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L'auteur analyse les relations entre Ie mouvement communiste international et les partis communistes occidentaux à la lumière de l'expérience française. Ces relations sont complexes : le PCF appartient à la fois à deux ensembles distincts : le mouvement communiste international et le système politique de l'hexagone. En outre, la dimension historique ne saurait être négligée : avec le triomphe du stalinisme, les intérêts du mouvement communiste ont fini par coïncider avec ceux d'un pays et d'un Etat : l'Union Soviétique. D'autre part, le PCF occupe, au sein du mouvement, une place privilégiée, ses dirigeants se sont toujours efforcés d'en faire l'"enfant modèle" du communisme occidental. Si, après la mort de Staline, les liens avec la "patrie du socialisme" se sont quelque peu distendus, l'autonomie dont jouit le PCF n'en est pas moins très limitée : dans toutes les questions importantes - comme l'affaire tchécoslovaque - on s'efforcera soigneusement d'éviter le conflit avec Moscou.

Staline vu par l'Occident, par Lilly Marcou
Le bilan de l'iconographie stalinienne, telle qu'elle a évolué des années 1930 à nos jours, montre que le sujet reste très controversé - que ce soit la personne de Staline ou son régime ; d'autre part, les points de vue varient selon la période à laquelle ils ont été formulés et selon les convictions ou appartenances politiques de leurs auteurs. Ont été répertoriés seulement les ouvrages parus hors des frontières de l'U.R.S.S. ; parmi eux ceux qui traitent de l'homme dans son contexte historique, les livres proprement historiques, diplomatiques ou stratégiques consacrés à l'ère stalinienne ont été laissés de côté. Malgré le riche éventail d'images et d'interprétations que les Occidentaux ont eu de Staline tout au long de cette période, avec le recul du temps dont on dispose aujourd'hui l'histoire du stalinisme, du rôle exact de Staline dans l'évolution de l'U.R.S.S. et du communisme mondial reste à écrire dans une réelle perspective historique et scientifique.
[Revue française de science politique XXII (4), août 1972, pp. 887-908.]

Sidney Hook was the most advanced Marxist theoretician in the US in the 1930's but became a leading reactionary after WWII. An examination of Hook's writings reveals that he emphasized the dialectical method as the essence of scientific Marxism. However, his theoretical base was weakened by his drawing of the classical distinction between the social sciences (which are a function of class values) & the natural sciences (which are "neutral"); by his separation of the young Marx from the mature Marx focusing on different concerns; by his strong antideterministic stance that overemphasized the role of action, consciousness & the party; by his neglect of alienation & his incorporation of pragmatism; & by his stress on the importance of value judgements. Hook was praised as an able scholar & condemned as a parlor revolutionary during the 1930's, when as a professor he founded a radical party. His nondogmatic communism that centered on democratic procedures degenerated from anti-Stalinism into anti-Communism & then into anti-Marxism. His evolution from ultraleftism to revisionism to social chauvinism was symbolic of the defeat suffered by a whole generation of American leftists isolated without a mass movement. A. Karmen.