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International audience ; Les raisons qui nous ont poussées à tenter de tracer des parallèles 1 entre le mouvement des Legal Consciousness Studies (LCS), que nous étions en train d'étudier collectivement, et les Science and Technology Studies (STS) sont, au moins, au nombre de quatre. Nos parcours individuels, tout d'abord, nous avaient précédemment menées à croiser nos regards 2 au sujet d'objets et de pratiques scientifiques et techniques et à explorer, de ce fait, les ressources des STS, parmi d'autres approches, pour comprendre comment les controverses scientifiques se déploient dans diverses arènes et sont appréhendées par divers publics concernés, et notamment les jeunes 3 , et quelles étaient les relations entre ces objets, pratiques et controverses et le droit 4. Les deux courants, ensuite, bien que distincts par leurs objets, puisaient leurs racines dans une même période, celle des années 1960 et 1970, une même aire culturelle, le monde anglo-saxon et en particulier les Etats-Unis 5 et illustraient une même volonté de renouveler, sans, évidemment, faire l'économie de débats internes, les cadres et méthodologies d'analyse de phénomènes sociaux majeurs, le droit et la science, en adoptant des postures critiques et politiquement engagées. Susan Silbey, enfin, dont les travaux ont servi de guide à nos réunions, consacre depuis le début des années 2000 des travaux de long cours à l'étude des relations entre droit et sciences, et en particulier à l'observation du droit dans l'espace des laboratoires de recherche. Il nous est apparu, pour finir, que jusqu'à présent, et malgré des tentatives récentes en ce sens, le rendezvous entre ces deux mouvements de recherche n'avait pas eu lieu, et nous souhaitions explorer les virtualités d'une telle rencontre entre deux positionnements qui, à bien des égards, nous paraissaient recouvrir des territoires qui sont, de plus en plus, appelés à se juxtaposer.
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International audience ; Les raisons qui nous ont poussées à tenter de tracer des parallèles 1 entre le mouvement des Legal Consciousness Studies (LCS), que nous étions en train d'étudier collectivement, et les Science and Technology Studies (STS) sont, au moins, au nombre de quatre. Nos parcours individuels, tout d'abord, nous avaient précédemment menées à croiser nos regards 2 au sujet d'objets et de pratiques scientifiques et techniques et à explorer, de ce fait, les ressources des STS, parmi d'autres approches, pour comprendre comment les controverses scientifiques se déploient dans diverses arènes et sont appréhendées par divers publics concernés, et notamment les jeunes 3 , et quelles étaient les relations entre ces objets, pratiques et controverses et le droit 4. Les deux courants, ensuite, bien que distincts par leurs objets, puisaient leurs racines dans une même période, celle des années 1960 et 1970, une même aire culturelle, le monde anglo-saxon et en particulier les Etats-Unis 5 et illustraient une même volonté de renouveler, sans, évidemment, faire l'économie de débats internes, les cadres et méthodologies d'analyse de phénomènes sociaux majeurs, le droit et la science, en adoptant des postures critiques et politiquement engagées. Susan Silbey, enfin, dont les travaux ont servi de guide à nos réunions, consacre depuis le début des années 2000 des travaux de long cours à l'étude des relations entre droit et sciences, et en particulier à l'observation du droit dans l'espace des laboratoires de recherche. Il nous est apparu, pour finir, que jusqu'à présent, et malgré des tentatives récentes en ce sens, le rendezvous entre ces deux mouvements de recherche n'avait pas eu lieu, et nous souhaitions explorer les virtualités d'une telle rencontre entre deux positionnements qui, à bien des égards, nous paraissaient recouvrir des territoires qui sont, de plus en plus, appelés à se juxtaposer.
