consacrating ourselves to the Bataille's works, will signify, not only trying to understand the character born under a formless will, but even also- how this formless could be gained far distant from the mores applayed into the university. Our demonstration, will be constructed to have a new eye: the formless will be conceived to be à "becoming" that can't be, that is aphone and unpronounceable, but so forth, it is a right alternative to the "Deleuzian's becoming", to the Z.O.O and of the subjects that are trying to force a reconfiguration of an autonomous space, of the fluid sexualities: and is for these reasons that we evinct that the formless needs a new recalibration, far from the aesthetical intuitions, in need to re-orienting itself to a new dialogical horizon, and to put itself to the extreme sens of a destructive immanence. ; Notre projet de recherche vise à récupérer, à travers l'utilisation du double instrument de l'herméneutique philo-sophique et de l'analyse littéraire des romans, une subjectivité informelle à l'intérieur de la pensée de Bataille. Tout d'abord, avant d'accomplir notre démonstration des aspects de l'informalité dans les romans obscènes de Bataille, nous souhaitons ouvrir une brève parenthèse autour des principaux interprètes de l'Informe, pour arti-culer notre lecture à partir de leurs théories. Afin d'aborder ce discours, nous débuterons par l'œuvre Documents (1929/30), publiée en 1995, par la volonté de D. Hollier, et nous essaierons de comprendre comment les deux révisions du concept d'Informe - bien qu'en contraste entre elles - ont limité les débats qui gravitent autour de ce mot, incluant avec la pensée esthético-figurative toutes les pistes parcourables. Dans cette perspective, l'Informe a perdu sa vocation intimement subversive pour obtenir le status de « joujou muséal » impliqué dans le milieu artistique. Après avoir esquissé l'informalité, et donné une perspective contemporaine, nous pourrons aboutir à une confrontation philosophique avec ses maîtres à penser : Nietzsche et Hegel. Ce n'est que grâce à un parallé-lisme et à la démonstration du dépassement des théories de ces deux auteurs par Bataille que nous pourrons comprendre comment l'auteur parvient à l'informalité qui se reflète jusque dans ses romans obscènes. Toujours au cours de ce passage on comprendra la véritable signification de la parodie chez Bataille, ainsi que le renver-sement des valeurs que l'auteur a appliqué comme lecture souveraine et déformatrice, en contraste avec les vé-rités despotiques, dans tous les domaines, à partir de la philosophie jusqu'à la littérature. Ainsi les polarités qui parviennent au manichéisme, à la division du monde entre positif et négatif, seront un aspect basilaire visant à la compréhension de l'œuvre entière, et surtout de leur bouleversement. Ce désordre sera procuré par l'inversion des valeurs morales divisées encore une fois par le haut et par le bas, auxquelles correspondra une valeur posi-tive à la polarité du haut et une valeur négative à celle du bas; leur bouleversement produira un mouvement de déformation dans la structure des romans mêmes, tout comme dans les personnages. Au cours de la dernière partie de notre étude, avant d'appliquer la théorie informelle, nous nous interrogerons brièvement sur les inver-sions majeures qui ont conduit notre auteur à prendre les distances du roman formatif (Bildungsroman) et à lui opposer un roman déformant (Verbildungsroman). Ce n'est qu'après avoir conçu l'inversion globale des valeurs que nous parviendrons au « jeu des polarités », qui nous mènera à la constitution d'un personnage informel. À partir de là, en effet, nous verrons que le personnage sera devenu une informité qui se manifeste à travers la nar-ration, la même subjectivité invisible et épouvantable qu'on aura rencontrée au cours du premier chapitre. Se consacrer à l'œuvre de Bataille, signifie pour nous, non seulement comprendre comment le personnage naît à partir de l'Informe, mais également comment cette informité pourrait être acquise au-delà des mores appliqués à l'intérieur de l'académie. Notre démonstration s'effectuera à travers un nouveau regard; l'Informe sera con-templé comme ce « devenir » qui ne devient pas, qui est aphone et imprononçable, mais qui a été malgré tout l'avant-garde des « devenirs deleuziens », des zones d'indistinctions, des sujets qui tentent une reconfiguration spatiale autonome, des subjectivités fluides des gender studies. C'est pour cela, à notre avis, que l'Informe mé-rite une plus grande réflexion au-delà de l'esthétique, afin d'orienter le terme vers un nouvel horizon dialogique, qui puisse ouvrir le concept au sens extrême de son immanence destructrice.
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The transformations of the Chilean Welfare State, following the political-economic restructuration after the military dictatorship (1973-1990), have been the core of an intense debate. However, the transformations taking place since 1973 in the relationship between the State, the market, and civil society, regarding the access to rights, lie in a structure of unequal distribution of rights forged throughout the 20th century. This philosophy of the Welfare State and its relation to individuals is characterized by the classification of beneficiaries: the bearers of rights and the recipients of assistance. This system is organized based on the configuration of two mechanisms of access to social protection, with the direct participation of the market, and which is characterized by the privatized dimension of the solidarity conception, either through the family or through the philanthropy. The neo-liberalization process introduces three changes to this model: the liberalization of the social sectors, which improves the public-private collaboration system; the technocratic development of the decision-making process and the intervention process; and the change of targeting as a mechanism of social justice. Thus, the model of unequal distribution of rights, enhanced by the establishment of a residual state during the dictatorship and then by the sophistication of targeting policies during the democratic period, takes shape, particularly, in terms of the social management of childhood. The policies of health, education, and specialized protection, crystallize a model of continuity and neoliberal inflections. This is the reconfiguration of the Welfare State as a tension: the strong regulatory role that accompanies the liberalization of the social sectors is gradually anchored on a discourse of social rights that reflects the processes of democratization experienced by the country since 1990. The objective of this research is to reflect on the forms that the Welfare State adopts from the political-economic restructuration of the country and to trace these transformations in a socio-political and historical framework. In this way, this study seeks to analyze the reconfigurations of social and political process, from an empirical regard, discussing the studies of social policies towards the childhood. ; Las transformaciones del Estado social de Chile luego de la restructuración político-económica realizada por la dictadura militar (1973-1990), ha sido objeto de un intenso debate. Sin embargo, las transformaciones realizadas desde 1973 en la relación entre el Estado, el mercado y la sociedad civil respecto al acceso a los derechos, se sitúan en una estructura de distribución desigual de derechos, forjada a lo largo del siglo XX. Esta filosofía del Estado social y su relación con los individuos, se caracteriza por la clasificación de beneficiarios: de un lado los portadores de derechos y del otro, los receptores de asistencia. Este sistema se organiza a partir de la configuración de dos vías de acceso a la protección, en relación directa con la participación en el mercado, y se caracteriza por la dimensión privatizada de la concepción de la solidaridad, sea a través de la familia o de la filantropía. El proceso de neo-liberalización introducirá tres inflexiones a ese modelo: la liberalización de los sectores sociales, que perfeccionará el sistema de colaboración público-privada; la tecnocratización de la toma de decisiones y de la intervención; el cambio en la naturaleza de la focalización, en tanto mecanismo de justicia social. De esta manera, el modelo de distribución desigual de derechos, aumentado por la implementación del Estado residual en dictadura, y luego por la sofisticación de la focalización en democracia, toma forma especialmente en el plano de la gestión social de la infancia. Las políticas de salud, educación y protección especializada, reflejan tanto este modelo de continuidad como las inflexiones neoliberales. Se trata de una reconfiguración del Estado social bajo tensión: el rol fuertemente regulador que acompaña la liberalización de los sectores sociales, está anclado progresivamente en un discurso sobre los derechos sociales que hace eco de los procesos de democratización vividos por el país desde 1990. El objetivo de esta investigación es reflexionar sobre las formas que adopta el Estado social a partir de la restructuración político-económica del país, tanto como trazar esas transformaciones en un marco político-histórico. De esta manera, nos interesamos al análisis sobre las reconfiguraciones de lo social y lo político en el nuevo escenario, a partir del estudio de las políticas de infancia. ; Les transformations de l'État social au Chili, suite à la restructuration politico-économique consubstantielle à la dictature militaire (1973-1990), ont fait l'objet d'un intense débat. Cependant, les transformations survenues depuis 1973 dans la relation entre l'État, le marché et la société civile, concernant l'accès aux droits, sont à situer dans une structure de distribution inégale des droits qui s'est forgée tout au long du XXe siècle. Cette philosophie de l'État social, et son rapport aux individus, se caractérise par la classification des bénéficiaires : des porteurs de droits et des récepteurs de l'assistance. Ce système s'organise à partir de la configuration de deux voies d'accès à la protection, en relation directe avec la participation au marché et se caractérise par la dimension privatisée de la conception de la solidarité, soit à travers la famille soit à travers la philanthropie. Le processus de néo-libéralisation introduira trois inflexions dans ce modèle : la libéralisation des secteurs sociaux qui va perfectionner le système de collaboration public-privé ; la technocratisation de la prise de décisions et de l'intervention ; le changement de la nature du ciblage comme mécanisme de justice sociale. Ainsi, le modèle de distribution inégale des droits, majoré par la mise en place de l'État résiduel pendant la dictature puis par la sophistication des politiques de ciblage pendant la démocratie, va prendre forme, notamment sur le plan de la gestion sociale de l'enfance. Les politiques de la santé, de l'éducation et de la protection spécialisée reflètent ce modèle de continuité et les inflexions néolibérales. Il s'agit de la reconfiguration de l'État social sous tension : le rôle fort régulateur qui accompagne la libéralisation des secteurs sociaux est ancré progressivement dans un discours des droits sociaux qui fait écho aux processus de démocratisation vécus par le pays, à partir de 1990. L'objectif de cette recherche est de réfléchir sur les formes que l'État social adopte à partir de la restructuration politico-économique du pays ainsi que de retracer ces transformations dans un cadre sociopolitique et historique. De cette façon, nous nous consacrerons à l'analyse des reconfigurations du social et du politique dans la nouvelle donne, à partir de l'étude des politiques sociales menées envers l'enfance.
