Film and History
In: Histoire_372Politique: politique, culture, société ; revue électronique du Centre d'Histoire de Sciences Po, Band 19, Heft 1, S. 176
ISSN: 1954-3670
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In: Histoire_372Politique: politique, culture, société ; revue électronique du Centre d'Histoire de Sciences Po, Band 19, Heft 1, S. 176
ISSN: 1954-3670
In: Esprit, Band Novembre, Heft 11, S. 89-96
Alors que filmer en France est soutenu par la puissance publique, filmer la France est un projet plus difficile, malgré quelques belles réussites documentaires et cinématographiques.
In: Collection Médias/Théories
In: Collection Les essais visuels
Shoah de Claude Lanzmann est aujourd'hui considéré comme une référence. Le film a en grande partie défini la manière dont est traité et représenté le génocide des juifs, au point d'imposer l'usage du terme shoah dans la langue courante. Pendant des années, il a été quelque peu difficile de contenir l'émotion que procure le film, et de tenter une approche distanciée, voire parfois critique. Dans les années 2000, un événement va notablement modifier la situation : la mise à disposition des rushs de Shoah au Musée Mémorial de l'Holocauste (Washington), c'est-à-dire de toutes les images non retenues dans la version finale du film, ainsi que les transcriptions et résumés annotés des entretiens. Il devenait ainsi possible de se confronter au film de l'intérieur. Fabrication du film et choix au montage, modes de diffusion, appropriations successives dans les médias et par les intellectuels, ou encore influence du projet sur le travail d'autres réalisateurs, l'étude de Shoah permet de mieux comprendre comment le film est devenu un monument. Sans prendre le film comme un mythe qu'il faudrait déconstruire, mais en révélant la dynamique des places qu'occupent le réalisateur et ses équipes, ainsi que les protagonistes et les spectateurs, Rémy Besson, historien et spécialiste des cultures visuelles, retrace ici la genèse de Shoah
This work is focused on some filmmakers considered as "Critical Witnesses". I will define the designation "Critical Witness" from Walter Benjamin's writings about history and cinema. The philosopher has highlighted the necessity to politicize these two domains. But two approaches seem to characterize the idea of politicizing both history and art. On the one hand, Benjamin defends a critical historiography which actualizes the past: what he names the "dialectical image" represents the encounter of "what-has-been" and "now". Such a practice can be assimilated with the operation of montage, which in Benjamin's thoughts is meant to provoke a shock in order to change the present time. On the other hand, the politicizing of art is quite different. To a large extent, Benjamin considers cinema's ability to serve revolution in another way: using the means of film, the filmmaker should investigate and reveal new aspects of reality: his or her goal is to raise awareness. The Critical Witness refers to the filmmaker whose approach corresponds to Benjaminian imperatives, at the junction of these two approaches of politicization. From this perspective, the analysis will focus on a few works from Peter Watkins, Agnès Varda, Chris Marker, Chantal Akerman and Claire Angelini. Using the means of film, these essayists collect testimonies, connect past to present, bringing barbarism and its continuity to the spectator's consciousness. ; Ce travail propose de considérer certains cinéastes comme des « témoins critiques ». Il s'agira de définir la désignation « témoin critique » à partir des réflexions de Walter Benjamin sur le cinéma et l'histoire. Le philosophe a mis en évidence la nécessaire politisation de ces deux domaines. Mais cette politisation semble doublement orientée. D'un côté, Benjamin promeut une historiographie critique consistant à actualiser le passé. Ce qu'il nomme « image dialectique » est le produit de la rencontre entre un « Autrefois » et un « Maintenant ». Ce travail de montage vise à provoquer un choc conduisant à la transformation du présent. D'un autre côté, la « politisation de l'art » semble moins concernée par cette idée d'articulation des temps de l'histoire. Benjamin considère moins la fonction historienne du film que son rôle historique d'agent de la révolution. Par les moyens du film, le cinéaste ausculte le réel, le révèle sous un jour nouveau et peut participer à l'éveil des consciences. Le témoin critique, qui désigne dans la perspective de cette étude le ou la cinéaste dont la démarche recoupe les impératifs benjaminiens, se situe au croisement de ces deux formes de politisation. Dans cette optique, l'analyse portera sur quelques œuvres de Peter Watkins, Agnès Varda, Chris Marker, Chantal Akerman et Claire Angelini. En recueillant par les moyens du film la parole des témoins, ces essayistes articulent les temporalités pour mieux viser leur actualité, signalant la permanence de la barbarie.