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International audience ; Les raisons qui nous ont poussées à tenter de tracer des parallèles 1 entre le mouvement des Legal Consciousness Studies (LCS), que nous étions en train d'étudier collectivement, et les Science and Technology Studies (STS) sont, au moins, au nombre de quatre. Nos parcours individuels, tout d'abord, nous avaient précédemment menées à croiser nos regards 2 au sujet d'objets et de pratiques scientifiques et techniques et à explorer, de ce fait, les ressources des STS, parmi d'autres approches, pour comprendre comment les controverses scientifiques se déploient dans diverses arènes et sont appréhendées par divers publics concernés, et notamment les jeunes 3 , et quelles étaient les relations entre ces objets, pratiques et controverses et le droit 4. Les deux courants, ensuite, bien que distincts par leurs objets, puisaient leurs racines dans une même période, celle des années 1960 et 1970, une même aire culturelle, le monde anglo-saxon et en particulier les Etats-Unis 5 et illustraient une même volonté de renouveler, sans, évidemment, faire l'économie de débats internes, les cadres et méthodologies d'analyse de phénomènes sociaux majeurs, le droit et la science, en adoptant des postures critiques et politiquement engagées. Susan Silbey, enfin, dont les travaux ont servi de guide à nos réunions, consacre depuis le début des années 2000 des travaux de long cours à l'étude des relations entre droit et sciences, et en particulier à l'observation du droit dans l'espace des laboratoires de recherche. Il nous est apparu, pour finir, que jusqu'à présent, et malgré des tentatives récentes en ce sens, le rendezvous entre ces deux mouvements de recherche n'avait pas eu lieu, et nous souhaitions explorer les virtualités d'une telle rencontre entre deux positionnements qui, à bien des égards, nous paraissaient recouvrir des territoires qui sont, de plus en plus, appelés à se juxtaposer.
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On the occasion of the publication of the book by Alain Degenne and Michel Forsé, the concept of a network is once again the subject of an investigation in social sciences. As is also shown by the recent numerous studies on this subject, this book is an indicator of the growing interest of sociology in this issue. In the light of the work that preceded it, we would like to address the issues raised by A. Degenne and Mr Forsé that could first and foremost raise the interest of politicians (.). ; À l'occasion de la parution de l'ouvrage d'Alain Degenne et de Michel Forsé, le concept de réseau fait, une nouvelle fois, l'objet d'une investigation en sciences sociales. Comme en témoignent également les nombreuses études consacrées à ce sujet publiées récemment, cet ouvrage est l'indicateur de l'intérêt croissant de la sociologie à l'égard de cette problématique. À la lumière des travaux qui l'ont précédé, on souhaite aborder les questions soulevées par A. Degenne et M. Forsé susceptibles d'éveiller en tout premier lieu l'intérêt des politistes (.).
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Les deux disciplines de science politique et de science studies utilisent toutes deux les mots de « politique » et de « science », mais dans des sens qui semblent incommensurables. L'article propose d'expliquer aux spécialistes des sciences politiques l'emploi quelque peu inhabituel qui est fait de ces termes par les praticiens des études sur les sciences, de façon à établir un dialogue entre les deux disciplines. Il montre en particulier qu'un seul des sens du mot « science » (sur quatre) suppose une coupure radicale entre science et politique (qui peut prendre six sens). Cet effort de clarification effectué permettrait d'abandonner l'idée qu'il existe deux domaines distincts (la science et la politique) et permettrait aux disciplines de collaborer en qualifiant les différents stades des affaires (les issues) qui forment la vraie substance des sciences aussi bien que des politiques.
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Les deux disciplines de science politique et de science studies utilisent toutes deux les mots de « politique » et de « science », mais dans des sens qui semblent incommensurables. L'article propose d'expliquer aux spécialistes des sciences politiques l'emploi quelque peu inhabituel qui est fait de ces termes par les praticiens des études sur les sciences, de façon à établir un dialogue entre les deux disciplines. Il montre en particulier qu'un seul des sens du mot « science » (sur quatre) suppose une coupure radicale entre science et politique (qui peut prendre six sens). Cet effort de clarification effectué permettrait d'abandonner l'idée qu'il existe deux domaines distincts (la science et la politique) et permettrait aux disciplines de collaborer en qualifiant les différents stades des affaires (les issues) qui forment la vraie substance des sciences aussi bien que des politiques.