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The transformations of the Chilean Welfare State, following the political-economic restructuration after the military dictatorship (1973-1990), have been the core of an intense debate. However, the transformations taking place since 1973 in the relationship between the State, the market, and civil society, regarding the access to rights, lie in a structure of unequal distribution of rights forged throughout the 20th century. This philosophy of the Welfare State and its relation to individuals is characterized by the classification of beneficiaries: the bearers of rights and the recipients of assistance. This system is organized based on the configuration of two mechanisms of access to social protection, with the direct participation of the market, and which is characterized by the privatized dimension of the solidarity conception, either through the family or through the philanthropy. The neo-liberalization process introduces three changes to this model: the liberalization of the social sectors, which improves the public-private collaboration system; the technocratic development of the decision-making process and the intervention process; and the change of targeting as a mechanism of social justice. Thus, the model of unequal distribution of rights, enhanced by the establishment of a residual state during the dictatorship and then by the sophistication of targeting policies during the democratic period, takes shape, particularly, in terms of the social management of childhood. The policies of health, education, and specialized protection, crystallize a model of continuity and neoliberal inflections. This is the reconfiguration of the Welfare State as a tension: the strong regulatory role that accompanies the liberalization of the social sectors is gradually anchored on a discourse of social rights that reflects the processes of democratization experienced by the country since 1990. The objective of this research is to reflect on the forms that the Welfare State adopts from the political-economic restructuration of the country and to trace these transformations in a socio-political and historical framework. In this way, this study seeks to analyze the reconfigurations of social and political process, from an empirical regard, discussing the studies of social policies towards the childhood. ; Las transformaciones del Estado social de Chile luego de la restructuración político-económica realizada por la dictadura militar (1973-1990), ha sido objeto de un intenso debate. Sin embargo, las transformaciones realizadas desde 1973 en la relación entre el Estado, el mercado y la sociedad civil respecto al acceso a los derechos, se sitúan en una estructura de distribución desigual de derechos, forjada a lo largo del siglo XX. Esta filosofía del Estado social y su relación con los individuos, se caracteriza por la clasificación de beneficiarios: de un lado los portadores de derechos y del otro, los receptores de asistencia. Este sistema se organiza a partir de la configuración de dos vías de acceso a la protección, en relación directa con la participación en el mercado, y se caracteriza por la dimensión privatizada de la concepción de la solidaridad, sea a través de la familia o de la filantropía. El proceso de neo-liberalización introducirá tres inflexiones a ese modelo: la liberalización de los sectores sociales, que perfeccionará el sistema de colaboración público-privada; la tecnocratización de la toma de decisiones y de la intervención; el cambio en la naturaleza de la focalización, en tanto mecanismo de justicia social. De esta manera, el modelo de distribución desigual de derechos, aumentado por la implementación del Estado residual en dictadura, y luego por la sofisticación de la focalización en democracia, toma forma especialmente en el plano de la gestión social de la infancia. Las políticas de salud, educación y protección especializada, reflejan tanto este modelo de continuidad como las inflexiones neoliberales. Se trata de una reconfiguración del Estado social bajo tensión: el rol fuertemente regulador que acompaña la liberalización de los sectores sociales, está anclado progresivamente en un discurso sobre los derechos sociales que hace eco de los procesos de democratización vividos por el país desde 1990. El objetivo de esta investigación es reflexionar sobre las formas que adopta el Estado social a partir de la restructuración político-económica del país, tanto como trazar esas transformaciones en un marco político-histórico. De esta manera, nos interesamos al análisis sobre las reconfiguraciones de lo social y lo político en el nuevo escenario, a partir del estudio de las políticas de infancia. ; Les transformations de l'État social au Chili, suite à la restructuration politico-économique consubstantielle à la dictature militaire (1973-1990), ont fait l'objet d'un intense débat. Cependant, les transformations survenues depuis 1973 dans la relation entre l'État, le marché et la société civile, concernant l'accès aux droits, sont à situer dans une structure de distribution inégale des droits qui s'est forgée tout au long du XXe siècle. Cette philosophie de l'État social, et son rapport aux individus, se caractérise par la classification des bénéficiaires : des porteurs de droits et des récepteurs de l'assistance. Ce système s'organise à partir de la configuration de deux voies d'accès à la protection, en relation directe avec la participation au marché et se caractérise par la dimension privatisée de la conception de la solidarité, soit à travers la famille soit à travers la philanthropie. Le processus de néo-libéralisation introduira trois inflexions dans ce modèle : la libéralisation des secteurs sociaux qui va perfectionner le système de collaboration public-privé ; la technocratisation de la prise de décisions et de l'intervention ; le changement de la nature du ciblage comme mécanisme de justice sociale. Ainsi, le modèle de distribution inégale des droits, majoré par la mise en place de l'État résiduel pendant la dictature puis par la sophistication des politiques de ciblage pendant la démocratie, va prendre forme, notamment sur le plan de la gestion sociale de l'enfance. Les politiques de la santé, de l'éducation et de la protection spécialisée reflètent ce modèle de continuité et les inflexions néolibérales. Il s'agit de la reconfiguration de l'État social sous tension : le rôle fort régulateur qui accompagne la libéralisation des secteurs sociaux est ancré progressivement dans un discours des droits sociaux qui fait écho aux processus de démocratisation vécus par le pays, à partir de 1990. L'objectif de cette recherche est de réfléchir sur les formes que l'État social adopte à partir de la restructuration politico-économique du pays ainsi que de retracer ces transformations dans un cadre sociopolitique et historique. De cette façon, nous nous consacrerons à l'analyse des reconfigurations du social et du politique dans la nouvelle donne, à partir de l'étude des politiques sociales menées envers l'enfance.
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ENEIDDigital eternities. A gender perspective on post mortem digital identities and new memorial uses of the web.As a privileged site for individual identity building, the web and its uses have reorganized social relationships. The lasting of digital data, after the death of its users, raise nowadays several questions. What become of the identity data of web users after their death? Do they care about them when they are still alive? How do relatives deal with these data? How do major actors of the web, such as Facebook and Google, manage them? As any other digital and funeral practices, those post mortem digital practices are gendered. This project wants to shed a light on the gender dimension of these practices. How does the gender of the dead person and of those who pay tribute to him/her structure the memorial uses and the construction of post mortem identities? Such questions seem crucial when taking into account the multiplication of digital programs dedicated to memorial practices and the dramatic importance of social networks in relation to the aging of web users.For a few years, international research has explored the social issues raised by profiles of dead users, as well as the changes in the morning practices on the web, but has paid little attention to gender issues. In France, only a few research projects have been conducted on the thematic. Even more, if works articulate digital practices and death or question the gender dimension of mourning, none develop a specific gender perspective on digital practices related to death. The study of death enlightens social structure and raises individual and collective issues such as the historical conceptions of the body and self-representation. This research project aims at analysing the memorial uses of the web and the construction of digital post mortem identities, by using a gender perspective and by unravelling their social, economic, legal and symbolic implications. To deal with such interdisciplinary questions, this project relies on a theoretical framework made of gender studies, sociology, philosophy and computer sciences. It pays a particular attention to the development of innovative methods in visualisation.The implementation of this project consists in 6 different tasks. We expect a qualitative and quantitative analysis of memorial uses on the web in France (Task 1), an analysis of the transmedia circulation of tributes to celebrities (Task 2), and a semiotic analysis of the identity traces left on web memorials and of the post mortem identities they build (Task 3). These three tasks will be conducted all together during the two first years of the project. The results will be exploited during the third year in a multidisciplinary synthesis. The objective of this fourth task (Task 4) is to address the re-composition of gender and digital identities in the memorial uses of the web in France, in comparison with other geographic areas (China, USA). During the whole project (3 years), valorisation (Task 5) and coordination (Task 6) are conducted independently. The consortium assembles 2 partners. Partner 1 is the research centre CIM, at Paris 3 University, specialised in Media Studies and digital practices (Team Media, Culture and Digital Practices). The CIM is closely related to members from Labsic Center (Paris 13), specialised in uses and innovation. The two centres have developed collaboration through their commune inscription in the PRES Sorbonne Paris-Cité. Partner 2 is COSTECH, at the Technological University of Compiègne. This interdisciplinary research centre focuses on the role of technologies in society. The consortium has a common research project on social, political, economical, symbolic and philosophical issues related to technologies of information and communication. ; ENEIDÉternités numériques. Les identités numériques post mortem et les usages mémoriaux innovants du web au prisme du genre.L'usage du web comme cadre de présentation de l'identité des individus a réorganisé leur socialisation. La persistance des données numériques, après le décès des usagers, soulève aujourd'hui un certain nombre de questions. Que deviennent les données identitaires des usagers après leur décès ? S'en préoccupent-ils de leur vivant ? Comment sont-elles gérées par les proches ? Comment les acteurs du web, tels que Google ou Facebook, y font-ils face ? Compte tenu de la dimension genrée des pratiques numériques et des pratiques liées à la mort, nous souhaitons interroger la manière dont le genre structure ces phénomènes. Comment le genre du défunt et de ceux qui lui rendent hommage intervient dans les usages mémoriaux et dans la construction des identités post mortem ? La multiplication des applications numériques dédiées à la mémoire ainsi que l'usage massif des réseaux socionumériques – corrélés au vieillissement de la population utilisatrice du web –, laissent à penser que ces questions prendront une importance croissante ces prochaines années.Les problématiques sociétales soulevées par les profils des utilisateurs décédés, de même que les mutations des pratiques de deuil sur internet et les usages mémoriaux du web, retiennent de plus en plus l'attention de la recherche internationale ces dernières années ; la question du genre étant néanmoins peu explorée. En France, peu de travaux portent sur ce sujet. Plus encore, si les travaux croisent la question des pratiques numériques et de la mort ou abordent la dimension genrée du deuil, aucun n'articule les problématiques des pratiques numériques liées à la fois à question de la mort et du genre.L'étude de la mort éclaire les structures sociales et concerne les questions d'identité individuelle et collective tout comme l'histoire des corps et des représentations de soi. Cette recherche propose donc d'analyser les usages mémoriaux du web et la construction des identités numériques post mortem au prisme du genre et d'en dégager les enjeux sociaux, économiques, juridiques et symboliques. Ces questions soulevant des problématiques interdisciplinaires, nous prenons là appui sur la sémiotique, les études du genre, la sociologie, la philosophie et l'informatique. Une attention particulière est accordée au développement de méthodes innovantes de visualisation.La mise en œuvre du projet est répartie en six tâches. Nous proposons de conduire une enquête quantitative et qualitative sur les usages mémoriaux du web en France (Tâche T1), une analyse de la circulation médiatique des hommages aux célébrités (T2), et une analyse sémiotique des traces identitaires dans les sites mémoriaux et des identités post mortem qui s'y construisent (T3). Ces trois tâches, conduites conjointement les deux premières années, seront capitalisées la troisième année en une tâche de synthèse pluridisciplinaire des apports du projet aux questions de la recomposition des identités de genre et des identités numériques dans le cadre des usages mémoriaux du web, en comparaison avec d'autres zones géographiques (Chine, États-Unis) (T4). Tout au long du projet (3 ans), la valorisation (T5) et la coordination (T6) font l'objet de tâches indépendantes.Le consortium rassemble 2 partenaires. Le partenaire 1 est le CIM de l'Université Paris 3, spécialiste de l'analyse des médias et des pratiques numériques (Équipe Médias, Culture et Pratiques Numériques, MCPN), auquel s'associent des membres du LabSic (Paris 13), spécialistes des usages des innovations, ces deux laboratoires étant unis par des liens de collaboration renforcés par l'inscription commune dans le PRES Sorbonne Paris-Cité. Le partenaire 2 est COSTECH, de l'Université de Technologie de Compiègne, laboratoire interdisciplinaire qui réfléchit à la place de la technique dans la société. Le consortium a pour thème de recherche commun les enjeux sociaux, politiques, économiques, symboliques et philosophiques des technologies de l'information et de la communication.
