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Društvene i humanističke studije: dhs: časopis Filozofskog fakulteta u Tuzli
ISSN: 2490-3647
An introduction to «Le droit au logement face aux inégalités sociales et urbaines»
Dans sa préface de 1887 à La question du logement, Engels (1976[1887]) rappelle qu'une des conséquences de la transformation du capitalisme constitue la pénurie de logement. La construction des usines amène la destruction des habitations existantes tout en attirant de nombreux paysans à la recherche de travail dans ces mêmes usines. Ce faisant, il évoque plusieurs exemples, tant en Angleterre, qu'en Allemagne ou en Espagne, démontrant que la crise du logement, intimement liée au capitalisme, se caractérise par une « aggravation particulière des mauvaises conditions d'habitation », « une énorme augmentation des loyers », « un entassement encore accru de locataires dans chaque maison et pour quelques-uns l'impossibilité de trouver même à se loger » (p. 26). Pour répondre à cette crise, tout ce que la bourgeoisie propose c'est l'accession à la propriété incompatible avec la nécessaire liberté de mouvement des ouvriers pour le fonctionnement du capitalisme. Pour ce dernier toutefois, la question du logement ne représentait qu'un problème découlant de celui-ci et non pas un problème en soit. Comme si l'analyse des rapports locatifs ne nous apprenait peu de choses de plus que celle des rapports de classe, la question du logement se résout par l'analyse de ceux -ci et du capitalisme. Or, et il le mentionne lui-même dans sa réponse à Proudhon, la question du logement n'est pas que l'apanage de la classe ouvrière mais elle affecte également la petite bourgeoisie. Le logement est effectivement inséparable des processus du capitalisme, mais ceux-ci prennent des formes particulières, dont l'expérience révèle des rapports sociaux inégalitaires qui permettent à l'inverse de comprendre le capitalisme et que les liens entre inégalités et logement peuvent nous éclairer sur les structures sociales contemporaines (Goyer, 2017). Comme l'affirme Keenan (2004) : « les structures sociales ne sont pas entités indépendantes et séparées qui imposent leur pouvoir sur les individus, elles continuent, plutôt, à limiter ou à supporter l'action humaine parce qu'elles sont inscrites dans leurs formes interactionnelles qui, elles, construisent les structures » (p. 541, notre traduction).Même si, au départ, le logement est un concept simple – un bâtiment permettant à un ou plusieurs individus de se loger (Havel, 1985) – il représente un bien complexe, à multiples dimensions, qui comprend une pluralité de moyens et de finalités (Pezeu-Massabuau, 1983). C'est la base sur laquelle s'ancrent les membres d'une collectivité à un territoire et à une communauté mais ce qui permet de se protéger de la communauté et de l'environnement. Pourtant, plusieurs processus fragilisent ce rapport, en particulier pour les locataires. Entre autres, les problèmes de plus en plus prégnants de salubrité des logements contribuant à l'exclusion sociale des locataires qui y font face ainsi que l'augmentation des déplacements forcés (éviction ou reprise de logement) de locataires pour permettre à des promoteurs de transformer le cadre bâti pour en tirer davantage de profits, constituent des phénomènes de menace du droit au logement. Dans les deux cas, les locataires font face à des processus de dépossession de leurs espaces du logement et du quartier et posent de sérieux défis pour l'organisation et le développement du territoire. Les inégalités qui sont imbriquées comportent ainsi de multiples dimensions pouvant interagir entre elles, qu'elles soient politiques, spatiales, économiques, voire même environnementales. Par conséquent, l'étude des inégalités de logement constitue un point d'entrée sociologique pertinent pour comprendre ce qui caractérise les expériences sociales contemporaines, notamment urbaines. Il permet de questionner comment se mettent en œuvre les rapports sociaux inégalitaires et comment peut-on assurer la justice sociale à partir de celui-ci [.…]Coord. Renaud Goyer et Jean-Vincent Bergeron-Gaudin.
