Les deux disciplines de science politique et de science studies utilisent toutes deux les mots de « politique » et de « science », mais dans des sens qui semblent incommensurables. L'article propose d'expliquer aux spécialistes des sciences politiques l'emploi quelque peu inhabituel qui est fait de ces termes par les praticiens des études sur les sciences, de façon à établir un dialogue entre les deux disciplines. Il montre en particulier qu'un seul des sens du mot « science » (sur quatre) suppose une coupure radicale entre science et politique (qui peut prendre six sens). Cet effort de clarification effectué permettrait d'abandonner l'idée qu'il existe deux domaines distincts (la science et la politique) et permettrait aux disciplines de collaborer en qualifiant les différents stades des affaires (les issues) qui forment la vraie substance des sciences aussi bien que des politiques.
Les deux disciplines de science politique et de science studies utilisent toutes deux les mots de « politique » et de « science », mais dans des sens qui semblent incommensurables. L'article propose d'expliquer aux spécialistes des sciences politiques l'emploi quelque peu inhabituel qui est fait de ces termes par les praticiens des études sur les sciences, de façon à établir un dialogue entre les deux disciplines. Il montre en particulier qu'un seul des sens du mot « science » (sur quatre) suppose une coupure radicale entre science et politique (qui peut prendre six sens). Cet effort de clarification effectué permettrait d'abandonner l'idée qu'il existe deux domaines distincts (la science et la politique) et permettrait aux disciplines de collaborer en qualifiant les différents stades des affaires (les issues) qui forment la vraie substance des sciences aussi bien que des politiques.
Résumé Les deux disciplines de science politique et de science studies utilisent toutes deux les mots de « politique » et de « science », mais dans des sens qui semblent incommensurables. L'article propose d'expliquer aux spécialistes des sciences politiques l'emploi quelque peu inhabituel qui est fait de ces termes par les praticiens des études sur les sciences, de façon à établir un dialogue entre les deux disciplines. Il montre en particulier qu'un seul des sens du mot « science » (sur quatre) suppose une coupure radicale entre science et politique (qui peut prendre six sens). Cet effort de clarification effectué permettrait d'abandonner l'idée qu'il existe deux domaines distincts (la science et la politique) et permettrait aux disciplines de collaborer en qualifiant les différents stades des affaires (les issues) qui forment la vraie substance des sciences aussi bien que des politiques.
International audience ; Les raisons qui nous ont poussées à tenter de tracer des parallèles 1 entre le mouvement des Legal Consciousness Studies (LCS), que nous étions en train d'étudier collectivement, et les Science and Technology Studies (STS) sont, au moins, au nombre de quatre. Nos parcours individuels, tout d'abord, nous avaient précédemment menées à croiser nos regards 2 au sujet d'objets et de pratiques scientifiques et techniques et à explorer, de ce fait, les ressources des STS, parmi d'autres approches, pour comprendre comment les controverses scientifiques se déploient dans diverses arènes et sont appréhendées par divers publics concernés, et notamment les jeunes 3 , et quelles étaient les relations entre ces objets, pratiques et controverses et le droit 4. Les deux courants, ensuite, bien que distincts par leurs objets, puisaient leurs racines dans une même période, celle des années 1960 et 1970, une même aire culturelle, le monde anglo-saxon et en particulier les Etats-Unis 5 et illustraient une même volonté de renouveler, sans, évidemment, faire l'économie de débats internes, les cadres et méthodologies d'analyse de phénomènes sociaux majeurs, le droit et la science, en adoptant des postures critiques et politiquement engagées. Susan Silbey, enfin, dont les travaux ont servi de guide à nos réunions, consacre depuis le début des années 2000 des travaux de long cours à l'étude des relations entre droit et sciences, et en particulier à l'observation du droit dans l'espace des laboratoires de recherche. Il nous est apparu, pour finir, que jusqu'à présent, et malgré des tentatives récentes en ce sens, le rendezvous entre ces deux mouvements de recherche n'avait pas eu lieu, et nous souhaitions explorer les virtualités d'une telle rencontre entre deux positionnements qui, à bien des égards, nous paraissaient recouvrir des territoires qui sont, de plus en plus, appelés à se juxtaposer.