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ENEIDDigital eternities. A gender perspective on post mortem digital identities and new memorial uses of the web.As a privileged site for individual identity building, the web and its uses have reorganized social relationships. The lasting of digital data, after the death of its users, raise nowadays several questions. What become of the identity data of web users after their death? Do they care about them when they are still alive? How do relatives deal with these data? How do major actors of the web, such as Facebook and Google, manage them? As any other digital and funeral practices, those post mortem digital practices are gendered. This project wants to shed a light on the gender dimension of these practices. How does the gender of the dead person and of those who pay tribute to him/her structure the memorial uses and the construction of post mortem identities? Such questions seem crucial when taking into account the multiplication of digital programs dedicated to memorial practices and the dramatic importance of social networks in relation to the aging of web users.For a few years, international research has explored the social issues raised by profiles of dead users, as well as the changes in the morning practices on the web, but has paid little attention to gender issues. In France, only a few research projects have been conducted on the thematic. Even more, if works articulate digital practices and death or question the gender dimension of mourning, none develop a specific gender perspective on digital practices related to death. The study of death enlightens social structure and raises individual and collective issues such as the historical conceptions of the body and self-representation. This research project aims at analysing the memorial uses of the web and the construction of digital post mortem identities, by using a gender perspective and by unravelling their social, economic, legal and symbolic implications. To deal with such interdisciplinary questions, this project relies on a theoretical framework made of gender studies, sociology, philosophy and computer sciences. It pays a particular attention to the development of innovative methods in visualisation.The implementation of this project consists in 6 different tasks. We expect a qualitative and quantitative analysis of memorial uses on the web in France (Task 1), an analysis of the transmedia circulation of tributes to celebrities (Task 2), and a semiotic analysis of the identity traces left on web memorials and of the post mortem identities they build (Task 3). These three tasks will be conducted all together during the two first years of the project. The results will be exploited during the third year in a multidisciplinary synthesis. The objective of this fourth task (Task 4) is to address the re-composition of gender and digital identities in the memorial uses of the web in France, in comparison with other geographic areas (China, USA). During the whole project (3 years), valorisation (Task 5) and coordination (Task 6) are conducted independently. The consortium assembles 2 partners. Partner 1 is the research centre CIM, at Paris 3 University, specialised in Media Studies and digital practices (Team Media, Culture and Digital Practices). The CIM is closely related to members from Labsic Center (Paris 13), specialised in uses and innovation. The two centres have developed collaboration through their commune inscription in the PRES Sorbonne Paris-Cité. Partner 2 is COSTECH, at the Technological University of Compiègne. This interdisciplinary research centre focuses on the role of technologies in society. The consortium has a common research project on social, political, economical, symbolic and philosophical issues related to technologies of information and communication. ; ENEIDÉternités numériques. Les identités numériques post mortem et les usages mémoriaux innovants du web au prisme du genre.L'usage du web comme cadre de présentation de l'identité des individus a réorganisé leur socialisation. La persistance des données numériques, après le décès des usagers, soulève aujourd'hui un certain nombre de questions. Que deviennent les données identitaires des usagers après leur décès ? S'en préoccupent-ils de leur vivant ? Comment sont-elles gérées par les proches ? Comment les acteurs du web, tels que Google ou Facebook, y font-ils face ? Compte tenu de la dimension genrée des pratiques numériques et des pratiques liées à la mort, nous souhaitons interroger la manière dont le genre structure ces phénomènes. Comment le genre du défunt et de ceux qui lui rendent hommage intervient dans les usages mémoriaux et dans la construction des identités post mortem ? La multiplication des applications numériques dédiées à la mémoire ainsi que l'usage massif des réseaux socionumériques – corrélés au vieillissement de la population utilisatrice du web –, laissent à penser que ces questions prendront une importance croissante ces prochaines années.Les problématiques sociétales soulevées par les profils des utilisateurs décédés, de même que les mutations des pratiques de deuil sur internet et les usages mémoriaux du web, retiennent de plus en plus l'attention de la recherche internationale ces dernières années ; la question du genre étant néanmoins peu explorée. En France, peu de travaux portent sur ce sujet. Plus encore, si les travaux croisent la question des pratiques numériques et de la mort ou abordent la dimension genrée du deuil, aucun n'articule les problématiques des pratiques numériques liées à la fois à question de la mort et du genre.L'étude de la mort éclaire les structures sociales et concerne les questions d'identité individuelle et collective tout comme l'histoire des corps et des représentations de soi. Cette recherche propose donc d'analyser les usages mémoriaux du web et la construction des identités numériques post mortem au prisme du genre et d'en dégager les enjeux sociaux, économiques, juridiques et symboliques. Ces questions soulevant des problématiques interdisciplinaires, nous prenons là appui sur la sémiotique, les études du genre, la sociologie, la philosophie et l'informatique. Une attention particulière est accordée au développement de méthodes innovantes de visualisation.La mise en œuvre du projet est répartie en six tâches. Nous proposons de conduire une enquête quantitative et qualitative sur les usages mémoriaux du web en France (Tâche T1), une analyse de la circulation médiatique des hommages aux célébrités (T2), et une analyse sémiotique des traces identitaires dans les sites mémoriaux et des identités post mortem qui s'y construisent (T3). Ces trois tâches, conduites conjointement les deux premières années, seront capitalisées la troisième année en une tâche de synthèse pluridisciplinaire des apports du projet aux questions de la recomposition des identités de genre et des identités numériques dans le cadre des usages mémoriaux du web, en comparaison avec d'autres zones géographiques (Chine, États-Unis) (T4). Tout au long du projet (3 ans), la valorisation (T5) et la coordination (T6) font l'objet de tâches indépendantes.Le consortium rassemble 2 partenaires. Le partenaire 1 est le CIM de l'Université Paris 3, spécialiste de l'analyse des médias et des pratiques numériques (Équipe Médias, Culture et Pratiques Numériques, MCPN), auquel s'associent des membres du LabSic (Paris 13), spécialistes des usages des innovations, ces deux laboratoires étant unis par des liens de collaboration renforcés par l'inscription commune dans le PRES Sorbonne Paris-Cité. Le partenaire 2 est COSTECH, de l'Université de Technologie de Compiègne, laboratoire interdisciplinaire qui réfléchit à la place de la technique dans la société. Le consortium a pour thème de recherche commun les enjeux sociaux, politiques, économiques, symboliques et philosophiques des technologies de l'information et de la communication.
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In: Diplomarbeit
Inhaltsangabe: Einleitung: 'Noch bevor Du diesen Morgen Dein Frühstück beendet hast, bist Du auf die halbe Welt angewiesen' waren bereits die Worte von Martin Luther King. Wie gerne essen wir morgens Nuss-Nougat-Créme auf einem leckeren Brötchen, trinken köstlich duftenden Kaffee und erfreuen uns am bunten Blumenstrauß, der auf dem gedeckten Frühstückstisch vor uns steht. Für viele Menschen aus Industrieländern wie Deutschland ist dieser Lebensstil alltäglich. Dabei wird gern vergessen, dass diese Güter oft am anderen Ende der Welt produziert werden unter Bedingungen, die wir dem Mittelalter zuschreiben würden. Ganz abgesehen davon, dass diejenigen, die uns damit versorgen, sich diese Waren oft selbst nicht leisten können oder sogar noch schlimmer: unter ihrer Herstellung leiden. Wir leben im 21. Jahrhundert: Das Genom ist erforscht, Maschinen rechnen Millionen von Rechenoperationen in einer Sekunde – und wir können trotzdem nicht dafür sorgen, dass der Bauer, der unseren Kaffee angebaut hat, seine Familie ernähren und gesund leben kann? Es wird Zeit, dass auch der Konsum im 21. Jahrhundert ankommt. Und das bedeutet: mit jedem verkonsumierten Euro nicht Verantwortung abgeben, sondern Verantwortung übernehmen. Für uns, für alle Menschen in der Wertschöpfungskette und im weitesten Sinne auch für die Welt, auf der wir leben. Kurz: es wird Zeit für faires Handeln. Und es tut sich auch tatsächlich was in deutschen Landen: wie vor etwa zwei Jahren der Saturn-Slogan 'Geiz ist geil' die Bevölkerung zum Kaufen mit fragwürdiger Moral animierte, so ist jetzt das genaue Gegenteil 'in' geworden: 'fair' einzukaufen und somit auch 'fair' zu den weniger privilegierten Produzenten unserer Gebrauchsgüter zu sein. Fair Trade ist eine Möglichkeit, Konsum mit Verantwortung zu verbinden. Produkte mit diesem Label begegnen uns tagtäglich – ob im Supermarkt bei Lebensmitteln, in Blumenläden, in Bäckereien oder Kaffeehäusern. Nach Angaben der Fair Trade Labelling Organizations International haben die Konsumenten und Konsumentinnen auf der ganzen Welt im vergangenen Jahr mehr als 2,9 Milliarden Euro für zertifizierte Fair-Trade-Produkte ausgegeben. Dies entspricht einer Zunahme von rund 22 Prozent gegenüber dem Vorjahr und kommt weltweit über einer Million Menschen und ihren Familien unmittelbar zugute. Fair Trade ist also längst nicht mehr nur ein Buzzword, sondern bereits integraler Bestandteil des Lebens vieler Menschen und der Philosophie zahlreicher Unternehmen, z.B. auch von Konzernen wie Tchibo oder Starbucks. Sie alle stellen sich ihrer sozialen Verantwortung und legen Wert auf Nachhaltigkeit bei Produkten, Produzenten und Lieferanten. Unternehmen haben – im Vergleich zu den Konsumenten – einen mindestens ebenso starken und vor allem sehr viel direkteren Einfluss darauf wie mit Arbeitskraft und deren Ergebnissen umgegangen wird. Viele von ihnen denken heute sozialer und über ihren