Ce texte est un rapport de fin de recherche issu de l'ACI cognitique. ; Notre projet s'intéresse aux apports de la psychologie sociale et cognitive à l'étude de la formation des croyances dans les marchés financiers. Notre action a réuni des économistes du Groupe de Recherche en Économie Mathématique et Quantitative (GREMAQ) de l'université de Toulouse-I et des psychologues des équipes de l'université de Toulouse-II issus des équipes Dynamiques Sociocognitives et Vie Politique (DSVP) et Centre de Recherche en Psychopathologie (CERPP). Nos objectifs de départ étaient les suivants : d'élaborer i) une étude expérimentale de l'opération des biais cognitifs et sociaux dans un jeu de marché financier ; et ii) une étude psychométrique des dimensions de surconfiance. Depuis nous avons élaboré deux nouveaux objectifs suite à nos expériences initiales : iii) l'étude de la relation des biais cognitifs et performance chez des courtiers professionnels ; et iv) l'étude des styles cognitifs des entrepreneurs. L'originalité de nos recherches est d'élaborer des mesures psychométriques susceptibles d'identifier quels sont les individus susceptibles de réussir dans un type de marché précis, et donc indirectement de démontrer l'opération de certains biais psychologiques et sociaux dans la prise de décisions des acteurs économiques. Notre démarche est interactionniste, dans la mesure que nous entendons définir quel biais cognitif est susceptible d'interférer dans quel marché, et de théoriser cette interaction. Par exemple, nous avons montré que la miscalibration amène les acteurs à des stratégies d'échange agressives dans un marché avec informations asymétriques où il y a le risque de la winner's curse (toute offre d'achat ou de vente acceptée par le marché doit normalement être perdante).
Il ne manque pas d'analyses qui soulignent la fragilité des frontières existant en Inde entre religion et politique. Certes, la démarcation établie par la constitution indienne entre ces deux domaines centraux de la vie collective a toujours été assez ténue dans les faits depuis l'Indépendance. Mais c'est seulement au cours des deux dernières décennies que l'on a assisté à l'émergence d'un mouvement de réelle ampleur qui en questionne ouvertement le principe. Il existe, en effet, une tentative concertée de partis se réclamant de l'hindouisme pour faire de ce dernier la base plus ou moins explicite d'une culture nationale et étatique qui se substituerait aux idéaux purement séculiers qui ont prévalu jusqu'alors.
«Transmettre la foi au Moyen Age», le titre du dossier dans lequel s'insère cet article fait écho au « faire croire », rendu célèbre par un colloque tenu voici quelques années à Rome, si bien que l'on peut s'interroger pour savoir s'il ne s'agit pas là d'une autre manière de poser la même question à laquelle de savantes contributions de ce colloque avaient tenté de répondre. C'est une évidence, la liturgie se situe au coeur du débat sur la transmission de la foi au Moyen Age, de même que son rôle dans le « faire croire » est central. Pourtant, en préalable à ce qui va suivre, on est en droit de se demander si « transmettre la foi » équivaut à « faire croire », du moins dans le christianisme médiéval. de nombreux auteurs se sont penchés sur la question et ont apporté des réponses diverses dans les domaines de la théologie et de l'histoire sociale notamment. en tête de cet article, un rappel succinct des éléments essentiels de ces contributions permettra de ne pas m'aventurer sur le terrain sensible de la définition de la foi dans l'Antiquité et au Moyen Age.
RésuméLa nouvelle économie institutionnelle est devenue populaire dans la recherche de l'économie antique depuis une dizaine d'années. Pourtant la notion de « croyances culturelles », qui joue un rôle central dans l'oeuvre de Douglass North et dans les analyses du changement institutionnel par Avner Greif, a été largement ignorée. J'affirme qu'une approche néoinstitutionnelle qui utilise cette notion de « croyances culturelles » offre une meilleure voie pour comprendre l'influence des idéologies et des valeurs morales sur l'économie antique que le modèle de Moses Finley. Des croyances culturelles ne sont pas des contraintes déterministes sur le comportement humain, mais elles aident à orienter les prises de décision et permettent d'anticiper les (ré)actions des autres.J'étudie deux ensembles de normes et de valeurs qui, dans la culture romaine, ont profondément marqué le cadre institutionnel de l'économie. L'un était centré sur la réciprocité. Ses normes et valeurs ont permis de construire et de maintenir des réseaux sociaux au-delà du groupe de lafamiliaétendue avec ses affranchis. Elles étaient à la base du développement de la loi des obligations et de la représentation. L'autre se fondait sur la cité. Il a formé la culture politique en créant des droits et des obligations personnelles et en imposant des demandes légitimes aux élites politiques de défendre ceux-ci et de garantir et de stimuler des intérêts privés et communs. Le droit romain et la justice étaient ses résultats les plus importants. Idéologiquement, l'Empire romain se présentait comme une méta-cité qui incorporait les communautés locales qui, à leur tour, étaient graduellement transformées sur le modèle de la cité.Ces deux ensembles de croyances culturelles ont baissé les coûts de transactions, mais ils n'ont jamais menacé la prééminence de l'aristocratie locale et impériale. Vers la fin du IIe siècle de notre ère, les cités locales se sont affaiblies tandis que l'administration impériale se renforçait. Les aristocraties locales et régionales se sont tournées vers la bureaucratie et l'armée impériales pour maintenir leur rang social, leur influence et leur pouvoir. L'idéologie de la cité comme principe dominant de la culture politique devenait soumise à celle de l'empereur sacral, garant de la justice et de l'ordre divins.
Objective: The objective of this study was to explore beliefs, attitudes and suggestions concerning effective interventions to promote the use of sun protection, the use of personal flotation devices (PFDs) and the avoidance of contact with water unfit for swimming. Method: Interviews were conducted with 36 users and 2 river park activity coordinators on a river in the Greater Montreal area. Results: The respondents recognized the existence of a certain number of negative beliefs and barriers associated with the adoption of safe behaviours, in particular the pointlessness and inconvenience of means of protection against the sun and the wearing of PFDs, the negligible effects of polluted water on health and the thrill of defying bans. To help change beliefs, attitudes and behaviours, the respondents suggested legislative, organizational and individual interventions. Interpretation: The data gathered during this study will help to determine intervention strategies and to set up programs promoting behavioural change among the target population.
Le laboratoire, le temple et le marché présente de manière cohérente une discussion sur les problèmes et les processus de développement articulée selon quatre différents systèmes de croyance religieuse : l'hindouisme, le christianisme, l'islam et la religion bahaï. Les auteurs, qui sont tous à la fois des chercheurs et des croyants, montrent comment la croyance religieuse et la foi individuelle peuvent constituer une motivation profonde et se révéler remarquablement utiles dans la poursuite d'objectifs scientifiques. Ils soulignent même la manière dont leur foi leur a apporté une profonde comp.