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In: Systematic series edited by the University Faculty of Political Science in Columbia College
In: Revue française de science politique, Band 58, Heft 4, S. 657-678
ISSN: 1950-6686
Résumé Les deux disciplines de science politique et de science studies utilisent toutes deux les mots de « politique » et de « science », mais dans des sens qui semblent incommensurables. L'article propose d'expliquer aux spécialistes des sciences politiques l'emploi quelque peu inhabituel qui est fait de ces termes par les praticiens des études sur les sciences, de façon à établir un dialogue entre les deux disciplines. Il montre en particulier qu'un seul des sens du mot « science » (sur quatre) suppose une coupure radicale entre science et politique (qui peut prendre six sens). Cet effort de clarification effectué permettrait d'abandonner l'idée qu'il existe deux domaines distincts (la science et la politique) et permettrait aux disciplines de collaborer en qualifiant les différents stades des affaires (les issues) qui forment la vraie substance des sciences aussi bien que des politiques.
From the publication of the French translation of a book by Peter Winch, the article reverted to the tendency of political science and, more broadly, of social sciences to adopt the naturalist view that the phenomena they deal with existed independently from the point of view of the members of society involved in their production. In this sense, the opposing positions of Bruno Latour and Pierre Favre, published in RFSP issues 58 (4) and (5), are similar: they argue that it is possible to determine what is and is not political externally to specific practices. ; International audience Based on the French translation of a book by Peter Winch, this article reassesses the tendency in political science – and, more broadly, in the social sciences – to adopt the naturalistic view that the phenomena those sciences explore exist independently of the viewpoints of members of society involved in their production. In this sense, the contrasting positions taken by Bruno Latour and Pierre Favre, published in issues 58 (4) and (5) of the RFSP, turn out to be similar : both posit that what is and is not political can be determined without reference to specific practices. ; From the publication of the French translation of a book by Peter Winch, the article reverted to the tendency of political science and, more broadly, of social sciences to adopt the naturalist view that the phenomena they deal with existed independently from the point of view of the members of society involved in their production. In this sense, the opposing positions of Bruno Latour and Pierre Favre, published in RFSP issues 58 (4) and (5), are similar: they argue that it is possible to determine what is and is not political externally to specific practices. ; À partir de la publication de la traduction française d'un ouvrage de Peter Winch, l'article revient sur la tendance de la science politique et, plus largement, des sciences sociales à adopter le point de vue naturaliste selon lequel les phénomènes dont elles traitent existeraient indépendamment du ...
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In social sciences, a law can be defined as a finding of certain regularities in the interrelationships between social facts. These regularities observed, and then validated by the experiment cited, make it possible to propose laws, even if they are not necessarily universal and permanent in nature, as in some cases in physical science. In line with this approach and applying the principles of Claude Bernard's experimental method, we propose two of the demography laws of politics, the number law and the differential law. By means of the experiment referred to, their veracity can be established. The geography of the population can therefore provide useful lessons for political science. ; International audience In social sciences, laws result from interrelationships between social facts that can be frequently observed. These laws are not universal as they can be in physical sciences. However, once observed and experimented, regular events can lead to the recognition of laws. This is what we propose to do, following the principles of Claude Bernard's experimental method, in order to deal with two demogeographic laws of politics : the law of number and the law of differential. Hence we will see how useful for political science population geography can be. ; In social sciences, a law can be defined as a finding of certain regularities in the interrelationships between social facts. These regularities observed, and then validated by the experiment cited, make it possible to propose laws, even if they are not necessarily universal and permanent in nature, as in some cases in physical science. In line with this approach and applying the principles of Claude Bernard's experimental method, we propose two of the demography laws of politics, the number law and the differential law. By means of the experiment referred to, their veracity can be established. The geography of the population can therefore provide useful lessons for political science. ; Dans les sciences sociales, une loi peut se définir comme le constat de ...
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