eigenen Tellerrand hinaus. Corporate Social Responsibility (CSR) als Instrument und Teil ihrer Unternehmensidentität soll für nachhaltiges Wirtschaften sorgen, soziale und ökologische Belange in Einklang bringen mit den Unternehmenswerten. Die dahinter stehende Überlegung ist: soziales, umweltbewusstes und verantwortungsvolles Agieren, offen zur Schau getragen und kommuniziert, kann ein Unternehmen bekannter machen, wachsen lassen und letztendlich stärken - und das ohne auf Kosten der Schwächeren innerhalb unserer globalisierten Weltgemeinschaft. An diesem gemeinsamen Punkt setzt die vorliegende Arbeit an: lassen sich auf Basis fairen Handelns Fair Trade und CSR miteinander verbinden und gemeinsam nutzen, sei es für Marketingzwecke, sei es für soziales Handeln auf dem Weltmarkt? Ziel des Folgenden ist, dem Begriff Fair Trade eine Kontur zu geben und die Dimensionen dieser immer populärer werdenden sozialen Handelspolitik aufzuzeigen. Was bedeutet faires Handeln mit Fairem Handel genau, für die Produzenten, für die Distributoren und für die Konsumenten? Welche Schwierigkeiten ergeben sich auf dem Weg in den Fairen Handel? Ist der faire Handel wirklich so fair, wie es die Darstellungen einschlägiger Organisationen vermuten lassen? Wie steht der faire Handel mit Corporate Social Responsibility in Zusammenhang? Wer bedingt wen, wer fördert wen, wer arbeitet wem zu? Und schließlich – und für die operative Arbeit am wichtigsten: kann Fair Trade als ein wirksames Instrument von CSR betrachtet und eingesetzt werden? Gang der Untersuchung: Im Folgenden soll untersucht werden, wie sich die soziale und gesellschaftliche Handelspolitik Fair Trade entwickelt hat und ob die Bezeichnung 'fair' wirklich zutreffend ist. Wie funktioniert diese Handelspolitik in Deutschland und der Welt, wie definiert sich der Unterschied zur 'normalen' Handelspolitik? Welche Unternehmen betreiben Fair Trade und wie gehen sie dabei vor? Wie stehen Fair Trade und CSR in Verbindung? Kann man Fair Trade als ein Instrument der Corporate Social Responsibility sehen? Kapitel Zwei beschäftigt sich mit der Definition von CSR und seiner geschichtlichen Entwicklung, mit seiner theoretischen Basis, involvierten Gruppen sowie seiner Umsetzung in den Unternehmen. In Kapitel Drei wird das Sujet Fair Trade näher betrachtet: was Fair Trade ist, wie es sich entwickelt hat, aus welchen Organisationen es sich zusammensetzt, wie sich die preisliche Entwicklung gestaltet und wie die Marktchancen sind. Kapitel Vier untersucht die Beziehung zwischen Hersteller und Zulieferer innerhalb von Fair Trade: Wie funktioniert diese Beziehung, welche Unternehmen beider Seiten betreiben Fair Trade, wie gestaltet sich der Unterschied zur 'normalen' Handelsbeziehung? Zwei Case Studies anhand der Unternehmen Tchibo und Starbucks veranschaulichen die dargelegten Fakten. An dieser Stelle bietet sich auch eine erste Einordnung Fair Trade vs. CSR an. Im fünften Kapitel wird auf den Markt der Fair-Trade-Produkte eingegangen. Zudem werden Produktbeispiele und Projektbeispiele des Fairen Handels sowie die Gemeinsamkeiten aller Fair-Trade-Unternehmen erläutert. Im abschließenden Kapitel werden die in dieser Einleitung gestellten Forschungsfragen zusammenfassend beantwortet und ein Fazit gezogen.Inhaltsverzeichnis:Inhaltsverzeichnis: 1.Einleitung1 1.1Zielsetzung1 1.2Aufbau der Arbeit2 2.CSR - Corporate Social Responsibility3 2.1Definition3 2.2Wie man CSR anwendet5 2.3Die Stakeholder-Beziehung8 2.4Geschichtlicher Hintergrund8 2.5Das Drei-Säulen-Modell (Triple-Bottom-Line)11 2.6Maßnahmen und Umsetzung innerhalb der Unternehmen12 3.Fairer Handel18 3.1Definition18 3.2Entwicklung des Fairen Handels20 3.3Abgrenzung von Fair Trade zu Bio24 3.4Grundsätze des Fairen Handels25 3.5Marketing des Fairen Handels32 3.6Fair Trade in Deutschland35 3.7Fair Trade weltweit38 3.8Die Preisbildung des Fair Trade41 3.9Absatzwege43 3.10Marktvolumen44 4.Die Beziehung zwischen Hersteller und Zulieferer46 4.1Wie die Beziehung funktioniert46 4.2Welche Unternehmen Fair Trade betreiben47 4.3Handelsbeziehungen50 4.3.1Die konventionelle Handelsbeziehung50 4.3.2Die Fair-Trade-Beziehung50 4.3.3Gegenüberstellung beider Beziehungen51 4.4Transaktionskostenansatz52 4.5Principal-Agent-Theorie53 5.Fair Trade - ein Instrument der CSR?54 5.1Tchibo als Beispiel für Fair Trade und CSR54 5.2Starbucks als Beispiel für Fair Trade und CSR56 5.3Die Verbindung von Fair Trade und CSR58 6.Der Markt für Fair-Trade-Produkte59 6.1Produktbeispiele für Fair Trade59 6.2Banafair61 6.3Flower-Label-Programm62 6.4RugMark und GoodWeave65 6.5FairTrade-Towns68 6.6Gemeinsamkeit aller Fair-Trade-Unternehmen72 7.Abschließende Betrachtung72 7.1Zusammenfassung72 7.2Fazit73Textprobe:Textprobe: Kapitel 4.3, Handelsbeziehungen: Bei Handelsbeziehungen wird zwischen konventionellem Handel und alternativem Handel bzw. Fair Trade unterschieden. Die konventionelle Handelsbeziehung: Konventioneller Handel basiert auf dem marktpolitischen Prinzip Angebot und Nachfrage. Ist die Nachfrage groß, wird das Angebot erhöht. Der Preis fällt dabei kontinuierlich. Somit reguliert sich der Preis soweit nach unten, wie es das Angebot erlaubt. Er richtet sich keinesfalls an der Deckung von Mindestbedürfnissen aus. So erklärt sich auch, dass z.B. Kaffeebauern, obwohl sie 16 Stunden täglich arbeiten, ihre Familie nicht ernähren können – wenn ihr Kaffee zu billig verkauft wird. Weil der Markt es so verlangt, können sie ihre Kosten nicht decken. Die Wachstumsraten der Länder, in denen Kaffee und andere typische Importprodukte angebaut werden, können dabei durchaus stetig steigen. Die sozialen und ökologischen Folgen stehen dem entgegen. Die Fair-Trade-Beziehung: Anfang der 70er Jahre ist aus der Kritik am bestehenden Welthandel der 'alternative Handel' entstanden – seine heutige Version nennt sich: Fair Trade. Die Kritik richtet sich gegen den ungerechten und ausbeuterischen internationalen Handel, gegen das Ungleichgewicht zwischen Handelspartnern in den Ländern des Nordens und des Südens. Der alternative Handel versucht innerhalb des bestehenden ungerechten Weltwirtschaftssystems zu zeigen, wie die ökonomischen Rahmenbedingungen verändert werden müssten, um den Menschen in der 'Dritten Welt' positive Perspektiven zu eröffnen und ihnen ein sicheres Auskommen zu garantieren. Dabei werden besonders Kleinproduzenten berücksichtigt. Der alternative Handel baut sich aus drei Instrumenten auf: Warenverkauf, Informationsarbeit und politische Aktionen. Der alternative Handel macht, im Vergleich zum gesamten Welthandel, immer noch nur einen sehr, sehr kleinen Teil des Handels aus. Er zeigt uns dabei aber, wie Welthandel, basierend auf mehr Gleichheit zwischen Nord und Süd, funktionieren könnte. Mit seinem geringen Anteil am Welthandel stellt der alternative Handel jedoch längst noch keine Bedrohung für das Welthandelssystem dar und ist keine wirkliche Alternative für die Mehrheit der Produzenten. Der faire Handel versteht sich als alternativer Ansatz zum konventionellen internationalen Handel. Er ist eine Handelspartnerschaft, die eine nachhaltige Entwicklung für benachteiligte Produzenten anstrebt. Insbesondere bemüht sich der faire Handel um gerechte und nachhaltige Handelsbeziehungen. Eine Handelsbeziehung wird dann als gerecht bezeichnet, wenn niemand beim Handel benachteiligt wird. Gegenüberstellung beider Beziehungen: Stellt man die konventionelle Handelsbeziehung und die faire Handelsbeziehung gegenüber, ergeben sich gravierende Unterschiede. Der konventionelle Handel agiert innerhalb der Globalisierung, ist unter ständigem Preisdruck und auf der Suche nach dem billigsten Produkt. Er ist getrieben vom Streben nach möglichst viel Gewinn mit möglichst wenig Einsatz. Die Leidtragenden sind dabei immer die schwächsten Glieder in der (Handels-)Kette, in diesem Fall die einzelnen Kleinproduzenten in den vom Weltmarkt benachteiligten Ländern der Erde. Profitgier und Macht steuern den konventionellen Handel. Jedes Unternehmen beobachtet den Wettbewerb und möchte ihn preislich unterbieten. An die eventuellen Folgen, wie ein unausgewogenes Marktgleichgewicht, wird nicht gedacht. Der faire Handel hingegen bietet den Produzenten einen Preis für ihre Güter, der nicht nur die Produktionskosten abdeckt, sondern auch Spielraum für nachhaltige Investitionen bietet. Mit den langfristig planbaren Einnahmen aus dem fairen Handel können die Produktionskooperativen beispielsweise eine bessere Infrastruktur, soziale Absicherung für die Arbeiter und den Schulbesuch ihrer Kinder finanzieren. Durch die vielen Standards und Verordnungen, die eingehalten werden müssen, können sich die Fair-Trade-Unternehmen einerseits nicht so frei bewegen wie beim konventionellen Handel. Durch die Einhaltung der Bedingungen und die soziale Rücksichtnahme schafft der faire Handel andererseits aber eine Handelsebene, die mit Rücksichtnahme und Respekt die Zusammenarbeit zwischen Produzent und Händler fördert. Transaktionskostenansatz: Transaktionskosten, auch Marktbenutzungskosten genannt, entstehen nicht bei der Produkterstellung. Sie entstehen vielmehr bei der Übertragung von Gütern von einem Wirtschaftssubjekt zum anderen, also durch ökonomische Aktivitäten auf Märkten oder in Unternehmungen. Die Kosten der Transaktion werden insgesamt höher je spezialisierter und arbeitsteiliger ein Markt ist. Durch zunehmenden Wettbewerb und abnehmende Markttransparenz wird die Berücksichtigung von Transaktionskosten zunehmend wichtig. Es kann in unterschiedliche Transaktionskostenarten unterschieden werden. Zum einen gibt es die Such- und Selektionskosten, die durch Informationssuche entstehen, die Informationskosten, die durch den Verlust bei der Informationsweitergabe entstehen, und die Entscheidungskosten, die bedingt durch die Abstimmung zwischen den Entscheidungsträgern entstehen. Die Aushandlungs- und Vergleichskosten entstehen durch den handlungsalternativen Vergleich, also z.B. bei einem Vertragsabschluss. Kontrollkosten resultieren aus Überwachung der Vertragserfüllung. Anpassungskosten sind Kosten, die bei einer Vertragsanpassung bei z.B. Termin-, Qualitäts- und Preisänderungen entstehen können. Die Transaktionskosten können von der Umwelt, speziellen Einflüssen des Transaktionsobjektes, der Häufigkeit von Transaktionen sowie rechtlichen und technologischen Randbedingungen beeinflusst werden. Grundgedanke des Transaktionskostenansatzes ist, dass Wirtschaftssubjekte aufgrund ihrer unvollkommenen Ausstattung nur begrenzt mit Informationen handeln und dabei ihre eigenen Ziele verfolgen. Man verhält sich dabei mit einem opportunistischen strategischen Verhalten, was bedeutet, dass man im Sinne des eigenen Interesses und mit der Ausnutzung von günstigen Positionen handelt. Das Ziel des Transaktionskostenansatzes besteht also darin, die effiziente Gestaltung von Austauschbeziehungen zwischen verschiedenen Parteien anhand der damit verbundenen Kosten, den Transaktionskosten, zu erklären.