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An introduction to «Le droit au logement face aux inégalités sociales et urbaines»
Dans sa préface de 1887 à La question du logement, Engels (1976[1887]) rappelle qu'une des conséquences de la transformation du capitalisme constitue la pénurie de logement. La construction des usines amène la destruction des habitations existantes tout en attirant de nombreux paysans à la recherche de travail dans ces mêmes usines. Ce faisant, il évoque plusieurs exemples, tant en Angleterre, qu'en Allemagne ou en Espagne, démontrant que la crise du logement, intimement liée au capitalisme, se caractérise par une « aggravation particulière des mauvaises conditions d'habitation », « une énorme augmentation des loyers », « un entassement encore accru de locataires dans chaque maison et pour quelques-uns l'impossibilité de trouver même à se loger » (p. 26). Pour répondre à cette crise, tout ce que la bourgeoisie propose c'est l'accession à la propriété incompatible avec la nécessaire liberté de mouvement des ouvriers pour le fonctionnement du capitalisme. Pour ce dernier toutefois, la question du logement ne représentait qu'un problème découlant de celui-ci et non pas un problème en soit. Comme si l'analyse des rapports locatifs ne nous apprenait peu de choses de plus que celle des rapports de classe, la question du logement se résout par l'analyse de ceux -ci et du capitalisme. Or, et il le mentionne lui-même dans sa réponse à Proudhon, la question du logement n'est pas que l'apanage de la classe ouvrière mais elle affecte également la petite bourgeoisie. Le logement est effectivement inséparable des processus du capitalisme, mais ceux-ci prennent des formes particulières, dont l'expérience révèle des rapports sociaux inégalitaires qui permettent à l'inverse de comprendre le capitalisme et que les liens entre inégalités et logement peuvent nous éclairer sur les structures sociales contemporaines (Goyer, 2017). Comme l'affirme Keenan (2004) : « les structures sociales ne sont pas entités indépendantes et séparées qui imposent leur pouvoir sur les individus, elles continuent, plutôt, à limiter ou à supporter l'action humaine parce qu'elles sont inscrites dans leurs formes interactionnelles qui, elles, construisent les structures » (p. 541, notre traduction). Même si, au départ, le logement est un concept simple – un bâtiment permettant à un ou plusieurs individus de se loger (Havel, 1985) – il représente un bien complexe, à multiples dimensions, qui comprend une pluralité de moyens et de finalités (Pezeu-Massabuau, 1983). C'est la base sur laquelle s'ancrent les membres d'une collectivité à un territoire et à une communauté mais ce qui permet de se protéger de la communauté et de l'environnement. Pourtant, plusieurs processus fragilisent ce rapport, en particulier pour les locataires. Entre autres, les problèmes de plus en plus prégnants de salubrité des logements contribuant à l'exclusion sociale des locataires qui y font face ainsi que l'augmentation des déplacements forcés (éviction ou reprise de logement) de locataires pour permettre à des promoteurs de transformer le cadre bâti pour en tirer davantage de profits, constituent des phénomènes de menace du droit au logement. Dans les deux cas, les locataires font face à des processus de dépossession de leurs espaces du logement et du quartier et posent de sérieux défis pour l'organisation et le développement du territoire. Les inégalités qui sont imbriquées comportent ainsi de multiples dimensions pouvant interagir entre elles, qu'elles soient politiques, spatiales, économiques, voire même environnementales. Par conséquent, l'étude des inégalités de logement constitue un point d'entrée sociologique pertinent pour comprendre ce qui caractérise les expériences sociales contemporaines, notamment urbaines. Il permet de questionner comment se mettent en œuvre les rapports sociaux inégalitaires et comment peut-on assurer la justice sociale à partir de celui-ci.[…]Coord. Renaud Goyer & Jean-Vincent Bergeron-Gaudin
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La relació entre ciència, tecnologia i societat als llibres de text de ciències i tecnologia de batxillerat
In: Athenea Digital: Revista de Pensamiento e Investigacion Social, Heft 1, S. 1-17
Since they appeared, the studies of Science, Technology & Society (STS) have been interested in education as the key to help the citizens of tomorrow to participate in the discussions dealing with the future of technoscience. In Spain, the STS subjects became part of the secondary school programs since the educational reform. Nevertheless, the analysis of the textbooks used in Catalonia shows that a deterministic vision of science & technology - both of them thought as entities with their own logic of development, independent from social reality - coexists with a neutralistic conception, which considers technoscience as a basic tool that can be used by humanity either in a correct or an incorrect way. The student has the perception that science & technology shape the social reality, but that are somehow independent from society.