International audience ; Les raisons qui nous ont poussées à tenter de tracer des parallèles 1 entre le mouvement des Legal Consciousness Studies (LCS), que nous étions en train d'étudier collectivement, et les Science and Technology Studies (STS) sont, au moins, au nombre de quatre. Nos parcours individuels, tout d'abord, nous avaient précédemment menées à croiser nos regards 2 au sujet d'objets et de pratiques scientifiques et techniques et à explorer, de ce fait, les ressources des STS, parmi d'autres approches, pour comprendre comment les controverses scientifiques se déploient dans diverses arènes et sont appréhendées par divers publics concernés, et notamment les jeunes 3 , et quelles étaient les relations entre ces objets, pratiques et controverses et le droit 4. Les deux courants, ensuite, bien que distincts par leurs objets, puisaient leurs racines dans une même période, celle des années 1960 et 1970, une même aire culturelle, le monde anglo-saxon et en particulier les Etats-Unis 5 et illustraient une même volonté de renouveler, sans, évidemment, faire l'économie de débats internes, les cadres et méthodologies d'analyse de phénomènes sociaux majeurs, le droit et la science, en adoptant des postures critiques et politiquement engagées. Susan Silbey, enfin, dont les travaux ont servi de guide à nos réunions, consacre depuis le début des années 2000 des travaux de long cours à l'étude des relations entre droit et sciences, et en particulier à l'observation du droit dans l'espace des laboratoires de recherche. Il nous est apparu, pour finir, que jusqu'à présent, et malgré des tentatives récentes en ce sens, le rendezvous entre ces deux mouvements de recherche n'avait pas eu lieu, et nous souhaitions explorer les virtualités d'une telle rencontre entre deux positionnements qui, à bien des égards, nous paraissaient recouvrir des territoires qui sont, de plus en plus, appelés à se juxtaposer.
International audience ; Les raisons qui nous ont poussées à tenter de tracer des parallèles 1 entre le mouvement des Legal Consciousness Studies (LCS), que nous étions en train d'étudier collectivement, et les Science and Technology Studies (STS) sont, au moins, au nombre de quatre. Nos parcours individuels, tout d'abord, nous avaient précédemment menées à croiser nos regards 2 au sujet d'objets et de pratiques scientifiques et techniques et à explorer, de ce fait, les ressources des STS, parmi d'autres approches, pour comprendre comment les controverses scientifiques se déploient dans diverses arènes et sont appréhendées par divers publics concernés, et notamment les jeunes 3 , et quelles étaient les relations entre ces objets, pratiques et controverses et le droit 4. Les deux courants, ensuite, bien que distincts par leurs objets, puisaient leurs racines dans une même période, celle des années 1960 et 1970, une même aire culturelle, le monde anglo-saxon et en particulier les Etats-Unis 5 et illustraient une même volonté de renouveler, sans, évidemment, faire l'économie de débats internes, les cadres et méthodologies d'analyse de phénomènes sociaux majeurs, le droit et la science, en adoptant des postures critiques et politiquement engagées. Susan Silbey, enfin, dont les travaux ont servi de guide à nos réunions, consacre depuis le début des années 2000 des travaux de long cours à l'étude des relations entre droit et sciences, et en particulier à l'observation du droit dans l'espace des laboratoires de recherche. Il nous est apparu, pour finir, que jusqu'à présent, et malgré des tentatives récentes en ce sens, le rendezvous entre ces deux mouvements de recherche n'avait pas eu lieu, et nous souhaitions explorer les virtualités d'une telle rencontre entre deux positionnements qui, à bien des égards, nous paraissaient recouvrir des territoires qui sont, de plus en plus, appelés à se juxtaposer.
Even today, before its effective European integration, Romania still witnesses strong diversity refusal at the general public level. This research paper deals with the Romanian majority representations of two of the most visible ethnic minorities in Romania -Hungarians and Gypsies- and pays attention to significant attitudes of discrimination and intolerance. Moreover, it examines some of the most important factors for ethnic tolerance. The social capital theory sets that participation in secondary organizations is a certain source for civic values, social trust and positive norms of reciprocity, commitment, honesty, tolerance and mutual respect. But in Romania the effects of participation are weaker than expected in this respect. The most important factors for tolerance are ethnic contact and -especially for the Gypsies- the spread of ethnic prejudices. Even education appears less important, a possible solution for the future development of ethnic tolerance is multicultural education, which offers the chance of a contact between still separated ethnic cultures in Romania.
Between science and politics. The first social science. Dominique Dammame [5-30]. This article turns back to the often unnoticed invention in the late 18th century of a new category, used by physiocrats, «economists» and «royal high-ranging officials : the social science. It questions also the new political uses that this category has allowed during the 19th century.