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In: Bulletin de l'Institut Pierre Renouvin, Band 26, Heft 2, S. 207-211
This work is focused on some filmmakers considered as "Critical Witnesses". I will define the designation "Critical Witness" from Walter Benjamin's writings about history and cinema. The philosopher has highlighted the necessity to politicize these two domains. But two approaches seem to characterize the idea of politicizing both history and art. On the one hand, Benjamin defends a critical historiography which actualizes the past: what he names the "dialectical image" represents the encounter of "what-has-been" and "now". Such a practice can be assimilated with the operation of montage, which in Benjamin's thoughts is meant to provoke a shock in order to change the present time. On the other hand, the politicizing of art is quite different. To a large extent, Benjamin considers cinema's ability to serve revolution in another way: using the means of film, the filmmaker should investigate and reveal new aspects of reality: his or her goal is to raise awareness. The Critical Witness refers to the filmmaker whose approach corresponds to Benjaminian imperatives, at the junction of these two approaches of politicization. From this perspective, the analysis will focus on a few works from Peter Watkins, Agnès Varda, Chris Marker, Chantal Akerman and Claire Angelini. Using the means of film, these essayists collect testimonies, connect past to present, bringing barbarism and its continuity to the spectator's consciousness. ; Ce travail propose de considérer certains cinéastes comme des « témoins critiques ». Il s'agira de définir la désignation « témoin critique » à partir des réflexions de Walter Benjamin sur le cinéma et l'histoire. Le philosophe a mis en évidence la nécessaire politisation de ces deux domaines. Mais cette politisation semble doublement orientée. D'un côté, Benjamin promeut une historiographie critique consistant à actualiser le passé. Ce qu'il nomme « image dialectique » est le produit de la rencontre entre un « Autrefois » et un « Maintenant ». Ce travail de montage vise à provoquer un choc ...
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In: Materiaux pour l'histoire de notre temps, Band 89-90, Heft 1, S. 142-146
ISSN: 1952-4226
Résumé Dans son journal de travail, Laurent Roth, cinéaste, scénariste, critique, s'interroge sur les liens qu'il tisse entre sa pratique de cinéaste familial et les films qu'il tourne pour le grand public, son rapport à l'archive amateur et les films des autres, ceux qui depuis près d'un demi-siècle avec le Farrebique de Georges Rouquier prennent la propre famille des réalisateurs comme objet et sujet du désir de cinéma. Est-ce parce que la famille est devenu l'objet perdu de l'Histoire qu'elle est devenue le sujet fétiche du cinéma documentaire ?
In: Esprit, Band Octobre, Heft 10, S. 74-84
Résumé Le cinéma français peine à donner une représentation réaliste de la vie politique, et plus encore à donner à voir le travail d'un homme politique en action. Le cinéma américain, comme le montre à nouveau la série À la Maison-Blanche (The West Wing), est plus à l'aise pour construire des intrigues et des personnages dans un milieu professionnel comme celui des cercles du pouvoir. C'est pourquoi le film de Pierre Schoeller, L'exercice de l'État, retient l'attention par une approche du travail politique au ras de l'expérience.
In: L' Allemagne dans les relations internationales Bd. 5
In: Ebrary online
In: Deutschland in den internationalen Beziehungen Bd. 5
In: Études & Rapports, Band 106
Ce rapport de Josef Wutz cherche à dresser un état des lieux de la diffusion du cinéma européen en Europe et dans le monde entre 2002 et 2014. Pour cela, il prend en compte l'ensemble des acteurs de la chaîne du film : producteurs, distributeurs, exploitants, mais aussi éditeurs de vidéo et organismes publics d'aide au cinéma et s'attache plus spécifiquement à quatre pays : l'Allemagne, l'Espagne, la France et l'Italie. Valentin Pérez formule ensuite des recommandations visant à rendre plus visible le cinéma européen.
Quatre grandes tendances actuelles auxquelles le cinéma européen est aujourd'hui confronté peuvent constituer des défis considérables : un taux record de productions européennes malgré une stagnation des parts de marché, la numérisation des salles, la conservation de la diversité et de la qualité artistiques et l'arrivée de nouveaux modes de consommation de films européens.
In: Guerres mondiales et conflits contemporains, Band 266, Heft 2, S. 157-160
In: Mouvements: des idées et des luttes, Band 67, Heft 3, S. 11-18
ISSN: 1776-2995
Qu'est-ce que le roman noir ? Est-ce que tout polar est noir ? Claude Mesplede, critique littéraire, esquisse pour Mouvements la naissance et l'évolution du « noir » a travers la société étasunienne.
In: Inflexions, Band 7, Heft 3, S. 167-171