By the end of the 20th century, after great political upheavals, two world wars, the religion ; international relations ; Middle East ; Islam ; foreign policy regional politics ; nonstateactors ; global orderdecolonization process and political, social and scientific revolutions, it is hard to miss that the world is in a deep de-secularization process. In the Middle East, this process has taken multiple trajectories and has made geopolitics of religion central in reshaping regional issues and in restructuring modes of international politics and international system&rsquo ; s intervention in the Middle East.
The article surveys the recent scholarly study of religion and international relations/International Relations (ir/IR). The focus of the article is on two discrete periods: pre-9 September 2001 ('9/11') and post-9/11. During the first time period, Iran's Islamic revolution (1979), the civil war in former Yugoslavia and Huntington's 'clash of civilisations' (1993) were major foci of attention. The second period saw a large number of scholarly accounts following the 9/11 attacks on the USA, with a sustained focus on the international securitisation of Islam. The article also briefly surveys the position of religion in IR theory. The article concludes that following the recent diminution of the threat to the West of Islamist terrorism—subsequent to the apparent demise of Islamic State and the fragmentation and dissipation of al Qaeda—the study of religion in IR theory needs to take better account of changing circumstances to arrive at a better understanding of how religion impacts on international relations/International Relations.
This thesis investigates the problem of analysing religion in the study of international relations (IR), answering the need to build an IR framework that accommodates coexisting evidence for secularisation (the decreasing influence of religion) and sacralisation (the increasing influence of religion) in world politics. Part One lays a conceptual foundation, presenting three arguments. Firstly, three discourses of religion are inscribed across the general discourse of IR: the secular, sacral and integrated discourses. Second, together the discourses comprise the religious structure of IR. This construction encourages a situative approach (asking 'where is religion?') rather than a normative one (which asks 'what is religion?'). Third, the religious structure and the situative question combine to form the dynamics of religion model, a heuristic framework that meets the present need in IR to accommodate and differentiate secular, integrated and sacral elements of religion. Part Two operationalises the model via a study of religion in international development, occurring at three levels. At the level of discourse, 'orthodox' and 'critical' schools of development are situated within a religious structure, revealing the pervasive nature of religion throughout development theory. At the institutional level, the model is applied to analyse how religion entered the operational sphere of the World Bank Group (WBG). This application differentiates secular, integrated and sacral interests at work within and upon the WBG in the 1980s and 1990s, highlighting in new ways the ubiquity of religion in the development sphere. At the policy level, the model is applied to critically compare three 'faith and development' partnerships initiated by the WBG in the period 1998-2005. The model is then applied to a partnership between the WBG and the World Faiths Development Dialogue (WFDD), an initiative that began as an integrated vision of religion and development but gradually disintegrated. These studies highlight the significant ...
Those serving in the military and for- eign service stereotypically show scant professional interest in religion. Pre- sumably the security and interests of states hinge on secular concerns. Merging religion with politics only complicates matters, often inviting vio- lence, as wars of religion or terrorist acts of militant Islamists remind us. Re- ligion and Security innovatively compli- cates such Westphalian dispositions, urging readers to appreciate the reli- gious complexities of today's global se- curity environment and to consider the possibilities that constructive religious engagement offers for citizens and states the world over.
La corrélation entre religions et relations internationales est le fruit d'une rencontre entre plusieurs intérêts scientifiques. Elle correspond tout d'abord à l'intérêt grandissant des politistes et sociologues des relations internationales, à inclure 'structurellement' la religion dans l'analyse du nouvel espace mondial, à travers la présence multiforme d'acteurs religieux autonomes dans la dynamique du jeu et de l'action internationaux et à travers la question intensément discutée des dimensions identitaire et religieuse des conflits depuis les années 1980. Pour leur part, les historiens des relations internationales, avec l'aide des spécialistes en histoire religieuse, réévaluent la place des religions dans leurs études, comme ressource mobilisatrice et comme force directement agissante, dans la politique étrangère des grandes puissances, la construction des nationalismes, la dynamique de l'internationalisme institutionnel, les mécanismes de prévention des conflits, la dynamique de la décolonisation, la construction et les représentations de l'intégration européenne, et enfin les orientations de la guerre froide. Enfin, les sociologues des religions et du religieux multiplient les études sur la dynamique de la mondialisation dans les recompositions religieuses, comme ils s'intéressent aux mutations religieuses dans la mondialisation, et dans les deux cas s'intéressent à l'action politique dans ces dynamiques.
La corrélation entre religions et relations internationales est le fruit d'une rencontre entre plusieurs intérêts scientifiques. Elle correspond tout d'abord à l'intérêt grandissant des politistes et sociologues des relations internationales, à inclure 'structurellement' la religion dans l'analyse du nouvel espace mondial, à travers la présence multiforme d'acteurs religieux autonomes dans la dynamique du jeu et de l'action internationaux et à travers la question intensément discutée des dimensions identitaire et religieuse des conflits depuis les années 1980. Pour leur part, les historiens des relations internationales, avec l'aide des spécialistes en histoire religieuse, réévaluent la place des religions dans leurs études, comme ressource mobilisatrice et comme force directement agissante, dans la politique étrangère des grandes puissances, la construction des nationalismes, la dynamique de l'internationalisme institutionnel, les mécanismes de prévention des conflits, la dynamique de la décolonisation, la construction et les représentations de l'intégration européenne, et enfin les orientations de la guerre froide. Enfin, les sociologues des religions et du religieux multiplient les études sur la dynamique de la mondialisation dans les recompositions religieuses, comme ils s'intéressent aux mutations religieuses dans la mondialisation, et dans les deux cas s'intéressent à l'action politique dans ces dynamiques.
La corrélation entre religions et relations internationales est le fruit d'une rencontre entre plusieurs intérêts scientifiques. Elle correspond tout d'abord à l'intérêt grandissant des politistes et sociologues des relations internationales, à inclure 'structurellement' la religion dans l'analyse du nouvel espace mondial, à travers la présence multiforme d'acteurs religieux autonomes dans la dynamique du jeu et de l'action internationaux et à travers la question intensément discutée des dimensions identitaire et religieuse des conflits depuis les années 1980. Pour leur part, les historiens des relations internationales, avec l'aide des spécialistes en histoire religieuse, réévaluent la place des religions dans leurs études, comme ressource mobilisatrice et comme force directement agissante, dans la politique étrangère des grandes puissances, la construction des nationalismes, la dynamique de l'internationalisme institutionnel, les mécanismes de prévention des conflits, la dynamique de la décolonisation, la construction et les représentations de l'intégration européenne, et enfin les orientations de la guerre froide. Enfin, les sociologues des religions et du religieux multiplient les études sur la dynamique de la mondialisation dans les recompositions religieuses, comme ils s'intéressent aux mutations religieuses dans la mondialisation, et dans les deux cas s'intéressent à l'action politique dans ces dynamiques.