SERVICES PUBLICS - Jean Jaurès: services publics et classe ouvrière
In: Le monde diplomatique, Band 51, Heft 603, S. 6-11
ISSN: 0026-9395, 1147-2766
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In: Le monde diplomatique, Band 51, Heft 603, S. 6-11
ISSN: 0026-9395, 1147-2766
In: Revue de l'Union Européenne, Heft 570
ISSN: 0035-2616
In: Les études de La Documentation Française nos 5422-23
In: Grands services publics et entreprises nationales 1
In: Cahiers français: comprendre l'économie + décrypter la société, Heft 339, S. 1-87
ISSN: 0008-0217
World Affairs Online
In: Bibliothèque Dalloz
In: Les principes généraux du droit administratif 3
In: Futuribles: l'anticipation au service de l'action ; revue bimestrielle, S. 21-30
ISSN: 0183-701X, 0337-307X
In: Emulations: revue étudiante de sciences sociales, Heft 20, S. 35-50
ISSN: 1784-5734
Les dégâts causés par les fortes inondations qu'ont connues de nombreux centres urbains en Afrique de l'Ouest ces dernières années ne sont pas le seul fait des changements climatiques globaux, mais la résultante de facteurs structurels locaux tels qu'une urbanisation anarchique, le manque d'infrastructure et l'insuffisance des services de base, qui rendent particulièrement vulnérables les populations urbaines pauvres. Ces inondations tendent à renforcer les inégalités sociales et la vulnérabilité des plus pauvres face aux changements climatiques. Pour pallier au désengagement marqué de l'État et des municipalités en matière de services publics, les populations concernées s'organisent pour assurer la provision des services d'atténuation des inondations. Les auteurs de cet article montrent qu'à Pikine (dans la banlieue de Dakar, Sénégal) la gouvernance des inondations au quotidien se traduit par une coproduction des services dans laquelle les usagers jouent un rôle actif important. Cette « gouvernance palliative » a des répercussions directes sur la capacité d'adaptation et de prévention des risques liés aux changements climatiques des populations vulnérables. Les auteurs avancent que les initiatives locales et « l'informalisation » qui caractérisent la coproduction de ces services ne constituent pas une opposition à l'État, mais une mesure indispensable de son fonctionnement au quotidien et une manifestation de la citoyenneté ordinaire des habitants des quartiers urbains défavorisés.