Gradovrh: časopis za književno-jezična, društvena i prirodnoznanstvena pitanja
El teatre social ; El teatro social ; Social theatre
Algunes opinions consideren que tot el teatre és social; i això és així perquè sense el grup no existeix, és un acte de comunicació entre persones: actors i públic. En alguns formats de teatre social, la divisió entre públic i actors es trenca expressament per a generar rerlexió i canvi. El teatre és un recurs que ens permet articular propostes d'expressió amb llenguatges ben diversos com la dansa, la plàstica, la música, l 'expressió corporal, oral i escrita, vinculades en un projecte comú en que els participants poden trobar el millor espai per a desenvolupar-se. Es presenten algunes experiències en les que es podrien emmarcar dins el que anomenem teatre social. ; Algunas opiniones consideran que todo el teatro es social; y esto es así porque sin el grupo no existe, es un acto de comunicación entre personas: actores y público. En algunos formatos de teatro social, la división entre público y actores se rompe expresamente para generar reflexión y cambio. El teatro es un recurso que nos permite articular propuestas de expresión con lenguajes muy diversos como la danza, la plástica, la música, la expresión corporal, oral y escrita, vinculadas en un proyecto común en que los participantes pueden encontrar el mejor espacio para desarrollarse. Se presentan algun as experiencias en las que se podrían enmarcar dentro de lo que llamamos teatro social. ; Some consider that all theatre is social. Without a group theatre, an act of communication between people-actors and public- does not exist. In some social theatre formats, the division between public and actors is expressly broken down to generate reflection and change. Theatre is a resource that lets us desingn different forms of expression in very diverse languages. Dance, the plastic arts, music and corporal, oral anda written expression, forged into a single project where participants can find the best space to develop. Some experiences are presented that could be classified within what is termed social theatre.
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El treball social a Suècia ; Social work in Sweden ; El trabajo social en Suecia
La tendència més estesa dins del treball social a Suècia durant els últims trenta anys és l'especialització de funcions, lluny de la noció d'unitat professional i genèrica. Aquesta evolució ha anat guanyant terreny sense l'acció de cap grup de pressió o de defensors específics. La reorganització cap a l'especialització pot ser entesa com una adaptació a pressions normatives externes i com a forma de fomentar la productivitat en temps de retallades pressupostàries. Unes altres tendències, parcialment interrelacionades, han estat el desenvolupament de la pràctica basada en l'evidència, així com un primer intent per implementar el corrent de la Nova Gestió Pública. ; The most far-reaching and exhaustive trend in Swedish social work over the last thirty years is functional specialisation, representing a route away from the notion of professional unity and genericism. This is a development that has gained ground incrementally without any active lobbying or distinct proponents. Reorganising towards specialisation may also be understood as an adaptation to external normative pressures and as a way of fostering productivity in times of tightened budgets. Other, and partly intertwined, trends have been the movement towards evidence-based practice and steps in order to implement elements of New Public Management. ; La tendencia más extendida dentro del trabajo social en Suecia durante los últimos treinta años es la especialización de funciones, lejos de la noción de unidad profesional y genérica. Esta evolución ha ido ganando terreno sin la acción de ningún grupo de presión o de defensores específicos. La reorganización hacia la especialización puede ser entendida como una adaptación a presiones normativas externas y como forma de fomentar la productividad en tiempos de recortes presupuestarios.Otras tendencias parcialmente interrelacionadas han sido el desarrollo de la práctica basada en la evidencia, así como un primer intento para implementar la corriente de la Nueva Gestión Pública.
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El treball social a Itàlia: el canvi necessari en els serveis socials italians ; Social Work in Italy: a change in Italian social services ; El trabajo social en Italia: el cambio necesario en los servicios sociales italianos
Actualment, el sistema de serveis socials a Itàlia encara és complex i incomplet i no és sostenible políticament ni econòmicament. Els drets universals han deixat de ser l'objectiu essencial de les seves accions. La crisi econòmica i les tensions relacionades amb els problemes de seguretat i inclusió social generen incertesa sobre el futur i una pèrdua d'identitat, donant lloc a noves exigències de control social i unes expectatives d'inclusió limitades. ; Still today, the Italian social services system is complex and incomplete, and no longer sustainable either politically or economically. The universality of rights is no longer the underlying objective that its actions must pursue. The economic crisis and the tensions concerning the issues of security and social inclusion generate fears about the future and a loss of identity, giving rise to new demands for social control and reduced prospects of inclusion. ; Actualmente, el sistema de servicios sociales en Italia todavía es complejo e incompleto y no es sostenible política ni económicamente. Los derechos universales han dejado de ser el objetivo esencial de sus acciones. La crisis económica y las tensiones relacionadas con los problemas de seguridad e inclusión social generan incertidumbre sobre el futuro y una pérdida de identidad, dando lugar a nuevas exigencias de control social y a unas expectativas de inclusión limitadas.
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