In: Diplomarbeit
Aus der Einleitung: Indizes werden als Barometer für die Konjunktur einer Volkswirtschaft angesehen. Dabei spiegeln sie nicht nur die aktuelle Lage wieder, sondern eilen den realen volkswirtschaftlichen Daten sogar zum Teil 6-12 Monate voraus. Indizes etablieren sich aber auch immer mehr zur Handelsgrundlage von Indexprodukten, welche diese abbilden. Diese Diplomarbeit soll sowohl eine Beschreibung von Indizes als auch der zugehörigen Produkte liefern. Problemstellung: 'Gunning for average is your best shot at finishing above average'. Tyler Mathisen, Finanzjournalist. Dieses Zitat mag auf den ersten Blick verwundern, da es doch in sich ein wenig widersprüchlich erscheint. Im Rahmen dieser Diplomarbeit wird jedoch gezeigt, dass diese Aussage dennoch ihren Sinn hat. Hierfür werden unter anderem Finanzprodukte vorgestellt, die eine Anlagestrategie repräsentieren, welche bis vor wenigen Jahren und zum Teil auch heute noch als eintönig angesehen werden sowie auf einer 'Nichts-tun-Philosophie' basieren. Nach einem geschichtlichen Überblick von Indizes und Indexprodukten sowie deren Begründung werden in Kapitel 2 die wichtigsten Anbieter von Indizes vorgestellt. Daraufhin werden in Kapitel 3 die verschiedenen Berechnungsmethoden und die Konstruktion von Indizes beschrieben. Des Weiteren soll gezeigt werden, welche Anforderungen Indizes zu erfüllen haben und wie ihre Aktualität gewährleistet wird. Eine genauere Betrachtung einzelner Indizes, die tatsächliche Erfüllung der Anforderungen in der Realität sowie eine Abgrenzung des Indexmarktes anhand der Underlyings finden in Kapitel 4 statt. Das Hauptthema der Arbeit soll im 5. Kapitel erörtert werden. Hierzu wird zunächst sowohl eine theoretische als auch praktische Fundierung des passiven Investierens, auch Indexing genannt, präsentiert. Anschließend werden die einzelnen Finanzprodukte aufgezeigt, mit denen sich eine derartige Anlagestrategie verwirklichen lässt. Schließlich soll in Kapitel 6 ein grober Einblick in das Geschäft der Indexanbieter sowie Gründe für die Motivation des Erwerbs von Indexlizenzen gegeben werden. Entstehung, geschichtliche Entwicklung, Begründung und Bedeutung von Indizes und Indexprodukten: Wertpapiere wie z.B. Anleihen und Aktien existieren schon seit geraumer Zeit. Die Geschichte der Aktie z.B. geht bis in das Jahr 1602 zurück, in dem durch Gründung der Holländisch-Ostindischen Kompanie die erste Aktiengesellschaft ins Leben gerufen wurde. Allerdings kam erst in den darauffolgenden Jahrhunderten mit wachsender Anzahl der Aktiengesellschaften und mit steigendem Handelsvolumen in Aktien das Bedürfnis nach einem Wert auf, welcher die Entwicklung der Gesamtheit aller Kurse in einer einzigen Zahl wiederspiegelt. Dieses Informationsbedürfnis können Aktienindizes befriedigen. Dabei beschreibt ein Index allgemein 'die zeitliche Entwicklung einer Gesamtheit von Objekten durch eine geeignete Maßzahl. In der Regel wird eine solche Maßzahl durch geeignete Mittelung oder Aggregation von Einzelwerten gebildet'. Der weltweit erste Aktienkursindex wurde von Charles Henry Dow am 3. Juli 1884 im heutigen Wall Street Journal, welches von der von ihm gegründeten Dow Jones Company herausgegeben wurde, veröffentlicht. Aufgrund der enormen Bedeutung des Eisenbahnbaus zu jener Zeit und da die meistgehandelten Aktien die der Eisenbahngesellschaften waren, erhielt der Index den Namen 'Dow Jones Railroad Average'. Später erhielt dieser seine noch bis heute gültige Bezeichnung 'Dow Jones Transportation Average'. Einige Jahre später entwickelte Dow den weitaus bekannteren 'Dow Jones Industrial Average' und veröffentlichte ihn am 25. Mai 1896. Der erste sich ergebende Indexwert betrug dabei 40,94 Punkte, was allerdings nur ein Bruchteil des heutigen Indexstandes ist (siehe Abbildung 1). Die ursprünglichen 12 im Dow Jones enthaltenen Werte stiegen 1916 auf 20 und 1928 auf die heutigen 30. Dow kam mit der Entwicklung seiner Aktienindizes zum richtigen Zeitpunkt, denn zu dieser Zeit wurden rund 250.000 Aktien täglich gehandelt, wobei 35 Papiere einen regelmäßigen Handel aufwiesen. Somit war das Verlangen nach einer einzelnen Kennzahl für die Entwicklung des Gesamtmarktes groß. Die Geschichte der Indexierung in Deutschland gestaltet sich dagegen ein wenig anders. Der erste Aktienindex war der, der Frankfurter Zeitung. Dieser unter dem Namen 'Börsenindexziffer' bekannte Index wurde erstmals am 1. September 1919 berechnet und setzte sich aus 25 Aktien und 10 Anleihen zusammen, wodurch nur der die 25 Aktien betreffende Teilindex als reiner Aktienindex bezeichnet werden kann. Allerdings war es in Deutschland in keinster Weise möglich, wie in den USA eine kontinuierliche Indexberechnung zu gewährleisten. Grund hierfür war die Hyperinflation in den 20er Jahren sowie der Zweite Weltkrieg, wodurch mehrmals über längere Zeit kein vernünftiger Aktienhandel möglich war. Erst am 1. Juli 1988 wurde der bis heute etablierte Leitindex der deutschen Volkswirtschaft, der 'Deutsche Aktienindex' (DAX), welcher an den Index der Börsen-Zeitung anknüpft, erstmalig veröffentlicht. Dabei wurde er eingeführt, um als geeignetes Basisinstrument für Terminkontrakte (Optionen und Futures) verwendet werden zu können. Des Weiteren wurde der DAX am 30. Dezember 1987 auf 1.000 Punkte normiert. Bis zur Gründung des ersten Investmentfonds im Jahre 1924 konnten Anleger nur in einzelne Wertpapiere investieren. Die Möglichkeit einen ganzen Index zu 'kaufen' gab sich ihnen allerdings erst 1976, denn Indizes sind aufgrund ihres synthetischen Charakters nicht direkt handelbar. Zwar begann man schon ab den frühen 30er Jahren, kurz nach dem Aufkommen aktiver Investmentfonds, den Vorteil von Indexanlagen zu erkennen, jedoch bedurfte es für die ersten konkreten Anlageprodukte noch einige Jahrzehnte. Grund hierfür war, dass sich das Verwalten eines indexbasierten Portfolios ohne Computerunterstützung, welche erst Mitte der 70er Jahre zur Verfügung stand, als äußerst kompliziert herausstellte. Indexfonds halten hunderte Wertpapiere und die täglichen Zu- und Abflüsse von Kapital erfordern ein ständiges Anpassen des Portfolios, um den entsprechenden Index kontinuierlich korrekt abzubilden. Ein zweiter Grund war, dass die damaligen Transaktionskosten auf einer fixen Gebührenstruktur beruhten und somit selbst bei kleineren Trades, welche bei Indexfonds häufig vorkommen, so hoch waren, dass deren Vorteile ausgelöscht würden. Schlussendlich wurden Investmentfonds über Broker vertrieben, welche hierfür eine hohe Provision erhielten. Allerdings waren Investoren nicht dazu bereit, diese auch bei einem simplen Indexfonds zu bezahlen. Andererseits wollten die Broker natürlich vornehmlich die Produkte verkaufen, bei der sie die höchste Provision beziehen konnten. Darüber hinaus passten kostengünstige Indexfonds nicht in das durch hohe Managergehälter geprägte Geschäftsmodell der Fondsgesellschaften. Der weltweit erste Indexfonds wurde schließlich im Jahr 1973 von Wells Fargo aufgelegt, allerdings nur für institutionelle Anleger. Kurz darauf folgte dann aber auch der erste Indexfonds für Privatanleger im Jahr 1976 durch die amerikanische Fondsgesellschaft Vanguard. Der Fonds, der heute den Namen 'Vanguard 500 Index Fund' trägt und den Standard and Poors 500 Index (SP 500) abbildet, zählt mit seinen knapp 84 Milliarden US-Dollar an verwaltetem Fondsvermögen zu den größten Publikumsfonds der Welt. Das gesamte investierte Kapital in Indexfonds ist von 11 Millionen US-Dollar im Jahr 1976 bis auf derzeit über 1 Billionen US-Dollar gestiegen. Dies entspricht in etwa 25 Prozent aller in Investmentfonds investierten Gelder. Dabei entstammt seit 2002 das meiste Wachstum von Indexfonds aus Exchange Traded Funds (ETFs). Zu den größten Indexanlegern zählen institutionelle Investoren. In den USA z.B. haben diese mehr als 30 Prozent ihrer Finanzmittel in passive Indexanlagen investiert. Der Anteil der passiv anlegenden Privatpersonen ist dagegen mit 10 bis 15 Prozent um rund die Hälfte geringer und in Deutschland wird deren Anteil auf sogar nur 5 bis 10 Prozent geschätzt.Inhaltsverzeichnis:Inhaltsverzeichnis: AbbildungsverzeichnisIV TabellenverzeichnisV AbkürzungsverzeichnisVI SymbolverzeichnisVII 1.Einleitung1 1.1PROBLEMSTELLUNG1 1.2ENTSTEHUNG, GESCHICHTLICHE ENTWICKLUNG, BEGRÜNDUNG UND BEDEUTUNG VON INDIZES UND INDEXPRODUKTEN2 2.Wichtige Anbieter von Indizes6 2.1DEUTSCHE BÖRSE AG6 2.2DOW JONES COMPANY10 2.3STANDARD POOR'S10 2.4MORGAN STANLEY CAPITAL INTERNATIONAL11 3.Berechnung und Zusammensetzung von Aktienindizes13 3.1ANFORDERUNGEN AN DIE INDIZES13 3.2INDEXFORMELN15 3.2.1Kursgewichtete Indizes15 3.2.2Gleichgewichtete Indizes17 3.2.3Gewichtete Indizes18 3.3UNTERSUCHUNG DER WICHTIGSTEN INDEXVARIABLEN21 3.4BEREINIGUNGEN24 3.4.1Dividenden und andere Ausschüttungen25 3.4.2Kapitalerhöhungen27 3.4.3Veränderungen in der Indexzusammensetzung27 3.5KRITERIEN FÜR DIE AUSWAHL VON INDEXGESELLSCHAFTEN28 3.6AUSTAUSCH VON INDEXGESELLSCHAFTEN29 3.6.1Ordentliche Anpassungen30 3.6.2Außerordentliche Anpassungen32 3.7AUSWIRKUNGEN VON INDEXVERÄNDERUNGEN32 4.Untersuchung des Marktes für Indizes anhand der Underlyings35 4.1AKTIENINDIZES35 4.2RENTENINDIZES39 4.3ROHSTOFFINDIZES41 4.4STRATEGIEINDIZES42 4.4.1DivDAX42 4.4.2LevDAX und ShortDAX42 4.4.3DAXplus Minimum Variance Germany44 4.5VOLATILITÄTSINDIZES45 5.Indexing und Indexprodukte47 5.1THEORETISCHE FUNDIERUNG VON INDEXING47 5.2EMPIRISCHE FUNDIERUNG UND VORTEILE VON INDEXING49 5.3INDEXPRODUKTE52 5.3.1Indexfonds53 5.3.2Exchange Traded Funds55 5.3.3Indexzertifikate61 5.3.4Strukturierte Produkte62 5.3.5Index-Futures65 6.Lizenzierung und Käufer von Indexlizenzen67 7.Fazit und Ausblick70 Literaturverzeichnis72 Anhang78Textprobe:Textprobe: Kapitel 3.7, Auswirkungen von Indexveränderungen: Die Zugehörigkeit zu einem Aktienindex bedeutet für die entsprechenden Unternehmen vor allem einen höheren Bekanntheitsgrad aufgrund der häufigeren Erwähnung in den Medien, insbesondere im Zusammenhang mit dem Index. Dadurch steigt die Aussicht auf eine bessere Kursentwicklung der Aktie, eine verbesserte Handelbarkeit derselbigen und es könnten zusätzliche und kostengünstigere Kapitalquellen erschlossen werden. Des Weiteren kann die Aktionärsbasis erweitert und durch neue beziehungsweise größere institutionelle Investoren stabilisiert werden. Nachteilig wirken sich allerdings die zusätzlichen Pflichten, die mit der Indexaufnahme einhergehen sowie die stärkere Beobachtung durch den Markt auf die in einen Index aufzunehmende Gesellschaft aus. Stehen Unternehmen vor einer Aufnahme oder Ausscheidung aus einem Index, kommt es in den meisten Fällen zu anormalen Entwicklungen im Markt für die Aktien der betreffenden Unternehmen. Bei der Untersuchung dieser Indexeffekte anhand des FTSE-100 fand Bettscheider heraus, dass die Aktienkurse des aufzunehmenden Wertes vor dem Tag der Indexaufnahme steigen, die des aus dem