Féminisme ou progressisme
In: L' homme et la société: revue internationale de recherches et de syntheses en sciences sociales, Band 217, Heft 2, S. 213-218
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In: L' homme et la société: revue internationale de recherches et de syntheses en sciences sociales, Band 217, Heft 2, S. 213-218
World Affairs Online
In: Kurswechsel, Heft 1, S. 98-103
Die Progressismen umfassen eine Gruppe von Regierungen und ihren Unterstützungspfeilern
(Parteien oder soziale Bewegungen), welche die konservativen oder neoliberalen
Administrationen ablösten. In Südamerika begann dieser Wandel mit der Regierung von
Hugo Chávez im Jahr 1999 und erreichte seinen Höhepunkt Ende der 2000er und zu Beginn
der 2010er Jahre. Die progressiven Kräfte regierten bis zu sieben der zwölf südamerikanischen
Länder mit etwas mehr als 300 Millionen EinwohnerInnen.
In: Parlement(s): revue d'histoire politique, Band 35, Heft 1, S. 13-19
ISSN: 1760-6233
In: Pouvoirs: revue française d'études constitutionelles et politiques, Band 179, Heft 4, S. 81-89
Les origines historiques du clivage progressistes/conservateurs sont appréhendées à travers l'opposition entre Nicolas de Condorcet, pour les Lumières, et les réactions conservatrices d'Edmund Burke, Joseph de Maistre et Louis de Bonald. Puis un saut est fait dans les enjeux du présent : la dynamique ultraconservatrice actuelle (le couple Alain Soral-Éric Zemmour) et les bricolages confusionnistes (la triade Jacques Julliard-Frédéric Lordon-Mathieu Bock-Côté et Emmanuel Macron) dont elle bénéficie dans le contexte d'un recul du clivage droite/gauche d'abord. Ensuite est explorée la possibilité d'un rebond du progressisme par l'intégration de certains questionnements conservateurs.
In: Les Etudes sociales, Band 171-172, Heft 1, S. 271-272
ISSN: 2428-3509
In: Recherches sociographiques, Band 7, Heft 1-2, S. 23-35
ISSN: 1705-6225
Il y a moins de dix ans, les intellectuels étaient d'avis que la société québécoise était parvenue à un moment critique de son existence. Nombre d'entre eux se groupaient dans le Rassemblement des forces démocratiques. Leur diagnostic était des plus déprimants : (( stérilité » de l'esprit, « monolithisme » de la pensée, « omniprésence » de la droite, bref, le corps social tout entier, selon eux, était menacé de mort. Aujourd'hui, cependant, les intellectuels définissent la situation d'une manière bien différente : ils parlent généralement de « dynamisme », de « croissance » et de « révolution ». Comment expliquer cette étonnante volte-face des états d'esprit en si peu de temps ?
L'observation un peu attentive des faits nous amène à conclure que les conditions sociales, bien qu'elles aient évolué dans ce court intervalle, ne sont pas fondamentalement aussi différentes que l'antinomie des slogans qui servent à les caractériser ne le laisse supposer. Le contraste des perceptions paraît tenir surtout à des facteurs psychologiques. Il y a dix ans, le Québec touchait à la fin d'une longue ère de conservatisme politique : l'impression d'immobilisme social et intellectuel s'en trouvait amplifiée ; aujourd'hui, nous venons d'entrer dans une ère de progressisme politique : la conscience du changement social et intellectuel s'en trouve accrue.
Inversement, l'ampleur de l'évolution dans certains secteurs était alors méconnue tandis qu'aujourd'hui on sous-estime souvent l'importance des foyers de conservatisme. Une enquête un peu poussée, menée en 1958 par l'Institut d'éducation des adultes auprès de différents milieux, révélait chez les membres d'associations les plus diverses, en même temps qu'une conscience aiguë de l'emprise du traditionalisme, l'adhésion à des normes démocratiques élevées de même qu'aux valeurs propres à la civilisation moderne. Par contraste, le débat sur le Bill 60, moment critique de l'évolution récente, manifesta la fermeté de l'emprise des convictions anciennes sur un grand nombre d'associations et d'individus.
Au delà des apparences, aujourd'hui comme il y a dix ans, la divergence des aspirations et des mentalités parmi les agents sociaux est intense. Dans les deux cas, cependant, par suite d'une disposition d'esprit particulière, on magnifie dans les perceptions globales un aspect de la situation idéologique et on réduit l'importance de l'autre aspect. Comment rendre compte de ce comportement insolite ? Peut-on aller au delà de l'explication psychologique élémentaire que je viens d'esquisser ? Le problème posé peut se formuler ainsi : comment se fait-il que le stock des idéologies dont dispose la société — entendant par idéologie un système plus ou moins élaboré de représentations en vue de l'action — soit assurément beaucoup plus diversifié qu'il ne semble aux acteurs sociaux ? Comment se fait-il qu'une série entière d'idéologies reste toujours sous-utilisée, voire même ignorée au plan global, et que les idéologies qui paraissent activer le cours des choses fassent généralement partie elles aussi d'une seule et même série d'idéologies ?
Tout se passe comme s'il existait dans la société des mécanismes de polarisation qui entraînent les idéologies sociales particulières, dès qu'elles acquièrent une fonction et une signification globales, dans l'orbite de deux constellations idéologiques dominantes que j'appellerai le « conservatisme » et le « progressisme ». Par ces deux termes, j'entends deux orientations d'esprit opposées, l'une, le conservatisme, s'attachant à la consolidation et à la défense des valeurs et des institutions existantes, et l'autre, le progressisme, visant à l'implantation de valeurs et d'institutions nouvelles. J'emploierai ces deux notions d'une manière synthétique, c'est-à-dire comme exprimant deux dynamiques, différentes et opposées, de polarisation des idéologies.
