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Variante(s) de titre : Rapports du préfet et délibérations - Savoie, Conseil général ; Variante(s) de titre : Rapport du président - Savoie, Conseil général ; Variante(s) de titre : Délibérations - Savoie, Conseil général ; Variante(s) de titre : Assemblée départementale (Savoie, Conseil général) ; Variante(s) de titre : Conseil général de la Savoie. Rapports du préfet et délibérations du Conseil général ; Appartient à l'ensemble documentaire : RhoneAlp1 ; Avec mode texte

National audience ; D'indéniables disparités entre la Savoie du Nord et la Savoie du Sud n'échappent à aucun observateur un tant soit peu attentif de la réalité géographique tant physique qu'humaine de l'ancien duché antérieur à 1860, la départementalisation française contribuant assurément depuis cette date à perpétuer — voire à exacerber — sous la forme d'une opposition somme toute récente entre une "haute" et une "basse Savoie", un antagonisme régional aussi lancinant qu'ancestral. Peut-on d'ailleurs se risquer à suggérer qu'une Savoie uniforme ait un jour existé à l'aune de ce constat lorsque l'on prend la mesure de l'enracinement de cet antagonisme nord-sud jusque dans le tissu économique ou la sociologie politique du vieux berceau territorial de la Maison de Savoie par exemple ? Car, à dire vrai, la définition d'un concept même de "Savoie" entendu à la manière d'une entité homogène confine peu ou prou à la gageure tant s'avère polysémique le curieux toponyme savoyard. Et si l'histoire s'avérait alors responsable, pour large part, de cet irrédentisme nord-sud ? En l'occurrence une histoire politique bien antérieure aux conséquences plus ou moins immédiates de l'Annexion de 1860 par le développement d'un chauvinisme départemental inhérent à l'assimilation rapide de la logique des institutions françaises par les populations locales, au cours de la Belle Epoque puis de l'Entre-deux-Guerres. Certes quelques chercheurs se sont déjà essayés avec brio de déterminer les contours fluctuants, comme de décrire la nature centrifuge du complexe savoyard. Loin de prétendre clore le débat, la présente étude s'efforce donc d'apporter sa contribution à cette problématique complexe par le biais d'une réflexion ouvertement géohistorique.

National audience ; D'indéniables disparités entre la Savoie du Nord et la Savoie du Sud n'échappent à aucun observateur un tant soit peu attentif de la réalité géographique tant physique qu'humaine de l'ancien duché antérieur à 1860, la départementalisation française contribuant assurément depuis cette date à perpétuer — voire à exacerber — sous la forme d'une opposition somme toute récente entre une "haute" et une "basse Savoie", un antagonisme régional aussi lancinant qu'ancestral. Peut-on d'ailleurs se risquer à suggérer qu'une Savoie uniforme ait un jour existé à l'aune de ce constat lorsque l'on prend la mesure de l'enracinement de cet antagonisme nord-sud jusque dans le tissu économique ou la sociologie politique du vieux berceau territorial de la Maison de Savoie par exemple ? Car, à dire vrai, la définition d'un concept même de "Savoie" entendu à la manière d'une entité homogène confine peu ou prou à la gageure tant s'avère polysémique le curieux toponyme savoyard. Et si l'histoire s'avérait alors responsable, pour large part, de cet irrédentisme nord-sud ? En l'occurrence une histoire politique bien antérieure aux conséquences plus ou moins immédiates de l'Annexion de 1860 par le développement d'un chauvinisme départemental inhérent à l'assimilation rapide de la logique des institutions françaises par les populations locales, au cours de la Belle Epoque puis de l'Entre-deux-Guerres. Certes quelques chercheurs se sont déjà essayés avec brio de déterminer les contours fluctuants, comme de décrire la nature centrifuge du complexe savoyard. Loin de prétendre clore le débat, la présente étude s'efforce donc d'apporter sa contribution à cette problématique complexe par le biais d'une réflexion ouvertement géohistorique.

National audience ; D'indéniables disparités entre la Savoie du Nord et la Savoie du Sud n'échappent à aucun observateur un tant soit peu attentif de la réalité géographique tant physique qu'humaine de l'ancien duché antérieur à 1860, la départementalisation française contribuant assurément depuis cette date à perpétuer — voire à exacerber — sous la forme d'une opposition somme toute récente entre une "haute" et une "basse Savoie", un antagonisme régional aussi lancinant qu'ancestral. Peut-on d'ailleurs se risquer à suggérer qu'une Savoie uniforme ait un jour existé à l'aune de ce constat lorsque l'on prend la mesure de l'enracinement de cet antagonisme nord-sud jusque dans le tissu économique ou la sociologie politique du vieux berceau territorial de la Maison de Savoie par exemple ? Car, à dire vrai, la définition d'un concept même de "Savoie" entendu à la manière d'une entité homogène confine peu ou prou à la gageure tant s'avère polysémique le curieux toponyme savoyard. Et si l'histoire s'avérait alors responsable, pour large part, de cet irrédentisme nord-sud ? En l'occurrence une histoire politique bien antérieure aux conséquences plus ou moins immédiates de l'Annexion de 1860 par le développement d'un chauvinisme départemental inhérent à l'assimilation rapide de la logique des institutions françaises par les populations locales, au cours de la Belle Epoque puis de l'Entre-deux-Guerres. Certes quelques chercheurs se sont déjà essayés avec brio de déterminer les contours fluctuants, comme de décrire la nature centrifuge du complexe savoyard. Loin de prétendre clore le débat, la présente étude s'efforce donc d'apporter sa contribution à cette problématique complexe par le biais d'une réflexion ouvertement géohistorique.

Volltext // Exemplar mit der Signatur: München, Bayerische Staatsbibliothek -- Eur. 293 d-112

Comtesse puis duchesse d'Angoulême, Louise de Savoie (1476-1531) n'est pas seulement la mère de deux enfants illustres, Marguerite (future reine de Navarre) et François (futur François Ier). Avant l'avènement de son fils, elle est l'une des familières de Louis XII et de sa cour ; une fois son « César » devenu roi de France, elle est omniprésente : nommée régente à deux reprises (en 1515 puis de 1524 à 1526), elle exerce une influence considérable sur le Conseil ; elle reçoit les ambassadeurs, négocie avec les princes et les princesses du temps, fait et défait des lignages et des carrières. Amatrice d'objets et d'œuvres d'art mais aussi bibliophile avertie, elle protège encore les artistes et les poètes, soutenant ainsi, voir suscitant, la création artistique et littéraire des quinze premières années du règne de François Ier. Si Louise de Savoie est l'une des personnalités les plus fascinantes de la première Modernité européenne, aucune monographie récente ne lui a été consacrée. Cet ouvrage rassemble un ensemble de textes, qui se proposent de traiter les aspects politiques, religieux et culturels de la vie de la mère de François Ier. Dans une première partie, les contributions abordent le parcours qui a mené la duchesse d'Angoulême de la Savoie à la cour de France. Un deuxième chapitre évoque Louise en tant que mère du roi et régente. La troisième section explicite le lien étroit que la comtesse et duchesse d'Angoulême a entretenu avec les arts. Enfin, l'enquête se conclue avec des études dédiées à l'intérêt de Louise pour les lettres.