Index Fallenden dagegen sinken. Nach der Indexveränderung beginnen die Kurse der neu aufgenommenen Indexgesellschaft allerdings wieder zu fallen und die der abgegangenen Gesellschaft steigen wieder. Des Weiteren steigt der Börsenumsatz der entsprechenden Aktien genau am Tag der Indexanpassung signifikant an. Auch die Volatilität nimmt an den Tagen um den Umsetzungstermin zu. Diese Effekte resultieren, neben den oben genannten Gründen, ganz besonders aus der Tatsache, dass Indexfonds, ETFs oder aktiv gemanagte Fonds und Anleger, die ihre Anlagestrategie stark an einem Index ausrichten, diesen mit den entsprechenden Gewichten abbilden beziehungsweise sich daran orientieren müssen. Daher müssen sie aus dem Index ausscheidende Aktien verkaufen und die neu hinzukommenden kaufen, was zu den genannten Effekten führt. Nach der Indexanpassung werden die Effekte wieder größtenteils korrigiert und es wird annähernd das gewohnte Maß erreicht. Die Liquidität in der neuen Indexaktie hat sich ungeachtet dessen verdoppelt, während sich die des Indexabgangs halbiert hat. Ähnlich anormale Marktentwicklungen sind beim sehr breit angelegten Russell 1000, 2000 und 3000 Index zu beobachten. Die Indexzusammensetzung wird jedes Jahr am letzten Handelstag im Juni verändert. Dabei wurde untersucht, dass in den Jahren 1996 bis 2001 die Indexgesellschaften, welche neu in den Russell 3000 aufgenommen wurden, im Juni um durchschnittlich 15 Prozent besser als die Indexabgänge und im Juli 5 Prozent schlechter abschnitten. Dies resultiert daraus, dass in dieser Zeit die Indexfonds, welche den Index abbilden, nahezu zeitgleich die Zugänge kaufen und die Abgänge verkaufen müssen. Den Effekt verstärkend kommt noch hinzu, dass aufgrund der großen Marktbreite des Russell 3000 auch viele kleinere Gesellschaften darin enthalten sind, welche aufgrund ihrer Größe sehr sensitiv auf die Fondskäufe und –verkäufe reagieren. Die Kursumkehrung im Juli gleich nach der Indexanpassung zeigt allerdings, dass dieser Effekt nur vorübergehend ist.
Au centre des comportements et de l'attitude religieuse des anciens Grecs était une conception particulière du monde, auquel hommes et dieux prenaient part. Le cosmos était ordonné par les dieux et l'homme devait constamment assurer son intégration à cet ordre. Cette idée est perceptible dès Homère et Hésiode. Les concepts qui la définissaient, en particulier 'timè', 'moira', 'kosmos', 'thémis' et 'dikè' évoquent tous « un ordre », mais n'ont jamais fait l'objet d'une étude exhaustive commune. En cela réside l'originalité de cette thèse, qui vise à comprendre les relations entre ces notions pour éclairer la manière dont la pensée archaïque grecque, telle que perceptible chez Homère et Hésiode, a situé chacune d'elles dans une conception épique du monde. L'étude de ces termes chez Homère révèle d'abord l'étroite complémentarité de 'timè' et 'moira', qui structurent et ordonnent à la fois les mondes humain, divin et l'ensemble formé par ces deux portions du cosmos. La 'moira', « lot » ou « portion d'existence » qu'occupe un individu, est caractérisée par une 'timè', « honneur » ou « estime » qui revient à tout homme ou dieu et qui détermine une place relative dans un groupe, une « part sociale ». De ces notions découle une série de comportements qu'Homère qualifie tantôt de 'kata moiran', tantôt de 'kata kosmon'. Ces formules expriment, respectivement, la reconnaissance de la juste place de chacun dans l'ordre social ou du monde et la nécessité de conformer ses gestes de manière à établir des relations efficaces, propres à fonder ou à maintenir la cohésion d'un groupe. L'étude de 'thémis', en particulier dans l'usage formulaire 'thémis esti', révèle par ailleurs que cette notion est une force, de nature divine, qui incite à instaurer et à perpétuer l'ordre constitué par l'agencement des parts sociales ('timai') et existentielles ('moirai'), à l'échelle humaine et cosmique. Malgré quelques nuances à expliquer, la même articulation de ces termes, le même système conceptuel de l'ordre du monde, se retrouve chez Hésiode, comme le montre l'analyse du rôle du 'basileus'. Idéalement guidé par la 'thémis' dans ses décisions politiques et judiciaires, le roi ' souvent imparfait et faillible ' doit assurer et transmettre dans sa communauté l'ordre voulu par Zeus. La 'dikè', qui se place au c'ur des préoccupations hésiodiques, mais dont le sens ne diffère pas fondamentalement dans la poésie homérique, est à la fois un « lot » convenable qui s'attache à un individu en fonction de ses gestes et une force extérieure à l'homme, divine, qui assure et produit l'adéquation, positive ou négative, entre ce « lot » et le geste qui le commande. Il est donc possible, pour ceux qui connaissent bien les fondements de cette justice ' qui repose aussi sur l'ordre des 'timai' ' d'orienter ses actions de manière à éviter une 'dikè' néfaste et à s'assurer une 'moira' de mortel moins pénible, puisque conforme à l'ordre du monde. Dans le monde des hommes, les rois sont responsables de « distribuer » la 'dikè', mais demeurent eux-mêmes soumis à la justice de Zeus et à la force rétributive de Dikè elle-même, fille du Cronide et de Thémis. L'étude dans leur complémentarité des notions de 'timè', 'moira', 'thémis' et 'dikè' (le cas de 'kosmos' est toutefois sujet à nuances) permet de rendre compte d'un système conceptuel de l'ordre similaire chez Homère et Hésiode. Cependant, avec le poète d'Ascra, ce système n'est plus appliqué au monde héroïque, mais bien actualisé dans le monde de ses contemporains : la prééminence de 'dikè' chez cet auteur est symptomatique d'un ajustement de la tradition aux réalités contemporaines des communautés archaïques et annonce, déjà, les réflexions des poètes lyriques sur l'ordre de la cité grecque et sa corrélation nécessaire avec l'ordre cosmique et divin du monde. / At the heart of ancient Greek religious behavior was a particular conception of the world in which both gods and men had a part. The cosmos was ordered by the gods and men constantly had to secure their integration within that order, an idea already discernable in Homer and Hesiod. Its defining concepts of 'order', particularly 'time', 'moira', 'kosmos', 'themis' and 'dike', have never been a unified focus of study. How archaic Greek thought related these notions and their place within the epic conception of the world, perceived by Homer and Hesiod, is the aim of this thesis. The study shows that 'time' and 'moira' in Homer are complementary, structuring and ordering the divine and human worlds as well as the whole formed by those two parts of the cosmos. 'Moira', one's 'lot' or 'share of existence', was characterized by 'time', i.e. the 'honor' or 'esteem' that every man or god deserved and defined a relative place in a group, or a 'social part'. In Homer the two formulas 'kata moiran' or 'kata kosmon', express respectively the acknowledgment of one's position in the social or cosmic order and the necessity of actions that bring an effective relationship in the foundation or maintenance of group cohesion. The formula 'themis esti' moreover shows that 'themis' is a force of divine nature, that prompts the establishment or perpetuation of the orderly arrangement between social and existential parts ('timai' and 'moirai'), at both human and cosmic levels. With some necessary qualifications, the same conceptual system of world order is found in Hesiod in the role of the 'basileus'. Guided by 'themis' in his political or judicial decisions, the king ' often imperfect and fallible ' must assume and transmit to his community the order desired by Zeus. Even though Hesiod places more emphasis on 'dike' than Homer, his use of the term is not fundamentally different. 'Dike' was altogether an appropriate 'lot' that followed one's actions and a divine force that produced a positive or negative relationship between this 'lot' and the action that brought it. Those who possessed the knowledge of the mechanisms of that justice ' in the end based on an order of 'timai' ' could avoid an ill-fated 'dike'. Therefore, this avoidance made a less difficult 'moira' possible because it conformed to the world order. In the realm of men, kings were responsible for the distribution of 'dike', though subject themselves to the justice of Zeus and the retributive force of Dikè, his daughter from Themis. That 'time', 'moira', 'themis' and 'dike' are complementary (although the case of 'kosmos' needs to be qualified) allows for the explanation of a conceptual system of order that is similar in both Homer and Hesiod. However, the poet from Ascra did not apply this system to the heroic world but actualized it within his contemporary world. The central place that he gave to 'dike' was symptomatic of an adjustment of tradition to the contemporary realities of archaic communities. It already announced the reflections of lyric poets about polis' order and its necessary connection with cosmic and divine world order. ; Doctorat en philosophie et lettres (histoire) (HIST 3)--UCL, 2009
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Au centre des comportements et de l'attitude religieuse des anciens Grecs était une conception particulière du monde, auquel hommes et dieux prenaient part. Le cosmos était ordonné par les dieux et l'homme devait constamment assurer son intégration à cet ordre. Cette idée est perceptible dès Homère et Hésiode. Les concepts qui la définissaient, en particulier 'timè', 'moira', 'kosmos', 'thémis' et 'dikè' évoquent tous « un ordre », mais n'ont jamais fait l'objet d'une étude exhaustive commune. En cela réside l'originalité de cette thèse, qui vise à comprendre les relations entre ces notions pour éclairer la manière dont la pensée archaïque grecque, telle que perceptible chez Homère et Hésiode, a situé chacune d'elles dans une conception épique du monde. L'étude de ces termes chez Homère révèle d'abord l'étroite complémentarité de 'timè' et 'moira', qui structurent et ordonnent à la fois les mondes humain, divin et l'ensemble formé par ces deux portions du cosmos. La 'moira', « lot » ou « portion d'existence » qu'occupe un individu, est caractérisée par une 'timè', « honneur » ou « estime » qui revient à tout homme ou dieu et qui détermine une place relative dans un groupe, une « part sociale ». De ces notions découle une série de comportements qu'Homère qualifie tantôt de 'kata moiran', tantôt de 'kata kosmon'. Ces formules expriment, respectivement, la reconnaissance de la juste place de chacun dans l'ordre social ou du monde et la nécessité de conformer ses gestes de manière à établir des relations efficaces, propres à fonder ou à maintenir la cohésion d'un groupe. L'étude de 'thémis', en particulier dans l'usage formulaire 'thémis esti', révèle par ailleurs que cette notion est une force, de nature divine, qui incite à instaurer et à perpétuer l'ordre constitué