Pour la philosophie morale
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Band 72, Heft 5, S. 38-48
ISSN: 2111-4587
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In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Band 72, Heft 5, S. 38-48
ISSN: 2111-4587
In: Communications, Band 26, Heft 1, S. 159-167
ISSN: 2102-5924
In: Multitudes, Band 34, Heft 3, S. 167-170
ISSN: 1777-5841
In: Cahiers d'économie Politique, Band 53, Heft 2, S. 9-15
In: Actuel Marx, Band 58, Heft 2, S. 172-189
ISSN: 1969-6728
In: Politique et sociétés, Band 22, Heft 3, S. 119-142
ISSN: 1703-8480
En quoi consiste le présent renouveau de la philosophie politique ? Il faudrait distinguer entre un banal retour à ce qui est perçu comme une discipline académique et un retour des « choses politiques ». Pour penser le retour des choses politiques, une interrogation s'impose sur les rapports entre la théorie critique (Theodor W. Adorno, Max Horkheimer, Herbert Marcuse) et la philosophie politique. Si la théorie critique tend au catastrophisme, c'est-à-dire à une association entre la domination et la politique, la philosophie politique, à l'inverse, tend parfois à effacer le phénomène de la domination au profit d'un espace politique conçu sur le modèle d'un échange entre participants égaux. Une philosophie politique critique devrait tenir compte, à la suite de La Boétie, notamment de ce que la domination tend à naître au sein du politique.
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 6, Heft 24, S. 20-35
ISSN: 0295-2319
La philosophie de l'Etat esthétique.
Philippe Urfalino. [20-35]
Cet article examine la singularité de la «politique culturelle» française en explicitant les différentes caractéristiques qui font de la création du ministère des Affaires culturelles par André Malraux une rupture fondatrice. Il analyse l'une de ses caractéristiques : la philosophie de l'action culturelle ou de «l'Etat esthétique», indissociablement politique et esthétique, qui a orienté les initiatives du nouveau ministère. Cette philosophie fait de l'Etat le promoteur d'un nouveau rapport entre les œuvres et le public. Fondée sur le rejet de l'éducation et la sublimation de l'engagement politique, la «politique culturelle» fut érigée en équivalent fonctionnel, dans l'action publique et administrative, de la figure de l'intellectuel français.
In: Esprit, Band Mai, Heft 5, S. 29-42
Il existe une forte tradition philosophique de « conversion intérieure », notamment dans la philosophie antique, à travers les exercices spirituels, qui seront repris par les jésuites. Si la philosophie moderne s'en est détachée, on voit aujourd'hui revenir les appels à la transformation de soi pour « bien vivre » : mais ce ne sont bien souvent que des « astuces » pour individus en mal de sens...
In: Esprit, Band Mars/avril, Heft 3, S. 131-149
Contre l'exaltation de l'individu, la philosophie sociale française a mis en avant la fragilité de l'autonomie individuelle face au sexisme, au racisme et à l'aliénation, au risque de développer une théorie elle-même trop partielle. Il est urgent de revenir à une analyse globale des dynamiques actuelles du capitalisme pour fonder une nouvelle théorie critique.
In: Hommes & migrations, Band 1193, Heft 1, S. 24-29
Depuis la chute du mur de Berlin, les mouvements migratoires et la présence d'une population d'origine immigrée, étrangère et relativement pauvre, sont de plus en plus appréhendés comme sources de problèmes en matière de sécurité intérieure ou transnationale, ou plutôt comme facteurs d'insécurité par les différents Etats européens confrontés à ces réalités. En Belgique, les «philosophies» de l'intégration renvoient à des conceptions historiquement différentes de la nation ; l'«assimilationnisme» wallon d'inspiration républicaine — staatnation — et le multiculturalisme flamand — kulturnation — semblent s'opposer. Pourtant, par le biais des politiques sociales qui s'en inspirent, les dissemblances entre ces deux modèles tendent à s'estomper.
In: Esprit, Band Janvier, Heft 1, S. 101-115
Si Gorz est aujourd'hui reconnu comme l'un des inventeurs de l'écologie politique de gauche, le fondement de sa pensée politique était avant tout philosophique. Mais cette philosophie – articulée aux idées de nécessité, de rareté et de liberté, influencée par Marx et Sartre – était existentielle, intimement liée à l'expérience même de Gorz, à sa vie, à sa chair.
In: La politique africaine, Heft 77, S. 5-106
ISSN: 0244-7827
World Affairs Online
In: Futuribles, Band 430, Heft 3, S. 5-13
Ce numéro de Futuribles marque le lancement d'une nouvelle série, dans la foulée de celles déjà en cours (sur les visions politiques, le cerveau, la contribution des entreprises à la fabrique du bien commun…). Cette fois, la focale n'est pas thématique mais régionale : elle porte sur l'Afrique. Le premier volet de cette série s'intéresse à la prospective telle qu'elle se pratique en Afrique ; et pour planter le décor, Souleymane Bachir Diagne présente, dans cet article, la façon dont la philosophie prospective a pris pied, se développe et doit s'envisager en Afrique. Après avoir rappelé la nécessité, pour le prospectiviste, de regarder devant et de penser pour une génération et une époque différentes de la sienne, Souleymane Bachir Diagne rappelle, tout en les nuançant, les arguments selon lesquels le temps africain serait spécifique et nécessiterait une approche culturellement différente en matière prospective. Il souligne également combien le continent africain est emblématique de l'avenir au vu de la jeunesse de sa population. Ce dynamisme démographique, cette jeunesse ainsi que l'essor économique de l'Afrique ne doivent pas susciter la peur mais l'espoir, nous dit l'auteur, contrairement à ce que sous-tendent certaines thèses alarmistes en matière migratoire qui ont fait florès ces dernières années en Europe. Et c'est finalement aussi par l'éducation (à commencer par celle des filles), en incitant l'Afrique à préparer sa jeunesse à une époque différente que la prospective peut et doit trouver à s'appliquer sur le continent. S.D.
In: Maghreb, Machrek: revue trimestrielle = al- Maġrib wa-ʾl-mašriq, Band 224-225, Heft 2, S. 105-112
ISSN: 2271-6815
Hassan Hanafi comprend l'islam fondamentaliste comme une réaction historique à des circonstances particulières. Ainsi l'islam politique ne serait pas un choix mais le seul refuge qui soit disponible. C'est pourquoi, l'intellectuel égyptien appelle à une alternative post-fondamentaliste. L'islam post-fondamentaliste serait une vision progressiste, rationnelle, historique et humaine, basée sur les principes de la charia, et surtout endogène. C'est dans la création de cette alternative née dans son propre terreau que serait l'un des grands défis de l'intellectuel arabo-musulman.
In: Esprit, Band Juin, Heft 6, S. 22-32
Tout semble aujourd'hui être « apocalyptique », des tourments des voyageurs lors d'une grève des transports à l'annonce d'une catastrophe écologique. Mais comment s'est forgé le genre apocalyptique ? Quelle est la différence entre le prophète et l'apocalypticien ? Et comment s'articulent apocalypse et histoire ?