Dans le présent exposé, je veux m'attacher à identifier les mécanismes de polarisation des idéologies, à supposer qu'ils existent, et à examiner les effets qui résultent de la polarité sur le comportement et le destin des idéologies. L'identification des mécanismes de polarisation, je vais la chercher, d'une part, dans la nature même du tissu social qui enveloppe les idéologies, c'est-à-dire les pouvoirs, et, d'autre part, dans la voie d'analyse généralement empruntée pour l'étude des idéologies et qui consiste à considérer celles-ci selon l'optique des pouvoirs plutôt que selon celle des agents sociaux. À la suite de cet exposé forcément abstrait, je décrirai brièvement comment la question de la polarité des idéologies se pose au Québec.
In: Le débat: histoire, politique, société ; revue mensuelle, Band 110, Heft 3, S. 202-216
ISSN: 2111-4587
In: Geopolitique africaine, Heft 3, S. 105-115
ISSN: 0774-6172
Erläuterung der Grundlagen und Inhalte des politischen Projekts "Le progressisme democratique et concerte". Diese Ideologie propagiert eine liberale Wirtschaftspolitik, die Suche nach einem meuen Entwicklungsweg, die Freiheit des Individuums, einen geplanten Liberalismus und die Schaffung einer nationalen Einheit trotz des ausgeprägten Tribalismus. (DÜI-Ott)
World Affairs Online
International audience ; Cet article prend acte de la crise du progressisme, idéologie issue de la modernité qui a accordé un rôle prépondérant aux relations entre la science, la technique et l'industrie afin de stabiliser la représentation de l'histoire humaine. Dans ce contexte, il entend établir que le scepticisme, malgré certaines limites liées à sa radicalité, peut jouer un rôle dans la démocratie contemporaine en tant que culture propice à l'éducation du jugement des citoyens. Une telle hypothèse permet de commencer à construire la figure du « citoyen sceptique », qui offre certaines ressources pour rendre davantage démocratiques les choix scientifiques, techniques et industriels.
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International audience ; Cet article prend acte de la crise du progressisme, idéologie issue de la modernité qui a accordé un rôle prépondérant aux relations entre la science, la technique et l'industrie afin de stabiliser la représentation de l'histoire humaine. Dans ce contexte, il entend établir que le scepticisme, malgré certaines limites liées à sa radicalité, peut jouer un rôle dans la démocratie contemporaine en tant que culture propice à l'éducation du jugement des citoyens. Une telle hypothèse permet de commencer à construire la figure du « citoyen sceptique », qui offre certaines ressources pour rendre davantage démocratiques les choix scientifiques, techniques et industriels.
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Nombreux sont les chercheurs qui inclinent aujourd'hui à s'intéresser principalement aux dimensions démocratiques du progressisme pédagogique de John Dewey ainsi qu'à son actualité pour questionner les débats sur l'école en France. La notion de progressisme pédagogique, particulièrement sous sa forme deweyenne, est ainsi souvent pensée et présentée comme étroitement solidaire, sinon consubstantielle, d'un processus de démocratisation en matière sociale. Le présent article vise à interroger cette interprétation en mettant en lumière les ambiguïtés sociales du progressisme pédagogique deweyen au tournant des XIXe et XXe siècles aux États-Unis. En étudiant le rapport entre les choix politiques, philosophiques et éducatifs du philosophe, il montre qu'on ne peut pas considérer son progressisme pédagogique sans analyser, interroger et discuter les ambiguïtés sociales qu'il véhicule. Mots-clés:John Dewey; États-Unis; progressisme; théorie pédagogique; pratiques pédagogiques.
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In: Parlement(s): revue d'histoire politique, Band 35, Heft 1, S. 153-159
ISSN: 1760-6233
Le Nouvel humanisme est un mouvement de critique littéraire déployé du début du XXe siècle à la deuxième Guerre mondiale, qui a de nombreuses implications pour l'éducation. Nous abordons deux de ses principales figures, Irving Babbitt (1865-1933), et Norman Foerster (1887-1972) pour exposer ces enjeux. Pour les Nouveaux humanistes, l'enseignement des grandes oeuvres a une portée morale et politique et ne doit donc pas être réservé aux spécialistes de la littérature ou de la philosophie. Cette étude doit être largement proposée, notamment au niveau de l'enseignement secondaire, dans une école démocratique. Pour cette raison l'éducation progressive est la cible de la critique, en tant qu'aspect d'une civilisation qui s'est dévoyée à partir de la modernité. Les progrès scientifiques ont engendré une puissance qui n'est pas accompagnée de sagesse, tandis que la réaction romantique au bouleversement de la culture par l'exploration de la nature a engendré un sentimentalisme stérile. C'est dans cette perspective que les oeuvres doivent être analysées et transmises. Norman Foerster a composé et appliqué un programme pour l'université d'Iowa qui donne une idée concrète de l'enseignement des Nouveaux humanistes. Devrait-on s'en inspirer pour former les sujets contemporains, manquant de repères dans le désordre du XXIe siècle ? Mots clés: nouvel humanisme; Norman Foerster; Irving Babbitt
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