par l'agencement des parts sociales ('timai') et existentielles ('moirai'), à l'échelle humaine et cosmique. Malgré quelques nuances à expliquer, la même articulation de ces termes, le même système conceptuel de l'ordre du monde, se retrouve chez Hésiode, comme le montre l'analyse du rôle du 'basileus'. Idéalement guidé par la 'thémis' dans ses décisions politiques et judiciaires, le roi ' souvent imparfait et faillible ' doit assurer et transmettre dans sa communauté l'ordre voulu par Zeus. La 'dikè', qui se place au c'ur des préoccupations hésiodiques, mais dont le sens ne diffère pas fondamentalement dans la poésie homérique, est à la fois un « lot » convenable qui s'attache à un individu en fonction de ses gestes et une force extérieure à l'homme, divine, qui assure et produit l'adéquation, positive ou négative, entre ce « lot » et le geste qui le commande. Il est donc possible, pour ceux qui connaissent bien les fondements de cette justice ' qui repose aussi sur l'ordre des 'timai' ' d'orienter ses actions de manière à éviter une 'dikè' néfaste et à s'assurer une 'moira' de mortel moins pénible, puisque conforme à l'ordre du monde. Dans le monde des hommes, les rois sont responsables de « distribuer » la 'dikè', mais demeurent eux-mêmes soumis à la justice de Zeus et à la force rétributive de Dikè elle-même, fille du Cronide et de Thémis. L'étude dans leur complémentarité des notions de 'timè', 'moira', 'thémis' et 'dikè' (le cas de 'kosmos' est toutefois sujet à nuances) permet de rendre compte d'un système conceptuel de l'ordre similaire chez Homère et Hésiode. Cependant, avec le poète d'Ascra, ce système n'est plus appliqué au monde héroïque, mais bien actualisé dans le monde de ses contemporains : la prééminence de 'dikè' chez cet auteur est symptomatique d'un ajustement de la tradition aux réalités contemporaines des communautés archaïques et annonce, déjà, les réflexions des poètes lyriques sur l'ordre de la cité grecque et sa corrélation nécessaire avec l'ordre cosmique et divin du monde. / At the heart of ancient Greek religious behavior was a particular conception of the world in which both gods and men had a part. The cosmos was ordered by the gods and men constantly had to secure their integration within that order, an idea already discernable in Homer and Hesiod. Its defining concepts of 'order', particularly 'time', 'moira', 'kosmos', 'themis' and 'dike', have never been a unified focus of study. How archaic Greek thought related these notions and their place within the epic conception of the world, perceived by Homer and Hesiod, is the aim of this thesis. The study shows that 'time' and 'moira' in Homer are complementary, structuring and ordering the divine and human worlds as well as the whole formed by those two parts of the cosmos. 'Moira', one's 'lot' or 'share of existence', was characterized by 'time', i.e. the 'honor' or 'esteem' that every man or god deserved and defined a relative place in a group, or a 'social part'. In Homer the two formulas 'kata moiran' or 'kata kosmon', express respectively the acknowledgment of one's position in the social or cosmic order and the necessity of actions that bring an effective relationship in the foundation or maintenance of group cohesion. The formula 'themis esti' moreover shows that 'themis' is a force of divine nature, that prompts the establishment or perpetuation of the orderly arrangement between social and existential parts ('timai' and 'moirai'), at both human and cosmic levels. With some necessary qualifications, the same conceptual system of world order is found in Hesiod in the role of the 'basileus'. Guided by 'themis' in his political or judicial decisions, the king ' often imperfect and fallible ' must assume and transmit to his community the order desired by Zeus. Even though Hesiod places more emphasis on 'dike' than Homer, his use of the term is not fundamentally different. 'Dike' was altogether an appropriate 'lot' that followed one's actions and a divine force that produced a positive or negative relationship between this 'lot' and the action that brought it. Those who possessed the knowledge of the mechanisms of that justice ' in the end based on an order of 'timai' ' could avoid an ill-fated 'dike'. Therefore, this avoidance made a less difficult 'moira' possible because it conformed to the world order. In the realm of men, kings were responsible for the distribution of 'dike', though subject themselves to the justice of Zeus and the retributive force of Dikè, his daughter from Themis. That 'time', 'moira', 'themis' and 'dike' are complementary (although the case of 'kosmos' needs to be qualified) allows for the explanation of a conceptual system of order that is similar in both Homer and Hesiod. However, the poet from Ascra did not apply this system to the heroic world but actualized it within his contemporary world. The central place that he gave to 'dike' was symptomatic of an adjustment of tradition to the contemporary realities of archaic communities. It already announced the reflections of lyric poets about polis' order and its necessary connection with cosmic and divine world order. ; Doctorat en philosophie et lettres (histoire) (HIST 3)--UCL, 2009
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Nos activités de recherches se déclinent selon une double perspective : l'histoire de la pensée économique et l'économie historique. Ceci implique, si nécessaire, des détours par des disciplines connexes mais tout à fait nécessaires, comme la philosophie, la science politique et, bien sûr, l'histoire proprement dite. A cet égard, le mémoire de synthèse pour cette habilitation à diriger les recherches (HDR) est essentiellement centré autour de recherches en histoire des idées, même si un thème ordonne l'ensemble de nos travaux : la notion d'institution. Celle-ci, selon nous, permet de mieux comprendre la construction et la valeur empirique des catégories économiques. La référence à cette notion est issue des travaux fondateurs des économistes américains dits « institutionnalistes » du début du XXième siècle : plus encore, nous intégrons le travail de Polanyi et de son école dans cette mouvance. C'est pourquoi la première partie de notre travail - « une trajectoire de recherche » - est une mise en confrontation, dans le champ de l'histoire économique, entre les thèses institutionnalistes et les thèses néoclassiques, voire néo-institutionnalistes (inspirées notamment par l'œuvre de North). Nous essayons de montrer que les débats portant sur l'histoire économique d'avant la révolution industrielle sont marqués par l'ambivalence de la figure du marché. Cette figure est, en effet, parfois comprise comme le système constitué par les marchés autorégulateurs, ou parfois entendue selon des cadres institutionnels n'autorisant pas de tels mécanismes autorégulateurs, comme en témoigne la problématique polanyienne de la « place de marché » et les travaux plus récents d'A. Guéry sur les marchés d'Ancien Régime. Nous ne faisons qu'illustrer la formule de Commons qui, en 1923, écrivit que le capitalisme avait besoin de fondations légales, ce qui nous contraint à revenir sur la richesse du cadre d'analyse wébérien pour enrichir notre perspective. La seconde partie de la présente HDR est un exercice en histoire des idées, qui se distribue selon des axes a priori bien différents, mais tentant tous d'illustrer la problématique institutionnaliste dans ce qu'elle a d'essentiel. Dans un premier chapitre - « instituer, « monnayer et troquer » -, nous nous interrogeons sur la place du troc dans le discours économique parce que celui-ci est la forme matricielle de l'interaction économique ne présupposant pas de cadre institutionnel. L'économie comme science part, en effet, de ce prototype de l'échange rationnel, qu'est le troc, pour y intégrer la monnaie a posteriori, qui fonctionne alors comme une marchandise d'un type singulier. L'hypothèse qui est présentée est inverse : c'est le caractère institutionnel de la monnaie qui est la condition de possibilité de l'économie marchande. Nous nous inscrivons, pour une bonne part, dans la problématique développée, dès 1982, par M. Aglietta et A. Orléan, en essayant d'y introduire des éléments fondamentaux de la problématique institutionnaliste comme Mitchell, le fondateur du NBER, les avait déjà conçus. La présente réflexion s'écarte toutefois de la problématique de la « fable du troc », reprise par nombre d'économistes hétérodoxes et de sociologues à la suite de J-M Servet, grâce à un réexamen critique des assertions typiques des années 1970 et d'une reconsidération de données anthropologiques. La thèse d'une « institution monétaire de la société » est ainsi remise en cause car, considérer la monnaie comme une essence anthropologique revient à l'essentialiser, ce qui est fort peu institutionnaliste. Par ailleurs, il n'est pas sûr que le perspectivisme nietzschéen s'accorde avec la valeur que l'économie comme science, marxiste ou non, accorde à la vérité. Dans un deuxième chapitre – « Souveraineté et économie » -, nous essayons de poser la question du rapport entre économie et souveraineté à un moment où le processus actuel de la construction européenne, parce qu'il tend à modifier les institutions politiques et économiques, remet au premier plan une préoccupation fondatrice de l'économie politique, celle du Traicté de l'Œconomie politique de Montchrestien (1615). Cet auteur illustre une conception moderne, profondément politique, de l'économie, en rupture avec l'esprit antique ou médiéval selon lequel l'économie appartient de facto à la stricte sphère domestique et ne peut être l'objet de l'action publique. Montchrestien montre que la richesse des peuples, donc de l'Etat, est fondamentalement instituée par le Prince ; l'économie n'est pas ici une catégorie autonome de pensée ou une dimension émergente des comportements. Mais, la concurrence est au cœur du discours de Montchrestien, les marchés étant la codification politique des flux concurrentiels. Contre une interprétation répandue, nous montrons que, selon Montchrestien, les échanges intérieurs, où les gains issus de l'échange sont possibles, s'opposent aux formes extérieures de l'échange réfractant l'état de nature, où ce que gagne l'un est perdu par l'autre. Il estime même que l'application du droit des gens pourrait rendre le commerce extérieur bénéfique si disparaissent les asymétries de position résultant des politiques des Etats. Toutefois, avec Cantillon, en moins d'un siècle, la question des articulations entre institutions politique et économique se reformule radicalement cependant qu'apparaît dans la théorie économique, en un sens devenu plus familier, une figure devenue majeure : l'entrepreneur. Il n'en demeure pas moins que Cantillon ne pousse pas ses intuitions libérales de l'autoconstitution du social et de l'équilibre économique jusqu'à dénier au politique toute efficacité en économie. Dans le dernier chapitre – « Economie, politique et fascisme » -, contribution à l'histoire des idées institutionnalistes, nous montrons que la portée scientifique de l'apport de Polanyi va bien au delà du concept fort connu d'embeddedness, en exposant les analyses méconnues faites par Polanyi des fascismes et de l'économie des années 1930. La thèse fondamentale de Polanyi est la suivante : la société de marché n'est pas le fruit d'un évolutionnisme qui aurait conduit au meilleur des mondes. Fruit de contingences historiques, comme le furent les actions délibérées des Etats et la volonté d'incarner un projet essentiellement utopique, la société de marché doit être comprise comme une création humaine porteuse de catastrophes dont le nazisme est un exemple. Anticipant la fameuse « querelle des historiens » propre à l'Allemagne des années 1980, Polanyi s'inscrit en faux contre l'explication de la genèse des fascismes par le bolchevisme, thèse déjà développée dans les années 1930 elles-mêmes, et veut redonner toute sa force à ce processus très singulier de la constitution d'une société économique du XIXième siècle. Polanyi met donc en avant le caractère absolument nouveau que constitue le capitalisme concurrentiel du XIXième siècle, tout en insistant sur la nature endogène des processus détruisant les capacités d'autorégulation de ce système inédit. A cet égard, le fascisme est une issue à la société libérale caractérisée par la séparation institutionnelle du politique et de l'économie. Or, dans cette société, les propriétaires du capital ont la capacité de vider de tout pouvoir effectif les institutions politiques investies par les représentants des partis populaires, chose fréquente en cas de crise grave, ce qui rend impossible la reproduction même d'une société complexe qui ne peut faire l'économie d'une régulation politique de ses contradictions. Le fascisme est ainsi une expression toujours possible de la contradiction entre démocratie et capitalisme. Il s'agit donc de redonner à la science économique toute sa place dans l'explication d'un phénomène comme le fascisme et de reconsidérer les acquis problématiques d'une certaine science politique en la matière. En conclusion, nous rappelons que notre intérêt pour les institutions, du point de vue des idées ou des faits, est issu de la problématique de P. Dockès dans La Libération Médiévale, qui se donnait pour objet, en 1979, comme l'école radicale américaine, de penser la détermination sociale de l'économie à l'encontre des thèses technicistes ou économicistes.
BASE
Nos activités de recherches se déclinent selon une double perspective : l'histoire de la pensée économique et l'économie historique. Ceci implique, si nécessaire, des détours par des disciplines connexes mais tout à fait nécessaires, comme la philosophie, la science politique et, bien sûr, l'histoire proprement dite. A cet égard, le mémoire de synthèse pour cette habilitation à diriger les recherches (HDR) est essentiellement centré autour de recherches en histoire des idées, même si un thème ordonne l'ensemble de nos travaux : la notion d'institution. Celle-ci, selon nous, permet de mieux comprendre la construction et la valeur empirique des catégories économiques. La référence à cette notion est issue des travaux fondateurs des économistes américains dits « institutionnalistes » du début du XXième siècle : plus encore, nous intégrons le travail de Polanyi et de son école dans cette mouvance. C'est pourquoi la première partie de notre travail - « une trajectoire de recherche » - est une mise en confrontation, dans le champ de l'histoire économique, entre les thèses institutionnalistes et les thèses néoclassiques, voire néo-institutionnalistes (inspirées notamment par l'œuvre de North). Nous essayons de montrer que les débats portant sur l'histoire économique d'avant la révolution industrielle sont marqués par l'ambivalence de la figure du marché. Cette figure est, en effet, parfois comprise comme le système constitué par les marchés autorégulateurs, ou parfois entendue selon des cadres institutionnels n'autorisant pas de tels mécanismes autorégulateurs, comme en témoigne la problématique polanyienne de la « place de marché » et les travaux plus récents d'A. Guéry sur les marchés d'Ancien Régime. Nous ne faisons qu'illustrer la formule de Commons qui, en 1923, écrivit que le capitalisme avait besoin de fondations légales, ce qui nous contraint à revenir sur la richesse du cadre d'analyse wébérien pour enrichir notre perspective. La seconde partie de la présente HDR est un exercice en histoire des idées, qui se distribue selon des axes a priori bien différents, mais tentant tous d'illustrer la problématique institutionnaliste dans ce qu'elle a d'essentiel. Dans un premier chapitre - « instituer, « monnayer et troquer » -, nous nous interrogeons sur la place du troc dans le discours économique parce que celui-ci est la forme matricielle de l'interaction économique ne présupposant pas de cadre institutionnel. L'économie comme science part, en effet, de ce prototype de l'échange rationnel, qu'est le troc, pour y intégrer la monnaie a posteriori, qui fonctionne alors comme une marchandise d'un type singulier. L'hypothèse qui est présentée est inverse : c'est le caractère institutionnel de la monnaie qui est la condition de possibilité de l'économie marchande. Nous nous inscrivons, pour une bonne part, dans la problématique développée, dès 1982, par M. Aglietta et A. Orléan, en essayant d'y introduire des éléments fondamentaux de la problématique institutionnaliste comme Mitchell, le fondateur du NBER, les avait déjà conçus. La présente réflexion s'écarte toutefois de la problématique de la « fable du troc », reprise par nombre d'économistes hétérodoxes et de sociologues à la suite de J-M Servet, grâce à un réexamen critique des assertions typiques des années 1970 et d'une reconsidération de données anthropologiques. La thèse d'une « institution monétaire de la société » est ainsi remise en cause car, considérer la monnaie comme une essence anthropologique revient à l'essentialiser, ce qui est fort peu institutionnaliste. Par ailleurs, il n'est pas sûr que le perspectivisme nietzschéen s'accorde avec la valeur que l'économie comme science, marxiste ou non, accorde à la vérité. Dans un deuxième chapitre – « Souveraineté et économie » -, nous essayons de poser la question du rapport entre économie et souveraineté à un moment où le processus actuel de la construction européenne, parce qu'il tend à modifier les institutions politiques et économiques, remet au premier plan une préoccupation fondatrice de l'économie politique, celle du Traicté de l'Œconomie politique de Montchrestien (1615). Cet auteur illustre une conception moderne, profondément politique, de l'économie, en rupture avec l'esprit antique ou médiéval selon lequel l'économie appartient de facto à la stricte sphère domestique et ne peut être l'objet de l'action publique. Montchrestien montre que la richesse des peuples, donc de l'Etat, est fondamentalement instituée par le Prince ; l'économie n'est pas ici une catégorie autonome de pensée ou une dimension émergente des comportements. Mais, la concurrence est au cœur du discours de Montchrestien, les marchés étant la codification politique des flux concurrentiels. Contre une interprétation répandue, nous montrons que, selon Montchrestien, les échanges intérieurs, où les gains issus de l'échange sont possibles, s'opposent aux formes extérieures de l'échange réfractant l'état de nature, où ce que gagne l'un est perdu par l'autre. Il estime même que l'application du droit des gens pourrait rendre le commerce extérieur bénéfique si disparaissent les asymétries de position résultant des politiques des Etats. Toutefois, avec Cantillon, en moins d'un siècle, la question des articulations entre institutions politique et économique se reformule radicalement cependant qu'apparaît dans la théorie économique, en un sens devenu plus familier, une figure devenue majeure : l'entrepreneur. Il n'en demeure pas moins que Cantillon ne pousse pas ses intuitions libérales de l'autoconstitution du social et de l'équilibre économique jusqu'à dénier au politique toute efficacité en économie. Dans le dernier chapitre – « Economie, politique et fascisme » -, contribution à l'histoire des idées institutionnalistes, nous montrons que la portée scientifique de l'apport de Polanyi va bien au delà du concept fort connu d'embeddedness, en exposant les analyses méconnues faites par Polanyi des fascismes et de l'économie des années 1930. La thèse fondamentale de Polanyi est la suivante : la société de marché n'est pas le fruit d'un évolutionnisme qui aurait conduit au meilleur des mondes. Fruit de contingences historiques, comme le furent les actions délibérées des Etats et la volonté d'incarner un projet essentiellement utopique, la société de marché doit être comprise comme une création humaine porteuse de catastrophes dont le nazisme est un exemple. Anticipant la fameuse « querelle des historiens » propre à l'Allemagne des années 1980, Polanyi s'inscrit en faux contre l'explication de la genèse des fascismes par le bolchevisme, thèse déjà développée dans les années 1930 elles-mêmes, et veut redonner toute sa force à ce processus très singulier de la constitution d'une société économique du XIXième siècle. Polanyi met donc en avant le caractère absolument nouveau que constitue le capitalisme concurrentiel du XIXième siècle, tout en insistant sur la nature endogène des processus détruisant les capacités d'autorégulation de ce système inédit. A cet égard, le fascisme est une issue à la société libérale caractérisée par la séparation institutionnelle du politique et de l'économie. Or, dans cette société, les propriétaires du capital ont la capacité de vider de tout pouvoir effectif les institutions politiques investies par les représentants des partis populaires, chose fréquente en cas de crise grave, ce qui rend impossible la reproduction même d'une société complexe qui ne peut faire l'économie d'une régulation politique de ses contradictions. Le fascisme est ainsi une expression toujours possible de la contradiction entre démocratie et capitalisme. Il s'agit donc de redonner à la science économique toute sa place dans l'explication d'un phénomène comme le fascisme et de reconsidérer les acquis problématiques d'une certaine science politique en la matière. En conclusion, nous rappelons que notre intérêt pour les institutions, du point de vue des idées ou des faits, est issu de la problématique de P. Dockès dans La Libération Médiévale, qui se donnait pour objet, en 1979, comme l'école radicale américaine, de penser la détermination sociale de l'économie à l'encontre des thèses technicistes ou économicistes.
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